► Un peu de sable dans les rouages...
Au VI ème siècle, l'armée du puissant empire de Perse est aux portes de la ville sainte d'Alamut, ville soupçonnée de sédition. Les trois fils du roi mènent l'armée contre la ville en compagnie de leur honte, cette guerre étant pour eux le moyen de s'illustrer auprès de leur père resté au pays. Bien que la ville d'Alamut regorge de trésors merveilleux, dont une princesse à la beauté inégalable, il semblerait que la ville assiégée possède des trésors dépassant encore l'imagination. C'est à ce moment que s'inscrit la destinée de Dastan, le plus intrépide et rusé des fils du roi.
► Qu'offre la combinaison « Mille et une nuits » de Disney, Jerry Bruckheimer et Jordan Mechner ?
Un résultat très mitigé pour ma part, il y a vraiment pour le coup du bon et du beaucoup moins bon dans cette « adaptation » de la trilogie PoP des 128 bits. Ayant une sympathie pour les aventures du Prince lors de la précédente génération de consoles, la curiosité m'a poussé à découvrir ce film : après tout, comment allaient-ils s'en sortir pour adapter une aventure qui mise à fond sur la solitude du personnage pendant plus des trois-quarts de l'aventure ? Eh bien, j'ai eu ma réponse et c'est l'une des hypothèses que je craignais : la reprise des thèmes de début et de fin des
Sables du Temps donne un intérêt au scénario du film, l'entre-deux est marqué par un intérêt très aléatoire allant du passable au très dispensable. Un résultat plutôt moyen au final comme j'ai pu l'annoncer auparavant.
Ce qui marche bien, ce sont des éléments comme les enfantillages entre le Prince et Farah... euh, Dastan et Tamina, des enfantillages qui sur grand écran filent un côté rétro 80's pas trop moche au film. Ce qui est sympa aussi, c'est que le scénario surprend quelque peu au début et à la fin en dehors du travail d'adaptation, ce n'est pas trop bateau de ce côté là pour un tel film. Le travail sur les décors et les costumes est lui aussi plutôt appréciable à regarder. Quant au casting, il fait son boulot sans trop se forcer mais...
On ressent qu'il n'y a pas trop d'éléments dans le jeu des acteurs qui filent un élan inoubliable au film. Et cela, ça joue sur aussi sur ma perception générale du film : il aurait pu s'appeler autrement que « PoP » que cela n'aurait presque rien changé. J'évite de spoiler les spectateur potentiels mais
quand même, un film qui s'appelle Les Sables du Temps et où l'on voit trois minutes chrono l'emploi de ces sables ; c'est plutôt raide. L'effet à l'écran est sympa, mais le film se tire une bonne balle dans ses pieds à mes yeux en restreignant drastiquement son emploi. Si on ajoute à cela des combats pas passionnants, un développement pas très trépidant et des baisses de rythmes bien marquées, le tableau général n'est pas des plus resplendissants.
Au final, je trouve ce film vraiment trop moyen, on est pas près de la catastrophe (des éléments sont tout de même sympas) mais on est loin aussi d'une réussite dans son domaine. Dommage, donner des moyens conséquents pour adapter cette licence pouvait donner sur le papier un résultat valant le détour, le film demande au final un bon coup de rewind grâce au sables du temps pour corriger certaines choses à l'origine.