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 Sujet du message: Date Limite
MessagePosté: Mer 10 Nov 2010 20:30 
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D'Atlanta à Los Angeles, la route vers l'Enfer est pavé de bons sentiments...

Peter Highman, un architecte, attend un heureux événement avec sa femme. Amené pour raisons professionnelles à se rendre à Atlanta, il promet à sa femme de rentrer à temps pour son accouchement. Sur le parking de l'aéroport géorgien, Peter va rencontrer à cause d'une situation rocambolesque Ethan Tremblay, un inconnu qui se prétend être un acteur en route pour Hollywood. Sans se soucier plus que cela de cette personne, Peter découvre bien vite que le voyage pour la Cité des Anges risque d'être plus long que prévu.

« Very Bad Trip 1.5 » en attendant un voyage en Thaïlande ?

Je reprends la formule que j'ai découverte au travers d'une critique tant il semble que ce soit la question primordiale qui ressort avant d'aller voir ce film : est-ce que ce dernier est aussi amusant que Very Bad Trip/The Hangover tout en évitant les répétitions ? De mon point de vue, la réponse est d'entrée « Oui » sur la base que ce que propose Todd Philipps dans Date Limite est plutôt imparable si on est réceptif au style du réalisateur. Au passage, pas la peine d'espérer une énorme évolution au sein du package humoristique proposé par ce dernier, c'est sensiblement les mêmes cordes que dans Very Bad Trip/The Hangover : si ce genre d'humour entrevu précédemment ne vous semble pas intéressant, inutile de vous attarder sur ce film qui entretient la filiation entre les diverses compositions du réalisateur.

Le premier point positif d'entrée de jeu pour moi dans Date Limite, et c'est très subjectif, c'est la présence de Robert Downey Jr. ; étiqueté « Le Meilleur Acteur du Monde et pas qu'un peu » dans mon esprit. À la base, l'acteur est déjà irrésistible dans sa filmographie avec son grain de folie permanent dans son jeu, c'était juste une bonne pioche évidente de le coller d'un un tel film (que l'on se rappelle surtout avec délectation Tonnerre sur les Tropiques dans un style analogue), et surtout sous la houlette d'un réalisateur qui a su y faire dans le genre il y a peu (quand le bankable rencontre le bankable, ça peut le faire généralement). Le deuxième point positif d'entrée de jeu est cette fois-ci la présence de Zach Galifianakis au casting. On a vu le potentiel du bonhomme dans Very Bad Trip/The Hangover, eh bien, il en remet juste une couche sur ce que l'on pouvait attendre de lui. Même si le type reste très amusant tout au long de Date Limite, j'espère quand même qu'il aura dans la poursuite de sa carrière autre chose que le rôle « Gros/Bête/Inconscient » qu'on lui prête jusque là...

Sans détour, la rencontre de ces deux acteurs tout au long de ce Road Trip à travers les États-Unis est une bonne barre de bonne humeur à savourer à tous les instants. Certes, on retombe sans gros travers dans une opposition entre un gars posé/méchant et un autre loufoque/gentil mais le film parvient à ne pas nous ennuyer avec sa générosité réellement conséquente en terme de gags tout au long du film. Ça n'arrête réellement pas et on s'en prend plein les yeux (si on ajoute à cela un panorama sympa des paysages américains, ça le fait d'autant mieux dans l'enchainement). Inutile de faire un catalogue des gags que tout le monde pourra découvrir, j'indiquerais seulement qu'on est parfois moins surpris que dans Very Bad Trip/The Hangover mais que la barre limite est parfois placé bien plus haut que dans ce précédent film. Personnellement, j'ai adoré deux scènes en particulier : la nuit sur le parking en Louisiane et la transformation de la voiture en aquarium sur l'autoroute texan pour le Mexique. Pour la première, Zach Galifianakis était excellent en type infâme avec son chien pour une telle situation et pour la seconde, Robert Downey Jr. était cosmique avec son trip très planant – d'autant plus drôle que l'acteur prête un non-sérieux absolu à son personnage vu sa vie mouvementée qui en fait un personnage détonnant.

Date Limite est un film qui m'a beaucoup amusé, au moins autant que Very Bad Trip/The Hangover si on doit faire la comparaison. Par ailleurs, sur le coup, j'aurais bien du mal à distinguer celui des deux que je préfère... Un casting brillant (gloire soit rendu au duo Robert Downey Jr. & Zach Galifianakis), un rythme qui ne faiblit jamais tant en gags qu'en moments un peu plus introspectifs, une bonne humeur distillée à tous les instants ; ce film est une bonne réussite dans son genre à mes yeux. De quoi s'entrainer les zygomatiques en attendant Very Bad Trip 2/The Hangover 2 grâce à un duo d'acteurs en très bonne forme : un voyage initiatique à ne pas louper en ce moment dans les salles obscures.

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 Sujet du message: Re: Date Limite
MessagePosté: Ven 29 Juin 2012 01:12 
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Inscription: 14 Oct 2011
Messages: 1092
Localisation: Comme tout le monde !! À l'apéro ! ;)
Date limite, very bad trip ? Ils sont tous les deux, en disant que 1 seul mots je dirais :
à ce pisser dessus !! ^^
Je comprend parfaitement que Date limite sois par les réalisateurs de VBT !
Mais je dirais quand même que Very bad trip est mieux après date limite et après VBT II !
Je suis juste a fond sur ces films de style ça, rigolade, deuxième degrets !!
Surtout que alain est foooouuuuut !!! ^^
Bref, en applaudissant ces films.

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