Dans une société futuriste où les êtres humains ne parviennent plus à se reproduire, l'annonce de la mort de la plus jeune personne, âgée de 18 ans, met la population en émoi. Au même moment, une femme tombe enceinte - un fait qui ne s'est pas produit depuis une vingtaine d'années - et devient par la même occasion la personne la plus enviée et la plus recherchée de la Terre. Un homme est chargé de sa protection...

Ce film entre d'autre mains aurait pu n'être qu'un simple film de SF parmis tant d'autres, mais ce n'est pas le cas. Ce que vous avez là sous vos yeux est un film de grande qualité malgré son histoire qui dans le fond peut paraître prévisible avec quelques airs de déjà-vu. Un film qui mériterait d'être bien plus connu que ça, de même que son réalisateur, le talentueux Alfonso Cuarón qui nous avait déja montré son talent en nous offrant le meilleur épisode de la saga d'Harry Potter (Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban) et dont j'attend du coup avec impatience son prochain film.
Enfin bref parlons du film qui nous interesse aujourd'hui.

Comme je l'ai dit, on peut repprocher au film son histoire qui n'évite pas quelques clichés et autre choses prévisibles (par exemple, l'espoir de l'humanité qui vient d'une immigrante, alors que ces derniers sont justement la bête noir du gouvernement) mais en dehors de ça, c'est bien écrit, on en fait pas des tonnes sur le comment du pourquoi d'une telle situation, on va à l'essentiel avec simplicité. Tout cela dans une ambiance futuriste pas si éloignée que cela, renforcée par des détails comme le pull du personnage joué par Clive Owen sur lequel est écrit "London 2012" il me semble qui fait qu'on arrive sans peine à rentrer dans ce monde qui pourrait vraiment être notre futur.
Si en plus tout cela est réalisé d'une main de maître, qui nous aide grandement à plonger dedans, comme lors de la première séquence qui nous permet de comprendre de suite les enjeux du film et la manière dont cela va être traité, ou bien encore les scènes "d'actions" qui ne sont jamais coupé par je ne sais quoi et qui ne s'arrête qu'une fois que le personnage principal n'y est plus concerné (je pense notamment au plan séquence dans la voiture ou lors de la "guerre civile" à la fin du film par exemple). Enfin voila je ne suis pas le plus doué pour parler de ça mais j'ai trouvé tout cela trés bien fait de la part d'Alfonso Cuarón.

Bien sur tout le film ne repose pas que la dessus, les personnages trés sympas et attachants pour certains sont aussi portés par des acteurs classes, charismatiques et en grande forme. Clive Owen prouve qu'il peut être un trés bon acteur quand il veut dans le rôle de Théo, l'homme qui n'a rien demandé qui se retrouve embarqué là dedans, qui subit les choses mais qui va tout faire pour assumer son rôle. Julianne Moore est toujours aussi classe et rayonnante peu importe son temps d'apparitions dans le film. Michael Caine est trés touchant, trés drôle en viel ami hippie de Théo, vraiment le rayon de soleil de ce film à l'ambiance sombre et déprimante. Claire-Hope Ashitey, la jeune fille, espoir de notre monde, m'a paru d'abord inssuportable mais bon c'est son rôle qui veut ça je suppose, puis finalement ça passe trés bien, etc...

Bref, bref, je ne sais plus trop quoi dire de plus... acteurs géniaux, réalisateur maitrisant trés bien son film, histoire trés sympa, ambiance réussite sans effets spéciaux de malade ou trop de musique qui pourrait alourdir tout ça (il me semble d'ailleurs que les seules fois où on entend de la musique c'est lorsqu'un personnage dans le film en met non?), voila ce qui fait de Les fils de l'homme un excellent film pour moi.

C'est Leto qui va être déçu :
viewtopic.php?p=249180#p249180
enfin si j'ai bien reconnu l'image car ça fait longtemps que j'ai vu le film^^

Quoi qu’il en soi un film magistral et clairement une leçon de cinéma d’un Alfonso Cuarón particulièrement inspiré.
Un film d’anticipation qu’on peut rapprocher du Babylon A.D. de Mathieu Kassovitz mais évidemment pas avec la même réussite^^
L’ambiance et le rythme sont à mon sens les points forts du film (en tout cas dans mes souvenirs) et je garde un souvenir très fort de la scène de la « sortie d’immeuble » (juste avant le final) *_*
Bref un grand film !

On s'est mis d'accord Saito sur l'écriture du sujet, donc je suis décevu mais en bien.

L'un des films de SF de la décennie passée qui a fait un bide mais qui fait parti des meilleurs à mon sens. L'intrigue est simple et ne s'embarrasse pas du pourquoi (les questions qui forment le background comme "Pourquoi l'humanité est devenue stérile ?" "Pourquoi cette fille peut enfanter ?" ne trouveront aucune réponse) et s'intéresse au ressenti.
Le parti-pris artistique d'Alfonso Cuarón se justifie donc par l'insertion de plan-séquences répétés et interminables dans les scènes-clefs du film : on se retrouve dans ces moments plongé au coeur de l'action, comme un protagoniste à part entière et on va pouvoir vivre le film.

En ce sens, le background ne sert pas à trouver des réponses mais à arriver à un point sensationnel culminant qui se trouve être la « sortie d’immeuble ». Précédée par le plus long plan-séquence du film, à la complexité indéniable et rythmé par de très fortes actions, on arrive à ce point des Fils de l'homme en étant lessivé par les horreurs qui ont ponctué tout le métrage et par ses séquences immersives comme rarement on a pu en voir au cinéma. Tout ce qui a amené à cette séquence n'a été qu'horreur et désillusion, perte de l'humanité, de la dignité, etc. Et cette « sortie d’immeuble » justifie tout cela en proposant un instant de grâce, touchant, déshabillé de toute violence et beau. J'ai réellement versé une larme devant cette séquence tellement elle semble être la raison d'être sine qua none émotionnelle du film.
Ce qui suit se dégonfle peu à peu (le final est abrupte et laisse beaucoup de choses en suspens), le but du film ayant été atteint.

En voyant cela, j'ai compris pourquoi J.K. Rowling aurait bien aimé que ce soit Alfonso Cuarón qui réalise le dernier Harry Potter. Tu m'étonnes. Avec son sens de la mise en scène de la guérilla et l'implication émotionnelle tenant du génie qui lui appartiennent, ç'aurait pu être une bombe hallucinante. Mais pour cela, il aurait fallu bouleverser le spectateur, et dans un produit devenu marketeux et commercial, chips-youpitralala-kikoolol, ça n'a pas sa place.

Je dirais même plus : Bref, un grand film !

Alors pour commencer une petite histoire, pas forcément intéressante libre à vous de la lire.

J'ai pris connaissance de ce film par le biais de Leto dans son post sur le dernier bousin de film de la saga Potter originaire du même bousin de livre. En fait, si je me souviens bien, il avait mis un lien sur le site de l'ouvreuse. Je n'y vais pas souvent mais j'aime bien ce site donc du coup j'ai lu pas mal d'article et je me suis amusé à regarder tout ses avis, je parle de l'ouvreuse, sur chacun des films de la saga Potter. Évidemment j'étais arrivé sur l'article du prisonnier d'Akaban, avant-dernier film que j'ai vu sur la saga mais également mon préféré. J'ai rapidement compris en survolant son article. ET puis je suis tombé sur cet extrait de film qui s’intitulait les fils de l'homme et qui avait été mise en scène par le même réalisateur, Alfonso Cuarón. Du coup j'ai noté le film quelque part mais j'ai oublié de le voir. Donc en gros je remercie Saito et Leto d'avoir fais un topic et d'avoir eu l'idée d'en faire un pour me rappeler qu'il FALLAIT que je vois ce film.


Ce film est une pure merveille et j'avoue que je suis un peu déçu qu'il ne soit pas de 2011 parce que pour les votes du meilleur il aurait eu une très bonne place, D'autant que c'était j'ai vu pas mal de film qui était bien mais sans être non plus exceptionnel. Cette histoire raconté simplement sans explications d'aucune sorte est extrêmement adictive. C'est comme si le spectateur vivait lui même en 2027 et qu'il connaissait toutes les choses qu'il pouvait observer. Les systèmes de conduites sur le pare-brise, les pubs incessantes qui entourent la population, bon là pour le Japon c'est le présent. Il y a plein de détail sur l'époque futuriste mais qui ne sont pas explicités plus que cela et du coup on ne s'occupe que d'une seule chose l'histoire humaine qui s'en dégage.

Et cette histoire est de plus en plus prenante atteignant même un paroxysme de dingue sur la fin du film. Tout ce plan archi-complexe suivi de l’hôtel et de ce qui suit, On a l'impression de pousser ses limites lors du visionnage et de retenir sa respiration jusqu’à la libération finale. C'est extrêmement beau, réalisé de mains de maîtres et on arrive à vivre à côté des personnages et de s'impliquer dans leur quête vers l'avenir. La fin est brutale mais logique et et finalement les protagonistes ne se présentent pas en héros, ce sont simplement des gens simples qui essayent de vivre dans un monde qui ne l'ai pas et qui s'approche même du chaos.

En plus j'aime beaucoup Clive Owen et son rôle ici est criant de vérité. Une vrai belle claque pour ma part, tout simplement.
Ce réalisateur à vraiment du talent et je me dis que peut être il aurait pu rattraper le gâchis du tome 7 de Potter, mais ceci est une autre histoire...