Bon. Je croyais qu'après Piranha 3D (vivement la suite, sic), après Predators ou encore après The Expendables j'avais perdu toute ma réputation de cinéphile que j'avais essayé d’acquérir durement en parlant de films inconnus de tous et en suivant les conseils des meilleurs du forum. Alors pardonnez moi Bullzi, ange bleu, Deu$ et autre Saito, aujourd'hui je vais parler d'Happy New Year.
"Ça fera 4 euros".
Synopsis :
"Happy New Year" célèbre l’amour, l’espoir, le pardon, les secondes chances et les nouveaux départs, à travers les histoires entremêlées de couples et de célibataires, racontées au milieu du rythme effréné et des promesses de la ville de New York pendant la nuit la plus éclatante de l’année. Goodyear ou mauvais pneu ? :La citation interpellera les plus habitués à mes critiques (si, si dans le fond là, il y a un miroir) et à ceux-là je le dis tout de suite, cette phrase ne vient pas du film mais en résume tout le drame. J'ai payé 4 euros. Quatre pu***** d'euros pour voir un film que d'avance je savais mauvais. Les sorties ciné vous connaissez, vous connaissez aussi les petits cinés qui ne proposent rien le seul jour où vous vous décidez à ne pas aller sur Megavideo et alors on se met à avoir des espoirs bizarres. Comme celui par exemple de trouver dans Happy New Year une comédie finalement réjouissante et qui nous redonne espoir en l'amour pour cette nouvelle année 2012, année de la bouse d'après NRJ.
Alors c'est parti, j'ai un paragraphe pour démonter ce film et lui faire recracher mes deniers.
How I met your gynecologist :HNY est un film dont la fin est visible dès le départ. Il y a bien un ou deux couples/situations qu'on ne voit pas venir mais sinon, à chaque apparition d'acteur, on sait déjà qui finira dans le pieu de qui pour la future année. Les acteurs justement sont là pour justifiés le budget du film, ils sont tous archi refaits, ultra maquillés et brushingés et jouent surtout pour la plupart comme des pieds. J'ai revu pour la première fois depuis longtemps mon antéchrist Katherine Heigl et sa mono-expression, Aston Kutcher après Mon oncle Charlie rejoue les barbus de service mais dans un geek-no life improbable trop bien coiffé, Robert De Niro et Ludacris sont juste là pour gonfler le casting et Bon Jovi... Nan mais deux secondes. Bon Jovi ?
Punaise mec tu mérites un paragraphe rien qu'à toi.
Bon Jovi, Jova ! :Mis à part pour m'avoir donné un excellent titre de paragraphe je ne vois pas pourquoi ce type a été recruté. Il joue mal, s'habille toujours de la même manière, ne se prend pas assez de claque et chante super mal. En playback. En dansant comme Mick Jagger. Salaud !
2012, fin du monde.. du cinéma :J'aurais adoré me moquer de cette actrice au sourire de cheval ou de ce Zac Effron bien moins sexy que notre Silvers D Yohken national mais le temps presse mes amis et j'ai déjà failli à ma mission.
Il ne reste déjà plus de temps pour parler des musiques niaises et mal choisies (même celle pour la "méga teuf" est molle), des dialogues et scènes qui ne feront rire qu'un public féminin mangeant des pots de glaces géants et qui entre deux mouchoirs plein de larmes pensera alors que l'Amour est possible (réveille toi Femme, si ce n'est pas avec moi, l'amour ne vaut pas la peine d'être ne serait-ce que rêvé), des acteurs lamentables (oui je l'ai déjà dit mais je ne les aimes pas !) ou de ce scénario improbable qui tente de nous surprendre et de nous attendrir alors qu'on attend juste que cette heure 57 ce finisse.
Non je n'ai plus le temps, le compte à rebours commence déjà et on m'attend pour faire la méga boom en lançant des gâteaux sur les gens et en embrassant au choix une vieille ou une jeune qui fuit sa mère.
Oui public je viens de te spoiler, mais c'est uniquement pour que tu n'ailles pas voir ce film et que tu gagnes de l'argent, et deux heures de ta vie. Deux heures que tu pourras passer avec moi public, si tu es féminin. J'ai du gui. Beaucoup de gui.
