Une affaire de famille (Manbiki kazoku en VO) - 2018
Réalisé par Hirokazu Kore-eda
Au retour d’une nouvelle expédition de vol à l’étalage, Osamu et son fils recueillent dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même. D’abord réticente à l’idée d’abriter l’enfant pour la nuit, la femme d’Osamu, Nobuyo, accepte de s’occuper d’elle lorsqu‘elle comprend que ses parents la maltraitent.Palme d’Or de l’année 2018. C’était la première fois que j’allais voir un film primé à Canne dans une salle obscure. Que dire ?
Je ne suis pas expert de la filmographie de Hirokazu Kore-eda, je ne pourrais donc pas le comparer à ses précédentes créations, même si les critiques désignent Une affaire de famille comme son meilleur long métrage. Le réalisateur illustre la vie d’une famille pauvre japonaise vivant de petit larcin, bien loin des stéréotypes que nous, occidentaux, avons sur les nippons. On sent bien cette partie de la société marginalisée totalement absente des manga et autres animes.
Le film, bien que triste de part son histoire, réussit à ne pas tomber dans le pathos larmoyant. Et ça, c’est un bon point. Il soulève une question centrale autour du film, Peut-on choisir/créer sa famille ?
Bref, sans avoir été totalement subjugué par le film, je n’ai pas pour autant regretté ma place. Peut être allez vous me considérez comme un « bobo intellectuel » ? Eh bien tant pis.
Il est quand même important de noter une certaine lenteur dans le film (assez fatigué, j’avoue avoir somnoler quelque fois), ce qui m’impose de le conseiller uniquement aux aficionados de ce genre, film d'auteur donc.
(
Amateur de film mainstream passez votre chemin)
Mention spéciale aux scènes de repas, on se surprend à vouloir acheter une boite de ramen à la sortie de la séance.
Shota, tu aimes les seins ?
… Non
Menteur ! je t’ai vu mater