Synopsis :

Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.

Alien 0 :

Le voilà enfin, le très contreversé Prometheus. Ce film que tout le monde attendait comme le digne prequel de la saga horrifique et magnifique qu'est Alien et qui au final se place plus comme un élément de la mythologie Alien qui se passe avant le premier opus. Ouais un prequel quoi.
Une fois fini d'avoir jouer sur les mots on peut enfin se pencher sur le cas de ce long métrage et voyons d'abord ce qu'il vaut en tant que tel.
Prometheus se veut donc être un très bon film de SF, un genre qui était assez peu (et bien) représenté ces derniers temps alors que pourtant le public en est friand, la mode g33k toussa toussa. De ce point de vue là le pari est gagné, on a de l'effet spéciaux en veux-tu en voilà, des gros vaissaux, des extra terrestres et des étoiles. Youpi ! Les acteurs quant à eux ne sont pas forcément les meilleurs de leur région, à cause d'un scénario qui ne leur rend pas toujours service on a le droit à pas mal de cliché histoire de nous rendre l'équipage assez cool (le biologiste hippie, le géologue bougon parce que roux, le commandant black qui chante, la blondasse mal réveillée et bien sûre l’héroïne aussi forte que Ripley). On se croirait revenir au bon vieux Sunshine où on veut trop faire partie de la bande. Enfin au début.


2 heures avant Ridley Scott (big spoil inside à partir de maintenant) :

Forcément de l'alien il va y en avoir et on retrouve presque le suspens du premier Alien à ne pas savoir quelle est vraiment la menace, même si là on commence à s'en douter un peu. Mais qui est cet être semblable à un humain et d'un blanc livide ? A quoi correspond ce serpent meurtrier ? Pourquoi y a t-il un poulpe dans son ventre ? Toute les interrogations qu'on a disparaissent en seulement une scène qui intervient à la toute fin (pas de stinger après générique désolé) et où enfin apparaît l'Alien, celui qu'on attendait depuis deux longues heures. Et à partir de là patatra. La communauté web s'enflamme ! Pourquoi crée une situation quasi semblable à ce que l'on découvre dans le premier film Alien en montrant pourtant bien les différences histoire de nous dire que c'est un prequel mais pas vraiment ? Autant dire que j'ai été surpris des foudres tombées sur ce film, même si oui on ne retrouve pas totalement l'ambiance du film mythique de Ridley malgré tout les efforts (on a l'androïde, le gros vaisseau, les moments de tensions etc).
J'ai pourtant pris ce Prometheus pour ce qu'il est, un film qui donne quelques clés de réponses en expliquant bien que :
1. Le vaisseau que l'on retrouve dans Alien a du subir un sort similaire mais on ne saura jamais lequel.
2. In God we trust.

Promet, t'as housse :

Le sujet principal de ce Prometheus n'es pas l'alien mais bien Dieu. On dirait presque un Starship Troopers 3 parfois tellement ça ressemble à de la pub mais après tout quand un film aborde l'athéisme ça ne choque personne alors pourquoi l'inverse. D'autant plus que le parti pris ici est intéressant puisque les scientifiques ne cherchent même plus à répondre à la question d'où viens le tout début de la vie (une question impossible) mais qui nous a inventé (en attendant que Prometheus nous interroge sur qui a inventé les Ingénieurs).
Le dialogue entre David et Holloway illustre bien cette question :

"Pourquoi pensez vous-que vous m'avez crée ?"
"Nous vous avons crée parce que nous le pouvions."
"Imaginez vous à quel point vous seriez déçu si vous entendiez la même chose de la part de votre créateur ?"

On se retrouve alors face à une réflexion très intéressante tout au long du film sur nos origines, ce que nous voulons réellement savoir et sur le besoin d'avoir des réponses aux questions impossibles de nos mêmes origines.
Et tout comme le dialogue le montre par sa suite, David l’androïde interprété par l'excellent Michael Fassbender représente la nouvelle étape de la création où cette fois-ci l'homme est l'ingénieur mais où il ne comprend pas toujours les choix que fait sa création (alors que David fait uniquement ce qu'il pense être bon pour les humains et leur recherche puisqu'il est dénué de méchanceté malgré ses sourires malsains) et finit par en avoir peur (comme les Ingénieurs ont eu peur de nous et veulent nous tuer).

Avec tout ces éléments de réflexion j'ai donc été très déçu de voir que le film a été pris comme une honte à la saga Alien alors qu'il l'effleure plus qu'on ne le pense et qu'il veut surtout exister en tant que tel comme le point de départ d'une saga qui s'interroge sur les éternels questionnements de l'homme et le danger d'avoir des réponses.
Pour moi Prometheus reste un excellent film de SF pour peu qu'on accepte qu'il est indépendant et que ses incohérences (car elles existent mais je laisserais les détracteurs les énoncer) n’empiètent pas totalement sur l'histoire et son déroulement.

Have fun !

Non mais faut pas croire. Si je pars parfois avec un a priori sur un film, j'ai toujours cette lueur d'espoir qui me fait dire que c'est parce que je suis mauvaise langue que j'ai des préjugés à son encontre. En l'occurrence, mes préjugés sur Prometheus se sont avérés… faux.

Je pensais voir une prequel qui me donnerait sur un plateau toute l'explication sur Alien en retirant la substance horrifique du film, et agréablement Prometheus est discret à ce niveau là. Ca ne se passe pas sur la même planète et tous les éléments de LV-426 ne sont pas mis en lumière. Sauf les spacejockeys - et le biomécanique - qui prennent chers leur race (#caytayuncaskeuh, Giger, que t'ont-ils fait ?) et qui peuvent être renommés les disc-jockeys vu qu'ils utilisent des pipeaux (moins sexy que les platines) pour faire marcher leurs vaisseaux.


En revanche, je me suis pris un coup de poing dans la gueule avec un phénomène désagréable dans les blockbusters à plusieurs millions de patates et communément appelé une histoire "bas les routons" de premier choix.

Le premier quart d'heure est un calvaire interminable qui ne sert à RIEN. On y voit un Bibendum émo qui est apparemment à l'origine de la vie sur Terre parce qu'il s'est suicidé (WTF ?) (le scénariste de LOST étant derrière cela, on apprendra dans le dernier épisode de la tri/tétra/penta/toumaipaçalogie que c'est parce que son papa lui a dit qu'il devait se jeter dans l'eau et c'est comme ça que l'humanité a vu le jour) ; les deux spéléologues faire une trouvaille dans une grotte sans qu'aucun autre élément ne soit apporté, ce qui fait 5 minutes inutiles puisqu'ils te réexpliqueront ça 7 minutes plus tard dans un discours d'une platitude aberrante ; et David regarde les rêves neuneu de Shawn avant d'aller faire du basket (réf. à Alien 4, ceci dit) et manger des céréales.
PASSIONNANT (2mg de mauvaise foi consciente dans ce paragraphe, ce qui ne change rien au fait qu'à ce niveau de l'histoire je m'emmerdais déjà profondément).

Mais c'est après que le festival commence.
Sans déconner, ce n'est pas une équipe de scientifiques et de passionnés qui partent pour la découverte des origines de l'Homme (une quête mineure et inintéressante au possible, donc), c'est une bande de lycéens débiles qui vont faire TOUT ce qu'il ne faut pas pour mener à bien cette mission. Le scénario enfile un nombre incroyable de conneries au kilomètre carré, et si j'ai la capacité d'en encaisser quelques unes dans une bonne histoire, quand c'est à chaque séquence la pilule me devient carrément impossible à ingurgiter.

Petit aperçu (toujours avoir à l'esprit que c'est censé être "the" film de sf de l'année et qu'il a été fait avec 100 millions de patates pour voir le foutage de gueule) :
- lorsque les deux spéléos annoncent à l'équipage le but de la mission, trouver une vie extraterrestre qui expliquerait les origines de l'humanité, le seul qui réagit est le cancre du fond de la classe en ricanant genre "c'est tout ce que vous avez à nous proposer ?" (on est sur une affaire à 1 000 milliards de dollars et le DRH de la boîte n'est même pas capable de sélectionner quelqu'un qui pourrait être, genre, motivé par un but bandant pour tout scientifique du monde : tutafait) ;
- le spéléo est déçu, il a découvert la trace d'entités extraterrestres avec des édifices qui feraient juter tous les spécialistes du monde entier (sur Terre, les gars se touchent sur des cailloux. DES CAILLOUX.) mais il n'a pu pas tailler bavette avec des ET donc c'est pas à la hauteur de ses espérances et il fait un peu la gueule ;
- la spéléo fronce des sourcils quand elle voit un mec sortir une arme, et lui demande prestement de la ranger parce que "c'est une mission SCIENTIFIQUE" (t'es sur une planète inconnue apparemment capable d'abriter la vie, et même si les Ingénieurs auront pas forcément l'idée ou l'envie de te péter la gueule, tu peux rencontrer une faune, un peu hostile, mais tu l'engueules parce que t'es croyante mais conne) ;
- le robot facétieux met une drogue dans le verre du spéléo juste pour voir l'effet (si quelqu'un a compris son geste, débile au possible, qu'il me fasse signe) ;
- ledit facétieux confondra sans doute "notre but" avec "ta bite" quand il demandera à l'Ingénieur "Montre nous notre but", vu la baffe monumentale qu'il se prend tout de suite après ;
- deux glands, dont l'un est géologue et est capable de cartographier tout le dôme avec ses pioupious rouges, se perdent (ça devient du lourd là) ;
- ils peuvent être géolocalisés sur une map en trouadé très jolie, et ils ont un radio contact permanent, mais ni eux ni le central ne pensera jamais à leur donner un chemin avant que la tornade soit sur eux ;
- les deux vont s'installer dans l'endroit où ils ne voulaient surtout pas aller au départ, ils s'étaient même barrés parce que ça leur faisait peur ;
- et ils vont être stone (être dans des lieux extraterrestres uniques et se faire un ganja : l'attitude appropriée des scientifiques qui en veulent) quand ils vont faire une rencontre étrange qui va mal tourner (dix minutes avant ils flippaient parce qu'ils voyaient une créature morte, là il s'approche d'une en vie) ;
- le capitaine va tirer un coup pendant que les deux glands susnommés ont des problèmes ;
- il va même ouvrir la porte à quelqu'un qui est MORT et qu'il peut voir sur les caméras du vaisseau (je n'invente pas), parce que rien ;
- bien évidemment la responsable de la mission qui est cash montrée comme une battante (elle est levée avant tout le monde et fait des pompes, awesome) va passer quasiment tout le film le cul vissé dans un fauteuil ou le secouant à travers le vaisseau (très joli petit cul, ceci dit) en buvant des vodka sans glaçons, avant de se tirer fissa du vaisseau dans les dix dernières minutes (elle brûle quelqu'un, donc elle est hyperactive) ;
- la zessgon vient d'éjecter de son corps un truc pas très ragoutant et va le laisser là sans que personne n'en ait ranafout ;
- le robot facétieux avait l'air de s'intéressait au foetus jusque-là (il a foutu le dawa en introduisant dans l'organisme de son pote un élément étranger, hein), mais il préfère aller lacer les souliers du vieux ;
- la zessgon s'est d'ailleurs éjecté le truc pas très ragoutant dans une machine qui n'est pas programmée pour les femmes, alors qu'on a appris trois quart d'heures plus tôt que c'était un modèle quasi-unique appartenant à la bonasse blonde battante, ce qui en dit long sur la sexualité de cette dernière et explique que le capitaine marche en canard pendant la moitié du film ;
- et j'en ai déjà oublié...

J'admets que le film enfile les images jolies (encore que le design des créatures, Bibendum et tentacule, est à se tirer une balle), que le casting se démerde (Fassbender FTW) et qu'il y a quelques séquences qui m'ont tiré un peu de l'ennui.
Le film a l'air d'avoir été écrit autour de ces séquences clefs (les tentacules qui butent les deux gars, la césarienne manque de gore mais est vraiment fun), mais elles sont amenés avec des éléments narratifs tellement cons (du niveau d'un slasher adolescent, sérieux) que je n'arrive pas à me sentir concerné. S'ils se font buter, c'est un peu grave leur faute (les éléments dangereux ne sont pas subis par les personnages ou apportés dans des circonstances compréhensibles, les gars les amènent DELIBEREMENT dans le vaisseau pour foutre le dawa) donc je ne vais pas être effrayé de leur sort. Ca a même tendance à me faire marrer.

C'est du nawak total, quoi.

Bon je pense que Leto a assez bien résumé ma pensée sur le film.
Pour revenir sur l'aspect scientifique du film, que dire si ce n'est que voir de telles aberrations scientifiques dans des films de SF pseudo-réalistes est devenu monnaie courantes ?
Mais oui ! dans 80 ans nous serons capables de parcourir 10 années lumières (si ma mémoire ne me fait pas défaut) en 2 ans, avec pour tout moteur des chalumeaux ! ... Comme j'aimerais que cela puisse être vrai, et j’espère sincèrement que l'on puisse apercevoir des esprits railleurs venir, en 2093, rire sur la tombe de mon scepticisme, revenant d'un agréable voyage sur mars, dont le trajet aura pris moins de temps que d'aller chercher le courrier du matin.
On pourrait également faire un roman sur la thèse selon laquelle des bouts d'ADN jetés dans l'eau seraient à l'origine de l'homme, la réflexion sur le sens de la vie, ou la vision du scientifiques sur celle-ci -et j'en oublie des tonnes. Mais ce serait tomber dans une ennuyeuse facilité, je vous épargnerais ce mauvais goût.

Personnellement ce n'est pas le réalisme, ni même seulement la vraisemblance scientifique, que je recherche dans un film de SF. Sinon cela ferait longtemps que j'aurais fait un bûcher où j'aurais pu regarder brûler, fiévreux et satisfait, tout les films de SF ayant jamais vu le jour sur la pellicule d'un cinéaste (sauf 2001 <3).
Tout ce que je demande à un film, quelque soit son genre, la SF n'y échappe pas, c'est de la cohérence, et c'est peu dire que le film est bien pauvre en la matière.
Quand je parle de cohérence je fait uniquement référence à la cohérence de la réaction des protagonistes, n'en demandons pas trop aux scénaristes qui doivent déjà ployer sous l'harassante charge de travail que représente l'écriture de Prometheus² (la suite annoncée de ce chef-d'oeuvre). Chose qui ne devrait pourtant pas être bien difficile, étant donné qu'eux même sont humains et, à défaut de pouvoir mettre au point des situations originales et cohérentes, il devraient au moins pouvoir imaginer leur propre réaction en pareil cas. Seule conclusion rationnelle à cette réflexion : le scénario à été écrit par des singes. Je n'ose imaginer d'où est issu le script.
Sinon je pense que Leto à fait une liste relativement exhaustive des nombreuses incohérence présentes dans le film -tout en se montrant bien peu charitable envers les adolescents, même eux auraient fait mieux que les écervelés et frivoles protagonistes que l'on suit dans ce film.
Et puis merde. C'est quoi ce truc énorme ? Comment a-t-il pu grossir à ce point ? A se centupler dans un milieu stérile ? WTF !?!!

De même, que dire de ces bien trop nombreuses scènes inutiles au possible, j'ai rarement vu chose d'une telle flagrance ô__ô (Dixit le scientifique qui revient en zombie, le coup de la tête perdue dans la tempête, etc, etc.).
C'est bien simple : au début de la séance je me suis demandé si je ne m'était trompé de salle, croyant avoir devant les yeux un film sur quelque région des pôles.
Je ne parle même pas de l'atmosphère du film, tout ce que je peux vous dire c'est que je n'ai pas cessé d’espérer la plus pitoyable technique cinématographique, pour un peu qu'elle me fasse sursauter -dieu sais que ce n'est pas difficile-, mais rien.
Seul point fort du film, selon moi, la 3D. Je me suis surpris parfois à faire des mouvements de tête pour tenter d'apercevoir ce qui se trouvait caché par un des protagonistes, gênant en plus d'être stupide. Autant vous dire que, pour une fois, la 3D ne ma pas semblée être un gadget voué à disparaitre au bout de quelques minutes d'habitude.
Pour finir, selon moi le plus gros point noir, la plus grosse déception du film, c'est qu'il appel une suite, qui sera son triste héritier.
Et, croyez moi, si Ridley Scott était encore le cinéaste qu'il fut, jamais je n'aurais pu imaginer qu'il fasse un petit frère batard, à ce film qui en est déja un, tellement celui-ci s'annonce pis que son ainé. J'espère sincérement qu'il s'abstiendrat, dans un sursaut d'amour propre visiblement mourrant.

Si on parle bien de la même chose, c n'est aps une frogue qu'il met dans le verre du spéléologue, mais bien une goutte du fluide noire contenant les bébés verts , vu dans une scène précédente. Il fait cela après que le docteur lui ait dit être prêt à tout pour découvrir des réponses -> le robot pensant probablêment bien faire l'infecte, et la suite vous la connaissez :p

Je parlais de drogues dans une tentative d'humour en faisant une parallèle entre Prometheus et les slashers adolescents où t'auras toujours un drogué dans le tas. Mais j'ai bien compris qu'il foutait une vermine dans son verre.

La raison me parait toujours aussi obscur ou, au moins, totalement débile. Déjà parce que c'est la première et la seule expérience qu'il fait avec le fluide noir, et que contaminer quelqu'un de son propre équipage c'est très très con. Mais surtout parce que - comme je disais plus haut -, lorsque le professeur Shawn sera elle-même infectée et aura pratiqué une césarienne barbare pour se retirer un embryon alien, David lui fera une petite remarque amusée mais il ne se préoccupera jamais de ce qu'il reste de l'embryon (c'est plus fun à étudier que le fluide noir, et vu son insistance à le garder dans le corps d'Elizabeth, on aurait pu raisonnablement penser que ça l'intéressait).
Alors, soit le scénario s'en bat lec', et c'est très probable ; soit David est plus préoccupé par la quête du vieux et ce n'est jamais insinué de quelque manière que ce soit, et le scénario a été écrit sur une table de brasserie.

Personne ne pourra nier que le scénar' a été écrit après une beuverie de fans, à laquelle notre ami Mr. Scott était convié. Mais dommage, c'est raté -_- On peut même pas dire que c'est du fan service, parceque la grande majorité des fans d'Alien ne comprend pas comment ce film a pu sortir. Attendre 2 heures pour enfin voir ce que tout le monde était venu voir, c'est dur quand même.

J'étais venu dans la salle obscure pour voir un bon ptit film (à 100 patates parait-il) de SF et de ce côté j'ai pas été deçu. J'vais pas reprendre les posts précédents, mais tout y est pour un bon film de SF. Par contre, je suis véritablement happy de pas y être allé avec l'envie de connaitre les origines d'Alien de fond en comble, sinon j'aurai été choqué par ce navet (mais comme j'y suis pas allé pour ça, ce n'est plus un navet? I'm happy).

En revanche, le début du film (et quel début...) est d'un ennui... C'est la première fois de l'année que j'arrive à finir mon pop-corn avant la demi-heure, c'est dire. Voui c'est jouli, voui c'est technologique, voui David fait des 3 points en vélo sur le parquet (pourquoi pas après tout!) et regarde des rêves tout en apprenant la langue des Ingénieurs... Mais quel ennui my God. Et quelle surprise de voir un équipage trié sur le volet, dans une expédition de 1.000 milliards... On comprend sans peine les biologistes, les pseudo-géologues, mais c'est tellement cliché que c'est risible.

Et puis enfin le film commence et la, on se dit que notre espèce n'a malheureusement pas évolué, ou tout du moins, les spécialistes pour cette mission sont tout simplement... incompétent! Le summum en 2 parties, le pseudo-géologue et son pote qui veulent se tirer parcequ'ils ont les foies (encore que ça, c'est la seule cohérence dans ce film). Le premier, géologue qui le dit et le répète, en arrive à se perdre dans une grotte... malgré ses louveteaux et tout le système high-tech emporté à bord de Promothéus et de leur combi... Ensuite son "pote" de vadrouille, qui ne s'étonne pas outre mesure de voir son collègue se faire un aquarium avec une réserve limitée d'oxygène, qui aurait du s'il n'était pas mort lu iservir à regagner son vaisseau, et qui fait ce qu'aucun môme de 10 ans ou toute autre personne doué d'un tant soi peu d'intelligence aurait fait: tendre son bras vers un "serpent", sur une planète inconnue, tout en sachant que moins de 30 minutes plutôt, il n'y avait aucune forme de vie -_- Rien ne le surprend de voir un serpent éclore et grandir à ce point, se mettre en parade défense en ouvrant sa "bouche"... Non non, il continue de tendre la main vers lui. A ce moment là, j'ai craqué. En plsu j'avais plus de pop-corn. Traverser les âges, et se faire avoir toujours de la même façon, c'est franchement exaspérant.

Sinon c'était somme toute assez linéaire, prévisible au possible et fantastique, mais dans le bon sens. prof Holloway qui se fait une césarienne dans un module de soin pour homme qui appartient à une femme, pourquoi pas. Mais que la même prof puisse après une telle opération, déchirer le cordon, se faire agrapher, et partir en courant (en tirant agréablement sur les chairs, super solide les agraphes!) sans tomber dans les pommes ni même éprouver une gêne suffisante pour l'empêcher de battre le record de 3.000m à la fin du film, oups.... Le coup de crosse dans le bide du gorille du vieux fou la met juste à terre, alors qu'un être humain normal n'ayant pas subii d'opération d'extraction serait à l'hosto pour se faire soigner ses multiples hémorragies internes, c'était vraiment tout much.

La minute américaine (ou anglaise plutôt) de patriotisme, où le commandant refuse d'abandonner son vaisseau et préfère le sacrifier pour sauver son peuple, avec bien sur les 2 co-pilotes qui choisissent également la mort (le capitaine d'un certain bateau de croisière qui frimait il y a quelques mois ferait bie nde prendre expemple sur eux). J'ai d'ailleurs été surpris de pas voir flotter un drapeau au moment de l'envol du vaisseau.

Vraiment, j'en retire de la satisfaction de ce film, parcequ'il m'aura au moins permis de me payer (pour 8€50 à Pathé -_-) une bonne tranche de rire pendant 2h (moins la demi-heure du début, et les scènes bateau). Sur ce point, je trouve la 3D inutile car elle n'apporte pas véritablement de plus à ce film, comme l'avait fait Avatar (en même temps depuis Avatar, aucun film n'utilise pleinement la 3D, c'est juste un gadget de plus pour faire du fric, mais un gadget qui coute 2€ de plus par séance chez Pathé, super...). Au final, c'est vraiment pas un film qui me restera dans la mémoire, j'ai même regretter après coup de pas avoir demandé à la ravissante hôtesse une place pour Dark Shadow... Et pour courronner le tout, y'a pas eu la pub Haribo, qui reste ces dernières années comme la séquence cinéma utilisant le mieux la 3D relief... Amen.

Edit: my God j'ai encore zappé un truc des plus évidents: la fameuse scène de poursuite par un vaisseau en train de rouler, où aucune des 2 héroïnes n'a eu l'intelligence de courir sur le côté pour éviter un objet qui roule droit devant... ça va 2 minutes, mais dans tous les films c'est pareil, et y'a à chaque fois une personne qui se fait écraser. Paix à son âme...

J'essaye de voir David non pas comme un scientifique mais un simple assistant. Il demande bien à Holloway si il serait prêt à tout pour en savoir plus ce qu'il sont venu chercher et bien évidemment à ce moment on se doute qu'il parle de la mort. Donc oui c'est con mais David sacrifie un scientifique non pas pour qu'il ai lui même les réponses (parce qu'il va vite y passer) mais pour que les autres puissent commencer à comprendre peut être. Et l'expérience macabre continue par le biais de Shawn. David ne s’intéresse pas à ce qui survient après la césarienne car je pense qu'en tant que non humain il s'en fout un peu et que c'est à Shawn de vivre tout ça (ce qui va au fur et à mesure la dégouter de cette planète mais pas d'aller sur une encore plus dangereuse). Enfin bref je suis un peu confus dans mes propos mais ce que je veux dire c'est qu'il ne faut pas prendre David pour quelqu'un qui mène une expérience de bout en bout mais plutôt qui intervient dans l’expérience de l'équipage.

Quand à cette histoire de césarienne, come on, 2089. J'espère bien que d'ici là la médecine aura fait des progrès comme elle en a fait depuis un siècle. Alors oui c'est nul comme raisonnement et ça ne pardonne pas tout mais il faut pas non plus se dire que le film se passe en 2012 et que la nana se prend juste de la bétadine et des aggraffes Leroy Merlin sur le ventre. Et malgré ça, elle a ses moments de bravoures où elle court mais aussi ses moments de faiblesses où elle met 300 ans à s'éloigner de la salle d'opération.

Et pour finir, de mon côté j'ai trouvé la 3D comme d'habitude efficace au départ puis inutile et faisant inutilement mal aux nez et aux oreilles pour les porteurs de lunettes à la base, quand aux deux nanas qui court dans la même direction que le vaisseau qui roule je pense qu'on aurait effectivement tous eu l'idée de partir sur les côtés, aaaah les clichés du cinéma on ne pourra rien y faire..

J'ai l'impression que je vais détonner un peu par rapport à ce qui a été évoqué précédemment à propos de ce film...


En effet, j'ai apprécié Prometheus : n'étant pas un véritable addict à la tétralogie Alien, je n'ai pas su en regardant ce film si oui ou non Ridley Scott mettait un coup de canif à l'une de ses œuvres majeurs ; tout ce que j'ai compris c'est qu'il pouvait encore faire des films de bonne facture (son Robin des Bois avait presque réussi à m'étouffer il y a quelques temps, d'où une certaine crainte a priori) même si l'ensemble n'est pas sans reproche.

Au rayon des bons points, j'ai noté :

• Tiens, ça faisait quelques temps que je n'avais pas vu un effet 3D aussi réussi.
• Michael Fassbender's Seal of Quality.
• Ah, je découvre enfin les talents d'actrice de Noomi Rapace (n'ayant pas vu la trilogie Millenium et ayant cru à une actrice anonyme dans Sherlock Holmes – A Game of Shadows).
• Un rythme agréable dans sa montée en tension.
• Une vision kitsch d'une espèce supérieure (quand même, le coup de la flûte...) : à double tranchant, mais moi, j'ai trouvé ça amusant.
• L'écriture de David l'androïde, classique mais efficace.

Le véritable point noir qui vient finalement obscurcir le tableau que je me fais de ce film, c'est cette sempiternelle question que je me pose en le voyant : « Pourquoi ? ». Pourquoi ci ? Pourquoi ça ? Pourquoi ils ont les glandes contre nous ?! J'ai carrément eu l'impression que le scénario était lacunaire ou très peu explicite sur des points cruciaux introduits dans cet opus. Sensation très désagréable quand on pense qu'elle débute dès la première scène... Mais bon, peut-être un jour Ridley Scott répondra à ces interrogations car il y a toujours de quoi œuvrer avec un tel univers de SF.

Prometheus est un film que je trouve appréciable et qui peut mériter que l'on s'attarde quelque peu dessus.

Pour conclure...



Que le personnage de Charlize Theron retienne la leçon !

J'ai trouvé ça assez incroyablement paresseux.
L'ambiance bouffe à tous les râteliers et le résultat est quand même au petit bonheur la chance (c'est un concours à faire avaler les trucs les plus gros possibles ?)
En dehors du jeu de repérer les clins d'oeil à la saga Alien, le récit ne raconte rien je trouve. C'est tout de même une suite de non-évènement d'intrigues et de non-accomplissement des personnages assez fort (je pense qu'il y a à la base une mauvaise interprétation de 2001 ou quelque chose comme ça). Les seuls persos qui ont remporté mon adhésion sont le Pilote et ses co-pilotes : c'est simple mais au moins ils sont funs et leurs actions ont toujours du sens.
Je n'avais rien regardé ou lu avant d'aller voir le film (en dehors qu'il pourrait s'agir ou non d'un Alien 0), et c'est tant mieux^^
Il y a une belle esthétique et quelques moments maîtrisés, mais il y a une limite à jouer la carte du déceptif - et puis le gars qui joue du Pipo pour faire apparaître le Plan c'est ironiquement voulu ou non ?^^;
Franchement je suis profondément perplexe et dans quelques jours j'aurai sans doute les idées plus nettes mais pour le moment je vais aller dormir tout simplement >_<

Je vais essayer de poster mon avis sans être trop méchant ni vulgaire.

Dans l'ensemble le film commence de manière assez bateau.
Pendant une heure on passe de choses ennuyeuse et poussive au possible, comme l'exploration des ruines,
a des choses plus sympathique comme la recherche d'origines et toussa.

La maladie/drogue/stupidité/et autres frappes le film un peu après l'heure.
Dès les premiers morts, et je m'en rappellerai très bien puisque dès cet instant j'avais dis à mes voisins, "je vais bien rigoler".
Ce sont les mecs les plus peureux qui sont trop cons pour sortir des ruines qui sont bloqués à l'intérieur,
et ce sont les mecs les plus peureux qui sont trop cons pour éviter de s'approcher de la créature, parce que ouais, il faut bien des premières victimes.
Dès cet instant j'étais facepalm sur facepalm du coup je ne les comptes même plus à force.
Que ce soit le scénario patéthique au possible, l'horreur qui essaye de nous horrifié, ou les personnages qui essayent d'être plus stupide qui ne le sont,
rien, je dis bien RIEN, ne sauve ce film de la débilité.

Pour dire c'est la première fois de ma vie que j'avais envie de sortir avant même la fin du film.
Je veux dire, même Terminator 3 j'ai réussi à tenir jusqu'au bout c'est quand même aberrant.
Non franchement merci Mr Scott.

Mais il y a du bon dans tout cela, PROMETHEUS N'EXISTE PAS. *deny mode*

Post court mais franchement un film qui possède un taux de stupidité supérieure au film "la vengeance" de Morsay,
m'aurait valu un post de 12 pages word au bas mot.

Autre idée : ne plus dire c'est de la crotte mais c'est du Prometheus.
Cela ajoutera un stade dans la nullité, qui remplacera l'ancien pluss pire.

Tiens hier soir Paris Première à eu la bonne initiative de diffuser Alien, une bonne occasion d'essayer de recoller les morceaux, ou pas.

Bon cette fois-ci ça apparaît clair que ce n'est pas du tout le même vaisseau que celui de Prometheus (même si les deux sont en U, qu'ils sont couchés par terre etc) mais bien un autre qui visiblement s'apprêtait à partir puisque l'ingénieur était dans le cockpit.
Le jeu des ressemblances est aussi assez amusant à faire puisqu'on peut trouver plein de petits défauts au film comme étonnamment les détracteurs s'y sont pris comme jamais pour Prometheus (avec le blog de l'Odieux Connard j'étais habitué à ce style de critique qui va chercher dans les moindres détails mais là tout le monde s'y met). L'idée d'une équipe pas très mature dans P se retrouve dans l'équipe de A qui se prend la tête tout le temps pour savoir qui commande, qui doit être mieux payé et quand est-ce qu'on rentre alors qu'il y a un appel au secours pendant ce temps.
Kane ici remplace les deux gugus de P bien qu'il ne soit pas perdu mais qui alors qu'il est sencé être dans une mission de sauvetage va s’intéresser de plus près aux œufs (parce que bien sur il fallait qu'il glisse) même quand ces derniers s'ouvrent d'une manière pas du tout inquiétante.

Ash reprend le comportement incohérent de David en laissant monter le patient contaminé dans le vaisseau (Charlize Theron tu nous maaaanque T___T) et en faisant tout pour que le Hugeface finisse sa besogne en plus de toute les scènes où il ne réagit pas comme le reste de l'équipe, tout simplement parce que comme David, c'est un androïd qui accomplit sa mission avant le bien de toute l'équipe. Et au passage j'ai trouvé amusant qu'il conclut par "J'ai de la sympathie pour vous" là où David souligne tout le temps qu'il ne peut pas éprouver de sentiments.

Quand aux morts, la moitié sont provoqués par le bon vieux "je pars tout seul alors qu'on est que 7", mention spéciale à ce bon vieux chat.
Bref ce que j'essaye de montrer c'est qu'Alien n'est pas un mauvais film loin de là mais qu'on peut aussi lui trouver plein de petits défauts et que même si je n’essaierais pas de changer l'avis des gens qu'il n'ont pas aimé Prometheus j'ai été surpris de lire un peu partout que la plupart tiquait sur des détails qui n'entravent pas toujours au récit aussi bon/mauvais ce dernier puisse t-il être et qu'au final les critiques sont assez dur envers ce semi-prequel d'un film dont il n'est pourtant pas si loin, la réflexion sur la vie et ses origines en plus.
Bon par contre plus j'y repense plus j'ai du mal à voir ce que pourrait donner la suite et si là pour le coup ce ne serait pas totalement farfelu (un peu comme avec Alien en fait quoi).

Courte-focale vient de publier sa review aujourd’hui : elle est courte et me semble assez correcte par rapport à ce que j’ai ressenti :

http://www.courte-focale.fr/cinema/crit ... rometheus/

Et pour te répondre CK, cette review propose une explication sur le fait que les défauts et faiblesses de Prometheus ne s’appliquent pas nécessairement à Alien (différence sur les enjeux des films par exemple).

Et j'ai lu en diagonale ce matin moi-aussi le texte d'OC^^;

Rapidos pour CK : dans Alien, les personnages sont une équipe d'un vaisseau commercial pas du tout préparée à recevoir un SOS d'une planète et encore moins à trouver une vie extraterrestre là-bas. Ash a pour mission donnée par Mother de protéger le xénomorphe (et l'ouverture du sas fonctionne à plusieurs niveaux : à ce moment du récit, on peut penser que c'est à la fois par élan humain et pour ne pas contredire les ordres du Capitaine, plus tard on verra que c'était dans sa mission d'androide). Lorsque le technicien se sépare pour retrouver le chat, je rappelle que tous les membres de l'équipage n'ont vu que l'embryon de l'alien sortir du corps, et donc d'une taille encore maitrisable ; et que toutes les séparations du groupe ont une justification scénaristique logique ("on doit s'en débarrasser au plus vite, toi tu vas chercher les produits réfrigérants et nous on va préparer le module de sauvetage").
Dans Prometheus, c'est une équipe d'un vaisseau scientifique guidée par la possibilité de trouver la raison de la vie sur une planète (ils sont donc préparés), qui savent qu'ils risquent de trouver de la vie extraterrestres mais qui en ont ranafout' et font conneries sur conneries pour amener tous les éléments étrangers à leur casser les couilles, quand bien même plusieurs membres de l'équipages se seraient fait buter dans des circonstances étranges. David n'a aucune mission, mais il met en danger un coéquipier sans raison.

Y a comme une ligne fine qui se trace entre la vraisemblance et le "on s'en balance".
Et une autre entre la mauvaise foi et la bonne foi.


Et dès lors qu'il faut faire des pirouettes spéculatives ne reposant sur aucun élément concret présenté par le film pour légitimer les actes de David, je n'ai pas de mal à entrer dans la tête du scénariste qui s'est dit en écrivant "non mais ça n'a aucun sens mais t'auras bien quelques personnes galvanisées par les images du film pour te trouver une explication à ce qu'il est entrain de faire". D'où l'impression de voir une intrigue bas lec' en permanence.

Je l'attendais avec impatience ce film, et je peux vous assurer que la claque que je voulais prendre, bah, elle était pas au rendez-vous.

Avis plus que mitigé, j'ai trouvé cette soit disant querelle d'Alien complétement bancal enchainant des détails de scénarios qui ne se complète pas. Heureusement, j'ai été assez satisfait par le visuel du film, même si je n'ai pas trouvé le 3D très présente. Et j'ai été complétement conquis une nouvelle fois par Michael Fassbender qui nous prouve qu'il a un sacré talent. Dommage toutefois que ce n'est pas le cas des personnages.

Énormément déçu donc par ce scénario plein de potentiel qui aurait vraiment mérité d'être exploité à son maximum. Moi ce qui me tue, c'est que ça a été validé par la prod. Comment un enchainement de scène n'ayant aucun sens entre elles (même seuls) a pu être validé de la sorte ? Pourtant l'idée de départ est assez simpliste. Pourquoi en faire des tonnes pour pas grand chose ?

Un extra-terrestre suicidaire à l'origine de l'espèce humaine ? Y avait pas mieux ?
Une carte d'une planète qui se retrouve dans divers civilisations ? Et comment ça se fait vu que les ingénieurs sont sensé ne pas être revenu depuis la création humaine ? Et pourquoi une carte de leur base d'attaque ?
Une mission à 1000 milliards de dollars et tout le monde s'en fout ? Super l'implication.
Pourquoi David fait ingérer un élément d'une urne à Charlie ? C'était quoi le but ?
Elizabeth casse la gueule à deux membres d'équipage, entre dans les quartiers du boss, ce fait une césarienne, retire une créature alien, la laisse dans la salle, et tout le monde s'en fout ?
La coup de la flûte, moi vraiment je dis n'importe quoi. Utiliser une flute pour faire marcher une technologie avancée alors qu'on peut créer n'importe quelle forme de vie, c'est vraiment fort.
Pourquoi avoir prit Guy Pierce pour jouer un vieux ? Ils n'avaient pas d'acteur vieux en réserve ?

Y avait vraiment mieux à faire que ça, et encore j'ai zappé des trucs qui frise le n'importe quoi (certain résume très bien ces situations là). J'ai quand même compris que les Ingénieurs voulaient la disparation des terriens car ils avaient été créés par erreur (un problème d'égo, vu que les humains sont créés à leur image), mais comment c'est amené, même moi je peux faire mieux. Et puis le rapport au premier Alien, j'ai plus envie de dire fan service qu'autre chose, surtout que le pseudo happy end m'a achevé. Je pensais vraiment que l'Ingénieur aurait réussit à s'enfuir avec la tête de David mais que sans le savoir il était infecté par une de leur créature (on a bien vue des cadavres éventrés) et que pendant sa fuite il se serait écrasé après l'éclosion de la reine mère sur une autre planète. David n'avait plus qu'à émettre un signal de détresse pour faire le rapprochement avec le Huitième Passager. J'aurais trouvé ça vraiment plus cool.

Déçu par l'attente bien que ça se laisse regardé et que les acteurs sont assez sympa, mais c'est loin d'être la claque que j'attendais. RIP Scott.

En cadeau (ou en pâture), voici un extrait d'une interview de Ridley Scott qui circule depuis hier sur le net. Je n'ai pas la source mais on peut la trouver entre autres sur le forum du site officiel Prometheus.
L'Ouvreuse devrait l'utiliser pour sa review, donc ils mettront peut être une source.



Les corps retrouvés datent d'il y a 2000 ans de ce qu'on nous dit dans le film. Donc il y a 2000 ans, leur messager (Jésus pour ceux qui n'auraient pas encore compris) a été exécuté et sur ce fait ils auraient donc décidé de supprimer l'humanité.

Le sentiment de gâchis est immense car RS semblait être motivé (sa réal est quand même d’un bon cran au dessus de ses dernières prestations) mais ce script incroyablement paresseux (la métaphysique ça ne se résume pas à balancer des questions/mystères comme ça) fait perdre tout son sens au film… C’est censé être une trilogie, donc la suite rattrapera peut être la chose…