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 Sujet du message: Child of Light
MessagePosté: Jeu 16 Oct 2014 20:29 
Chasseur de Rêves
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Child of Light



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Voilà un jeu qui ne laisse pas indifférent, avec un trailer qui nous invite de suite à s’y mettre :





Histoire :

Il était une fois dans un royaume, un Duc qui vivait paisiblement avec sa femme, mais suite à la mort de cette dernière, il se retrouva seul avec sa fille, Aurora. Le Duc se remaria mais le malheur s’acharnant, il dû faire face à une nouvelle perte, celle de cette même petite fille.

La princesse qui en réalité n’était pas morte, s’éveilla sur un autel dans un monde féérique, le monde de Lémuria. Une luciole fut alors attirée par la fille seule et en pleurs et tous les deux décidèrent d’avancer ensemble dans ce monde afin d’en connaitre les secrets, et pourquoi pas, permettre à la fille de retrouver son père.

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C’est un ainsi que commence l’histoire de Child of Light, où l’on sent dès le début que l’on aura affaire un conte à l’ancienne, pur et dur, avec de la magie, les fées, la belle-mère sorcière, les compagnons d’aventure, les monstres et les environnements féériques.
Les références à une flopée de conte de fées rien qu’avec le synopsis font preuves.

Une appréhension quant à l’originalité et l’intérêt face à une telle histoire aurait alors été compréhensible mais l’histoire reste quand même intéressante avec un bon scénar, quelques rebondissements (j’en ai noté un en particulier) et un background qui est nettement plus riche qu’il ne laisse paraitre, avec toute une mythologie plus suggérée qu’approfondie venant à mon avis d’une volonté d’assurer une fluidité dans l’avancée de la trame et de se concentrer en priorité sur l’héroïne.



Impression :

Child of Light est un jeu qui se prend en main très facilement et dans lequel on prend un grand plaisir à découvrir un monde fascinant qui dans ce cas présente énormément de tableaux reprenant différents environnements, certes vus et revus pour la plupart mais tous d’une grande beauté et invitant à l’explorer.

L’univers graphique est sans aucun doute un des points fort du jeu, mais le gameplay également joue un rôle fondamental dans sa mise en valeur avec des interactions efficaces, comme les énigmes faisant intervenir la lumière et l’ombre projetée. On remarque aussi la pâte Ubisoft surtout pour ceux ayant fait les Rayman avec des similitudes dans le level et le character design en particulier des ennemis comme la "tête rocher", ce qui également augmente la qualité du jeu.

Les mouvements d’Aurora sont très fluides et le scrolling impeccable, ne laissant jamais le joueur au dépourvu chose que l’on aurait pu redouter vu le contrôle de deux personnages à la fois, Igniculus et Aurora. Bien qu’au début on souffre un peu avec une Aurora qui n’a pas encore ses ailes mais le tout restant jouable. Notons cependant certains bugs lors de l’ouverture de coffres et de déclenchement soudain de combats qui font perdre l’acquisition de certains objets.

On constate aussi une réelle souplesse dans les déplacements dans le monde de Lémuria grâce à la carte et cela facilite grandement la réalisation des quêtes annexes que l’on peut résoudre sans avoir à attendre la fin du jeu, d’autant plus que cela nous permet de gagner pas mal d’objets bonus qui peuvent aider à avancer plus aisément dans l’aventure.

Sinon pour renforcer l’ambiance « livre relief pour enfant » la réalisation joue beaucoup sur la superposition des décors qui viennent de temps en temps gêner le champ de vision du joueur et donner une impression 3D, enrichissant ainsi les décors déjà très beaux.

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A noter également les dialogues qui se font tous en vers, surement pour renforcer le côté poétique de l’œuvre, une idée qui peut rebuter certains, mais qui personnellement ne m’a pas trop dérangé (les dialogues ne sont pas très nombreux en même temps). Petite mention quand même pour Rubilla qui se fait toujours corriger ses fins de phrases, un running gag qui m’a bien plu.

Autre point dans le jeu, la collecte de cristaux appelés Occulis, et qui permettent une fois équipés de gagner certaines compétences au combat, comme la résistance au feu ou à l’eau, ce qui fait intervenir une notion stratégie qui s’additionne aux choix lors du combat proprement dit.

Les cristaux peuvent être fusionnée pour en avoir de plus gros (avec plus d’effet) ou des nouveaux (avec d’autres effets) mais au final la mécanique n’est pas très complexe mais plaisante quand même.



Système de combat :

Child of Light reprend le système tour par tour avec une sorte de barre ATB qui permet de suivre l’ordre d’action des personnages et ennemis, mais plus dans le style Grandia, avec possibilité d’interrompre une attaque dans la dernière partie de la barre.

On ne peut utiliser que deux personnages mais il y a possibilité de changement à chaque tour permettant ainsi de faire un roulement.

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En plus des deux personnages, on peut faire jouer également Igniculus qui peut freiner l’avancée d’un ennemi sur la barre ATB en l’illuminant. Cela peut s’avérer être très avantageux face à certains ennemis, permettant de bloquer les attaques de certains.

Les combats sont assez classiques sinon, faciles pour la plupart surtout si l’on gère bien les notions d’attributs et de faiblesses (par l’octroi des bons occulis aux personnages selon les ennemis).

A part ça rien de vraiment particulier, sauf la mise en scène des combats, avec pour certains boss des intros super bien faites.

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Musique :

Pour rendre le jeu mémorable il est nécessaire de l’associer à une belle musique qui colle à l’ambiance et qui, écoutée seule, fait directement penser au jeu, et Child of Light en possède une qui répond à tous les critères, Aurora’s Theme, saisissant, touchant, et d’une simplicité qui fait les grands thèmes qui génèrent suffisamment de mélancolie pour permettre au joueur d’être en phase avec l’expérience, et créer l’empathie avec les différents personnages du jeu.

Mais la qualité de l’OST de Child of Light ne se limite pas à son thème principal et certaines mélodies comme Down to a Dusty Plain montrent que même le choix du positionnement d’un thème colle parfaitement à la narration et au défilement de la trame, une chose que l’on trouve également dans les thèmes de combats qui permettent d’ajouter à la tension épique qui va de paire logiquement avec le conte que l’on suit, Jupiter’s Lightning.

Le reste de l’OST s’intègre parfaitement à l’exploration de Luméria et on se laisse bercer par les notes tandis qu’Aurora virevolte un peu partout.

Et une petite dernière pour ceux qui douteraient encore, Pilgrims on a Long Journey.

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Chapeau à Cœur de Pirate pour la composition d’une si belle OST, elle peut en être fière et j’espère qu’elle nous gratifiera avec d’autres à l’avenir.



Conclusion :

Child of Light se veut être un jeu poétique tout en reprenant les ficelles qui ont fait le succès des contes de fées classiques, mais également les succès des JRPG, avec l’équipe à former tout au long de l’aventure, les combats tour par tour, les passages de village en village, sans oublier les cheveux écarlate du personnage principal.

Le résultat est un très bon jeu, visuellement magnifique et agréable, qui se laisse jouer avec plaisir, mais avec quand même un point négatif, la fin qui m’a semblé précipitée et l’acte final trop rapidement réglé pour ne pas dire expédié.

Enfin, Child of Light reste un jeu à faire et à inscrire dans la ligné des ICO pour ma part.

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 Sujet du message: Re: Child of Light
MessagePosté: Sam 25 Oct 2014 06:31 
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Inscription: 13 Juin 2009
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Effectivement, Child of Light fut également pour ma part une agréable surprise. N'étant pas très fana des jeux de rôle, j'ai tenté l'expérience en mettant un peu de côté mes folies FPSiennes et mes pulsions des Survival Horror. Je me suis jeté dans un univers qui m'a bousillé les rétines vu que je ne suis pas très habitué des lieux hautement colorés. Non, je n'habite pas dans une grotte ou ne joue en restant dans le noir dans ma chambre pour autant. Mais bon, j'ai plus d'affinité et de confort en me baladant peinard dans un hôpital psychiatrique/tunnel de métro/manoir gigantesque hanté par des créatures immondes qu'un paysage qui prends facilement 98% de verdure et d'un soleil éclatant.. Nan, ça ne me convient pas. (Je précise, je parlais du décor vidéoludique, et pas d'un point de vue IRL, au cas ou).

Mais parlons un peu de ce jeu qui m'a, oui, je peux le dire, fait énormément rêver sur pas mal de niveau. D'un point de vue graphique, pour un jeu de ce gabarit, il mérite quand même un minimum d'ovation. On se balade avec la demoiselle et on profite pour jeter des coups d'oeil à l'arrière-plan qui n'est pas dégueulasse non. Ça reste relativement propre donc ça passe bien. Le gameplay reste très facile à prendre en main, pis ça tombe bien, vu que je peux être une véritable quiche et être à moitié paumé quand t'arrive à peu près à la moitié du jeu et que tu possèdes un stock d'objets que tu ne peux même plus gérer. Pas compliqué avec ce titre, juste les objets pour la vie/magie, quelques attributs et le système de fabrication des occulis qui ne m'a pas trop fait perdre du temps. Je dis ça et je me suis farci Oblivion/Skyrim. Ouais, c'est assez contradictoire en fait. Bref, un gameplay prenant qui prend de l'ampleur quand on obtient les ailes afin de mieux explorer les environs ainsi le fait de surprendre au maximum les ennemis pour bien les corriger au début des batailles. On reste gagnant la plupart du temps vu que le jeu n'est pas difficile du tout. La difficulté part en crescendo au fil du scénario, normal mais rien d'insurmontable. N'empêche, je pense que la plus grande qualité du jeu reste la bande-son. Mais qu'est-ce que c'est bon mine de rien, ça envoie du pâté à tout và notamment avec le thème que tu as émis RED, Jupiter's Lightning, c'est dantesque. T'ajoute ça avec un Spas 12, du C4 et un verre de Pastis, tu te prends cash pour un véritable PGM avec un son comme ça et tu ne t'arrêtes plus, tu défonces tous le monde !

M'fin, comme tu dis, la fin est vachement précipitée, un peu dommage pour les gens qui souhaitent toujours jeter un oeil à leurs personnages, compétences qui sont d'ailleurs bien costauds vu qu'il y a pas mal de personnage qui t'accompagne et possède chacun un arbre complet, bref, histoire de soigner ou d'upgrader. Bah nope Jean-Pierre, tu en veux encore bah vas-y, fais toi plaisir mon gars.

Donc, à tous les amateurs de JDR, sautez sur l'occasion, même moi j'y ai joué et l'ai torché sévère, oui messieurs.


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 Sujet du message: Re: Child of Light
MessagePosté: Sam 25 Oct 2014 10:41 
80 000 000 Berrys
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Localisation: non merci je suis allergique
Haaaaaaaaaaaaa Child of Light, le jeu qui amena une bonne vieille polémique sur "est ce que ça va tuer la scène indé ?" ... ><

Dieu que j'ai adoré ce jeu, j'en attendais pas grand chose, le trailer m'avait donné une foutu envie d'y jouer du coup j'ai tenté l'expérience et je ne le regrette pas.
Déjà, première baffe --> La musique de l'écran titre, boudieu j'en rajoute une couche mais cette musique est foutrement géniale, Coeur de Pirate pour moi c'est vraiment du style à m'en toucher une sans me faire bouger l'autre mais je n'ai pas peur de qualifier cette BO de véritable chef d'oeuvre, In Game c'est juste un véritable bonheur, tantôt épique, tantôt joyeux mais souvent mélancolique. On oublie souvent l'importance de la musique dans les JV, certains vont avoir tendance à parler des graphismes, du gameplay, de la maniabilité, et ils ont raison, mais ce qui fait ne grande partie le coeur de l'immersion à mon sens, c'est la musique. Le combo image + musique, si réussi peut vraiment créer des merveilles, et COL l'a bien compris.

Le jeu insuffle vraiment une énorme dose de mélancolie, de nostalgie, l'univers est à la fois merveilleux (voir idyllique) mais très triste en même temps, les couleurs sont magnifiques, les décors bien léchés (le top étant bien sur les quelques fois où il y a des animations dans le fond). Les ailes qu'Aurora acquiert très vite dans le jeu renforce le côté conte de fée et donne une foutu impression de liberté de mouvement, le jeu arrive à te donner la possibilité d'aller littéralement où tu veux, sans pour autant que tu te perdes un peu partout sur la map. Le gameplay est très intéressant et devient assez stratégique en combat, tu dois bien faire gaffe à la vitesse de tes ennemis et de tes alliés, et surtout comment gérer Ignoculus qui peut ralentir les ennemis mais dont cette capacité use de l'endurance. Quel objet donner à tes alliés, quel type d'attaque privilégier, le tout avec un fond de random via l'option esquive (un passif plus ou moins élevé en fonction du type de personnage).
Les personnages sont aussi très intéressants, chacun a son histoire et il arrive régulièrement de les voir converser entre eux tout au long de l'histoire (de manière à éviter le syndrome du "premier personnage rencontré, premier personnage oublié").
J'ai vu que certaines critiques pointaient du doigt des dialogues au rimes forcés et souvent pauvres, surement, perso ça ne m'a pas du tout gêné ni dans la compréhension des dialogues ni dans le naturel de ceux ci, bien sur on n'est pas dans de la grande poésie mais on est vraiment dans l'honorable à ce niveau là.

L'histoire et la difficulté prennent de l'ampleur petit à petit et on fini sur un bon petit climax. Si les ennemis de base sont assez simple à vaincre, les boss, eux, demandent déjà plus de technique et il m'est déjà arrivé de devoir refaire certains boss 2-3 fois, ce qui est bien c'est que le jeu n'est pas punitif, quand tu perds c'est que tu as mal fait les choses et souvent, changer de stratégie se révèle payant et la victoire plus goûteuse.

Le jeu a des défauts, mais j'ai pas envie d'en parler, personnellement je ne demande pas à un jeu d'être parfait, je lui demande de m'immerger, de me faire ressentir toutes sortes d'émotions malgré ses imperfections, et dans le cas de Child Of Light, le contrat est laaaaaargement remplis, j'en redemande et j'en suis sorti des étoiles dans les yeux, j'invite tout le monde à jouer à ce jeu, à écouter les musiques et à me faire un virement paypal du'un cinquante d'euros.

Voila voila :)

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