Et voilà, il m’a fallu du temps pour poster sur ce sujet, mais je me suis dit qu’il était temps que je me fasse 2 RPGs qui manquaient cruellement à ma to do (or die) list !
J’attendais beaucoup de ce jeu qui m’avait vraiment attiré à l’époque pour sa ressemblance graphique avec un certain Chrono Cross mais je n’ai jamais pu vraiment m’y mettre sérieusement, surtout qu’il est sorti sur une console Nintendo et que ça n’a jamais été une top priorité en ce qui me concerne.
Cependant dans ce potentiel CC like j’ai trouvé un jeu avec quelque chose qui lui était propre, une véritable aura qui m’a vraiment touché, et c’est en partie grâce à l’OST signée Motoi Sakuraba qui est véritablement magnifique, elle m’a touché comme rarement, j’aurais voulu que ce soit du Mitsuda mais Sakuraba nous a offert son style avec la profondeur de Mitsuda, d’ailleurs
To the end of the Journey of Glittering Stars est un morceau qui m’a retourné, et il restera clairement gravé dans ma mémoire comme l’ont pu être des Corridors of Time ou Time Scar’s avant lui.
L’histoire est géniale mais le point fort c’est surtout les deux personnages Xelha (qui se prononce Chela, tiens donc) et Kalas qui m’ont scotché surtout à la toute fin du jeu, et ça c’est le côté Monolith qui travaille à fond les personnalités et les backgrounds parsemant les mystères et y répondant avec une justesse qui les caractérisent tellement, mais c’est surtout la fin… (spoil)
avec la révélation du rêve de Xelha et sa décision de partir à l’aventure pour retrouver Kalas et non pas pour sauver le monde de la destruction, ça, ça m’a remué, magnifique. Le truc c'est que le jeu était terminé, mais non, sauver le monde n'était pas le plus important, ce qui est plus fort que tout c'était cette rencontre entre deux personnes qui se cherchaient, ça m'a rappelé Serge et Kidd et j'ai trouvé ça vraiment beau, et là on reconnait encore la pâte de chez Monolith, à savoir des décisions ou des sentiments qui semblent futiles à première vue face à l'ampleur des situations mais ce sont celles qui comptent car pouvant changer les choses, comme un effet papillon et c'est tellement beau.
Sinon pour en revenir aux musiques, elles sont juste excellentes avec de grandes œuvres comme
To the Garden of the Moon Butterflies in the Moonless Night,
Flighty Spirits (on se croirait avec du Star Ocean),
A Tower Built on Sand,
Divine White Bell.
Le jeu souffre tout de même d’une répétitivité bien présente avec la visite des différentes iles et l’utilisation des magnus vierges pour la résolution des énigmes cependant on ressent quand même une certaine liberté bien plaisante vers la fin et les quêtes annexes restent bien sympas.
Ah oui! J’ai adoré le Great Mizuti ^^ et quelle entrée en scène avec cette
envoutante chanson. Quant au système de combat avec les cartes je l'ai trouvé très original bien que souffrant quand même d'une certaine lenteur, mais le truc qui m'a handicapé lors des combats c'est l'absence de la barre de vie qui n'apparait que lorsque vous avez votre tour et votre tour dès fois ne dure pas des lustres (juste quelques secondes) donc il faut choisir rapidement qui soigner et aller vers la carte... Cependant l'utilisation des cartes offre des possibilités quasi-infinies et c'est un plus non négligeable dans ce RPG.
Enfin, on retrouve quand même pas mal de références à CT et CC, d’ailleurs le monde m’a beaucoup rappelé le royaume de Zeal dans CT et les balades à travers les iles CC sans oublier le vaisseau de Giacomo qui me rappelle celui de Dalton dans CT, à noter aussi les notions de destin. Mais avec Baten Kaitos, on se rapproche bien de ce fameux Zurvan, the sea of dreams… encore et toujours cette mer des rêves…
Reste l’Origins maintenant.