Remarque : J’espère ne pas me tromper sur qui dit quoi ^^
1er extrait :Pierre Gaultier à propos de la fin de MGS 4 (que j’ai fini y’a pas un mois donc c’est frais) : « chiant comme la mort », oui oui, la fin de MGS 4, je ne veux pas spoiler mais il parle bien de la fin de MGS 4, la rencontre entre vous savez qui et vous savez qui --> chiant comme la mort.
Sérieusement no comment mais commentaire quand même ! Perso j’étais encore en train de sécher mes larmes suite au dernier et mythique combat en essayant de suivre au maximum ce qui se passait dans cette fin, et l’autre il avoue s’être endormi à cause de la longueur de la scène cinématique. Y’a pas une semaine j’avais cité le mécontentement de certaines personnes par rapport à la longueur des cinématiques de Xenosaga en justifiant cette longueur par une nécessité scénaristique, et là quand j’entends ça, je me dis qu’il y a et qu’il y aura toujours un souci de la part des fans de jeu, dans le sens jouer (Gaultier estime que c’est frustrant quand on n’a plus la main), avec la volonté de certains JV à faire des scénarii développés d’où des dialogues et des cinématiques très longues. En jouant à MGS il faut s’attendre à des cinématiques d’une certaine longueure, c’est pas un Tetris. On n’est pas obligé de tout mettre dans le même sac.
Merci à Stéphane Moïssakis d’avoir remis les pendules à l’heure concernant Kojima.
Et quand Pierre Gaultier intervient une nouvelle fois (vers la 12ème minute) pour parler de l’implication du joueur, là on comprend que son avis semble assez tranché et met le Cinéma sur un piédestal par rapport au JV. Avec toujours cette dualité entre adorateur de gameplay avant tout et adorateur de scénario. Gaultier dit que l’on est pris par l’action immédiate dans un JV et que l’on est moins impliqué dans le sauvetage de tel ou tel personnage, le plus important étant surtout le gameplay... Et la mère de Lucca dans Chrono Trigger ? Qui n’a pas eu envie de la sauver coute que coute ? Ou MGS 1 et la lutte contre la torture d’Ocelot pour sauver Meryl ? Sinon l’exemple ultime du sauvetage et de l’implication : ICO.
2ème extrait :Tourne principalement autour de MGS, avec le rapport joueur-JV, où l’on pouvait ajouter quelques RPG, particulièrement les Non JRPG comme les Elder Scroll’s, Fable et les Kotor où les décisions peuvent avoir des effets monstres sur la suite de l’histoire et le développement du personnage. Le joueur écrivant lui-même l’histoire et décidant de la suite.
Sinon quand Stéphane Moïssakis parle du fait que le spectateur au cinéma est moins impliqué par rapport au JV c’est un peu normal et cela s’explique par l’absence d’interactivité directe et du temps (le temps est ensuite traité après, et majestueusement par Rafik Djoumi, surtout par son exemple Silent Hill 2).
Maintenant il y a la 3D qui y aide un peu comme le dit Moïssakis, mais on peut citer quelques trouvailles comme dans Last Action Hero où le héros pénètre dans le film, ou encore 99F qui même si c’est une adaptation propose 2 fins, laissant le choix au spectateur de choisir celle qui lui convient. Des idées qui font réfléchir le spectateur et le laisse voir le film d’un autre œil y apportant du relief.
Enfin les commentaires de Rafik Djoumi à la fin sur l’intuitivité du gameplay chez les productions Miyamoto sont vraiment pertinentes.
4ème extrait :Concernant l’influence du jeu vidéo sur le cinéma et la mise en scène plus particulièrement, je trouve qu’il y aussi un exemple à prendre, c’est cette sorte de scène Beat’em all que l’ont rencontre dans le film Old Boy quand Oh Dae-su tente de s’échapper de ses ravisseurs et les dégomme un à un, aux poings et à l’aide d’un marteau le tout dans une scène très 2D avec un effet voulu de scrolling où on met l’accent sur le côté progression (manquait que le GO GO).
La scène en question.Enfin c’est une très bonne conférence, quelques propos désolants de la part de Pierre Gaultier mais on y apprend beaucoup de choses avec de bonnes analyses surtout de la part de Rafik Djoumi. Merci pour le partage Leto.