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 Sujet du message: Tierra Santa... trovadores del Rock.
MessagePosté: Dim 5 Avr 2009 22:32 
Chasseur de Rêves
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Tierra Santa… chante-moi une chanson, raconte-moi une histoire…


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Le passé a connu des histoires qui ont toujours fasciné l’homme, tant par leur mystère que par leur magie… Peut être que cela était vrai, ou peut être est-ce seulement le besoin de croire en quelque chose, expliqué ou non.

Les civilisations se sont succédées et toutes sans exception ont connues des mythes et des légendes qui ont bercé leur peuple… Cependant des faits et des exploits restent bien réels, on chante encore leurs exploits, et elles motivent bien des esprits à entreprendre desseins imprudents, quêtes hasardeuses, en bien, en mal, ou souvent désespérées… Aussi diverses soient-elles…

Derrière la grandeur et l’horreur des ces actions se cachent l’acteur principal : le genre humain… Pourquoi alors ne pas reprendre certaines de ses folies qui font sa particularité, mais non pas en les critiquant sur papier. Pourquoi ne pas, cette fois, les chanter et les présenter à un public qui saura apprendre et s’émerveiller de ce qui peut bien naitre au fil du temps…

Le groupe Tierra Santa se veut donc votre humble serviteur et vous invite, si vous le voulez bien et soyez les bienvenus, à son théâtre pour partager des notes, des souvenirs et des vers…



Discografía :


Oyez oyez braves membres de la volonté, c’est un nouvel honneur qui me revient que de vous présenter ce groupe et pour lequel le peu de lignes qui suivent valent la peine, si peine il y a, de le découvrir, de l’écouter et nul ne le sait, de l’adopter, optimiste que je suis pour ce qui est de l’appréciation finale…

Aimez-vous qu’on vous narre des histoires ? Contes et Légendes ? Mythes et Fables ? Ce qu’ont pu réaliser de grandes figures passées ? Que l’on vous transporte à travers des sons et des paroles, direction des époques oubliées où dont vous avez de vagues souvenirs ? Ne pensez-vous pas qu’avec un peu de musique le résultat pimenterait la découverte ? Ne serait-elle pas plus passionnante… ? Qu’entends-je ? Du rythme ? Vous voulez que l’intensité de ce qui vous est conté soit ironiquement amplifiée de guitares… ? Choix pour le moins osé, mais original… Et… ? En espagnol… Mais où peut bien nous mener un tel recueil de gouts… ?

Quoi qu’il en advienne, les troubadours vous invitent à gagner vos places et à prêter une oreille attentive, toute ouïe, esprit et œil vifs, à ce qu’ils s’apprêtent à vous dévoiler… Procédons étape par étape, mais parlons plutôt de chapitres :


Chapitre 1 : Medieval


Hace ya mucho tiempo
en un reino desigual
la fuerza del acero reinó.
Fueron siglos de cruzadas
de leyendas y temor
de conquista y traición


Il était une fois un royaume morcelé,
La force de l’acier régnait,
Des siècles de croisades,
De peur et de légendes,
De trahison et de conquête, perduraient…
Le règne Médiéval…

Medieval est le premier récit des Tierra Santa, où ils mettent directement le décor de l’époque qui semble les influencer le plus. Leur style Heavy colle à merveille avec l’idée, où ils signent une entrée digne du plus rêveurs des conteurs, s’ensuit alors des cordes graves qui s’annoncent tel l’envahisseur dont le chanteur relate les exploits… Une chanson puissante et avec laquelle les Tierra Santa (TS) divulguent leur potentiel. On sait maintenant à quoi s’attendre avec eux…

Medieval, una época de guerra y poder. Un lugar, de castillos de leyendas y de fe...


Mais les Tierra Santa ne se contentent pas seulement d’aborder des époques. Dans ce premier chapitre on nous invite à faire connaissance avec des civilisations, comme les illustres Vikingos


Hace ya tiempo en otra tierra
Del mar del norte el invasor
Bajó feroz hacia la guerra
Y de sus barcos descendió
Marineros feroces del mar



Jadis, un peuple d’une autre terre,
De la mer du Nord, l’envahisseur,
Descendit et fit la guerre,
De leurs bateaux ils débarquèrent,
Féroces Marins de la mer…


Une chanson d’autant plus passionnante par ses paroles que par le chant, où on a l’impression d’écouter des pirates Vikings s’en allant au large en quête de butin. La difficulté leur conviendrait apparemment vu la nature que leur donne les dires de TS… Les héritiers de la mer…

Dans ce chapitre on trouve aussi une chanson éponyme, Tierra Santa, où on y relate les féroces croisades, thème sur lequel ils reviendront souvent, on y constate la frénésie, on remarque aussi les paroles mais on s’étonne plus d’un tel engouement… Terre sainte, sainte terre, pour toi je donne ma vie, tu entends des cris, de bataille, mais un nom y sera entendu…


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Chapitre 2 : Legendario


Tierra Santa revient sur la scène, et cette fois sous l’étendard du Légendaire, plus connu comme El Cid. Il s’agit dans ce chapitre de batailles qui ont fait le mythe des croisades, une époque qui vit naitre des héros. On a droit donc a une musique épique, lente et saccadée comme dans Reconquista évoquant le Roi marchant entre ses troupes, grand et vaillant…

D'une autre part, on trouve des titres où la batterie remplace le tambour de guerre invitant les soldats à se préparer à la bataille, mais si les tambours mettent la cadence de départ, la guitare ne peut s’empêcher de reprendre la vedette empêchant même la voix d’un chanteur de rivaliser, La Cruzada...

Dans cet album, le titre qui semble le caractériser le plus, c’est bien Legendario , où on y raconte l’histoire de Rodrigo Díaz de Bivar, surnommé El Cid… Cette chanson a pour particularité une cassure de rythme où on y résume sa personnalité. Fort et courageux, ainsi fut El Cid, et ses batailles, aujourd’hui se comptent par milliers… Un passage où le chanteur montre tout son talent dans la diffusion d’émotions, appelant la foule à se concentrer une fois arrivé à la fin de l’histoire… un passage plus que réussi.

On retrouve toujours des mythes et légendes dans ce chapitre, Dracula, mais aussi l’Atlántida, et si Platon en parle, pourquoi pas TS par le chant ?

Mille marins content des légendes, que sous Atlantis, trembla la terre. Ils parlent d’un royaume perdu dans le temps et qui fut englouti sous la mer.

Cuentan leyendas de mil navegantes
Que bajo Atlantis la tierra tembló
Hablan de un reino perdido en el tiempo
Que bajo las aguas el mar sumergió



Et pour finir, je vous invite à écouter El Baston del Diablo, où on a un concentré de Tierra Santa. Entrée magnifique, rythme endiablé comme le veut le titre de la chanson, et des paroles traitant d'un dictateur pris par la peur viscérale de perdre le contrôle… et qui le perd toujours et atrocement à la fin…



Chapitre 3 : Tierras De Leyenda (Terres de Légende)


Continuons un peu cette lecture de l’histoire, variante musicale… Les terres de légendes étaient abondantes à une certaine époque. La distance et l’ignorance des autres cultures et civilisations ne faisaient qu’amplifier l’imagination de l’homme, ce dernier était obligé de s’engager sur des chemins inconnus mais aussi de naviguer sur des mers impraticables, et dans le cas où elles l’étaient il y trouvait sans cesse son lot de difficultés… Toutefois le problème dépend toujours du point de vue, et ces hommes que l’on considérait comme des rebus de la société, étaient en réalité pour certains, des lassés de la société de l’époque. La liberté que leur offrait la mer, ces hommes ne l’auraient trouvé nulle part, c’est ainsi que le poète José de Espronceda décrit la vie des pirates, de ses hommes qui ne donnent leur vie à personne sauf à la mer. Ainsi que Tierra Santa fait revivre ce magnifique poème en lui donnant cette énergie et en y mettant la conviction dans chaque grattement de cordes, le chanteur réalise une de ses plus belles performances… Pour les curieux de ce que peut bien raconter cette histoire de pirates, je vous invite à consulter cette page : La Canción Del Pirata.



…On raconte qu’une fois à Troie, une bataille commença et sa légende ainsi se forgea…

El Caballo de Troya… Là je demande votre attention car si vous voulez vous rendre compte à quel point les Tierra Santa peuvent être féroces dans leurs jeu, le Cheval de Troie vous sera alors d’un grand secours… On y reprend l’Odyssée et le siège qui fit couler tant de sang. Vous ne pouvez pas passer à coté de cette chanson dont le début est comme un déluge aussi bien instrumental que parolier, bien qu’une grande maitrise allie ces deux aspects.

Remarquez par vous-même l’allure avec laquelle virevoltent, vers et musique :

Dicen que en Troya una vez
Una batalla empezó
Forjando así su leyenda

(S’ensuit le type de jeu n° 1)

Y que diez años pasó
Sitiada por la ambición
De poseer la ciudad

(Suite musicalement-logique du 1er type de jeu)

Al no poderla invadir
Los griegos fueron marchando

(S’ensuit le type de jeu n° 2)

Pero antes de irse de allí
Un gran regalo quedó

(Retour au type de jeu n° 1)

Et l’on saisit ce retour assez rapidement, vu que l’on enchaine directement sur un nouveau tercet… Ce qui fait la force de cette chanson. Elle est solide musicalement et l’histoire s’enchaine sans attendre. Comme il est dit, le cheval de Troie, le cadeau d’un dieu, chevauche l’histoire… A vous d’écouter et de sentir par vous-mêmes.


Dans les terres de légendes nous retrouvons aussi un objet mythique où plutôt une boite, celle qui causa mille malheurs au genre humain… La boite de Pandore, La Caja de Pandora

Nous avons droit à une entrée aussi dramatique que peut l’être ce thème, on sait maintenant que les TS sont experts dans ce domaine.
On rencontre dans cette chanson un des refrains les plus mémorables de Tierra Santa, c’est une très belle chanson, qui joue comme plusieurs dans un registre très romancé.



Et dans ce chapitre les fanas de jeu rapide, de guitare et de solo seront servis, La Torre de Babel en est l’exemple type et dont le sujet n’est même pas à traduire…


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Chapitre 4 : Sangre de Reyes (Sang des Rois).


Se fue buscando otro lugar
Dejo su tierra y se marcho de allí
Subió a su barco y navegó
Surcando mares donde nunca al fin


Parti à la recherche d’autres lieux, quitta sa terre et s’éloignât d’elle, pris son bateau et navigua vers des mers sans fin…

Quoi de plus naturelle que de narrer après la chevauchée de Troie, l’errance de celui qui ouvrit malgré elle ses portes… Ulysse est le nom d’un homme qui fit couler l’encre de bon nombre de penseurs et d’écrivains … C’est ainsi que Tierra Santa se devait de reprendre ce mythe, et même de nommer son 4ème chapitre Sangre de Reyes, titre de la chanson en l‘honneur d’Ulysse, le sang des rois, le sang bleu.

L’entrée homérique appelle l’aventure qu’a vécue cet homme, et le chanteur surdose ses paroles de telle sorte à conforter le coté soutenu de l’histoire…

Pourtant la plus grande part d’énergie de l’album se trouve sans contexte dans le chant de Mi Tierra, où TS déclare tout son amour pour sa terre natale. On a droit à un refrain très puissant et la chanson est touchante de par sa sincérité, les 3mn 46sec passent comme l’éclaire, et les paroles sont comme d’habitude et même plus, courtes mais riches en impression, une chanson excellente rien à dire de plus… Venez à ma terre, découvrir le lieu où je suis né et que je ne veux plus jamais quitter…

Egalement dans cet album des Rois, Tierra Santa, toujours soucieux et attachés à l’amour et à la fierté de la terre, chantent l’honneur et le courage d’une jeune femme qui n’a demandé qu’à défendre la sienne… Juana de Arco (Jeanne d’Arc)… Une femme qui changea son aspect et parti en guerre pour défendre ses terres, sous les bannières de sa loi et de sa religion… Luttant sans relâche et n’écoutant que la voix qui la guidait à travers la bataille…


Enfin Tierra Santa propose aussi du Power Metal, et rien de tel qu’une créature comme Pégase pour représenter toute la vitesse qui va de paire avec ce style… C’est ainsi qu’on nous sert une chanson speed à laquelle on accroche et ça tombe bien, très vite… Pegaso.



Chapitre 5 : Indomable (Insoumis)


Le chant des sirènes, les guerriers emportés par les Valkyries, la vengeance d’Hamlet, la volonté qui dort dans le cœur des guerriers… tous ces titres renforcent l’intitulé de cet album


Sus ojos son como estrellas
que brillan en la oscuridad
tocar su mano es poder
tocar el cielo

Su dulce canto me atrapa
su voz me guia hacia allí
mas allá de las nubes
allí donde quise vivir


Ses yeux sont comme des étoiles, brillent dans le noir,
Lui toucher la main c’est comme toucher le ciel.
Son doux chant m’envoute, sa voix me guide loin d’ici,
Plus loin que les nuages, là où je veux vivre…

C’est un peu la description que font et l’image que se font les Tierra Santa des ces êtres magiques que sont les sirènes dans leur chanson El Canto de las Sirenas . Elle se veut rêveuse d’un meilleur monde, toujours ailleurs. La musique, surtout le début, accompagne le thème du voyage avec un jeu de guitare qui raisonne dans le vide et qui dénote du vaste monde dans lequel les sirènes invitent les marins à y aller.


Puis la dure réalité du champ de bataille, la mort… Bien qu’angoissante, il réside en elle, et ce dans chaque peuple, la croyance d’une continuité. Las Walkirias, vous vous en doutez bien, charment à leur tour les guerriers élus qui s’en vont au Valhala servir les dieux après leur mort.

Tierra Santa dans cette chanson s’entretiennent directement avec un de ces guerriers sur le point de quitter cette vie pour l’autre, quand les anges de la guerre, leurs yeux aperçoivent… plus jamais ils ne pourront lutter ou parler à leurs épées, la vie éternelle les attends, celle qu’ils avaient tant cherchée… Une chanson avec un solo magnifique, allègre et endiablé, comme s’il accompagnait le départ de ces guerriers. Les Tierra Santa y mettent toute leur expérience, mettre la bonne note à la bonne parole au bon thème pour donner le bon rendu.

Tierra Santa reprennent également Shakespeare dans leur Album, le poète qui a tant inspiré, si bien que le groupe ne put s’empêcher de passer à coté, bref, là ce sera Hamlet et qui dit Hamlet, dit vengeance alors la chanson se devait de retranscrire cet état de fait, et rien de tel que jouer dans le grave, le double sens est bien entendu voulu. Le Power Metal rend très bien l’histoire, et on sent bien l’intention d’Hamlet à rendre justice à son père. Lui, a attendu, jusqu’à la fin, pour se venger.

Finissons ce chapitre par la mélodique et mélancolique Azote de Dios, une chanson s’inspirant des faits de celui qu’on appelait, le fléau de Dieu, Attila. Une chanson merveilleuse, avec une entrée très troubadour et s’ensuit d’un accompagnement instrumental jouant dans un ton assez narratif, chose qui peut étonner, car on pourrait s’attendre à un rythme beaucoup plus sauvage « à l’image » de ce qu’a été le règne hunnique… Tierra Santa raconte son histoire avec les deux revers de cette médaille que portent les empereurs : la luz de su pasión et la luz de su temor… Le lien éternel entre passion et peur.


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Chapitre 6 : Apocalipsis (Apocalypse)


Quiero volver a escuchar el canto de viento
Quiero poder respirar su aroma una vez más
Olvidar mi dolor borrar mi lamento,
Dejar que pase el tiempo por hoy sin
Miedo gritar gritar



Je suis né libre, Nací Siendo Libre est une chanson dans laquelle Tierra semble traiter de l’esclavage et à quel point les êtres soumis, en général, se sentent à l’étroit. Dans leur propre personne et dans leur cœur. Les paroles sont très fortes appelant les plaisirs originels auxquels aspire tout être vivant. La chanson nous présente une entrée Pop/Rock typique avec des instruments venant un à un s’ajouter à la mélodie, mais le plus beau reste ce jeu de guitare acoustique qui donne une profondeur que l’on décèle sans problème et qui nous donne une impression de déjà entendu, car un aussi beau jeu ne peut s’oublier.

Dans cet album on retrouve aussi El Grito De La Tierra, où les TS se montrent pacifistes, pour ceux qui en douter encore.

Vi una luz sobre el mar
Sentí la tierra gritar
Bajo un manto de fuego

Vi la vida extinguir
haciendo al tiempo dormir
entre las ruinas del bien

Y arrasar la tierra
consumir su huella
y llorar


La chanson est intéressante de par son break qui permet de donner un rythme discontinue sans pour autant baisser la cadence, pour le reste c’est du Power Metal dans lequel TS n’a plus besoin de faire ses preuves. J’insiste sur le break aussi bien d’un point de vue paroles que mélodie.


Il serait impossible de ne pas parler de la chanson qui clôt l’Apocalypse, une chanson ou plutôt une gracieuse berceuse, par sa courte durée mais aussi pas son air si doux… Hermano Del Viento, le frère du vent, ou, j’ai fait un rêve où je rêvais de faire partie du ciel…



Chapitre 7 : Mejor Morir en Pie (Mieux vaut mourir debout)


Voilà qui est dit ! Le dernier album des Tierra Santa, revendicateur d’une volonté d’assoir son avis, et le premier titre, Mejor Morir en Pie, met l’accent sur ce choix. Le groupe se sent prêt à faire passer des messages à un nombre bien bien plus important de fans, et le fait que vous lisiez ces lignes, prouve à lui seul qu’ils sont arrivés à se faire un nom.


No he de rendirme aunque caiga al andar
No estaré vivo si he de huir.
Si por vivir, no he de ser dueño de mí
Mejor en pie morir



Je n’ai pas abandonné bien que je sois tombé en marchant,
Je ne suis pas vivant si je dois fuir.
Si pour vivre, je dois renoncer à moi-même,
Alors mieux vaut mourir debout.


Revenons à ce Shakespeare et après un furibond Hamlet, laissons place à un fiévreux Othello… La jalousie qui déchire la personne de l’intérieur et qui ne laisse plus rien de lui, elle lui voile le visage, ne le laisse pas réfléchir, le pousse à agir et à agir mal… C’est la folie pure qui s’empare de sa pauvre victime. Tierra Santa s’attaque à ce monument de la manipulation et ils s’en sortent bien. Le jeu se veut comme on l’a déjà vu pour ce genre de thèmes, poignant. Il est répétitif, comme les soupçons qui hantent le pauvre Othello, et chose qui maintient la cohérence de ce tourment, un chanteur qui épluche la pauvre victime…

No hay infortunio mayor que el de amar
Si la pasión no te deja ver la verdad
Y el corazón enturbia tu mente…
… Dejar a los celos hablar
Hablar con el corazón…


Il n’y a pas plus grand malheur que celui de l’amour
Quand la passion ne vous laisse plus distinguer la vérité
Et quand le cœur obscurcit votre esprit…
…Laisser la jalousie parler
Parler du fond du cœur…

Enfin, finissons ce chapitre ainsi que tout ce qu’a pu nous offrir Tierra Santa avec un morceau incontournable. Un morceau qu’ils dédient à tout enfant malheureux et toute personne qui souffre et l’absurdité d’un tel état. Hoy Vivo Por Ti.

Hoy vivo por ti tú debes vivir hoy quiero luchar
Hasta que vuelvas de nuevo a reír


Aujourd’hui je vis pour toi,
Tu dois vivre,
Aujourd’hui j’aimerais lutter,
Pour que de nouveau tu puisses rire…

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Conclusion :


A vous de voir si vous adopterez ce groupe, c’est mon unique conclusion.
J’ai essayé de donner une vue d’ensemble sur tout le groupe sans avoir à entrer dans les présentations, l’évolution, les anecdotes et les courants qui les ont influencés chose dont vous pouvez bien vous en doutez. Pour ces cotés ci, je préfère laisser le reste au net, mais ce que j’ai voulu faire c’est bien une rétrospective dans le tas des Tierra Santa, parler d’eux et de leur style à travers leurs chansons. Les imaginer et en discuter sous fond musical et rien d’autre.

Le voyage entre mythes et légendes, découverte et histoire, imaginaire et réel… un pur bonheur le tout complémenté de musique qui n’en rajoute que bien plus encore.


C’est ça Tierra Santa, c’est la magie du Metal espagnol.

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