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 Sujet du message: Re: Les Chroniques du Heavy Metal King
MessagePosté: Sam 23 Avr 2011 13:18 
Ô-Totoro
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Fabuleuse découverte qu'Uriah Heep et leur album Demons and Wizards, Tôji.

Même si je ne suis pas entré immédiatement dedans, la faute à une liaison difficile à faire entre les deux premiers morceaux (d'autant plus étrange quand on voit la cohérence du duo Paradise/The Spell sur un lien beaucoup plus ténu et osé), le reste de l'album est une petite merveille que je me suis englouti avec joie.
Difficile de ne pas voir les prémices du son de groupes comme Deep Purple (un son résolument Metal mais varié, allant chercher dans le blues, le folk, le rock, et une propension à utiliser le clavier comme structure de ses morceaux), Iron Maiden (de tout ce que j'ai entendu, le son de Gary Thain est ce qui se rapproche le plus de celui de Steve Harris - oui oui) ou Guns'n Roses (la voix de David Byron fait penser à celle d'une diva sur certains couplets), autant de références prestigieuses qui ont dû se nourrir d'Uriah Heep, consciemment ou pas.

Tôji Tôji Chopper a écrit:
Je vois déjà Leto II bavé devant ce jeu de basse tout d’abord discrète mais qui explose lors de l’arrivé du solo, un duo mortellement efficace.

L'appel du pied est honorable, surtout lorsqu'on sait me faire plaisir, mais j'avoue Rainbow Demon est limite la chanson sur laquelle j'ai trouvé la basse la moins délicieuse. Enfin, c'est surtout que la ligne de basse sur un morceau comme Circle Of Hands est fabuleuse, et la comparaison lui porterait presque préjudice, là où elle n'est que "bien".

Merci pour la découverte, en tout cas Image (ça vaut un smiley Totoro, ça)


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 Sujet du message: Re: Les Chroniques du Heavy Metal King
MessagePosté: Ven 10 Juin 2011 00:36 
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Membres de la Volonté du D, bienvenue dans les Chroniques du Heavy Metal King. Malgré la déception sur le nombre de réponse qu’a engendré l’épisode trois, le sujet suit une assez bonne cadence sur la quantité de personne visualisant le sujet, je ne perds pas espoir, même si la motivation commence à s’effriter et à me faire prendre du retard.

Surtout que le groupe dont je vais présenter l’album jouit d’une assez bonne popularité dans le monde du métal. Mais cette popularité pourra autant ramener du monde que les faire fuir. Ce groupe n’est autre que Nightwish.

NIGHTWISH
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(de gauche à droite, Marco Hietala, Tuomas Holopainen, Anette Olzon, Emppu Vuorinen et Jukka Nevalainen)


Nightwish est sûrement le groupe à chanteuse le plus connu du monde et malgré les apparences, il se démarque énormément de ce genre de groupe souvent boudé par le public. Souvent étiquetait gothique, Nightwish n’a pourtant rien à voir avec cette tendance musicale et se rapproche clairement du Heavy Metal, genre symphonique. Autre particularité du groupe donnant une véritable personnalité et s’éloignant des groupes à chanteuse classiques, est la voix de l’ancienne chanteuse Tarja Turunen. Elle officiait dans un style lyrique donnant un cachet et une originalité au groupe leurs permettant de connaitre un succès fulgurant. Mais voila la belle souffre d’un égo surdimensionné et ce tourne de plus en plus vers une carrière solo. C’est alors que le reste du groupe décide en 2006 de ce séparé de la chanteuse. Mais sans Tarja, est-ce que Nightwish est encore capable de rivaliser avec la réussite ? Un an après le groupe revient avec un nouvel album et une nouvelle chanteuse. C’est cet album que nous allons voir aujourd’hui.

DARK PASSION PLAY
Image


Dark Passion Play est donc le sixième album de Nightwish, le premier sans Tarja Turunen, la chanteuse à la voix d’or et principale responsable de la réussite du groupe. Tuomas Holopainen, fondateur du groupe et compositeur de génie prouve toutefois que la réussite de Nightwish vient de l’unité que forme le groupe et non d’une personne en particulier. Mais est-ce que ça suffit pour que le groupe continue à être crédible aux yeux de son public ? Difficile surtout qu’il sera très dur de rivaliser avec Once le précédent album qui était tout même l’aboutissement du groupe.

1. The Poet And The Pendulum (13:54) lien
Et la réponse est oui, totalement oui car Tuomas offre tout simplement avec ce premier titre leur meilleure composition tout album confondu, de quoi faire taire tout les sceptiques. The Poet And The Pendulum peut être considéré comme une œuvre d’art qui s’écoute. L’alchimie entre métal et symphonique n’a jamais été aussi parfait et la voix d’Anette, bien que classique, s’insinue parfaitement bien entre ces deux éléments et offre un côté bien moins pompeux que celle de Tarja. On note toujours la présence de Marco en second chant tranchant toujours avec celle de la chanteuse par son côté rauque et agressif.
Malgré les 14 minutes, le titre ne souffre d’aucun temps mort et Tuomas nous prouve qu’il est un compositeur de génie avec une construction en plusieurs parties comme il sait si bien le faire, variant entre partie calme et rapide. On note divers construction comme la première partie assez classique avec couplet et refrain puis des parties solo musicale puissante et enfin divers parties calmes de toute beautés avec un magnifique final qui clos une des plus belles chansons qui m’est été donné la chance d’écouter.

2. Bye Bye Beautiful (4:14) lien
Single en puissance, cette chanson puissante offre mixité entre guitare et synthé avec un refrain avec un petit côté de déjà-vu. Le duo marche assez bien entre Anette et Marco, la première chantant les couplets et le deuxième le refrain.

3. Amaranth (3:51) lien
On aime ou on aime pas, mais l’arrivé d’Anette a permis à Nightwish d’élargir son genre musicale et offre une nouvelle fois un nouveau mix entre du métal symphonique et de la pop/rock, une nouveauté par forcément au goût de tout le monde. Personnellement j’aime assez bien et ce titre avec son refrain accrocheur est une nouvelle fois un single en puissance.

4. Cadence Of Her Last Breath (4:14) lien
On continue sur la même lancé qu’Amaranth, du heavy symphonique teinté de son pop/rock. Sauf que cette fois-ci c’est un peu plus incisif avec sa guitare qui crache bien plus que le précédent morceau. Et en prime Marco vient rajouter sa voix rocailleuse sur la fin donné une identité un peu plus heavy au refrain toujours aussi efficace.

5. Master Passion Greed (6:02) lien
Morceau à tendance trash avec quelques petites pointes de symphonique. Le chant est entièrement assuré par Marco qui prouve qu’il peut très bien tenir une chanson à lui tout seul au siens de Nightwish (qui est leader, chanteur et bassiste dans son propre groupe Tarot depuis les années 80). Ca change radicalement de ce que peut faire Nightwish en tant normal et j’apprécie cet écart qui vient varier un peu plus le genre du groupe. Belle prise de risque.

6. Eva (4:25) lien
Une chanson qui ne fera pas l’unanimité, ça c’est sûr. Eva est une balade pure jus, chœur, piano, violon et guitare qui pleure. Rien de désagréable mais rien d’extraordinaire non plus. En terme de ballade Nightwish ne sont pas les meilleurs à mon goût, sûrement parce que c’est un groupe à chanteuse et qu’on se dirige très facilement dans le mielleux.

7. Sahara (5:47) lien
L’explosion après l’intro de ce titre prévoyait un rythme grandement déchainé. Oui mais voila passé le début on se retrouve avec une chanson certes bien sympathique avec un refrain assez bon mais qui ne décolle jamais, et le tout s’ensable bien trop vite (vilain jeu de mot). J’ai assez bien aimé le chœur final d’Anette mais ça ne rattrape pas ce titre un poil trop lourd.

8. Whoever Brings The Night (4:17) lien
Pour moi le titre le plus faible de l’album. Je n’ai pas du tout accroché à cette chanson qui joue beaucoup trop sur des détonations symphoniques assez lourde et qui reste la seule originalité de ce titre bien trop monotone et régulier. Ce genre de titre est assez récurent sur les albums de Nightwish ce qui a tendance à enlever de la qualité finale du produit.

9. For The Heart I Once Had (3:55) lien
Une belle balade rock tout de même un peu plus qu’Eva. Forcément ce genre de titre sans la voix de Tarja ça perd beaucoup de son charme, même si Anette assure toujours aussi bien. La où Tarja chantait avec poésie, Anette elle y va de son dynamisme. Mais Nightwish sont sûrement les seuls à rendre ce genre de titre tout à fait potable et écoutable, et c’est une force à ne pas négliger.

10. The Islander (5:05) lien
Deuxième pépite de l’album après le premier titre de cet album. Et il revêt un statut bien particulier. Le départ de Tarja aura eu au moins le mérite d’ouvrir un peu plus le rôle de chanteur à Marco dans le groupe. Et mieux encore, il se permet même sur ce titre, en plus de le chanter seul dans son intégralité (accompagné par Anette pour les chœurs) d’être le seul compositeur. The Islander est encore une fois une balade mais chanté par Marco ça change beaucoup de chose, surtout qu’il adopte une voix bien différente de d’habitude, belle performance. On retrouve également le côté acoustique que le groupe avait délaissé et qui donne sur ce titre une bonne ambiance feu de camp. Une vraie réussite (tout comme le clip d'ailleurs).

11. Last Of The Wilds (5:40) lien
On enchaine les retours aux sources. Après l’acoustique, c’est l’instrumental qui revient en force avec ce titre. Le dernier était le festif Moondance, morceau énorme mais bien trop compact. Last Of The Wilds offre donc une alternative avec un morceau qui assure du début à la fin avec un refrain et des solos bien plus développé et complexe tout en restant accrocheurs. Le tout est toujours accompagné discrètement par le symphonique qui se garde une place pour les moments plus calme. Encore une fois c’est une franche réussite et c’est vraiment dommage de ne pas voir plus souvent ce genre de morceau.

12. 7 Days To The Wolves (7:03) lien
Difficile de me faire un avis sur ce titre. Loin d’être mauvais, il ne trouve pourtant pas à mes yeux autant d’accroche qu’il aurait du avoir. Pourtant le titre s’offre une partie typiquement symphonique qui accélère la partie classique qui est très saccadé et malgré cette originalité, c’est ce qui me dérange le plus. Pourtant Anette et Marco assurent grave sur le refrain chantant en duo et en lui donnant de la matière. Avis vraiment mitigé même si je ne saurais dire ce qui me gène vraiment dans ce titre.

13. Meadows Of Heaven (7:10) lien
Le titre final de l’album et chacun vous diront que les finals des albums de Nigthwish c’est vraiment quelque chose de fantastique. Oui mais voila, le final c’était The Poet And The Pendulum, le titre qui ouvre l’album. Ah, donc on se retrouve avec quoi ? Une énième balade, une de plus sur un album qui en compte déjà beaucoup trop à mon goût. Oui mais voila, ne jamais sous estimer Nightwish car cette balade c’est THE balade. Même si le début de la chanson faisait croire au contraire, genre le truc une nouvelle fois bien trop mielleux, le titre s’offre une monté en puissance typiquement épique avec ces chœurs en gospel avec une Anette qui se lâche complètement et enterre définitivement Tarja. Loin d’être un final explosif, ça reste un final de toute beauté.


En conclusion Dark Passion Play arrive presque à rivaliser avec Once en reprenant en partie les ingrédients qui ont fait le succès de ce précédent album tout en les cuisinant autrement. On note toutefois toujours un problème d’ergonomie avec des titres pas toujours au niveau des autres, un problème récurrent sur les albums de Nightwish. Mais je pardonne toujours car on a là encore une fois un album très travaillé et surtout très professionnel avec beaucoup de symphonique certes, mais toujours bien placé et bien utilisé, disparaissant même sur certains titres. Et beau boulot d’Emppu qui joue toujours aussi bien et qui ne se laisse jamais débordé par le symphonique, gardant l’esprit heavy metal du groupe.
Avec ou sans Tarja, Nightwish reste Nightwish et offre une nouvelle fois un très bon album à la fois riche, complexe et varié, comme toujours.

PS: Je remercie el-d-brokeur de m'avoir redonné la flamme. Malgré je ne promets pas de rattraper mon mois de retard mais je vais tout faire pour y arriver. La suite très bientôt donc, enfin je l'espère.

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 Sujet du message: Re: Les Chroniques du Heavy Metal King
MessagePosté: Ven 10 Juin 2011 09:12 
Ô-Totoro
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Tôji Tôji Chopper a écrit:
Mais cette popularité pourra autant ramener du monde que les faire fuir.

Effectivement, Nightwish est considéré comme l'alpha et l’oméga du Metal. Je suis moi-même très distant de ce groupe et son style qui me laissent vraiment de marbre, mais cela ne m'a pas empêché le moindre du monde d'écouter cette Chronique jusqu'au bout.

J'en ressors toujours aussi peu fan, mais il y a des passages qui ne manquaient vraiment pas d'intérêt. Je me demande d'ailleurs si Amaranth n'aurait pas été pompée par la suite dans la BO du deuxième God of War tant ça respire l'épique, le colossal et la classe sur certaines mesures. Ça y ressemble beaucoup en tout cas.

En revanche, les clips amateurs de Youtube, je ne peux pas. Ça transpire le rendu emo qui est parfois collé au groupe (ces images de Sephiroth, non mais c'est pas possible) et ça m'agace au plus haut point. Heureusement que je n'ai jeté que quelques coup d’œil dessus et que le reste du temps je me contentais d'écouter, sinon mes préjugés auraient prévalu sur la musique du groupe, qu'on peut qualifier sans honte de pêchu et d'efficace.

Tôji Tôji Chopper a écrit:
Malgré la déception sur le nombre de réponse qu’a engendré l’épisode trois

Il est vrai que c'est dommage, d'autant plus lorsqu'il s'agit de la plus belle Chronique à mon goût (en tout cas, celle qui m'a le plus transporté).

Continue comme ça, c'est du bon boulot !


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 Sujet du message: Re: Les Chroniques du Heavy Metal King
MessagePosté: Mar 14 Juin 2011 23:22 
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Je m'en doutais que Nightwish serait le prochain à passer dans ta chronique. Et j'en suis assez ravi car c'est à nouveau un groupe que j'affectionne plutôt particulièrement. Sinon je ne pense pas que j'aurais donné mes 12 points aux D-Visions ^^
Et si j'aime bien ce genre de musique c'est bien parce que c'est épique et l'album que tu nous a montré reflète bien ce que je cherche. D'ailleurs j'aime particulièrement Cadence of her last Breath, Eva, The Islander et Last of the Wilds [Bon en fait j'aime pratiquement tout]

D'ailleurs petite anecdote marrante mais quand j'ai écouté Eva cela m'a rappelé que je la connaissais déjà et en effet je l'avais déjà entendu dans une hallucination auditive. De 0:34 à 0:37 on pourrait croire entendre "Il me lit : Suces mon bonbon"
Mention spéciale à The Poet and the Pendulum car j'étais sceptique avant de l'écouter me disant que 14 minutes c'est assez long... Et au final c'est une agréable surprise.

Bien que Moondance reste mon coup de cœur de ce groupe. Et dire que je ne pensais pas vraiment apprécié le métal, il s'avère que je prends du plaisir à chaque chronique alors continue comme ça, c'est grâce à toi que j'apprécie le métal ^^ !

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 Sujet du message: Re: Les Chroniques du Heavy Metal King
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 10:14 
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Membres de la Volonté du D, bienvenue dans les Chroniques du Heavy Metal King. Malgré un rythme de croisière stable, les chroniques peine à être populaire et en quatre épisodes ne dépassent pas la barre des mille visualisations. Mais les chroniques peuvent compter sur un petit groupe de fan pur et dur qui attende chaque mois leur album. Pour eux, mais aussi pour tous les autres, les chroniques persistent et continuent leurs chemins.
Ce mois-ci je parlerais d’un groupe assez méconnu et bien trop mésestimé qui a pourtant marqué de son empreinte l’univers du métal par des albums devenu culte avec le temps.

RIOT
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(de gauche à droite, Guy Speranza, Kip Leming, Mark Reale, Sandy Slavin et Rick Ventura)


Riot est un groupe américain fondé en 1976 par Mark Reale, le seul membre qui est resté dans le groupe depuis le début. Malgré de très bon album, Riot n’a jamais pu trouver une line-up stable et s’offrir une vraie personnalité avec le temps. Pourtant pas mal de très bon musiciens sont passé par le groupe, dont Rick Ventura qui a apporté beaucoup au groupe et surtout le regretté Guy Speranza qui offre une des plus belle voix pouvant jouer sur différents style. Il mettra fin à sa carrière après cet album et décèdera d’un cancer en 2003.
On trouve peu d’info sur le groupe qui n’a jamais eu le succès qu’il aurait du avoir, peut être à cause d’une faute de goût concernant les première pochettes du groupe et leur mascotte Johnny le bébé phoque vengeur.

FIRE DOWN UNDER
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Fire Down Under est le troisième album du groupe et sort en 1981, en pleine explosion du NWOBHM. L’album surf allègrement sur cette nouvelle tendance alors que le groupe est américain. C’est une véritable réussite pour un groupe non anglais et offre un des meilleurs albums de métal de toute la décennie.

1. Swords & Tequila (3:15) lien
Un titre classique et bigrement efficace qui se place tout de suite en standard du groupe. On a le droit à un Heavy Metal de haute volé avec un son clair et bien aéré. Le refrain est accrocheur et distille une ambiance bien particulière comme le montre le titre. On sent tout de suite d’un grand soin est apporté à la composition et ce marie parfaitement bien avec la voix clair de Speranza. Un hit en puissance dont on ne se lasse à aucun moment, un monument du Heavy Metal, tout simplement.

2. Fire Down Under (2:35) lien
On reste toujours dans du Heavy Metal avec ce titre éponyme à l’album. Un peu plus travaillé mais moins accrocheur, Fire Down Under balance néanmoins du gros son bien lourd et ravageur. On headbang sans mal sur ce titre qui prend de plus en plus de l’ampleur à chaque écoute et se hisse au même niveau que le précédant morceau. Encore une fois on note un bon travail sur la composition toujours aussi clair et travaillé.

3. Feel The Same (4:29) lien
Alors là, on quitte le Heavy Metal pur et dur pour se rendre faire un Hard Rock en mid_tempo. Et ça donne quoi ? Une claque monumental avec ce titre qui déchire tout sur son chemin. Donc ça n’étonnera personne de la raison qui m’a poussé à choisir cette chanson pour le générique des chroniques. Que dire de plus que c’est du grand art avec un refrain clair et enjoué qui dénote avec le reste de la chanson plus mélancolique. Une tuerie.

4. Outlaw (4:50) lien
L’album se varie encore avec un titre totalement en décalage avec le reste, mélangeant le heavy et le hard avec justesse et talent, marque de fabrique du groupe qui aime bien jouer sur les deux tableaux. On se retrouve encore a taper du pied sur un refrain d’une grande qualité toujours servit par la magnifique voix de Speranza, dont on ne peut que regretter la disparition à force de l’écouter. C’est simple et maitrisé, du grand art.

5. Don’t Bring Me Down (2:57) lien
La il faut bien avouer que Riot nous sert des chansons qui se suivent mais qui ne se ressemble pas et c’est encore le cas avec ce titre hard assez rapide dont le refrain vient lorgner vers les Who. C’est toujours aussi efficace, accrocheur et original pour le coup.

6. Don’t Hold Back (3:15) lien
Bon bah là je ne sais plus quoi dire. Quand on enchaine des titres aussi bons sans réel défaut, jouant toujours entre heavy et hard avec une voix magnifique sur une composition clair et rapide, j’ai bien l’impression de me répéter là.

7. Altar Of The King (4:46) lien
Ecoutez moi cette intro, une tuerie en puissance qui aurait pu annoncer un titre lorgnant vers une ballade, toujours discutable pour ce genre de groupe, mais là Riot nous fait un pied de nez des plus magnifique. Malheureusement, l’intro est tellement magnifique que le reste de la chanson devient un peu trop banal et j’ai quand même l’impression que sur ce coup là, la voix de Speranza semble trop lointaine. Mais le riff et le solo reste à la hauteur de ce que peut faire Riot, bien que le refrain reste un peu trop classique.

8. No Lies (4:10) lien
Oui mais Riot veut faire de cet album un des meilleurs écoutés. No Lies avec sa guitare et sa basse vrombissante et son refrain rayonnant nous offre une chanson plus posé et lumineuse. On a encore un hit en puissance indiscutable.

9. Run For Your Life (3:16) lien
Je crois que ce titre est le top du mélange heavy/hard en terme de composition rapide et violente. Le solo est une tuerie qui vient se placer dans une chanson un poil trop classique dans son refrain.

10. Flashbacks (4:01) lien
Si vous voulez écouter ce morceau libre à vous, mais, je ne vous le conseil pas. Flashbacks n’est rien d’autre qu’une bizarrerie qui fait tache dans cet album exceptionnel. Ce « morceau » est composé de deux partie, la première uniquement des rugissements de guitare avec la présentation du groupe à l’Hammersmith de Londre et la deuxième partie les cris de 500.000 fans qui scandent RIOT ! RIOT ! RIOT ! aux Monsters of Rock. Très dispensable.

Bonus Track

Lors de la ressortie de Fire Down Under en 1997, l’album c’est vu rajouter quelques titres bonus loin d’être dégueulasse, toujours dans la même veine de l’album, jouant beaucoup sur la double utilisation heavy/hard. On a le droit à Struck By Lightning et son refrain frais et travaillé, la très rock n’ roll Misty Morning Rain, le dansant You’re All I Needed Tonight et la riche One Step Closer.

Fire Down Under est clairement un monument de l’univers metal, jouant beaucoup entre le heavy metal et le hard rock, et proposant des titres à la fois simple, clair et travaillé. Toutefois les refrains sont souvent répétitif mais toujours différents d’un titre à l’autre. Ont y trouve toutefois de vrai tuerie tel que Sword & Tequila, Feel The Shame, Fire Down Under, Outlaw et No Lies. Voila un album que j’adule tout particulièrement et que je conseil à tout les fans du genre.

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 Sujet du message: Re: Les Chroniques du Heavy Metal King
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 13:51 
Ô-Totoro
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Effectivement, après avoir vu la pochette de cet album avec une mascotte aussi hideuse, je ne dirai plus jamais de mal des images émos collées sur les chansons de Nightwish.

Pas super fan de Fire Down Under, j'ai trouvé qu'il y avait pas mal de morceaux pas très entêtant. J'ai d'ailleurs oublié la plupart des riffles assez rapidement. Mais il y a quand même d'excellents passages, notamment celui qui a été utilisé pour le générique des Chroniques du Heavy Metal King vraiment tonique et avec une sauce qui prend bien. Altar of the King a de la gueule comme chanson, aussi.

M'enfin toujours satisfait de la Chronique mensuelle !


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 Sujet du message: Re: Les Chroniques du Heavy Metal King
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 14:00 
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Pour le coup je dirais que j'apprécie ce groupe comme Black Sabbath, quelques chansons sont sympa mais j'ai largement préféré Nightwish ou Battleroar. Disons aussi qu'à peu près toutes les chansons de Nightwish et Battleroar m'ont plu alors que dans cet album quelques unes sont moyennes.

Swords & Tequila : Première chanson écouté dans cet album et loin d'être la plus nulle ce qui laisse déjà une bonne impression. Pas ma préférée non plus mais bonne entrée pour écouter ce groupe.

Feel The Same : Obligé de dire un truc dessus étant donné que c'est la chanson du générique. Pour être franc je n'aime pas des masses, dans le générique c'était court ça passait bien mais là je n'ai pas vraiment aimé, beaucoup d'autres chansons m'ont attirées l’œil dans ce groupe.

Don't Bring Me Down : Là j'apprécie ! La chanson accroche bien et le rythme rapide fait de ce morceau une bonne musique ! Certainement ma préférée.

Don't Hold Back : Que dire de cette musique? Je préfère largement la seconde partie de cette chanson que la première ce qui est vraiment dommage. Mais cela reste pas mal comparé à d'autres.

Altar of The King : Là je te rejoins Tôji, l'intro est vraiment magnifique et cela aurait pu faire de cette chanson ma préférée de ce groupe. J'aurais vraiment bien aimé que le reste suit mais la musique reste passable.

Flashbacks : J'ai voulu écouter ce morceau juste par curiosité vu l'éloge que Tôji a fait dessus. Et franchement je ne regrette pas, ce morceau mérite d'être écouté pour voir ce que c'est une véritable horreur musicale. Je ne vois même pas comment on peut appeler ça une musique... Faut avoir du courage pour avoir fait cette chanson mais bon tout le monde a le droit a des erreurs comme on dit.

En fait le groupe est vraiment pas mal et propose de bonnes chansons mais pour moi il n'y en a pas une qui "sort du lot", pas vraiment de coup de cœur comme j'ai pu l'avoir avec d'autres groupes (Puis il faut aussi avouer qu'en terme de conclusion cet album surpasse tout le monde). Enfin c'est toujours sympa d'élargir sa connaissance musicale.

Edit@Leto II : J'ai peut-être été trop loin en disant qu'on ne peut pas appeler ça une musique mais je voulais bien donner mon ressenti à propos de ce morceau. Après y'en a qui aiment je vais pas critiquer ce point chacun ses goûts mais pour moi le début est assez insupportable. (Donc oui pour moi ce morceau est désagréable à l'oreille ^^)

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Dernière édition par Yuushi le Mer 6 Juil 2011 18:19, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Chroniques du Heavy Metal King
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 14:30 
Ô-Totoro
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Yuushi a écrit:
Flashbacks : J'ai voulu écouter ce morceau juste par curiosité vu l'éloge que Tôji a fait dessus. Et franchement je ne regrette pas, ce morceau mérite d'être écouté pour voir ce que c'est une véritable horreur musicale. Je ne vois même pas comment on peut appeler ça une musique... Faut avoir du courage pour avoir fait cette chanson mais bon tout le monde a le droit a des erreurs comme on dit.

Tu vas un peu trop loin à mon goût. Ce n'est pas extraordinaire, c'est même clairement un niveau en dessous du reste de l'album, mais ce n'est pas non plus désagréable et ça se pose là en trip expérimental. C'est un jeu sur les saturations, comme si on avait pris un solo de guitare et sorti de son contexte.
Ça a beaucoup moins d'impact qu'un vrai solo intégré dans une chanson, on est d'accord, mais ce n'est pas non plus une abomination. Sans quoi AC/DC serait le summum de la nullité (cette piste ressemble beaucoup à un concert d'Angus Young je trouve), or on sait que ce n'est pas le cas.


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 Sujet du message: Re: Les Chroniques du Heavy Metal King
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 23:45 
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Concernant Flashback, Il ne faut pas prendre ce titre pour une chanson mais plus pour un genre d'interlude, assez mal placé il faut dire (avec la release ça passe mieux). Flashback est un titre réservé au fan pur et dur et comme le dit le titre, c'est un rappel des passages en concert du groupe. En matière de titre plus inutile que ça, j'ai bien mieux, mais ça viendra plus tard.

Leto II a écrit:
Sans quoi AC/DC serait le summum de la nullité (cette piste ressemble beaucoup à un concert d'Angus Young je trouve), or on sait que ce n'est pas le cas.


C'est marrant que tu dise ça puisque Riot c'est fait principalement connaitre en Europe pendant les Monsters of Rock dont faisait partie AC/DC.

Concernant la chronique, je suis loin d'être satisfait de mon travail, pas super emballant sur le coup. Mais je vous conseil toutefois de réitéré votre écoute car j'ai moi même pas accroché à la première écoute et il m'en a fallu plusieurs pour être conquis par Riot. Et il est vrai qu'il n'y a pas d'énorme morceau ce détachant de l'album mais c'est souvent le cas pour des albums qui sont globalement très bon dans leur ensemble, ce qui sera le cas du prochain groupe qui me motivera bien plus que les précédents vu que je considère cet album comme le meilleur de l'année de sa sortie. D'ailleurs il s'enchaine parfaitement bien avec Fire Down Under dans sa qualité de composition.

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 Sujet du message: Re: Les Chroniques du Heavy Metal King
MessagePosté: Dim 22 Jan 2012 01:43 
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Membres de la Volonté du D, bienvenue dans les Chroniques du Heavy Metal King. Après plusieurs mois d’absence, de dépression, de pleure et de suicide professionnel, les Chroniques font enfin leurs grands retours pour mon plus grand plaisir. Je vous passe les détails de la perte totale de cette chronique et de toute ma base de données musicale suite à un faible pourcentage de possibilité d’un disque dur de décédé pendant l’exercice de ses fonctions alors qu’il venait de les prendre, pour vous offrir juste un pur moment de folie. Et comme je suis d’humeur sympathique et joyeuse, nous allons fêter nos retrouvailles par un formidable et magnifique bond dans le temps et atterrir à l’époque fédératrice du Heavy Metal actuel.

Le Heavy Metal actuel est né suite à une tendance musicale à la fin des années 70 porté par le trio de choc qu’était Deep Purple, Led Zeppelin et Black Sabbath. De nombreux groupes ont amélioré cette tendance suite au déclin des trois grands pour effacer la partie blues de ce genre et y apporter une touche punk plus appuyé, un tempo plus rapide et un son plus dur. Cette période faste est connue comme étant la New Wave Of British Heavy Metal (NWOBHM) et c’est vu représenté par des groupes jeunes et novateurs plein de talent tel qu’Iron Maiden, Motörhead, Saxon, Def Leppard et Judas Priest pour les plus connus. Trois ans après, la NWOBHM s’éteignait suite à sa popularité dans le monde entier, certains groupes s’américanisant en apportant un son plus hard, d’autre trouvant un style plus agressif vers le Thrash. Mais voila, le Heavy Metal actuel était bel et bien lancé, il n’y avait plus rien à inventer et trente ans après, rien ou presque n’a bougé.

Presque, parce que au jour d’aujourd’hui, reposé sur leurs acquis, le Heavy Metal sent le moisie. Iron Maiden n’est plus capable de se réinventer et leur musique est devenu une espèce de Heavy Metal lorgnant vers le prog super fade (The Final Frontier est tout simplement mauvais et chiant), Judas Priest ne sachant plus comment gagner de l’argent ressortent une compilation de leurs singles, Saxon reste toujours aussi discret. Mais où est donc passé la fraicheur de la NWOBHM ? Pas chez les momies, ça c’est sûr. C’est donc pour ça que je vous propose un voyage dans le temps pour retrouver cette originalité et cette fraicheur qui fait défaut aujourd’hui au Heavy Metal avec ce que je considère tout simplement comme étant le meilleur album de l’année… 2010.

ENFORCER
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(de gauche à droite, Joseph Tholl, Jonas Wikstrand, Olof Wikstrand, Tobias Lindqvist et Adam Zaars)


Oui, nous somme bien en 2010, le voyage n’a pas été trop long ou trop fatiguant. Nous arrivons devant la nouvelle galette d’Enforcer, jeune groupe suédois qui sort son deuxième album. Des petits jeunots qui viennent faire de l’ombre aux vieux grabataire du Heavy Metal en nous rappelant ce que c’était du bon et gros Heavy Metal. Une bouffée d’air frais qui va ranimer la flamme du NWOBHM en proposant une palette de titre terriblement efficace et dansant, mélodique et énergique, du rentre dedans qui ne se perd pas dans le n’importe quoi. Je pourrais même dire que c’est novateur. C’est tout simplement jouissif et j’espère que vous prendrez autant votre pied que j’ai pu prendre le miens.

DIAMONDS
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Diamonds est le deuxième album de ce jeune groupe qui vient donner un coup de karcher dans un jour bien trop vieux pour se réinventer. Et on ne peut qu’être admiratif devant tant de travail accompli par Enforcer pour cet album alors que tout n’est pas parfait. La voix du chanteur manque encore de qualité et de justesse, les compositions ne sont pas encore tout à fait variées et il manque clairement des titres phares voire épique. Voyons ça en détail.

1. Midnight Vice (3:16) lien
Démarrant par une intro à l’ancienne, Midnight Vice s’impose rapidement comme étant un titre fédérateur d’Enforcer, le genre à survivre des années et servant d’échantillon tant il en ressort une facilité d’écoute déconcertante. C’est fluide, mélodique et rythmé. Le refrain est simpliste ce chante à tue tête sans s’en rendre compte, et le titre est servit par un final assez original.

2. Roll The Dice (3:13) lien
Et ça enchaine directement. Pas le temps de reprendre son souffle que démarre Roll The Dice. Un poil moins efficace que Midnight Vice mais bien plus travaillé dans le fond. Aucun temps mort pour ce titre rentre dedans qui reste attractif par sa partie solo qui claque. Court et efficace.

3. Katana (6:01) lien
La perle de l’album. Pas tout à fait épique, ce titre n’en est pas loin le plus long de l’album. C’est juste un plaisir immense que d’écouter une pareil merveille. On y retrouve tout les ingrédients d’un titre imparable. Un refrain mélodique à plusieurs niveaux, un riff rapide et puissant, un putain de solo d’une qualité rare sur plusieurs tempo avec une montée en puissance monstrueuse riche en rebondissement où même la basse vient piquer la vedette à la guitare en se mettant en avant. C’est orgasmique et bordel encore une fois tellement rapide et efficace que ça en devient trop court. Ça c’est du Heavy Metal, avec une véritable identité propre mesdames et messieurs, à consommer sans modération.

4. Running In Menace (3:46) lien
Après Katana on se dit que ça doit bien redescendre à un moment donné, et bien ça ne sera pas sur Running In Menace. Depuis le début de l’album, on ne peut que comparer la performance d’Enforcer avec Iron Maiden et ce raccourcie se retrouve une fois plus sur ce titre au refrain terriblement prenant. On chante, on crie, on se débat avec sa guitare virtuelle, c’est tellement bon qu’on se demande comment les grand d’hier ne peuvent plus faire un titre pareil, surtout qu’on retrouve ces petits artifices musicales tellement kitch sur ce titre très classique. Pourquoi Iron Maiden n’est plus capable de faire ça, pourquoi ?

5. High Roller (3:22) lien
ATTENDEZ !!! Je n’ai même pas fini d’écrire la fin de la chronique du titre précédent que démarre High Roller. Cinquième titre et cinquième tube. Mais comment font-ils ? Je veux me reposer, ça va trop vite. Non je ne peux pas, je dois continuer. My Lady ! My Queen ! A première vue c’est un titre assez classique qu’est ce High Roller mais qui finit par distiller tout son pouvoir au fil des écoutes. C’est travaillé et encore une fois bigrement efficace avec un refrain et des paroles qui tambourinent aux oreilles. Mais comment font-ils ?

6. Diamonds (3:33) lien
Enfin un peu de repos. Comme tous les véritables albums d’Heavy Metal, il faut un titre instrumental, c’est un passage obligatoire. Ne me demandais pas pourquoi, c’est une règle qui se retrouve dans le milieu, sûrement pour prouver les talents des musiciens. Diamonds est le titre clairement le plus faible de l’album mais il est également le plus original, une partie prit que je ne peux que saluer. Il se divise en deux partie, une assez classique pas trop mal travaillé et énergique puis une deuxième carrément surprenante où l’ambiance ce transforme en période année 70 stone avec son rythme lent et fumeux. Une sacré surprise qui fait retomber la pression. Pas un mal, je commençais à être fatigué.

7. Live For The Night (2:37) lien
J’aurais du fermer ma gueule moi. Là, ça va vraiment vite, très vite, TROP VITE !!!! Je me retrouve à faire des bonds telle un kangourou en chaleur et à headbanger comme un malade, et je n’ai même pas de cheveux. J’aimerais bien raconter un truc sur ce titre mais voila, il est déjà finit.

8. Nightmares (4:33) lien
On passé de titre classique rapide et efficace, à des titres plus travaillé et mélodique comme ce Nightmares qui forcément lève un peu le pied. Et c’est à partir de ce moment là qu’on ce dit que cet album est très bon, sur ce titre précisément puisqu’on est quand même à la huitième piste et ça reste toujours aussi bon et à aucun moment lassant. On retrouve encore un développement à multiple rebondissement avec des hauts et des bas toujours aussi bien maitrisé.

9. Walk With Me (5:57) lien
Walk With Me c’est le tube en puissance. On reprend tout les ingrédients, on ne change pas de recette, on garde le même cuisinier et les mêmes instruments et je vous sors une pépite musicale. Mais bordel ça a l’air si simple à faire, mélodique, accrocheur et toujours efficace. Je l’aurais écris ce mot, "efficace". C’est bien ça, tout l’album est accrocheur rien à jeter, même si à ce moment précis la fatigue commence à l’achever. On garde nos dernières forces pour ce titre aux multiples variations qui ce permet même un moment de répit pour repartir de plus bel avec un refrain qui vient faire péter les derniers tissus des cordes vocales encore en vie.

10. Take Me To Hell (3:13) lien
Voila, c’est finit. Je n’ai plus de force pour apprécier ce dernier titre qui se révèle un peu trop banal au final. Et il fallait attendre la dernière piste pour trouver un titre qui commence à lasser. Et encore c’est parce qu’il est en dernière place. On s’attendait à une fausse note et je peux dire que même là ça reste mitigé, on ne va pas leurs en vouloir car tout le reste est d’une excellence comme rarement entendu ces derniers temps.

Diamonds d’Enforcer est un véritable renouveau qui démontre bien que le Heavy Metal à trouver des petits jeunes encore capable de relancer la flamme en reexploitant le genre et le mettre au goût du jour. Reste plus qu’à varier un peu plus les compositions, changer les ambiances par-ci par-là, à ajouter un ou deux titres épiques, dont on placera un pour le finale et faire preuve d’un peu plus d’originalité et de prise de risque. Enforcer a tout d’un grand, reste plus qu’à le prouver à long terme.

A la prochaine pour de nouvelle Chronique tout aussi passionnante... ou pas.

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 Sujet du message: Re: Les Chroniques du Heavy Metal King
MessagePosté: Dim 22 Jan 2012 14:54 
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Inscription: 18 Fév 2010
Messages: 1136
Yeah, le retour des chroniques de l'Heavy Metal King ! Un jour avant les awards de la Piste de Disco quand même, je dis ça je dis rien.

Et nouvelle chronique, nouveau groupe que je ne connaissais pas et on commence avec Midnight Vice. Wow c'est rapide et ça enchaîne sec. Pas mal aimé ce premier titre de l'album bien qu'il ne reste pas mon préféré ça reste de l'excellent pour une intro. Et c'est là que je me demande ce que tu nous as mis Tôji à croire qu'ils ne s'arrêtent jamais ces jeunes, sont très fougueux. Parce qu'ensuite ça ne se calme pas, notamment avec Katana. Une drogue comme le dit Tôji ^^
Le genre de musique que je suis prêt à écouter en boucle, la preuve depuis j'y avance mon WAYR dessus [Petit teasing bien placé au passage :p]

Franchement je me demande ce que ça donne en concert parce que enchaîner tous les titres comme ça, ça doit pas être de tout repos, notamment avec High Roller qui fut la première que j'ai écouté. Le groupe serait pas du Speed Heavy Metal non? ^^
Et dire que tout l'album est comme ça, le genre de groupe qui confirme qu'écouter du métal peut être épuisant. Mais. Car il y a un mais. C'est peut-être aussi le seul album depuis le début de tes chroniques qui réussit à me faire aimer toutes les musiques de l'album, il y en a en-dessous certes mais qui restent de bon niveau [Walk With Me que j'apprécie beaucoup également] Le fait que le groupe soit jeune doit certainement y contribuer après je ne m'y connais pas assez dans le domaine pour affirmer ce genre de choses.

Bref très bon retour des chroniques avec un très bon groupe qui remonte bien après un Riot que j'avais trouvé moyen. Et comme le dit la chanson : Vivement pour un prochain épisode !

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 Sujet du message: Re: Les Chroniques du Heavy Metal King
MessagePosté: Sam 12 Mai 2012 14:44 
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Inscription: 18 Avr 2012
Messages: 176
J'étais nouveau, je naviguais perdu dans le grand océan vaste de la volonté du D, j'étais principalement dans l'île "La piste disco" cherchant un trésor unique en son genre, "le métal"...

Je ne vis rien, mise à part "Gorija", des groupes très sympa comme "Beatles", "Pink Floyd"...

Malheureusement, le métal est souvent critiqué du faite que "les gens crient au lieu de chanter", ce qui est faut pour certain groupe et je ne supporte pas qu'on se préoccupe sur ce foutu détail ><. Parce qu'il y a la guitare ! Ses solos aigus magnifiques ! Aussi la basse, qui fait vibrer mon cœur si on a les enceintes adéquats ^^ et évidement la batterie aussi ! Cette ensemble m'a fait aimer, adorer le métal. Bon ensuite on peut rajouter d'autre instrument comme le piano ! Il y a même des orchestre avec ! Ce qui rend très bien, on peut prendre en exemple le concert de Metallica et l’orchestre de San Francisco. :)


Sinon je vois ça O_O "Les Chroniques du Heavy Metal King".
J'ai vus le premier poste, c'est très bien détaillé, tu as même mis les liens des chansons de Black Sabbath (j'écoute en ce moment Iron Man)! Un groupe que j'adore et que j'ai faillit revoir en concert en Mai 2012...le guitariste a un cancer...merde...

J'ai hâte que ce topic continue !

Sur ceux, Seek and Destroy ;)

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Fan de ssb ? Aller voir le site: http://www.ssb4.com/, plein d'infos sur le nouveau SSB, mais les autres opus ont aussi leurs places ;)


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