Shiroite a écrit:
D'accord ça parle plus mais tu penses pas que Pipo ça sonne moins bien que Ussop ?
Ca c'est de l'argument... Etablir une habitude, personnelle et subjective, comme principe objectif... Parce que c'est sûr, le confort de l'oreille, arbitraire, d'un individu, c'est franchement préférable à un élément de signification perceptible par tous... Et je suis assez sidéré de voir revenir à chaque tome la même rengaine. Et quand on ne peut critiquer directement le tome, on en revient toujours aux mêmes trucs, éculés et sans fondement, à commencer par le "débat" pipo/usopp (que ça serait bien de correctement l'écrire, histoire qu'il "sonne" mieux au passage).
Alors oui on peut critiquer, mais ça serait bien que ce soit sur les choix d'adaptation du tome tant qu'à faire, et qu'on distingue bien, encore une fois, ce qui relève de la traduction (traduire le texte) et ce qui relève de l'édition (construire les pages). Et là on peut dire que Glénat ne met pas assez d'argent à ce niveau. Ou bien que le traducteur s'est planté sur tel terme, telle phrase, ou que ses choix sont exagéré, glisse vers la surtraduction, ou encore sacrifie tel élément de sens, etc.
Et puis on pourrait parler du tome lui-même tant qu'à faire. Ou au moins faire l'effort en ce sens. Parce que ce sujet, du Phare, est quand même parasiter par le regard des lecteurs de scans. Certes, ça rentre dedans, et ça peut être éclairant, mais bon, c'est pas l'essentiel non plus.
Enfin, sur le mot de Glénat, ce qui est encourageant, c'est qu'il dise corriger pour les tirages suivants (du moins c'est ce que je comprends. J'espère qu'il s'agit bien des tirages, et pas des éditions suivantes, sinon tout le monde est mal...). Ce devrait inciter les mécontents à encoyer leurs reproches
précis à l'éditeur. C'est plutôt positif. On peut clairement déplorer cela si c'est considéré par l'éditeur comme un mécanisme structurel (en gros, pas besoin de payer un relecteur, il y aura toujours des courriers pour corriger les coquilles/erreurs), mais sur le principe on doit quand même être satisfait du fait que l'éditeur accepte un regard critique sur son travail.