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Oulà ! Je dirais dès l'entrée, chacun son truc, nous sommes des cibles classées par maturité.
Dans mon entourage au lycée, pratiquement toutes les classes de mon niveau se partagent des shojo. Excusez-moi, ce sont des trucs de fille que beaucoup ne comprennent leurs histoires gnan gnan, mais qui malgré tout les font... rêver. Ce sont des rêves de jeunes filles, des fantasmes de jeune femme ( ou d'homme ? ), des trucs pour emporter les lectrices avec leurs codes. Je ne dis pas que c'est chiant, surtout pas, ce n'est juste pas mon genre, malgré un bon scénario mais des codes graphiques pas adaptés à mes attentes. Si les shojos réussissent chez les filles, ce n'est pas parce que les lectrices sont connes de rêver d'histoire d'amour, mais parce que c'est fait pour partager un rêve d'amour que pratiquement les petites filles amoureuses comprennent. ( j'ai envie de dire, lisez Otomen, peut-être que vous allez comprendre ce que les jeunes filles en fleur ressentent XD ).
En sorte, les shojos font battre les coeurs, tout comme les shônens ou seinens ; mais en respectant les codes attitrés aux cibles = lecteurs.
Un shonen, plus réservé aux garçon par leurs violences, leurs aventures, les codes graphiques où personnages masculins sont extrêmement musclés et redoutables et personnages féminins aux poitrines énormes et, soit elles sont un peu bête, ou soit elles sont téméraires. Ce sont des codes du manga tout ça, que chacun n'est pas obligé d'aimer. On ne peut pas dire que le manga x est une chiotte alors que y est le meilleur du marché. Je dis : chacun son truc. Tout le monde n'apprécie pas les mêmes contextes.
Il est de même que les jeunes lecteurs de... je sais pas, Death Note, vous diront sûrement que c'est compliqué car ce n'est pas adapté à leurs attentes. Un garçon qui lira Urukyu sera franchement déçu s'il aime Dragon Ball, alors qu'une fille qui lit Dragon Ball en pure fan, n'aimera pas trop Urukyu. De mon point de vue en tout cas, les filles lisant de plus en plus de lectures pour garçon ( shonen, ecchi et toussa ), qui est un nombre qui s'agrandit, ne resterons pas fidèles trop longtemps aux ouvrages roses et pailletés souvent niais. C'est aussi déterminé en fonction de la maturité des lecteurs.
Quand on est très jeune, on aime certains codes qu'aujourd'hui on aime plus vraiment. Je suis sûre que parmi les filles qui me lisent, certaines ne sont pas restées fidèles aux shojos fleur bleu pour petite amoureuse. Tout comme les garçons. A l'époque, on aimait des oeuvres aux codes qu'on peut dire destinés aux enfants, mais sans changer de catégorie, on peut trouver à la fois du shonen pour petit garçon et du shonen pour hommes matures.
On va dire que c'est comme si une fille passe du shojo magical girl au shojo un peu seinen.
Tout dépend du choix de la cible, le manga ne peut pas être destiné à tout le monde. Il est donc normal que quelqu'un n'aimera pas un truc à l'eau de rose et un truc gore. C'est plutôt clair que si moi j'aime Ichi the killer, je n'aime pas Puzzle.
Si on juge sur leur popularité et leurs chiffres de ventes, c'est parce que d'un côté les cibles sont satisfaites d'un ou plusieurs éléments du manga ( scénario, qualité graphique, personnages etc ). Et d'autres cibles y sont contre ce manga, c'est parce que ces éléments ne les satisfont pas. Et parce que ça ne leur plait pas, la majorité des cas vont diront que c'est de la grosse dob et que leurs lecteurs plus ou moins matures sont les meilleurs.
Mon avis.
Qui m'a compris lève la main.
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