Portgas a écrit:
On oublie un truc aussi, en France, les éditeurs choisissent des mangas qui pour eux sont bon et qui marcheront.
Donc on est censé avoir la crème de la crème des mangas ici, or au Japon, le nombre de bouse est incalculable, ici il est relativement limité.
Ça a peut-être été vrai à un moment, ça dépend de ce qu'on appel une bouse, mais ce n'est plus le cas. Au contraire ces dernières années l'offre a explosée. La concurrence entre les éditeurs s'est accrue, certains ont fermé, les linéaires consacrés au manga enflent. Plus ennuyeux le marché est saturé: le nombre de titres édités a considérablement augmenté, alors que les ventes ont tendance à ralentir.
Les vrais bon titres, s'ils sont un peu confidentiels, n'émergent pas forcément au milieux d'une myriade de sous-produits, et s'ils ne sont pas vendus rapidement, ils sont renvoyés à l'éditeur et ne restent pas en rayon: pas de place pour les stocker.
En plus, les éditeurs sont souvent frileux: plutôt que de prendre le risque de publier des mangas originaux, ils nous inondent de copient de truc qui marchent. Ce qui donne l'impression que le "manga" c'est uniquement des shonens de baston et des romances lycéennes.
Personnellement, quand je m'égare au rayon manga de la fnac, je suis submergée par les nullités: shonens caricaturaux dessinés avec le crayon dans le fondement, manga dérivés de licences juteuses type "twilight", comédies sentimentales pleines de soubrettes...
Il semble également que les mangas "adultes" type Seinen et Josei n'aient que modérément trouvés leur public.