Coucou mes petits joueurs
Je sais que ça fait longtemps que je n’ai pas posté, surtout de façon longue et intéressante et je viens réparer ce tort (quand bien même il ne manquerait a personne).
Voila donc un bon bout de temps que j’ai découvert cette formidable saga que son les phoenix Wright, une vraie bouffée d’air vidéo ludique entre l’adaptation de Blockbusters et les JETENMETSPLEINLAVUEAVECMESGRAPHISMES DEOUFTELLEMENTQUONABOSSEDESSUSQUONSESTDISPENSEDEFAIREUNSCENARETUNTRUCSYMPAAJOUER.
Parce qu’ici beaucoup de plan fixes et de textes, un graphisme tirant vers le manga ce qui n’est pas déplaisant et donne un charme particulier au titre de Capcom, le tout avec une surenchère qui fait plaisir a voir (enfin les jeux reviennent au sources avec des principes délirants et barrés comme a la bonne époque).
Je ne reviendrai pas sur les 2 premiers épisodes, il y a déjà même un topic entièrement consacré au 2eme épisode, mais je m’attarderai sur le 3eme volet : Trials and Tribulations.
Triste nouvelle quand on sait (même sans y avoir joué, en se tenant au courant du planning de sortie des jeux) que c’est le dernier Phoenix Wright, le jeu ou le grand avocat Phoenix qui nous aura amené dans de grandioses aventures spectaculaires et rocambolesques procès.
Que lui arrivera t’il, ce sera a vous de le découvrir !
Capcom nous livre donc le dernier volet de la trilogie Phoenix et j’ai envie de dire… quel chant du cygne magnifique mes amis, ce jeu est un petit bijou ludique en tout point et comblera les amateurs du genre comme les fans absolus.
L’histoire est un modèle de cohésion, de logique et de suspense, tous les éléments sont habilement distillés au plus grand plaisir du joueur et de jeu.
Le titre s’ouvre sur le classique procès de mise en chauffe, qui si il était dans les 2ers assez fades, là est un vrai régal, car l’on y incarne le premier procès de… Mia Fey ! Le mentor de Phoenix qui quittait a demi prématurément la série dès le premier épisode. Et elle a fort a faire puisque son premier client, très empoté, pas dégourdi pour un sous, n’est autre qu’un étudiant accusé d’homicide du nom de... Phoenix Wright !
Le ton est donné d’entrée, on va en apprendre sur les personnages et pas qu’un peu, quasiment tout le monde y aura droit, peu importe les affaires, on aura même le droit d’incarner… 3 avocats dont un que l’on aurai probablement jamais pensé que ce soit lui (mais je n’en dit pas plus).
Nouvel épisode oblige, un nouveau procureur arrive lui aussi, un fameux Godot, encore sorti dont ne sait ou, on sait juste qu’il veut se confronter a Phoenix pour des raisons plus ou moins personnelles, c’est un personnage plus que mystérieux, caché sous son masque. C’est aussi la première fois que j’apprécie autant un procureur, car c’est vraiment un personnage aussi génial que charismatique. La grande méchante du jeu étant plutôt la petite copine de jeunesse de Phoenix qui est un vrai poison... dans tous les sens du terme.
Là ou le deux m’avait un peu déçu (les affaires se suivent et se ressemblent, le finish n’est que moyen) le trois m’a époustouflé car il a su s’affranchir de très nombreuses lourdeurs pour se révéler passionnant. Les affaires sont de réels casses têtes dont ils faut démêler l’intrigue, surtout pour l’affaire du grand voleur et du grand (mais seulement de nom) chef français, là ou Phoenix devra même affronter un double redoutable et maléfique qui ose même porter préjudice a sa carrière de façon peu scrupuleuse.
Il est dur de m’étendre autant que je le voudrai sans trop en dévoiler, ce n’est pas l’envie qui manque pourtant mais je préfère vous laisser le plaisir de la découverte, toutes vos questions et tous les mystères soulevés dans les précédents épisodes seront levés.
Il sort le 28 mars par chez nous (alors que Apollo Justice – Ace Attorney est annoncé pour le 7… ? Je sais pas ce qu’ils ont fait comme études marketing chez Capcom Europe mais ils sont vraiment pas dans le coup… parce que jouer a Apollo sans jouer a Trial and Tribulations c’est presque criminel… et je me retiens de ne pas crier « OBJECTION !! »)
Je chroniquerai Apollo Justice quand je l’aurai fini, je n’en suis qu’a la deuxième affaire et je suis un peu déçu par le manque de réelle innovation (toutes les relatives nouveautés ont déjà été dévoilées dans l’affaire bonus du 1) mais bon, ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué !
Je vous enjoint donc a vous procurer ce formidable jeu dès que possible (celui qui m’a le plus plu sur Nintendo DS pour l’instant !) et a l’apprécier sans modération aucune !
par l'ESRB aux Etats Unis (équivalent du PEGI en Europe), qui est équivalent a un "déconseillé au moins de 13 ans" et pourtant là bas ils ne rigolent pas je crois.
