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MessagePosté: Mar 20 Nov 2007 00:42 
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tiens je crois bien que j'ai jamais posté ici...y'a un début à tout!

Voilà en ce moment je lis pas mal (c'est par période), et je viens de finir un livre de Paulo Coelho (auteur très connu je l'admet) qui s'apelle le Zahir, une quète plus ou moins spirituelle sur l'amour. J'ai bien accroché, déjà le style de Coelho est très prenant, et en plus bien que ce soit basé sur l'amour...il en y en a pas au sens premier du mot.

Pour résumé, un grand écrivain (il joue son propre role) est sans nouvelles de sa femme (reporter de guerre) qui disparait du jour au lendemain...il ne comprend pas et part dans une quète sur l'amour et autour de lui même. il va se remettre en cause et essayer de s'expliquer les raisons de son echec amoureux. En chemin, il fera plusieures rencontres qui vont changer son destin et sa vision des choses pour arriver à un stade beaucoup plus complexe de l'amour.

Toujours autant de sagesse dans les paroles de Coelho, ce qui me plait beaucoup...on ne sort pas indemne de cet ouvrage de la même trampe que l'alchimiste, son oueuvre la plus connue, et c'est vrai qu'il m'a fait beaucoup réfléchir sur ce que peut apporter rééllment la vie à travers l'amour et ses codes.

Le seul petit reproche que j'aurais à faire s'il y en a un, c'est les tendances parfois un peu trop religieuses à mon gout mais cela passe bien puisqu'il ne s'y perd pas...
Voilà pour les novices qui veulent se mettre à lire mais ne savent pas trop quoi, je conseille ce grand auteur qu'est Paulo Coelho. pour les autres, soit ils l'ont déja lu, soit c'est pas possible! (sur l'air de l'abbé Pierre dans les guignols...)

Mon cycle sagesse terminé je me lance de suite dans mon cycle SF avec la suite de DUNE 1 et 2 (magique) avec le messie de Dune le troisième volet (je crois bien que j'en ai pour longtemps parce qu'il y a 6 suites puis 3 Avant Dune...)

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MessagePosté: Jeu 29 Nov 2007 22:32 
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Tiens, dernièrement, j'ai lu La Dentellière de Pascal Lainé.

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J'ai beaucoup aimé. Certains de ma classe (lecture "obligée") n'ont pas du tout aimé car "Putain j'y comprends que dalle a c'te conn'rie là". Mais, personellement, j'ai adoré.
L'histoire de Pomme, jeune fille timide, réservée et surtout entière, de sa jeunesse à son internement. Simple comme scénario, mais efficace.
Le plus important, ce ne sont pas les faits, mais les personnages, portraits riches, développés et banals à la fois (enfin, c'est surtout bon pour un personnage).
Surtout, Pomme. Entière, mystérieuse (suffit de voir le tableu de la première de couverture, on ne voit le personnage que de dos (au passage, c'est un tableu de Magritte, "La robe du soir")), timide, réservée et gourmande. Et puis, banale. A un point tel, que personne ne la remarque. L'exemple le plus frappant est peut-être lorsqu'elle fait un malaise. Elle tombe en plein milieu d'une route, et un automobiliste s'arrête, à deux doigts de l'écraser. S'ensuit une description longue de l'intérieur de la voiture, sans que le conducteur ne pense à Pomme et ne descende prendre de ses nouvelles (il se demande même s'il ne doit pas redémarrer ! ^^). On ne la voit pas, elle n'est pas vraiment belle, mais elle est entière, Pomme. Lorsqu'elle rencontre Aimery, son "amoureux", on nous dira dans le texte qu'il aura beau essayer de déformer la boule (ou sphère, pour parler d'une fille, c'est ma foi plus gracieux) qu'elle était, elle reprenait toujours sa forme originelle. La cause de leur séparation est d'ailleurs aussi... compliquée.
Pomme ne parle que très peu, à l'air de ne pas comprendre grand chose, et ne donne jamais son avis. Rien, c'est presque si elle paraît vide. Elle habite avec Aimery dans un appartement à Paris, et elle fait le ménage, tout le temps. Pas génante, mais présente. Elle ne fait rien, ne parle pas, ne donne pas son avis, et c'est ça le problème. Elle est là. C'est tout, elle est là.
On la compare souvent à des fruits (rien que son nom) et l'auteur utilise régulièrement un vocabulaire exprimant la rondeur pour désigner le personnage. Elle a des formes, "peut-être pas vraiment belle", et est très gourmande. On la voit régulièrement manger des glaces, des gâteaux et plein d'autres choses. D'ailleurs, son amie Marylène la laissera seule en lui offrant... des patisseries.
On la voit à la fin, presque folle, internée, mais malgré tout consciente. Elle invente même des excuses pour rassurer Aimery venu la voir. Personnage mystérieus que cette jeune fille.

Bref, le livre vaut le coup, surtout pour le portrait de ce personnage. Je le conseille si un jour vous avez le temps de le lire. D'ailleurs, c'est le prix Goncourt 1974, si c'est une preuve, tiens !


Je suis d'ailleurs en train de lire le Harry Potter 7, j'ai lu récemment Comme un roman de Daniel Pennac. Je vais m'attaquer à L'étranger de Camus, et puis surement à Zazie dans le métro, L'île au trésor et peut être Le rouge et le noir (quand j'aurai le temps ^^).

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MessagePosté: Ven 30 Nov 2007 18:25 
Ô-Totoro
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J'aime jouer mes gros incultes par moment, et ce post va dans ce sens : j'ai osé lire et vénérer (et ça ne changera jamais) le Cycle de Dune avant de toucher le pilier de départ, ce qui a formé la science-fiction, le Cycle de Fondation, d'Isaac Asimov. Je viens de terminer juste le premier tome, qui n'est pas le meilleur selon les avis de ceux qui l'ont lu, mais pourtant ce Cycle tient du génie.

Synopsis : En ce début de treizième millénaire, l'Empire est à l'apogée de sa puissance, étendue jusqu'au fin fond de l'Univers, et rien ne semble faire obstacle à cette surpuissance. Dans sa capitale-planète administrative surpeuplée Trantor, le savant Hari Seldon n'est cependant pas très optimiste pour le futur de la race humaine. Inventeur de la psychohistoire, science extrèmement complexe que lui seul comprend et qui peut, grâce aux statistiques, prédire le futur, il a établi avec certitude que l'humanité ne peut être déviée de la chute de l'Empire Galactique, suivie d'une période de trouble de trente mille ans. Rien ne peut empécher cette pseudo-apocalypse, mais elle peut être raccourcie de façon considérable jusqu'à durer mille ans, dérisoire en comparaison de ce qui est prévu si rien n'est fait.
Pour cela, Hari Seldon crée la Fondation, organisation scientifique chargée de rassembler toutes les connaissances humaines sous la forme de l'Encyclopedia Galactica.
Mais cette entreprise est très longue et est vouée à être perpétuée jusqu'au déclin de l'Empire, et beaucoup d'obstacles se dresse devant elle. Seldon est confiant, sa psychohistoire lui permet de connaitre les problèmes à venir et de trouver des solutions pour, mais le futur ne peut pas être dévoilé comme cela à la population, car la psychohistoire ne peut être excercé que sur des comportements de masse. L'avenir de Fondation et de la race humaine est incertain, mais pas encore scellé.

Mon avis : Décidement, c'est sûr, j'adore la science-fiction. Je pensais que Dune serait vraiment le seul roman de ce style, considéré comme si hermétique, que j'apprécierai à sa juste valeur, mais le Cycle d'Asimov, que je n'ai fait qu'effleurer, m'a définitivement convaincu. Ce n'est pas la découverte de nouvelles cultures imaginaires, l'opposition entre l'homme et la machine et le reste -particularités que j'assimilais comme étant à la Science-Fiction et qui étaient en fait au Space Opera- qui sont ici représentés, mais plutôt de la politique et de la diplomatie. Pour tout dire, je n'ai jamais rien lu d'aussi bien ficelé, les intrigues sont excellentes et leurs résolutions sont orgamismiquement intellectuelles et pacifistes.
Rien ne changera mon amour pour Dune ni même la déification que j'en ai fait, mais Fondation est vraiment un chef d'oeuvre, rang deux de la Science Fiction pour moi.


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MessagePosté: Ven 28 Déc 2007 23:10 
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Pour moi, en ce moment, gros coup de coeur à: la Trilogie de Bartiméus, de Jonathan Stroud. Comme son nom l'indique, c'est une trilogie racontant les péripéties fortes amusantes de Bartiméus, un Djinn qui a été invoqué par un garçon égoiste, avide vengeance envers un autre magicien qui la ridiculisé...

Premier épisode: l'Amulette de Samarcande: Nathaniel, le garçon invoque le Djiin Bartiméus pour aller voler chez Simon Lovelace la précieuse amulette de Samarcande pour se venger de ce dernier...Seulement, Lovelace est un très grand magicien qui ne se laisse pas faire. S'en suit alors une folle partie de cache cache entre Nathaniel et les Les sbires de Lovelace...On alterne entre espionnage de la propriété de Lovelace par Bartiméus et entre le récit du passé du jeune garçon qui a été élevé par un magicien de bas étage et peu recommandable...

Deuxième épisode: L'Oeil du Golem: après que Lovelace se soit fait arrêté ( je ne vous dit pas pourquoi, ça gacherez le livre), Nathaniel est promu au très haut rang dans le ministère de la Magie. Mais de multiples choses se produisent dont certaines très graves: la Résistance, celle qui s'oppose à la dictature des magiciens, commence à développer de nouveaux pourvoirs. En effet, certains membres se révélent insensible à la magie ! Autre affaire terrbile: une chose immense et invisible détruit de nombreuses maisons de Londres. C'est en fait un Golem invoqué par un homme du ministère pour faire courrir le pays à la ruine...Et enfin, dernière affaire assez "spéciale": un squellette digne de Brook, réveillé accidentellement par la Résistance, met Londres à feu et à sang en voltigeant dans les airs...Nathaniel se voit contraint d'invoquer à nouveau Bartiméus. mais la réaction de ce dernier suit ce qui est écrit sur le dos du livre "Je pensais bien être invoqué tot ou tard par un crétin à chapeau pointu mais le même imbécile que la dernière fois, ça, j'était loin de m'en douter" ^_^

Troisieme épisode: la Porte de Ptolémée. La Guerre entre l'Empire Britannique et les autres pays a été déclarée et Londres est en proie à des émeutes prvoquées par les Antis-Magiciens. En effet, les huamains et les démons en ont marre de servir les magiciens cupides...Je ne saurais vous le résumer plus car je suis en train de le lire...

Le point fort de cette trilogie c'est l'humour ! Bartiméus est en effet un djinn plus que sarcastique et lorsque il raconte, les chapitres, on trouve des notes en bas de page révélant des anoecdotes hautes en émotions et en lamres de rires. par exemple, dans le 3, le djinn, épuisé se retrouve acculé face à trois démons déguisés en hérons. La note en bas de la page indique, que: je cite, "il aurait décoré la ville avec leur plumes et marché sur leur cadavre s'il avait plus de force" ^_^. Bref, je vous le conseille si vous voulez des livres de Fantasy moderne, plus adulte que Harry Potter et moins décrit que le Seigneur des Anneaux !


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MessagePosté: Sam 29 Déc 2007 15:22 
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J'ai lu il y a peu L'étranger d'Albert Camus, qui fait partie de la "Trilogie de l'absurde".

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J'avais eu envie de lire ce livre rien qu'en voyant les quelques premières lignes.
Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : "Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués." Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.
Ca annonce déjà gros.

Le roman parle donc de Monsieur Meursault, homme sans sentiment. Il enterre sa mère sans pleurer, et sans tristesse (à pas mal de reprises, on voit dans le texte que le décès ne l'affecte en rien, que c'est une "excuse" pour ne pas aller travailler, que c'est un obstacle pour lui) qu'il avait placé à l'asile. On nous décrit donc l'enterrement, avec la veillée et les petits vieux. Puis, le personnage principal rentre chez lui à Alger.
Un décès a beau survenir, tout reste pareil, à son habitude : le boulot reprend, on revoit les mêmes amis, le voisin engueule toujours son chien (quand je vous dis que rien ne change !).
S'ensuivent ensuite des petits passages apparemment anecdotiques qui finiront par le mener tribunal. Le récit a quand même une partie ironique cachée. Il écrit une lettre pour son voisin, il demande un revolver à cette même personne pour se défendre au cas où, et tuera un homme à cause d'un malaise au soleil.
Bref, pleins de petites choses qui le mèneront à sa perte, et à l'échaffaud, alors que c'est un homme bon, qui n'a rien fait volontairement. C'est juste qu'il ne joue pas le jeu, il ne ment pas. Il dit toujours la vérité, aussi accablante soit-elle pour lui, et n'essaye même pas de se défendre. Monsieur Meursault est condamné à mort parce qu'il ne fait pas comme les autres.

Albert Camus avait résumé avant d'écrire son roman ce livre en une phrase : "Dans notre sociéte tout homme qui ne pleure pas à l'enterrement de sa mère risque d'être condamné à mort."

Je ne peux pas dire mieux, j'ai adoré. Le récit est excellement bien narré, comme une mécanique innarêtable, l'histoire intéressante, un personnage atypique, et une réflexion sur les sentiments que l'on se doit d'avoir dans la société d'aujourd'hui. C'est surtout ce dernier point que j'ai aimé, avec notamment la banalisation des procès, avec des arguments n'ayant aucun rapport direct avec les faits.

Devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine.

C'est un livre court (moins de 200 pages pour mon édition), avec peu de description (encore reflet de l'indifférence du narrateur au monde qui l'entoure), ayant peu de termes vraiment scientifiques, on peut donc le lire aisément. Si jamais vous voulez passer un bon petit moment, n'hésitez pas, pour peu que vous aimiez l'absurde.

Bref, avec A la croisée des mondes, le meilleur livre que j'ai lu à ce jour.

Etranger aux autres, étranger à soi-même.

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MessagePosté: Sam 16 Fév 2008 23:53 
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Hop ! Première fois que j’atterris ici mais faut bien un début à tout. Alors, autant le dire tout de suite, je ne vais pas vous proposer des analyses post-lectures des œuvres et des écrivains dont je vais vous parler ici et encore moins vous faire part de mes interprétations ou de mes réflexions personnelles vis-à-vis de ça (de toute façon, je doute que ça intéresse grand monde) mais simplement, je vais vous exposer quelques-uns des romans ou carrément des auteurs (soyons fous) qui m’auront le plus marqué ou que je porte le plus en estime.

Tout d’abord, comment ne pas aborder l’une des quintessences du genre à mes yeux – et ceux qui me connaissent de près ou de loin en témoigneront – à savoir : L’attrape-cœurs de Salinger. Pure pépite de la littérature contemporaine, Salinger est tout simplement l’un des auteurs qui fut les plus controversés de leur temps. L’attrape-cœurs dépeint l’histoire – la fugue plus précisément – d’un des personnages de fiction les plus sublimes qui soient : Holden Caulfield. Ce dernier apprend qu’il est renvoyé du lycée qu’il fréquentait. Dès lors, n’osant avouer à ses parents cette triste nouvelle, il décide de partir, de tout quitter sans but, juste comme ça, et d’errer dans les quartiers de New-York à la recherche de lui-même. Un parcours détonnant et étonnant où prostitution, vulgarité et homosexualité se mêle avec bon goût à la poésie profonde. Une merveille – sans doute le roman qui m’aura le plus touché. (Autre roman conseillé de Salinger : Franny et Zooey.)

Que dire ensuite d’une des œuvres les plus sidérantes de Steinbeck (en même temps, pratiquement toutes ses œuvres sont sidérantes) : Des souris et des hommes. Ce roman, véritable ode à une amitié informe et intemporel où seul règne en seigneur le mythe de ce lien tacite, est inspiré à la base d’un vers d’un poète écossais du nom de Robert Burns (qui aura également influencé sur L’attrape-cœurs). Je pense qu’il s’agit là d’une des plus belles histoires d’amitié qu’il m’ait été donné de lire, si ce n’est la plus belle. La fin en apothéose, conclusion suprême à cette tirade d’amour fraternel est mystifiée à outrance par un acte d’une beauté et d’un sacrifice tout autant que d’une sobriété inconcevables. Simple chef d’œuvre signée Steinbeck – à lire d’urgence ! (Si vous aimez Steinbeck, vous pourrez ensuite tenter A l’Est d’EdenLes raisins de la colère, deux autres œuvres majeures de cet écrivain, mais c’est quand même plus lourd à lire).

Céline… Comment ne pas parler de Louis Ferdinand Céline ? Qui est pour moi l’un des plus grands écrivains français sinon le plus grand. Peut-être l’un des romanciers les moins lus et donc les plus appréciés de notre époque. La puissance de Céline est presque ridicule tant elle se trouve justement être gargantuesque. Il n’y a rien que des mots simples. Mais de cette apparente simplicité, Céline nous sert des livres au style Ô combien recherché et d’une complexité presque opulente. Cependant, il reste que Voyage au bout de la nuit est une œuvre, un chef d’œuvre dont assurément personne ne peut sortir indemne. Attention toutefois, c’est dur à lire bien qu’agencée avec des mots a priori dénués de difficulté de compréhension. Un voyage au bout du génie (pour reprendre l’expression d’une revue, dont j’ai oublié le nom, qui s’est proposée d’analyser l’inanalysable Céline) à entreprendre à un moment ou à un autre.

Et allez, un dernier pour la route, plus actuel encore cette fois-ci : Hygiène de l’assassin, par Amélie Nothomb, l’une de mes auteurs modernes préférés. Virtuose de la plume légère et vive, style épuré et recherché dans la simplicité, elle représente pour moi l’une des figures de la littérature de ces dix dernières années. Avec Hygiène de l’assassin, elle a réussi une petite prouesse technique en accomplissant une écriture assez expérimentale car presque entièrement dialoguée. Si elle n’est certes pas la première à tenter une telle œuvre, il faut lui reconnaitre la maitrise dont elle a fait preuve, soutenant une action textuelle hyper dynamique, évoluant à un rythme effréné. Résultat, une incapacité chez le lecteur à lâcher le bouquin tant que celui-ci contient encore des pages (me rappelle l’avoir lu en une seule journée). En bref, c’est l’histoire d’un prix Nobel de la littérature qui apprend qu’il est atteint d’un cancer et que sa mort est programmée dans moins de deux mois. Sur l’instant, d’innombrables journalistes affluent pour décrocher le précieux sésame : une dernière interview, scoop qui clôturera la vie de ce génie. Entrainant, lancinant et tellement juste sur toute la ligne qu’il faut vous jeter dessus ! (Si vous aimez Nothomb, vous pourrez alors tenter principalement Stupeur et tremblements, roman qui lui valut le Grand Prix du roman de l’Académie française en 1999.)

Voilà, c’est tout pour cette fois ! J’aurais bien sûr pu vous en proposer d’autres mais quatre romans de cette portée, c’est déjà pas mal d’un seul coup… Bonne lecture !


Dernière édition par EnOd le Lun 5 Mai 2008 05:08, édité 1 fois.

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MessagePosté: Dim 17 Fév 2008 00:32 
1 Berry

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Localisation: Juste derrière vous...
Ah làlàlà!!! Dans de lecteur de roman de grande littérature ou philosophique!!

Je suis désolé mais je n'appartiens pas à cette catégorie. Je suis capable de dévorer un livre de 800 pages en 24 heures si il me passionne. (S'en m'en rendre compte... Tiens, il est déjà minuit?)

Je ne lis que du fictif, de l'aventure, du policier, de la SF et de l'héroic fantasy. Dernièrement j'ai lu le dernier roman de Robert Muchamore. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une série qui n'est pas terminé qui s'appelle CHERUB. Quatres tomes sont sortis, le cinquième en mai. L'histoire peut paraître enfantine au premier abord mais le roman s'assombrit très vite.

J'avais toujours rêvé de lire la trilogie de Pullman, "A la croisée des mondes", et bien grâce à la sortie du film c'est chose fait car j'ai eu droit aux trois tomes pour Noël que j'ai pris bien le temps de lire de bout en bout.

Bien sûr, comment ne pas parler de Bernard Werber. C'est certainement ma littérature la plus philosophique. J'ai relu au moins deux fois chacun de ses livres. J'ai adoré la trilogie des fourmis, j'ai adoré la saga des "Dieux" (depuis les Thanatonautes, le commencement de tout!!) et tout les autres livres qu'il a écrit. Ils m'ont tous beaucoup influencer dans mes choix de vies et ma façon de penser, même si je m'efforce de toujours garder un oeil critique sur tous ce qui m'entoure...

Pour la SF, les meilleurs oeuvres que j'ai lu jusqu'à présent étaient écrites par un certain "Francis Carsac". Un célèbre inconnu pour vous certainement. Mais ses oeuvres sont les seuls qui me restent en tête alors que j'en ai lu quelques centaines. (J'exagère peut être un peu... mais un tout petit peu.) Je n'ai pas encore eu l'occasion de "goûter" à K. Dick ou Herbert. Peut être bientôt!

Voilà mes choix et mes goûts!!

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MessagePosté: Dim 17 Fév 2008 11:08 
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Voilà enfin un endroit où on peut palrer de littérature sans passer pour de gros intellos coincés !

Alors mon auteur préféré qui se place au dessus de tous les autres : Lovecraft ! Il faut dire que son cycle des "mythes de Cthulhu" est tout simplement grandiose, avec une atmosphère sombre et opressante au possible et dans laquelle on progresse avec l'angoisse de ce qu'on va découvrir à la page suivante !

Puis vient, totalement dans un autre registre, Jenny Nimmo pour son oeuvre "Les enfants du Roi rouge". Bon ,ceux qui connaissent vont m dire que c'est un peu pour es enfants, ce à quoi je répond : Non ! Ces livres offrent un trés bon divertissement et une intrigue qui se développe au fil des tomes.

Et enfin en troisième position : Philip k. Dick notamment pour son fantastique roman "Ubik". A savoir que le film "Blade Runner" avec Harisson Ford est tiré de sa nouvelle "Do Androids dream of electrics sheeps ?"

Trois auteurs, trois styles différent, mais tous à conseiller ! :teach:

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MessagePosté: Mer 5 Mar 2008 19:06 
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Inscription: 21 Fév 2007
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Localisation: tant que tu ne me vois pas tout va bien, respire
A moi:

1) Terry Goodking pour le cycle de l'épée de vérité
2) Jonathan Stroud pour la trilogie de Bartimeus
3) Pierre Grimbert pour le secret de Ji, les enfants de Ji et le Prophetionnel
4) Daniel Pennac pour tous ses livres sur Benjamin Malaussène

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hobie ho.


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MessagePosté: Mer 5 Mar 2008 23:19 
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Localisation: ile aux trésors
:Ussop vantard: eh ouais moi aussi je lis des romans sans images ...

Mon attention c'est porté sur la collection l'agent des ombres de Michel Robert ( édition mnemos ), en fait cette collection est composé pour le moment de 5 romans relatant l'histoire d'un tueur au service du chaos.
les titres des romans dans l'ordre: l'ange du chaos, coeur de loki, sang-pitié, et belle de mort. C'est un roman d' anti-heroique fantasy, je dirais, parce que le personnage principal est loin d'être un enfant de choeur.

L'histoire racontée à ma façon: c'est un mec qui vient du royaume de lumière, mais qui se fait trahir par ses potes et sa copine. Fou de rage il rejoint le royaume du chaos et il devient un espion-tueur. Au cours des romans il fait plein de missions, il fout le dawa dans le royaume de lumière et dans le royaume des ténébres. :Luffy hilare:

Mon avis perso: c'est une bonne collection si vous êtes fan de ce genre d'univers, c'est parfois un peu long mais l'auteur reussi toujours à re-capter notre attention, des personnages attachants, du suspence et des moments...euh comment dire ... :Sanji amoureu:

voila bonne lecture :Zoro nargueur:


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MessagePosté: Ven 7 Mar 2008 13:05 
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Localisation: sur Sillage ... Poukram !!
Ca faisait longtemps que je voulais poster sur ce topic, voulant faire découvrir ma passion de la lecture !!! :Zoro nargueur:

J'ai plusieurs grands auteurs que j'apprécie énormément:

- Jules Verne (j'ai lu: Cinq semaines en ballon, L'île Mystérieuse, De la Terre à la Lune, Voyage au centre de la Terre, 20 000 lieues sous les mers, les Indes Noires, Mathias Sandorf, la Jangada, Robur le conquérant, le Tour du Monde en 80 jours, les Tribulations d'un chinois en chine, Michel Strogoff, un Drame en Livonie, bref que des Voyages Extraordinaires !!)

- Alexandre Dumas (père): la "trilogie des Mousquetaires" (les Trois Mousquetaires, Vingt ans Après et le Vicomte de Bragelonne)

- Daniel Pennac: la saga Malaussène; un auteur que j'apprécie beaucoup, j'adore comment il écrit, c'est super, ça se lit bien, c'est simple et très facile à comprendre (il écrit comme on parle) :luffy langue: et je vous le recommande !!

- Christian Jacq: Etant fan d'Égypte, je ne pouvais passer à côté de ce formidable auteur (je n'ai lu que la saga Ramsès et le dernier livre (c'est d'ailleurs le dernier livre que j'ai lu), Toutânkhamon l'ultime secret). Tout fan d'Égypte ne peut qu'admirer (le mot est peut être un peu fort ...), que dévorer ses livres ...

- Agatha Christie: j'ai un petit faible pour les enquêtes d'Hercule Poirot (spécialement)...

- Bernard Werber: le cycle des Fourmis, les Thanatonautes ...

- Barjavel: la Faim du tigre, Ravage, la Nuit des Temps



Sur ce bonne lecture et bonne découverte à tous/toutes ... :Luffy a va:

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MessagePosté: Sam 8 Mar 2008 21:19 
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Faut être dingue pour lire Retour à Brooklyn... Quoi ? J'l'ai lu ? Ah... Ben ça change tout alors !
Petit sondage : qui connaît le livre dont je viens de parler ?
Deuxième petit sondage : qui connaît Requiem for a dream ?
Je me doute qu'il y a un peu plus de personnes qui auront levé la main pour la seconde question. Normal d'ailleurs.
Le roman dont je vais vous parler est à l'origine du magnifique film de Darren Aronofsky. Evidemment, on suit les "aventures" de Sara et Harry Goldfarb, de Tyrone et de Marion. Et c'est... bon. Pour le synopsis, c'est le même que le film, je ne le re-résumerai pas.
C'est très bizarre comme livre... Comme l'adaptation, on a l'impression que les "héros" sont clean au début, alors qu'on est déjà dans la dépendance et dans l'horreur. On est pris par l'action, on lit et on dévore, mais quelque fois, c'est dur. Trèèès dur.

Exemple (extrait du roman) :
"Meeerde. Pourquoi c'que tu veux aller là mec ? Pourquoi c'que j'veux aller là ? Parce qu'ils vous refilent des petits timbres bleus avec la came. T'sais quequ'chose Harry ? T'es un ballot. Tu d'vrais pas déconner quand tu parles d'quequ(chose d'sérieux mec. Espécialement quand tu parles d'la mienne de came. La tienne j'men moque. Et qu'est-c'qu'elle a d'si formidable ta came ? Oh mec, quequ'tu veux dire ?"
Pour simplifier : pas de guillemets, pas de retour à la ligne lorsque quelqu'un parle, pas de formule introductrice pour les dialogues, parfois même pas de point pour reprendre une nouvelle phrase, des phrases qui s'éternisent (3 pages entières quelquefois). Bref, lourd. Les chapitres ne sont pas longs, au plus 10 pages, mais celles-ci sont remplies de tout en haut à tout en bas, sans espace et en petite écriture. Où comment 300 pages paraissent le triple.

J'ai mis le temps, mais je ne regrette pas. Celui qui réussit à le lire et le finir sans souffler à tout mon salut. Hubert Selby Junior a un style compliqué à lire, qui s'accorde très bien au monde qu'il décrit, et quand on accepte de ne pas toujours savoir qui parle, on se laisse embarquer.

Je l'avoue, je suis fier de l'avoir terminé ! :luffy langue:

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MessagePosté: Sam 8 Mar 2008 21:43 
1 Berry
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Inscription: 08 Mar 2008
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Localisation: mont Evrest
Alors là Ryûk totalement d'accord avec toi :Luffy hilare:
L'etranger de Camus est certainement un des meilleurs livres que j'ai lu
Les fleurs du mal de Baudelaire est aussi très bon dans le genre poésie. Charles Baudelaire est assez space comme type, perso, je trouve ses poèmes très drôles (c'est pas le but mais quand même)
Reste l'incontestable Harry Potter magnifique dans tout les sens du terme :Ussop vantard: On se demande presque si le monde des sorciers n'existe pas vraiment tellement c'est detaillé :Ussop tien tien:

Et dans la serie "livre absolument interminable" :Luffy erente: j'ai nommé Madame Bovary de Flaubert! Probalementle livre le plus penible de la langue française (si vous me croyez pas, essayé mais c'est à vos risques et perils :Luffy hilare: )


Voila bonne lecture à tous :ace:

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Vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries, que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes

Zehahahahaha!


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MessagePosté: Mar 1 Avr 2008 16:52 
Ô-Totoro
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Inscription: 25 Mar 2006
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Localisation: Échappe à la connaissance
Ca y est ! J'ai terminé les deux bouquins de Stephen King que j'avais emprunté à la biblio ! \o/
Heureusement d'ailleurs, parce que j'en suis à la date limite (Hum hum, qui c'est qui va encore devoir payer une taxe parce qu'il les laisse trainer jusqu'au dernier moment ? -__-). Enfin bon, ça n'empéchera pas le fait que King est vraiment l'un des auteurs que j'apprécie le plus pour la majeure partie de ces oeuvres, parfois inégales ou redondantes (un p'tit peu), mais toujours aussi plaisantes à lire.


La Ligne Verte

« Ca s'est passé en 1932 quand le pénitencier de l'Etat se trouvait encore à Cold Mountain. Naturellement, la chaise électrique était là.
Ils en blaguaient, de la chaise, les détenus, mais comme on blague des choses qui font peur et auxquelles on ne peut échapper. Ils la surnommaient Miss Cent Mille Volts, la Veuve Courant, la Rôtisseuse. »


Telles sont les premières lignes du livre. Un livre qui m'a totalement absorbé. Déjà parce que Stephen King réussit à sortir du registre de l'horreur dans lequel il excelle pour nous proposer une oeuvre humaniste et émouvante. Il est très difficile de parler de la mort avec sérieux dans un livre, mais il réussit à ne pas nous offrir une vision trop suffocante de ce que le narrateur appelle la Ligne Verte, celle qui mène à Miss Cent Volt.
Malgré les cinq cent pages, l'histoire est extrèmement rapide dans la mesure où l'intrigue principale, celle de John Caffey - ça se prononce comme la boisson mais ça ne s'écrit pas pareil - est entrecoupé de récits sur ce qui se passe avant et ce qui se passe après. Et pourtant, il suffit de quelques pages pour s'attacher aux personnages, et cela est sans doute dû au fait que le narrateur pred aussi la place d'écrivain, et nous fait revivre avec lui le souvenir qui le ronge tant. Cette narration permet d'aller le récit tout en le rendant beaucoup plus humain, et King nous transmet des émotions qu'il n'aurait pas pu donner autrement.
C'est magnifique, larmoyant (si si), un brin fantastique qui se transforme en merveilleux, dur, poignant, atroce et rondement bien mené dans son intrigue. Enfin bon, j'ai adoré ^^


Les Tommyknockers

"Late last night and the night before,
Tommyknockers, Tommyknockers, knocking at the door.
I want to go out, don't know if I can,
'Cause I'm so afraid of the Tommyknocker man."


Pour celui là, mon avis est beaucoup plus mitigé, sans doute parce que je ne m'attendais absolument pas à ce que j'allais y trouver dedans, le synopsis étant des plus obscurs et se résumant en la contine juste au-dessus, qui donne l'impression qu'on va tomber sur un bouquin d'horreur magistral comme il en a souvent fait.
Eh bien non. Les Tommyknockers ne sont pas des fantômes vengeurs venus du fin fond du western pour terroriser Haven. Les Tommyknockers ne sont qu'un nom donné par Jim Gardener - poéte anti-nucléaire alcoolique à ses heures - à ce qui envahit le village où habite sa meilleure amie Bobby Anderson. Chose infiniment différente avec ce que Stephen King a eu l'habitude d'écrire, ce sont des extra-terrestres. Ou du moins, c'est le mot qui se rapprocherait le plus de ce qu'ils sont.
De ce constat là, le livre ne sera pas tellement effrayant, mais carrément dégoûtant. Une bonne dose de vomi et d'hémoglobine est versé sur les pages par la plume de l'auteur, il repousse aux limites du possible la résistance de ces personnages principaux, il les exténue. C'est carrément malsain, et on se prend finalement bien au jeu, lisant un roman absurde sur l'invasion extra-terrestres ayant besoin de piles et d'électro-ménager pour assouvir son but sur Terre.
Malheureusement, le rythme est parfois très lent et butte un peu la lecture, la rendant par moment assez opaque dans le nombre de noms de villageois qu'elle arrive à aligner sans que l'on puisse remettre une tête sur chacun. Mais le premier chapitre de la troisième et dernière partie (aux deux tiers du bouquin quand même) est assez génial dans le fait qu'il introduit un personnage haut en couleur mainte fois évoqué dans la bouquin et qui reste assez excellent. Et même, King entre-mêle avec humour sa ville de Derry qui est le lieu principal de Ca avec celle de Haven qui est au centre de ce livre, en introduisant le clown macabre et malsain lors d'un très court passage.
Les Tommyknockers est une oeuvre qu'il vaut mieux ne pas prendre au premier degré, et qui demeure indigeste si on le prend comme cela. Au contraire, si on le lit avec humour, ça passe franchement bien et c'est l'éclate totale (vous n'imaginez pas comme l'expression convient bien ^^).


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MessagePosté: Ven 18 Avr 2008 16:13 
Ô-Totoro
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Inscription: 25 Mar 2006
Messages: 3654
Localisation: Échappe à la connaissance
J'a suis reviendu. Ui ui, depuis seulement deux semaines et des poussières. Mais entretemps, j'ai eu l'occasion de lire l'un des livres de Fantaisie ('tention, ce n'est pas de l'Héroic-Fantasy, sinon je serais allé dans le bô topic à TEW pour poster avec une régularité quasi-effrayante) les plus barrés, inventifs et ambitieux, et donc me revuala.


La Tour Sombre

Image Image Image


L'homme en noir fuyait à travers le désert et le pistolero le poursuivait...


Certes, je n'en suis qu'au début -1000 pages, c'est que dalle...-, mais ce que j'ai pu voir dedans pour le moment est plus que prometteur. Toutefois, le premier tome, Le Pistolero, ne m'avait pas tellement convaincu, parce qu'il nous immiscait dans un univers que le héros connaissait déjà et dont il avait une expérience très poussée (il a plus de la trentaine notre cher pistolero), ce qui fait que beaucoup de choses qui lui semblent naturelles sont pour nous totalement obscures et incompréhensibles (la mâchoire qu'il garde précieusement dans sa poche ; les Lents Mutants etc.). Cela rend le début assez difficile et opaque, et ne nous encourage pas tellement à lire la suite.
Quoique. Avouons que le point de départ de l'histoire est vraiment original et que l'univers promet d'être particulièrement riche et fascinant (et il ne fait pas que promettre de ce côté), et c'est ce qui nous retient dans le bouquin. Le final est un peu trop nébuleux et spirituel, mais il ouvre des portes qu'on s'empresse de découvrir dans le deuxième tome.

Et là, si Stephen King semblait encore hésitant dans le premier, il reprend du poil de la bête avec les Trois Cartes. Le prologue est lent, mais dès le début de la partie Le Prisonnier, on découvre que son univers est en décalage complet avec les lectures "classiques", et que son imagination a encore plus de champ qu'on pourrait le croire. Le recrutement des trois protagonistes (Susannah est unique en son genre et je ne crois pas qu'on retrouvera dans un autre livre un personnage lui ressemblant o_o) est passionant et les 400 pages passent beaucoup plus vite que les tremblotantes 200 pages du premier tome. Et même si cela dénote très fortement avec l'ambiance de départ, ce coup de maître scénaristique est vraiment délicieux.

Et puis, arrive le troisième tome, qui enfonce encore le clou, prouvant que l'oeuvre qu'on a là est vraiment superbe et unique. Déjà parce qu'elle donne une incroyable épaisseur à des évènements passés dans le sus-critiqué premier tome, qui prennent des proportions bien plus grandes que j'ai pu le ressentir à la lecture du Pistolero.
Bien plus long que ces prédécesseurs, Terres Perdues nous plonge de plus en plus dans l'univers créé par King avec la ville morbide et intemporelle de Lud, coeur de ce livre (bien que la préparation à l'arrivée dans la ville est très long, mais cela ne pose naturellement aucun problème), où se cotoient éléments anciens et futuristes.
Il m'a moins fait l'effet d'une révélation que les Trois Cartes, mais ce qui s'y passe est génial et m'incite fortement à continuer cette fantastique saga, et évidement d'en faire un gros article pour le Pav' lorsque je l'aurai terminé =D


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