Shangri-La
Voici venir la seconde série que je suivrai durant cette saison du printemps 2009 en terme d'animes,
Shangri-La. Si j'en suis venu à m'intéresser à cette série, c'est à cause de son synopsis lors de son annonce ainsi que pour l'intérêt que portaient certains sites que je fréquente sur cette série. En effet, je voyais sortir celle-ci presque de nulle part parmi les listings des animes les plus attendus de cette saison. Le premier épisode étant disponible, j'ai donc constaté par moi même si ces espoirs étaient bien fondés ou si ils ne l'étaient pas trop. Avant de débuter à parler de la série, voici la composition du
staff en charge de la série :
Œuvre originale : Eiichi IKEGAMI (池上永一)
Réalisation : Makoto BESSHO (別所誠人)
Composition de la série : Hiroshi OHNOGI (大野木寛)
Creative producer : Takeshi MORI (もりたけし)
Character-design : Range MURATA (村田蓮爾)
Creative supervisor : Shingo TAKEBA (武半慎吾)
Design works : Takuhito KUSANAGI (草彅琢仁), Hajime SATÔ (佐藤肇), Umanosuke IIDA (飯田馬之介)
Production de l'animation : GONZO
Principalement, j'avais été attiré par le postulat de base de la série. En effet, l'anime est une adaptation du roman éponyme d'un auteur qui s'appelle
Eiichi IKEGAMI dont voici le
synopsis :
Au milieu du 21ème siècle, le réchauffement climatique a fait de Tōkyō une ville tropicale qu'une nature agressive envahit peu à peu. Les habitants rêvent de pouvoir s'exiler dans les cieux, au sein de la cité d'Atlas à laquelle une faible portion de la population a accès. Afin de faire chuter la température à 5°C, les autorités décident de bâtir une véritable forêt au sein de la ville pour en permettre la résurrection. Mais au sol, les réfugiés tenus à l'écart d'Atlas sont nombreux et une guérilla fait bientôt rage pour tenter de contrecarrer le projet gouvernemental... En gros, j'étais bien attiré par le contexte post-apocalyptique mêlé à des considérations un peu écologiques sur les bords que nous propose le synopsis, il se peut ainsi que le série se réserve un scénario intéressant autour de ces points là.
Il ne reste plus qu'à faire connaissance avec l'héroïne principale de la série,
Kuniko HOJO.
Kuniko est une jeune fille qui est appelée à devenir la leader du Metal-Age, le mouvement anti-gouvernemental qui se s'oppose aux contraintes environnementales imposées par Atlas sur les populations les plus exposées aux problèmes liés aux conditions climatiques. Kuniko se sert d'un boomerang comme d'une arme, une arme qui se révèle très vite spéciale car elle a quand même, contrairement aux apparences, une puissance destructrice conséquente... Un problème se pose tout de même à Kuniko : elle souhaite bien aider ses camarades d'infortune mais refuse de se voir confier le leadership du Metal-Age sans son consentement, leadership qui lui a été promis depuis son enfance.
OPENING
Épisode 1 : A Whiff of a Fresh Breeze
Alors, que dire de ce premier épisode... C'est plutôt sympathique dans l'ensemble mais vu qu'il n'y a qu'un épisode au compteur, on ronge quand même son frein quant aux possibilités que semble offrir le scénario. C'est très certainement ça qui sera la force d'attraction majeure de la série, le scénario, car ce n'est pas la composition graphique qui m'ait réellement transporté. N'ayant pas vu de série chez le studio Gonzo depuis Vandread, je suis un peu déçu par la qualité générale de l'animation qui sans être mauvaise n'est pas non plus une tuerie sans nom comme ce que j'ai pu voir récemment. Ça y est, le syndrome névrotique post-Casshern Sins commence pour ma part dans mes commentaires pour ça...
Si le character-design est plutôt sympa dans l'ensemble, de même que certains décors, c'est surtout les ajouts 3D que je ne trouve pas heureux dans cette série. Le résultat est loin d'être extraordinaire... Pour le reste de la réalisation, c'est plutôt honnête. Au final, je pense que la série promet quelque chose au niveau du scénario, parce que l'idée de base développée dans cet épisode sur les contraintes liées à la réduction des émissions de carbone est bien originale et semble assez maitrisée. Bref, j'ai eu de la chance de voir ce fameux listing au final...