Métropolis, une œuvre d'art d'une beauté à couper le souffle. Ce film a été , une véritable claque pour moi. Datant de 1927, en noir et blanc, et muet, avec seulement un orchestre jouant dessus, je m'attendais pas à ce que Métropolis soit aussi génial. Pas étonnant donc que ce film soit inscrit dans le registre international de la mémoire du monde de l'UNESCO.

Métropolis est un film que tout le monde devrait avoir vue au moins une fois, un film magnifique doté d'une réalisation magnifique avec une histoire magnifique et des effets spéciaux magnifique.

Pas posté hier sur le Meliès, tout simplement parce que je ne l'ai pas vu!! J'ai en tête des passages, des extraits, mais je ne l'ai jamais regardé. Alors qu'il doit être assez accessible maintenant sur la toile: faudra que je recherche. Et étonnamment, que je pense à ce film et à son imagerie, je songe à un groupe que j'avais adoré ado: The Smashing Pumpkins, dont le double album Melan Colie and The infinite Sadness, dans mes souvenirs, reprenait beaucoup d'élément graphiques pour la jaquette et/ou les clips.

Metropolis à présent! Et ça, j'ai vu. Et comme plus vous autres, j'ai été scotché en le découvrant. J'ai décidé de le voir comme le remake Tezuka/Otomo est sorti, histoire de voir de quoi ça partait. Et ça m'a semblé prodigieux, notamment dans le cadrage et la composition des plans. J'en garde un souvenir extrêment beau et ému.

Oulalala j'ai passé tant de chef-d'oeuvres oO

Tout d'abord : Méliès. Deu$ a tout dit, il est vrai que c'était un génie, un précurseur (terme très bien trouvé et qu'il le définit bien), voire un révolutionnaire pour son époque (révolutionnaire de génie).
En tout cas, grâce à lui le cinéma a vraiment pris une véritable tournure. On peut même dire que c'est un peu le père des effets spéciaux (tant son film "Voyege sur la lune" est bourré d'innovations techniques et autres trucages) ^^
Ensuite : Passons à Fritz Lang et son magnifique Metropolis. Je trouve que le film traite d'une manière orchestralement et théatralement bien joué (et filmé) d'un sujet qui est encore d'actualité : l'inégalité entre les classes sociales.
C'est un chef-d'oeuvre (stupéfiant) que je ne me lasserait jamais de regarder.

En tout cas, ange c'est un sans faute ce topic. Encore merci et bravo ^^

Pour Le voyage dans la Lune seleniel, j'ai posté plus haut un lien vers la version actuelle de 8 minutes (25 fps) - sachant que la version originale est de 14 minutes (16 fps). La différence vient du nombre d'images affichées par seconde (fps : Frames per second), la version de 8 minutes utilise simplement plus d'images par seconde.
Sur Metropolis, la version originale de 3h30 a malheureusement été perdue lors de la Seconde Guerre Mondiale et environ 25% du film fut perdu. Il existe aujourd'hui plusieurs versions remontées de Metropolis, dont la plus complète et la plus répandue (DVD) est celle de la cinémathèque de Munich (1h55) - c'est celle que j'ai vu personnellement.
A noter qu'on a retrouvé l'an dernier chez un collectionneur Argentin la quasi-totalité des scènes manquantes, ce qui signifie qu'une nouvelle version, très proche de l'originale, va pouvoir être montée.
Sur ces bonnes paroles, la suite :




08. Le Cinquième Elément (1997)
Réalisation : Luc Besson
Casting : Bruce Willis, Gary Oldman, Milla Jovovich et Ian Holm
Synopsis : Année 2263, Le Mal Absolu est de retour. Pour le détruire, l'espoir de la Terre repose sur des pierres sacrés, une étrange jeune femme parfaite, un prêtre empoté et un chauffeur de Taxi qui n'a rien demandé à personne...

Autant Luc Besson est un réalisateur que j'honnis pour la plupart de ses films (question de feeling), autant je me souviens dans ma jeunesse avoir beaucoup aimé le Cinquième Elément, et a posteriori c'est sans doute le seul que je tolère du réalisateur. Sans doute parce que le film fait part d'un second degré qu'on ne retrouve pas dans les autres productions du monsieur et qui change toute la vision qu'on peut en avoir.

Sinon, je plussoie fortement la présence de Metropolis, un film sans lequel on n'aurait peut-être jamais eu Gunnm et d'autres univers basés eux-aussi sur une mégalopole divisée entre riches et pauvres, haut et bas. Le film en lui-même n'a pas trop vieilli et il impressionne toujours par ses décors, son histoire, ses personnages.
Et en plus, si une version quasi-entière pourrait bien voir le jour, c'est orgie. Ca fera un DVD à racheter, mais on n'est pas à ça près.

sans vouloir faire de l'anti-besson primaire (mais c'est vrai que je deteste Luc Besson et ça date précisemmment depuis ce film), je dois avouer que ce film que j'attendais avec enormement d'impatience m'avait déçu au plus haut point...

Tout d'abord le scenario. Besson declare l'avoir en tête depuis ses 16 ans, et bien il aurait pu le remanié un peu quand même. C'est manichéen au possible, tellement naïf, et de plus pompé sur plein de trucs (l'incal, blade runner, etc...)

La direction artistique est plus que criticable.
Les decors, ne font jamais credible. On échappe jamais a l'effet carton pâte, tuyaux en plastique petite lumières qui clignotent... Les costumes (par jean paulk Gaultier je crois) sont de l'epate bourgeois. Il n'y a pas de recherche de type SF, c'est a dire sur la fonctionnalité de ces tenues, on recherche juste un coté visuel exubérant. Le top du ridicule étant atteint durant la sequence "émotion" de l'extra terrestre qui chant lyrique (dans le raisonnement simple de Besson, Lyrisme classique = beauté), les plis a l'arriere de la tentacule sur son crâne plein cadre qui fait tellement "costume silicone"... On essaye de cacher ce genre de détails craignos incontournables en général...

L'humour est "à la besson". Premier degré, cucu. le coup de Leeloo qui sait pas parler et baragouine des trucs c'est marrant pour les enfants mais bon...

Les effets spéciaux sont pas mals, rien à dire.

Bref au final, ultra déçu, la France avait encore une fois raté le coche pour proposer une science fiction intelligente et divertissante. Besson pense entertainment, youpi, il oublie (contrairement à un cameron pour ne pas citer le plus naze) qu'un divertissement se doit aussi d'être intelligent et ne pas prendre son public pour des abrutis.

Merci pour le lien sur Melies! En fait, la plupart des scènes et images sont ultra connues! Je suis très content de l'avoir vu en entier. D'autant que ça m'a rappelé un film d'animation que j'avais adoré tout tout petit: Le Secret des Sélénites, reprenant les aventures du baron de Munchausen. Je vous mets un lien et une image pour découvrir ou redécouvrir (je serais curieux de savoir s'il y en a ici à qui ça dit quelque chose...):
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Secret_ ... C3%A9nites


Le Cinquième Elément à présent!
Je l'avais attendu impatiemment!! A l'époque j'adorais Besson, et le savoir faire un film de Sf à grand spectacle, avec Bruce Willis, autant dire que ça m'avait plus qu'excité! Du coup, je me souviens avoir été le voir le premier soir au grand Rex, dans une ambiance de salle asse géniale que je n'ai retrouvé que pour des situations similaires avec les nouveaux Star Wars ou les Seigneur des Anneaux. J'ai même acheté la BO du film dans une édition limitée avec une pochette en caoutchouc!

Pour moi, ça marque paradoxalement le sommet de mon goût pour Besson, et le début de mon rejet, ou du moins d'un regard critique sur lui. Son Jeanne d'Arc m'a franchement déçu, et après j'ai vraiment joué le pisse-froid vis-à-vis de ce cinéaste. Je l'ai honni autant que je l'avais adulé. Et lorsque je revois ses films, il est vrai que le côté béni-oui-oui de ses "discours" ultra lourds dont il surcharge sa mise en scène me gonfle au plus haut point. N'empêche que le 5 éléments, ça m'avait bien plu, et que là, il vient de repasser à la télé, et que j'en ai regardé la première demi-heure avec plaisir. C'était pas suffisant pour me tenir au-delà, mais ça m'a semblé bien moins pire que ce que je craignais. Un charme dont je ne sais s'il est véritable ou simplement le reflet du plaisir immense que j'avais pris alors à découvrir ce film.

Heureux de voir que je ne me suis pas trompé quand j'ai affirmé que ce sujet allez me permettre de découvrir de nouveaux films de science fiction ^^ .

Pour "Le Voyage dans la Lune", rien à ajouter : classique intemporel qui me sidérera toujours par sa date de réalisation ( 1902 ).

En ce qui concerne "Metropolis", bien qu'en ayant largement entendu parler, je ne l'ai jamais vu ; je vais donc m'atteler à la tache de rattraper cette erreur.

Venons-en au film du jour : "Le Cinquième Elément" de Luc Besson.

Déjà il faut distinguer, le Luc Besson réalisateur et le Luc Besson scénariste-producteur.Dans ce dernier cas, il faut bien l'avouer, c'est un cauchemar.Il suffit de se rendre sur Wikipédia pour constater le nombre ahurissant de navet qui figure dans la liste des productions et des scenarii.Mais le plus intéressant et de voir que tous cela à lieu justement en grande partie après le Cinquième élément, ce qui fait de ce film une étape importante dans la carrière de son réalisateur.

Tout comme seleniel, avant ce film, le cinéma de Besson me plaisait bien ( ah Léon... ) et son style (très américanisé ) avait quelque chose d'original.Sans être un grand cinéaste, il avait quand même du poids.Après, j'ai l'impression qu'il s'est plus investit dans la production et l'écriture de scenarii que dans la recherche d'un perfectionnement de son style.Ce que je trouve un peu dommage.

Parlons du film : j'ai beaucoup aimé quand il est sorti et je dois dire que je l'aime toujours autant malgré son scénario simpliste et son humour gamin qui font en même temps son charme.Je pense qu'il faut plus le voir comme un film d'action/aventure sur lequel vient se greffer un univers de science fiction purement symbolique.De plus, les acteurs sont tous excellent ( Bruce Willis et Gary Oldman en tête ).

En bref, un film qui n'ambitionne pas d'explorer l'avenir de l'humanité mais qui nous invite à débrancher nos neurones quelques instants et de nous en mettre plein la vue.Ce que, je trouve, il remplit parfaitement ^^

J'avais beaucoup aimé Le Cinquième Élément à l'époque, et même encore de nos jours, je pourrais le regarder sans peine vu qu'il assez divertissant dans son genre. Ce que j'appréciais surtout dans ce film, c'était son plateau très plaisant d'acteurs : Bruce Willis a le don d'être toujours dans le ton quand il s'agit d'être le gars qui est au mauvais moment à la mauvaise place, Gary Oldman me mettait bien les chocottes étant jeune et Chris Tucker était très divertissant dans son rôle de l'animateur idolâtré mais totalement déconnecté. Concernant l'univers en lui-même, je l'avais trouvé assez marquant à l'époque, même si maintenant, je constate que le tout ressemble plutôt à un patchwork bien réalisé des influences de Luc Besson plutôt que quelque chose totalement original comme je pouvais le penser plus jeune. Un film plaisant et qui fait honneur à Luc Besson, malgré une filmographie qui par la suite a l'air d'être sujette à polémiques. ^_^;

Un très grand souvenir de cinéma que Le Cinquième Elément. Un film que j'avais sur-adoré en raison de son style Pulp/Baroque complètement décomplexé faisant la part belle à l'aventure, l'humour et l'amour! J'avais adoré à tel point que j'ai vu le film 5 fois^^
Je suis allé le voir le jour de sa sortie, puis je suis retourné le voir quelques jours après. Ensuite mon frère revenant d'un voyage scolaire, je lui ai dit qu'il devait le voir et nous y sommes donc allés. Désirant lui aussi le revoir quelques jours après, rebelotte! La cinquième fut lors de la fête du cinéma, quelques semaines après^^
C'est tout de même beau les folies que l'on peut faire étant jeune! Dans tous les cas ce film m'a grandement impressionné à l'époque, j'avais même acheté la B.O. (ultra rare) et j'ai fait pas mal de dessin tiré du Cinquième Elément durant 2/3 mois (je n'en ai pas gardé beaucoup malheureusement...). Bref un super souvenir d'adolescence et un film que je prends toujours plaisir à revoir à l'occasion.
Hop la suite :




09. Brazil (1985)
Réalisation : Terry Gilliam
Casting : Jonathan Pryce, Robert De Niro, Ian Richardson et Michael Palin
Synopsis : Année indéterminée. Sam Lowry, fonctionnaire modèle d'une mégapole très administrative, a des problèmes avec sa mère, l'Etat et ses rêves étranges qui le poussent à croire à l'amour...

Brazil connais pas, je passe mon tour !

Le cinquième élément !!
Personnellement ce film a été un des premiers films que j'ai adoré au point de le revoir une dizaine de fois, ce fut même un de mes films préféré (et l'est toujours d'une certaine façons, même si je l'ai pas vu depuis un moment). La première fois que je l'ai regardé, j'étais encore trop petite pour comprendre tous dans les détails .... j'étais petite (naïve) quoi !
Je l'es revu au moins 2 fois avant de tous saisir, et la vraiment j'ai adoré, même si c'est vrai que j'ai toujours trouvé que le costume de la diva bleu fessais "plastique" ... j'avoue les défauts du film, mais malgré ça, j'adoooore ce film !!! =)

Bon, ben Brazil, ça a été la grosse claque! Découvert après l'Armée des 12 singes, pour explorer la filmographie de Terry Gilliam. Et là, j'ai été sidéré de découvrir un univers complètement délirant, mais très mélancolique à la fois. La fin m'a franchement accablé... Pour ceux qui ne l'ont jamais vu, je le recommande chaudement: même si ça peut paraître daté pour ce qui est visuel, c'est d'une très grande poésie. Un très beau film.

Un de mes films préférés de Gilliam (si l'on met de côté sa période Monty Python) en compagnie de Twelve Monkeys et Tideland ! D'ailleurs, je trouve que c'est son film le plus noir, le plus cynique et le plus délirant. Il revisite 1984 de manière très personnelle et décalée (la bureaucratie sous son aspect le plus caricatural et obscur ! J'adore) et la fin est vraiment vraiment très folle.

Une grosse baffe qu'on se prend peu souvent, mais qui font plaisir !

Damn, je suis en retard.

A propos de The Matrix, pour le premier je l'avais vu totalement par hasard, puisque c'était lors d'une sortie organisée pendant une colonie de vacances (rétrospectivement, je me dis que ça devaient être les animateurs qui avaient très très envie d'aller le voir...). Tudieu, la claque ! J'ai même poussé mes frères à aller le voir, chose très rare.
Pour le deuxième film, j'avais tellement envie de le voir que je me suis incrusté à la première séance du film, qu'un de mes frères allait voir avec un pote. Je suis même retourné le voir par la suite avec d'autres potes et, fort de ma première vision, j'ai expliqué le discours de l'Architecte à ceux avec qui j'ai assisté à la séance.
Enfin, pour le troisième, vite vu, vite oublié. Histoire de conclure.
Globalement, j'ai beaucoup de nostalgie pour ces films. Je n'ai pas d'avis bien précis sur la qualité des films, du tout, mais j'aime bien toute la discussion qu'il y a autour, comme le sujet d'ange bleu.

Je n'ai pas vu Metropolis. Je me souvenais de l'existence de l'adaptation animée, mais pas du film original.

Le Cinquième Élément ! Toute une histoire. Un film qui m'avait tellement marqué étant gamin que je l'ai vu un nombre incalculable de fois. Je prenais un pied monstrueux à chaque fois. Même si rétrospectivement (oui, j'adore ce mot), ça casse pas trois pattes à un canard en fait, c'est coloré, c'est fun, il y a des flingues futuristes, une de mes répliques cultes ("Vous rangez-vous dans la catégorie humain ?" "Négatif, je suis une mite en pull-over."), un être des ténèèèèèèèèèèbreuh !, bref, des petits trucs un peu kitsch mais bien fun.
Oh, et il y a Gary Oldman, l'un des meilleurs bad guys du cinéma.

Quant à Brazil, vu qu'il m'est chaudement recommandé par les autorités parentales depuis mon enfance et qu'il s'agit du film favori du Nostalgia Critic, croyez bien qu'il est haut placé dans ma liste prévisionnelle de vision cinématographique à court terme.

Petit conseil pour ceux qui n'ont pas encore vu Brazil : si vous avez le cafard, broyez du noir ou êtes dépressif, surtout ne comptez pas sur ce film pour vous remontez le moral ^^.Car, il faut le dire, c'est un film sombre, très sombre où la folie et l'absurde sont rois.D'ailleurs, c'est un film, je trouve, qui tient non seulement de la science fiction mais aussi du fantastique.

Si le film a vieilli au niveau visuel ( beaucoup même selon moi ), les thèmes qu'il brasse sont néanmoins éternels : la lutte d'un individu qui revendique sa liberté face à une société omniprésente et paranoïaque.Ce n'est pas pour rien que le film est inspiré de 1984 d'Orwell ( je crois que Gilliam voulait donner ce titre au film mais les producteurs ont rejeté cette idée ).

La plus grande trouvaille du film ? Sa vision de la chirurgie esthétique, incarné par le personnage de la mère.Ici, la chirurgie devient une parabole de la société elle-même : la volonté de la mère de ne pas vieillir, de ne pas changer fait écho à la peur de la société de voir apparaitre le changement dans sa routine mortifère.Et Gilliam dénonce tout cela de manière cynique et grotesque à la fois.

Un classique ! Néanmoins, je ne le regarderais pas tous les jours en raison de son extrème noirceur.