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 Sujet du message: Sorties de la volonté: bons plans expos, restos, shows & Co
MessagePosté: Jeu 29 Oct 2009 11:10 
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Je viens de faire le tour de la Taverne sans trouve une sujet de ce genre, et je me dis que ça pourrait être sympe. Voici donc un sujet sur les sorties et bons plans, effectué(e)s ou à venir. Resto, expos, concerts, spectacles, etc. Tout ce qui pourrait relever d'une vie sociale et/ou culturelle (quoi! la culture c'est pas du social??!!).


Et je commence "resto", avec deux expériences très différentes ces derniers temps.

D'abord, côté déception.
Je suis allé dans un resto qu' j'aime beaucoup: Louis Vins, rue de la Montagne Ste Geneviève à Paris, dans le 5ème. Resto entre tradition et bistronomie. De très bons plats, et une carte des vins excellente, depuis les petits jusqu'aux grands vins. Et des prix raisonnables pour cette qualité: menu entrée+plat+dessert à 28 euros. Je n'avais encore jamais été déçu, alors que des copains si. Et là, hier soir, c'est le drame!

Ca commence mal puisqu'on est placé à côté de la cuisine, et que je déteste ça. Mais pas le choix. Ensuite personne pour proposer des apéro, on n'a même pas la carte qui leur est consacrée. On commande après une longue attente, se terminant après que j'ai pris les choses en main directement. Ensuite, ça recommence à être long, très long. On aura nos entrées 50 minutes après être arrivés, et parce que j'ai râlé. Mais pas le verre de vin qui devait l'accompagner!! Rage! Etc, je vous épargne les détails. Finalement on s'est arrêté aux plats, et on est parti. Seul point positif, les apéros ont été offerts.

Bref, en théorie une super adresse, avec des plats excellents. Ce que j'ai mangé était très très bons (des gambas en feuilleté en entrée, un parmentier de canard avec une tranche de foie gras en plat). Mais ça ne compense pas un service assez misérable.


Ce qui nous amène à ma grandre joie culinaire du moment!
Pour la semaine du goût, des copains avaient réservé un très bon resto participant à l'opération: L'Auguste dans le 7ème (rue de Bourgogne). Décor bobo chic (heureusement que la copine qui y était passé avait dit que ce n'était pas trop guindé!), ambiance feutrée, lumière tamisée, service hyper méticuleux.

Semaine du goût, ça voulait dire menu dégustation à 90 euros (oui oui...) dans lequel il y avait amuse-bouches, entrée, poisson, viande, fromage, dessert avec digestif, vins compris. Cher, mais rentable dira-t-on. Et ce qu'on a mangé fut génial. Langoustines avec un sabayon de carotte en entrée, dorade sur une purée de fenouil génialissime (et je fuis habituellement le fenouil!), poulet avec une aubergine simili chutney et une décoction de Martini (!), fromages excellents, et un soufflet au chocolat avec un verre de Maury en dessert. Le poisson m'a époustouflé surtout.

Mais la soirée fut géniale aussi parce que, le vin aidant, le copain présent a commencé à s'échauffer, et que les conversations ont finalement roulé sur des sujets peu avouables (inavoués jusque-là, et émergeant au bénéfices des vapeurs éthyliques, sa copine le poussant à raconter les horreurs entrevues dans la lointaine banlieue où il exerce, et notamment l'affaire de Piggy la strip-teaseuse, affaire sur laquelle je ne m'étendrais pas par pudeur). Cet ami a par ailleurs un léger problème de surdité, ce qui fait que sa voix, lorsqu'il est à ses récit, monte en puissance. Ses exploits qui suscitaient notre hilarité furent ainsi entendus par l'ensemble de la salle, par les fourrures et complet 3 pièces qui y mangeaient. Ce fut jubilatoire de briser ainsi cette atmosphère ouatée!

La soirée a très bien fini, puisque le serveur nous a servi la fin d'un bouteille de Maury de 1932 sur laquelle je louchais activement à la fin du repas (le "bar" où étaient les bouteilles était proche de notre table), en nous faisant un prix (en gros 3 verres pour le prix d'un, mais un seul coûtant déjà un bras...).


Bref, tout ça pour inciter tout le monde, l'an prochain, à regarder du côté de la semaine du goût et des grands restos qui y participent. Certains se rendent accessibles, d'autres proposent des menus extraordinaires. C'est dans tous les cas des expériences mémorables!

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MessagePosté: Jeu 29 Oct 2009 19:26 
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Localisation: En cure de désintox. Importante, la désintox.
Je continue dans la thématique Restaurant.

A Reims, sur la Place d'Erlon, on peut trouver un nombre impressionnant de restaurants et autres brasseries. Dernièrement, avec mes grands-parents, l'envie m'a pris d'en tester un de plus haut standing que mes standards. Résultat, j'ai débarqué à L'Apostrophe.

Le cadre est recherché et très beau visuellement, avec un petit côté luxe appréciable. On décide de nous placer près de la sortie, et en ces temps hivernaux, je peux vous assurer que la grand-mère souffrait légèrement des changements de température à chaque ouverture de porte. Toujours au registre des désagréments, la table, mal placée, ne permettait pas de bouger l'une des chaises...

L'accueil a été en revanche très sympathique. Et les serveuses, pour ne rien gâché, plutôt jeunes et jolies. Pour tout dire, certaines m'ont tapés dans l'oeil, mais c'est une autre histoire.

La carte nous a été donnée, et l'on a pu se rendre compte que le restaurant comptait sur des entrées standards : Saumon fumé, foie gras avec son pain perdu, etc... J'ai d'ailleurs opté pour ce dernier, pendant que mes grands-parents se contentait d'un simple apéro. Je peux facilement comprendre que les seniors ont un appétit moindre que les jeunes de 19 ans.
Le foie gras était plutôt bon, mais les toasts de pain perdu était froids. Dommage. Mais l'ensemble restait correct.

Vint ensuite les plats de résistance, et ce fut vraiment bon. Je choisis pour ma part des tagliatelles aux deux saumons, avec une sauce au beurre. Je me suis régalé, quoique le saumon fumé salait vraiment le plat, sans me déranger personnellement.

Enfin, le dessert, crème brulée. Légèrement tiède, donc excellente. Une bonne conclusion pour un repas qui valait le coup.

Au final, une vraie bonne adresse, à un prix plutôt raisonnable si l'on choisit un menu. A la carte, en revanche, le prix peut monter plutôt haut (environ 50 € si l'on prend les plats les plus chers).

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MessagePosté: Lun 2 Nov 2009 17:11 
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Localisation: sur Sillage ... Poukram !!
Excellente idée seleniel que ce topic consacré aux Restaurants "coup de coeur" et autre pépites gustatives ^^

Pour ma part (vivant à Paris), je continuerais donc le tour de table sur Paris et pour vous parler de cette perle qu'est : Chez Gladines.

Ce petit restaurant que l'on ne remarque pas forcément lorsque l'on passe devant, cache en réalité un vrai petit trésor comme on ne peut qu'en dénicher dans le quartier de la Butte aux Cailles.

Dans ce bistrot - à l'ambiance très convivial - on déguste les saveurs du Sud-Ouest.
Au menu, cela va se retrouver dans les spécialités typiquement basques :

- plats : piperade, poulet basquaise, chipirons à la biscaïana, cassoulet maison, la "fameuse" escalope montagnarde (que j'adore plus que tout).

- Mais pour ceux qui préfèrent les salades : ce restaurant est aussi connu pour ses salades servies dans des saladiers immenses, avec un large choix de salades (plus ou moins copieuses), dont la "5 diamants" qui contient l'ensemble des ingrédients des autres salades ( chèvre, cantal, croûtons, jambon, ventrèche, gésiers, patates, tomates, oeuf...).

- Pas de panique au niveau du prix, les plats sont énormes (il faut le reconnaître), mais votre porte monnaie ne souffrira pas, car cela avoisine les 12 euros environ. Ce qui n'est pas cher pour (tout) ce que l'on y mange :P

- Ambiance : Il faut le noter aussi. Ce n'est pas vraiment la cuisine qui importe le plus dans ce bistrot, c'est plus son ambiance décontractée et chaleureuse. Une vingtaine de tables collées les unes aux autres (tout au plus), des nappes à carreaux, quelques tags à l'entrée (Miss-Tic) ... On est au coude à coude avec ses voisins, on fait connaissance, on rigole, on plaisante ...

Conseil et caractéristiques: Le mieux c'est d'arriver pas trop tard (surtout si vous êtes nombreux), c'est toujours bondé (le resto attire une clientèle jeune du lundi au dimanche), il n'y a pas de réservation possible (sur place et à l'avance, si possible) ... Alors on patiente en dégustant une sangria ou une bonne bière basque *____*
Attention aussi : pas de carte de crédit ^^


Chez Gladines, 30 rue des Cinq Diamants 75013 (tél : 01-45-80-70-10)

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MessagePosté: Mar 3 Nov 2009 17:28 
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Localisation: In a yellow submarine
Puisqu'on est parti sur le thème gastronomique, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?
Dans le cadre de mon entrée en début d'année dans la vie estudiantine, je suis maintenant basée dans la belle et fière ville de Lyon, connue comme chacun sait pour son vin et sa cuisine (et son club de foot mais on s'en fiche).
Si je n'ai pas été élevée avec une cuillère en argent dans la bouche, la cuillère, en inox donc, n'a jamais manqué d'être remplie de plein de bonnes choses et mes parents, fière de cette éducation gastronomique m'ont fait promettre qu'étudiante ou pas je profiterai de ma nouvelle vie pour élargir le panel de mes connaissances en matière de bonne bouffe. En conséquence ma mission était d'écumer tous les bouchons lyonnais financièrement accessibles. A la première occasion, donc, je jette un coup d'œil sur internet histoire d'avoir une idée de ce que je peu trouver pour pas trop cher et j'opte finalement pour le Bouchon des filles, petit restaurant situé derrière la place des Terreaux.
Je m'y rend donc avec ma moitié dans le cadre d'un diner en couple.
La salle est petite, un peu en contrebas de la rue, plutôt chaleureuse. La configuration des tables se prête plus à un diner entre amis et nous nous retrouvons installés à coté de quatre amis/collègue de bureaux qui parlent un peu fort.
Surprise : sur la carte un menu unique plat+entrée+dessert, avec assez peu de choix mais le tout pour 25 euros, ce qui me parait très raisonnable. Et avec le recul, je ne peux que confirmer : c'est vraiment très raisonnable pour une telle abondance et une telle qualité.
On commence le repas avec des petits amuse bouche de brioche au saucisson, l'entrée servie avec un très bon timing, consiste en une salade de lentilles, plus des tranches de charcuterie plus une salade verte aux acras de hareng. Le tout est tout à fait délicieux, très convivial, et servis en quantité très suffisante. Ensuite, pour nous faire patienter, on nous sert un velouté au cèpes en petite vérine. Puis viennent les plats : andouillette d'un coté, feuilleté au boudin noir de l'autre (alors certes, je vous le concède, il faut aimer la cochonnaille). Vraiment très bon, encore une fois, des plats simples mais bien préparés et bien servis.
On a déjà plus très faim à ce stade mais il ne s'agit pas de baisser les bras : vient encore le dessert et avant, ô surprise, le fromage. Le tout toujours de très bonne qualité en restant dans la simplicité et l'authenticité. J'aurais une mentions spéciale pour le fondant aux noisettes et chocolat, juste délicieux.
Un petit restaurant donc, qui ne se confond pas avec d'autres bouchons que j'ai pu trouver dans la vieille ville par exemple, ou la nourriture est sans plus et le prix, pour une quantité moindre, à peine moins élevé. Il ne paye pas de mine et n'est pas bourré de touristes, mais c'est une excellente adresse, que je vous recommande si un jour vous voulez me rendre visite à Lyon :p .

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"N'acceptez pas que l'on fixe, ni qui vous êtes, ni où rester. Ma couche est à l'air libre, je choisis mon vin, mes lèvres sont ma vigne. Soyez complices du crime de vivre et fuyez !"
¿’


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MessagePosté: Dim 6 Déc 2009 13:02 
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Localisation: sur Sillage ... Poukram !!
Je dépoussière un petit peu le topic gustatif pour vous parler d'un tout nouveau restaurant qui m'a bien plu et dans lequel j'ai mangé et danser hier soir ^^

Ce "restaurant" est situé en plein milieu des Buttes-Chaumont et se nomme "Rosa Bonheur".

Sur un mélange de guinguette et de bar, pas mal de gens se retrouvent à l'intérieur ... Le concept est de manger mais à partir de 21h30, la musique commence à monter de plus en plus fort qu'il y a un choix : ceux qui veulent parler (ou du moins essayer) sortent; et ceux qui veulent danser se laisse entraîner par la musique sélectionnée par le DJ ^^

Toutes sortes de musique défilent ;-)

En ce qui concerne le repas, pas de serveur, ni de table bien rangé. Ici (enfin plutôt le soir), c'est à la bonne franquette. Chacun se dirige vers un coin du bar dédié à la nourriture et commande ce qu'il souhaite (sous forme de barquette) par rapport à ce qui est affiché sur la tablette.
Pour ma part, hier soir j'ai pris une boîte de pâté basque, une barquette de tapenade aux olives et une autre de tatziki. J'aurais bien voulu prendre le fameux tarama au corail d'oursin (mais cela faisait deux jours qu'ils n'en avaient pas reçu - dixit l'un des serveurs derrière le comptoir).
Les deux barquettes + le pâté sont posés sur un plateau accompagné de couverts en plastique et d'un sachet rempli de morceaux de pain.
Un régal ^^

Au niveau des prix, pas de quoi s'affoler non plus : cela allait de 6 à 8€ par choses que l'on choisit, donc ça va on peut que l'on s'en tire à bon compte.

Au niveau des boissons, je n'ai bu que du vin (rouge et blanc). Le vin rouge, je ne connais pas son nom puisqu'il était servi dans un pichet; mais en ce qui concerne dans le vin blanc, je l'ai trouvé très bon, c'était un château de Flaugergues, cuvée 2007. Je m'en suis souvenu car j'ai été subjugué par la couleur bleue de la bouteille ^__^

Voilà c'était la petite revue gastronomique du week-end d'el-d. En espérant que cela vous a plu, et que cela vous donnera envie si vous traînez dans le coin des Buttes de Chaumont, de vous arrétez à ce resto qui ne manque pas d'intérêt ^^

Pour plus d'infos, voici un article paru dans le parisien.fr.

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MessagePosté: Sam 13 Fév 2010 19:10 
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Je remonte le topic pour parler de deux sorties resto récentes que j'ai effectuées: l'une il y a 15 jours, et l'autre hier soir.


Le Pinxo, d'Alain Dutournier
http://www.pinxo.fr/

Alain Dutournier est connu pour son 2 macarons Michelin, le Carré des Feuillants. Il a aussi trois autres restos, plus "simples", en tout cas moins chers! Des copains (les mêmes que pour l'Auguste en fait) voulaient essayer Le Pinxo avec nous, resto à côté du jardin des Tuileries dans le 1er à Paris, pour son principe qui favorise les tables de 3 ou 4 personnes. En effet, ce resto propose 3 "portions" pour chacun des plats, voire 4 avec un supplément. Le principe est donc de prendre des plats différents, et d'échanger, de piocher les différents portions (pinxo voudrait dire "pincer" en béarnais si j'ai bien compris...). Et c'est vrai que c'est très sympa!

La salle est très belle, avec un bar qui court tout du long où l'on voit faire les cuisiniers. L'espace est agréable et confortable. Mais surtout les plats sont franchement bons! Je vous mets la carte pour vous mettre l'eau à la bouche:
http://www.carredesfeuillants.fr/pdf/pinxo_carte.pdf

En entrée, on a goûté les mini-tartares, le crabe, les crevettes et surtout le cappuccino de Potimarron assez génial. En plat on a pris noix de Sain Jacques (géniales!), les Gambas, X2 parce que ces dames ne voulaient pas entendre parler des Chipirons au pied de cochon que les hommes se sont partagés (formidables!!). En dessert, si le chocolat noir et le croquembouche framboise étaient assez attendus, le sablé "tatin" et surtout le mont blanc étaient franchement surprenants.

Repas très sympa, sur un concept convivial, avec une cuisine très bonne, à défaut d'être totalement innovante dans les contenus. Petit détail rigolo: les toilettes sont "partagées" avec le Grand Hotel dont le Pinxo est un peu le restaurant, et dans le hall qui y mène, des bonbonnières remplies de bonbons (logique) sont disposées, avec des petits sachets à coté pour emporter! Miam!


La Zygothèque
Resto sur lequel on louchait depuis un moment avec ma douce, et dans lequel on s'est enfin rendu hier soir, juste à coté de chez nous dans le 13ème, rue de Tolbiac, vers la Grande Bibliothèque.

Plus simple, et très bon marché pour les plats proposés. On a adoré. Cuisine en apparence traditionnelle, ça se révèle en fait assez inventif. J'ai pris en entrée un "cigare" de langoustine excellent, sorte de feuilleté très fin et très parfumé. En plat, ma douce avait pris un pigeon extrêmement tendre, et moi une "tatin" de cochon, qui s'est révélé être une sorte de porc au caramel avec une sauce tajine: j'ai plus qu'adoré! En dessert, c'est ma douce qui a décroché le gros lot avec un "farfelu" de banane: glace banane, fruit légérement cuit, en chips, et nid de miel: à pleurer!

Mais surtout ce restaurant se signale par une carte phénoménale de whisky. S'il y a des amateurs, je recommande chaudement: j'ai pu goûter un Ardberg que je ne connaissais pas et qui m'a franchement convaincu!


Voilà voilà: si vous voulez marquer le coup à 4 en goûtant plein de plats différents, dans un bon resto mais pas trop guindé quand même, je recommande lePinxo; si vous voulez vous faire un repas plus simple, mais vrai découverte de saveur, et si vous êtes amateur de whiky, faut aller à la Zygothèque!!

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MessagePosté: Dim 28 Fév 2010 14:19 
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Il reste très très peu de temps! Ce post arrive un peu tard, mais entre mon emploi du temps personnel, et les grèves à Beaubourg, je me suis rendu très tardivement à cette expo. Et c'est un tort doublement: d'une part parce que je ne pourrai pas y retourner, d'autre part parce que je vous la recommande super à la bourre!

C'est un exposition magnfique, tout bonnement stupéfiante! Soulages, j'ai découvert il y a quelques années, par la philo paradoxalement, à travers un cours sur les outils autour de l'art (et oui...). Le prof connaissait l'artist, et forcément ça donnait envie de découvrir par soi-même. Les toiles que j'ai vues par la suite, celles que l'on connaît le plus, en noir total, m'ont fait un fort effet. Je me souviens notamment de certaines à l'Ermitage, dans la partie moderne.

Mais là, dans cette expo à Beaubourg, l'effet produit est tout autre! Deux intérêts majeurs s'en dégagent à mes yeux qui justifient qu'on y passe au moins (l'expo est "courte" dans un sens: ça relève plus de l'impression globale ressentie que de l'analyse méthodique de diverses toiles):

1) la trajectoire de Soulages, et la gestation d'une oeuvre. Soulages "trouve" le truc qui fait son oeuvre tardivement, vers la soixantaine. Toute son oeuvre tend bien vers ce "noir total", mais la conmpréhension de cette visée apparaît bien rétrospectivement. Constater cela, c'est déjà très impressionnant, même si on n'est pas passionné par les premières salles (personnellement, en dehors de cette dimension "intellectuelle", les premières salles ne m'ont pas fait un réel effet).

2) une fois cet "Outrenoir" (c'est le nom qu'il donne à cette exploration du noir) découvert et acquis, ça devient génial, et on se place dans un ressenti physique immédiat. Ce noir cherche en fait à capter la lumière par le travail sur le relief de la toile. Ce qui fait que face à une toile, ou circulant à côté d'elle, on ressent clairement un jeu d'éclairage mouvant. La dernière salle, avec les polyptiques (toiles faites de plusieurs toiles) suspendus est fascinante.

A noter par ailleurs que Soulages travaille en dehors des cadres classiques de création tels qu'on les conçoit en Occident, et que sa pratique relève je trouve plus d'une approche "orientale" (même si théoriquement, pour lui, il ne s'agit pas de ça du tout: je fais un raccourci pour illustrer un écart par rapport à la norme), ne serait-ce qu'à partir de son souci, pour la couleur, de distinguer le mat du brillant, distinction essentielle pour son travail sur la lumière.

Je ne vous bassine pas davantage, mais vous enjoins fortement à profiter des quelques jours de vacances ou de week-end que vous aurez la semaine prochaine, pour faire un tour à Beaubourg. S'il y en a qui ont besoin de se réconcilier avec l'abstraction, et de vérifier qu'on est bien chez certains dans le domaine des sensations, qu'ils aillent découvrir Soulages!

Jusqu'au 8 mars!!!


PS:
site de l'expo

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MessagePosté: Dim 28 Mar 2010 14:00 
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Je suis allé voir l'expo Soulages la veille de sa fermeture, et soi-dit en passant la jour de l'avant-première de l'expo sur Freud où j'ai pu apercevoir Jack Lang u_u

Alors tandis que la première partie de l'expo, bien qu'intéressante et déterminante pour analyser l'évolution opérée par la suite, se visite assez rapidement, j'ai été très impressionné par "l'Outrenoir" et notamment les productions de Soulages les plus récentes qui sont également les plus ambitieuses. Le travail du noir jouant subtilement avec la lumière, allié à la disposition judicieuse dans les différentes salles de ces œuvres offrent des points de vue inédits au spectateur, et je me suis senti presque "aspiré" par ce que je voyais. Si encore une fois on peut passer très rapidement sur ces productions, je n'ai pas pu m'empêcher de m'arrêter quelques minutes devant des œuvres sublimes en gravant l'instant dans ma mémoire. D'ailleurs j'ai passé quelques minutes absolument fabuleuses devant un noir/bleu très profond et extrêmement bien réalisé. Au final tout cela est très esthétique, et j'ai beaucoup aimé cette sensation de précision mais avec une touche incisive, presque brut de décoffrage. Ainsi je ne peux qu'espérer le retour d'une nouvelle expo sur Soulages quand celui-ci aura travaillé suffisamment sur d'autres productions.

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MessagePosté: Dim 28 Mar 2010 14:21 
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Vu l'âge de l'artiste, et vu ce qu'il prépare en ce moment (c'est-à-dire les dons de ses oeuvres, perspective de sa mort...), je pense plutôt qu'on devra aller dans le futur musée qui lui sera consacré dans sa ville et qui est en chantier. Je pense que ce n'est pas demain la veille qu'on aura une expo de cette ampleur en France. Parce que sinon, aller à New-York ou à Saint-Petersbourg qui ont de grosses collections, ça va faire loin quand même...

Enfin content que cette expo t'ait plu!

Sinon, Lucian Freud, c'est la prochaine expo que j'ai très très envie de voir! (et quand je pense qu'il fut un temps où je prenais des petits fours avec le même Jack Lang...)

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MessagePosté: Dim 18 Avr 2010 19:18 
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Qumrân, le secret des manuscrits de la Mer Morte

Je peux dire que je l'attendais cette exposition à la BNF. Pour sûr, comment aurais-je pu résister à la tentation en sachant qu'il y allait avoir une exposition sur les manuscrits de la Mer Morte par là-bas... Les plus anciens manuscrits bibliques que possède l'Humanité, ça ne se loupe pas. Impossible, il fallait bien que je vois de mes yeux si le secret du Plan de Complémentarité de l'Homme se trouvait dans ces manuscrits exposés et qu'il me saute à la figure comme une évidence.
:Luffy hilare:
C'est une exposition plutôt bien fichue, mais son contenu s'est révélé moindre que espéré. Pour faire simple, la BNF possède quelques fragments des rouleaux retrouvés à Qumrân et il était bien évidemment annoncé un prêt d'autres bibliothèques concernant les rouleaux intacts (ça doit concerner sept spécimens si je me souviens bien). Finalement, on a bien les fragments de la BNF mais on se retrouve avec un fac-similé pour le livre d'Isaïe qui est le plus important matériellement parlant (et accessoirement celui qui a cristallisé le plus l'attention depuis l'époque de sa découverte). Même si je ne doute pas que le fac-similé soit d'une grande qualité, j'ai été déçu bien évidemment de ne pas avoir une telle pièce-maîtresse réellement sous les yeux. Et je n'ai même pas compris comment retourner à la mer de LCL à sa lecture, c'est vraiment la loose jusqu'au bout. ^_^;

À côté de cela, comme écrit précédemment, l'exposition est bien réalisée. La vision archéologique de la découverte associée à la croissance de son importance théologique est bien retranscrite tout au long du parcours (plutôt interactif de surcroît, ça doit pouvoir toucher du monde pas forcément sensibilisé à ces questions). Si la BNF n'a pas le livre d'Isaïe, elle s'en donne à cœur joie avec sa réserve des livres rares du magasin car l'exposition regorge de trésors de livres bibliques richement décorés (certains livres enluminés du Moyen-Âge mettent une sacré claque aux gros sceptiques de la période comme je peux l'être). L'exposition met aussi à disposition des objets du site de Qumrân pour ceux qui souhaitent toucher du doigt l'Histoire, ça ne m'a pas personnellement intéressé car j'ai déjà eu de telles occasions pour d'autres sites (bien moins prestigieux tout de même). Pour finir ce tour d'horizon, j'ai bien apprécié la mise en avant autour de la controverse sur les Esséniens et de leur présence (ou pas) sur le site ; ça donne une ouverture sentant la bonne odeur de souffre pour les diverses œuvres qui reprennent ce thème des manuscrits de la Mer Morte.

Pour ceux que l'archéologie ou la théologie intéressent, cette nouvelle exposition de la BNF peut valoir le détour ; surtout qu'on se retrouve quand même avec des pièces que l'on a rarement l'occasion de voir. Mais de là à percer le secret des manuscrits de la Mer Morte, il faudra quand même persévérer par d'autres moyens.
:Zoro nargueur:

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 Sujet du message: Re: Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 11:02 
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Je remonte le topic pour cette expo qui s'achève très bientôt, le 24 juillet, dans deux semaines.

L'expo se compose de trois ensembles, le premier aussi "important" en taille que les deux autres. On explore d'abord la statuaire du pays dogon, puis les masques des cérémonies cultuelles (ce qu'on connaît le mieux de leur art en fin de compte), et on termine par les objets du quotidiens, ou ayant des usages plus "civils". L'expo est très riche, même si assez courte (à peine plus d'une heure pour moi), et c'est l'occasion de comprendre un peu mieux la culture dogon, habituellement trop vite aperçue à travers telle ou telle pièce, et souvent tirée soit du côté strictement ethnologique, soit, inversement, du côté exclusivement esthétique. La diversité des objets, le parcours proposé, permettent là de se faire un idée globale, de s'émouvoir particulièrement face à tel objet, de chercher à repérer les motifs, leur répétition, de comprendre le processus d'élaboration, l'usage effectué concernant un autre objet.

Le pays dogon se compose autour d'un long plateau surplombant une falaise, et partant du fleuve Niger. On se trouve géographiquement au Mali. La première salle m'a particulièrement frappé parce les statuaires présentées étaient rassemblées par zones géographiques (villages, clans...), et les spécificités, les identités de ces différents espaces sautaient aux yeux en passant d'un ensemble à l'autre. Cependant, cette répartition géographique masque une disparité chronologique, due à un processus de migration si j'ai bien compris: on oscille entre le Xe et le XVIe siècle en gros, ce qui peut induire naturellement de gros écarts de style d'un lieu à l'autre. Néanmoins, la possibilité d'identifier des styles, et même de découvrir des ateliers ou des artistes ("le maître aux yeux obliques" par exemple) m'a beaucoup plu.

Le fond mythologique, ainsi que l'usage des objets ne sont présentés qu'au fur et à mesure, ce qui fait que parfois on ne comprend que rétrospectivement certains motifs, ou la présence de certaines figures récurrentes (les hermaphrodites par exemple). Cela fait qu'on est un peu "noyé" au début, et qu'on ne "comprend" que progressivement. Je pense qu'il s'agit d'un parti-pris de la commissaire d'exposition: le spectateur est d'abord au contact des oeuvres, dans un mouvement sensible (ou esthétique), et la dimension ethnologique ne vient qu'en second temps. D'ailleurs, un petit film de 7mn sur la patine des statues est presque caché, alors qu'il est essentiel pour comprendre l'usage même de ces objets de culte, la manière dont ils étaient enduits de telle ou telle substance lors de rituels.

La deuxième salle, avec les masques, renoue ainsi avec ce pays dogon des ethnologues et anthropologues (connu pour ma part, entre autres, via Leiris). Ces figures gigantesques (les masques maison!!!) sont stupéfiantes, et on comprend comment cela a pu fasciner les premiers scientifiques arrivés en pays dogon. Les dernières pièces sont à la fois plus étonnantes, parce que peu connues (hormis les portes/volets, je n'avais pas de souvenir des broches et autres petits objets ou objets du quotidien), et en même temps plus banales (typiquement les objets ethno qu'on retrouve dans diverses expositions ou musées, quelle que soit la culture/civilisation abordée).

Bref, une exposition très bien fichue, qui propose des expériences diverses, esthétique, sensible, intellectuelle, concernant une culture qui nous dit tous bien quelque chose mais qu'on méconnait également de manière évidente. Les parisiens et ceux qui passent par Paris devraient profiter de leur temps de libre pour y faire un tour. D'autant que le Quai Branly est définitivement un lieu agréable: le bâtiment de Jean Nouvelle ne cesse de me ravir, le mur de Patrick Blanc tient le coup et le jardin de Gille Clément est en grande forme en ce moment. Sans parler du café/resto très très agréable.

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MessagePosté: Lun 26 Aoû 2013 15:46 
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MuCEM

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Car Marseille ne se résume pas à ses faits divers sanglants, sa délinquance galopante, son équipe de foot déliquescente, ses descentes de police, son accent chantant et ses montées dans les aigus dès que l'on prend la route. Car Marseille est cette année, le saviez-vous, Capitale Européenne de la Culture (Oui Môôsieur!). Car le Mucem est globalement une franche réussite, architecturale, urbaine, muséale.

Nous avons donc fait avec les loulous une exploration des lieux, de ce qui constitue le fleuron du programme Capitale Européenne de la Culture de Marseille 2013. Le site est double: d'une part le Fort Saint-Jean réaménagé plus ou ou moins en musée des arts traditionnels, d'autre part le J4, qui tire son nom du site où il s'est installé, un ancien môle portuaire, et qui se présente sou la forme de ce cube entouré d'une résille sombre. Trois accès au site: par le bas du Fort et le bout du Vieux Port, par une passerelle depuis le Panier et l'église Saint-Laurent, par l'esplanade du J4 enfin.

Côté Fort Saint-Jean, c'est extrêmement agréable de se balader librement sur le site, remarquablement réaménagé, entre restauration des différents espaces et installations de quelques œuvres ou structures contemporaines qui s'insèrent, ce n'est pas si évident, très bien dans l'ensemble. Des jardins, une circulation plutôt maline et quelques lieux d'exposition plutôt jeune public: grande salle présentant une maquette de cirques, d'autres consacrées aux traditions de marionnettes. Celles-ci sont ouvertes; d'autres non. Les arts forains, les fêtes calendaires seront pour plus tard, ou pas du tout: les salles ne permettent pas la conservation des œuvres dans de bonnes conditions! Problème de conception!!

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Côté J4, le lieu s'impose immédiatement. Si on arrive par le Fort Saint-Jean, on traverse cette belle passerelle pour arriver sur la terrasse où l'on peut confortablement s'installer. Avant de descendre la magnifique rampe qui passe entre la résille et les salles d'exposition, lentement, en pente douce, façade par façade, plusieurs tours à accomplir, jusqu'en bas. A l'intérieur, deux expos temporaires et la collection permanente sur la région nommée Galerie Méditerranée.

L'une des deux expo était sociétale, sur le genre (masculin/féminin), avec plein d'affiches, campagnes de pub, objets, éléments visuels autour du thème. Bien fichue et intéressante, faisant évidemment écho à l'actualité. L'autre plus classique, de peinture, autour du bleu et du noir en Méditerranée. Beaucoup d’œuvres connues, plutôt importantes: l'expo s'ouvre par exemple sur un des Grands bleus de Miro prêté par Beaubourg.

Je suis un peu plus réservé sur la collection permanente: je n'ai pas compris comment elle avançait. On commence par un peu d'agriculture méditerranéenne, on pense qu'on va avoir une expo ethno/anthropo/patata, mais ça bifurque vers autre chose (colonisation), puis revient encore à autre chose (les voyages). Sensation étrange renforcée par une muséographie très belle (des voiles qu'on peut (?) traverser pour passer d'une salle à l'autre) mais déroutante. Sinon, anecdote: on a fait presque toute la visite de la Galerie en compagnie de Jacques Attali, juste derrière nous à l'entrée! Le tout s'achève par une œuvre contemporaine que j'ai beaucoup aimée (une vraie découverte sympa que ce "Jardin d'addictions") mais dont je me demande ce qu'elle fait là (la photo ne correspond pas à son installation au Mucem, mais au lieu où elle était avant):

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On peut circuler dans le lieu librement, si l'on ne veut pas faire les expo mais simplement profiter de la vue, des jardins et terrasses, du cadre. Entrée libre, gratuite. Et même l'entrée aux expos est bon marché je trouve par rapport aux prix des musées à Paris: 8,5 euros de base, 5 en tarif réduit, 12 euros tarif famille 2 adultes/5 enfants, gratuité pour les plus petits.

Seul réel bémol: la restauration. C'est Passedat qui s'en charge, le seul 3 étoiles au Michelin de Marseille avec le Petit Nice (je loge juste au-dessus quand je suis à Marseille!). Je pense essayer dans la semaine le bistrot (malgré se tarifs heu... élevés, mais passant quotidiennement devant la carte du Petit Nice, rien ne me choque plus), mais l'offre globale ne me semble pas adaptée au lieu. Bistrot cher avec beaucoup d'attente, Café du Fort cher également pour des salades sans rien pour les petits à ce qu'il semble, et un "kiosque" destiné à la restauration sur le pouce mal situé qui vend là-aussi des produits qui ne conviennent pas aux enfants: deux sandwichs trop sophistiqués (figue/jambon de pays et un bagnat salade thon bon certes bon, mais requérant de sacrées mâchoires!), pâtes froides, pizza froide aussi. C'est un peu dommage, mais en fin de compte assez accessoire.

En tout cas, avec ça, et un Vieux Port réaménagé extrêmement accueillant, avec une ombrière géante faisant office de miroir à son entrée, objet absolument splendide (m'enfin bon: en cherchant une photo, je viens de découvrir qu'elle est l’œuvre de Norman Foster...), Ça vaut vraiment le coup de faire un tour à Marseille cette année!!

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MessagePosté: Mar 17 Sep 2013 11:11 
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Le Centre de la Bande Dessinée Belge Le Centre Belge de la Bande Dessinée

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Profitant d'un petit séjour plus ou moins impromptu en Belgique, j'ai eu l'occasion d'aller dans le fameux Centre de la Bande Dessinée Belge, euh... le Centre Belge de la Bande Dessinée, mea culpa ; et j'en suis ressortis avec un avis relativement mitigé.

Le musée est divisé en plusieurs expositions distinctes et se situe dans un bâtiment Art Nouveau signé Horta très joli et agréable à parcourir : le premier étage accueille boutique et restaurant, et son grand hall est parsemé de sculptures représentant des monuments de la BD franco-belge. C'est à partir du second que commence réellement le musée (payant).
Il s'ouvre sur une petite rétrospective présentant l'histoire de la BD de manière générale - en parlant de comics et de manga donc -, assez classique et courte, mais quand même intéressante ; elle a aussi le mérite d'être très claire.

Ensuite il y a deux ailes, à gauche une exposition temporaire qui présente des planches originales de bédés actuelles qui ont le vent en poupe - « qui font l’actualité de la BD » pour reprendre les termes du CBBD (le sourire de Mao actuellement... j'y reviendrais) et à droite une exposition permanente sur « l'art de la BD ».
Celle-ci présente le processus de création d'une bédé par le biais de nombreux panneaux explicatifs et de nombreuses (enfin dans une certaines mesures) planches/croquis/dessins originaux, rien de bien transcendant pour ma part, mais c'est encore plutôt bien présenté et assez bien expliqué. Ensuite ça donne une vision assez particulière du dessinateur ; je ne sais pas si c'est moi ou si c'est la tournure des phrases, mais présenté comme ils le font, on dirait presque que l'on a affaire à un simple prestataire soumit au dictat des scénaristes et que ce sont toujours ces derniers qui choisissent la composition et découpage d'une page. Assez moyen pour le coup.
Elle présente aussi les différents genre de bédé, science-fiction, fantasy, polar, animalier, roman graphique, etc. Wait, roman graphique ?! Non mais sérieusement... je veux bien que cette (horrible) appellation soit devenue courante, mais là il y a des limites. Et je ne parle même pas du texte explicatif qui décrit (oui oui), précisément en plus, le style graphique et narratif d'un "roman graphique". En tout cas ça m'a fait rire.

Bref, on arrive à l'étage supérieur qui s'ouvre sur des petits panneaux présentant Horta et le bâtiment accueillant le centre, et à droite on a droit à des petits textes plus ou moins intéressant sur Tintin et Hergé, pas forcément extrêmement transcendant, mais ça reste intéressant. Et puis on rentre dans le cœur de l'étage, une rétrospective sur les tous les grands acteurs de la bédé de 1929 à 1959 (ce qui n'est précisé nulle part d'ailleurs). Et là j'aurais quand même deux-trois critiques à émettre.
Je veux bien admettre qu'être chauvin à parfois du bon, mais il ne faut pas non plus pousser mémé dans les orties... Hergé et Edgar P. Jacobs ont droit à une flanquée de textes présentatifs (on ne peut pas en dire autant des planches originales :/) et un espace non-négligeable leur est attribué, mais par contre Jacques Martin lui a juste un petit espace avec deux textes. De mémoire c'est un des trois grands fondateurs de la ligne claire, mais là il est parqué avec une flanquée de planquins et autre illustres inconnus. Alors peut-être que c'est moi qui ait une vision biaisée, mais là on dirait vraiment qu'ils l'ont mis dans un coin parce qu'il était le seul à être d'origine française, c'était vraiment bizarre.
Au passage on a aussi une assez grande partie consacrée à Franquin avec un nombre conséquent de planches originales et qui constitue - pour moi - la partie la plus intéressante du musée. Ensuite j'ai beau adoré Franquin, à un moment il faudrait p'têtre arrêté d'en faire trop ; non parce que quand je lis que Gaston est « un personnage unique et complètement original, un chômeur un peu gaffeur et paresseux » (grosso modo), excusez moi si je rigole un peu...
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Si vous tombez par terre en bavant, rien de plus normal : vous faites simplement une crie d'épilepsie.

On en arrive au dernier étage qui actuellement accueille une grande expo sur Spirou et qui nous présente les différents auteurs l'ayant mis en scène. C'est assez complet et pas trop mal présenté, pas grands choses à redire dessus - je ne me suis pas non plus spécialement attardé.

Je pense qu'il est temps de faire une petite synthèse de mon avis sur ce "Centre Belge de Bande Dessiné".
Déjà je trouve le nom extrêmement mal choisit, puisque ça ne parle que d'auteurs belges (le gag étant que l'espace consacré au bédés d’aujourd’hui accueille une bédé.. belge), en soit ce n'est pas une mauvaise chose, mais du coup ça donne l'impression que l'on va avoir quelque chose de complet et d'exhaustif sur la bande dessinée de manière générale, sauf que non en fait.
Et c'est un peu la seconde (grosse) critique que je ferais, le musée est quand même assez pauvre en contenu au final et présente une période de la bédé qui est de fait pas très riche en contenu (N.B. dans le feuillet descriptif du musée donné à l'entrée, il est quand même précisé que « le CCBD offre une vision générale sur la bande dessinée d'hier et d'aujourd'hui ») ; du coup on passe sur toute une période extrêmement riche et sur une masse d'auteurs connus. Je trouve que c'est quand même assez gaguesque qu'un musée dédié à la bédé ne parle pas de Goscinny (!), Gotlib, Van Hamme, Bilal, Loisel, Trondheim, etc. etc. (pour ne citer que des poids lourds).
Et on peut encore ajouter au côté surfait du titre, puisque le 'centre' ne parle même pas de manga ou de comics (ce qui est autrement plus grave) !

En bref, je dirais que ce 'centre' est quand même une énorme déception et que sous couvert d'un titre très racoleur le tout s'avère assez creux et peu intéressant pour ceux qui s'y connaissent un minimum, le peu de planches originales suffisant tout juste à justifier le prix du billet d'entrée - sans parler du chauvinisme ambiant assez peu assumé. Ensuite si vous ne connaissez rien à la bédé, ça peut toujours vous intéresser.

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MessagePosté: Mar 17 Sep 2013 11:52 
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Quelle idée aussi d'aller là^^ C'est vraiment un endroit où les Belges ne mettent quasi pas les pieds (à part pour la bibliothèque et le Slumberland). J'ai été une fois avec mon école primaire (une blessée! La fille a glissé sur le sol en dalles de verre et s'est écorchée méchamment le bras sur les pointes de la corniche) et y suis retourné l'année passée parce que je n'en avais aucun souvenir. Mon avis est plus ou moins égal au tiens en termes de contenu. C'est vraiment un musée pour touristes, même si j'apprécie les efforts qu'ils ont fait pour sauver le bâtiment, superbe, et pour les planches originales sympathique.

Après pour le côté chauvin, le mot Belge est quand même dans le nom du musée. Ca ne me choque pas qu'ils célèbrent les auteurs du pays qui ont quand même façonné le paysage actuel autant (plus?) que les français. Mais en même temps, étant belge, je prends ce que j'ai^^

Tu aurais du dire que tu venais à Bruxelles, on aurait pu s'organiser un truc (et j'aurais pu te dire de ne pas y aller)^^ Ce qui est sympa aussi c'est la promenade dans le vieux Bruxelles avec les façades BD^^

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"Nous ne sommes que trois, la rapière à la main:
Fille d'Elfes et Guerrière, Adarana la Blonde,
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"Because I could not stop for Death, She kindly stopped for me — and bought me coffee at a greasy diner..."


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 Sujet du message: Re: Sorties de la volonté: bons plans expos, restos, shows &
MessagePosté: Dim 12 Jan 2014 10:22 
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Cela fait déjà un bon moment maintenant que j'ai assisté à un certain spectacle. C'était le 15 novembre 2013 et pour le moins que je puisse dire, c'est une nouvelle date qui me restera très longtemps en mémoire. Présenter ce spectacle est une chose assez compliqué à appréhender pour moi, c'est pour cela que j'ai mis en moment à coucher ce post, entre autres choses. Et pour bien représenter le contexte il m'a semblé nécessaire de faire quelques présentations au préalable, a commencé par son auteur.


Les origines du spectacle :



L'AUTEUR
Né en 1973 et formé à l'université es Arts de Tokyo, Keiichiro Shibuya fonde en 2002 le label ATAK, spécialisé en musique électronique (qui produit également de la musique acoustique au Japon et à l'étranger), dont l'album ATAK000 en 2004 est salué par la critique. En 2005, il crée une installation sonore et un concert de "Third Term Music" à l'Inter Communication Center aux côtés du spécialiste des systèmes complexes à l'Université de Tokyo, Takashi Ikegami. Keiichiro Shibuya fait de nouveau appel à ce dernier l'année suivante : c'est au Yamaguchi Center for Arts and Media (YCAM) qu'ils créent Filmachine, une installation sonore en 3D basée sur la recherche de systèmes complexes et faisant appel à des automates cellulaires et des cartes de logistique pour la synthèse sonore. Par la suite, Filmachine est montrée à la Transmediale (Berlin), au Festival Via (Mons) et au festival EXIT (Maison des arts de Créteil). Suite à cette expérience, il publie en 2007 l'album ATAK010 filmachine phonics, un CD au son tridimensionnel, écoutable uniquement par casque. En 2009, il réalise une tournée internationale de concerts, ATAK NIGHT4, avec des artistes comme Ryôji Ikeda de Dumb Type, Pan sonic (Mika Vainio, Ilpo Väisänen) et l'artiste légendaire ayant participé au mouvement "Fluxus" à New York, Yasunao Tone. La même année, il sort son premier album de piano solo : -ATAK015 for maria-. En 2010, il publie Our Music Sotaisei Riron + Shibuya Keiichiro (l'album est classé numéro 1 sur iTunes music store au Japon) et signe des musiques pour la télévision (Spec sur TBS) et le cinéma (Shinanai kodomo Arakawa Shusaku, Seiji oka no sakana, Hajimari no kioku Sugimoto Hiroshi…) En 2012, il fait appel à des instrumentistes et des performeurs pour présenter One (X) à l'Aichi Arts Center, un concert hommage à John Cage, à l'occasion du 100e anniversaire de la naissance du compositeur, puis annonce son nouveau single (Sacrifice feat. Risa Ota) et participe à de nombreux projets faisant appel à des installations sonores de grande envergure. Avec le philosophe et romancier Azuma Hiroki, il publie Initiation Shibuya Keiichiro + Azuma Hiroki feat. Hatsune Miku (ci-dessus). Il présente THE END au Yamaguchi Center for Arts and Media fin 2012, et au Bunkamura Orchard Hall à Tokyo en mai 2013. Il s'est aidé dans son projet de YKBX pour la mise en scène et les vidéos, de Shohei Shigematsu pour la scénographie, Evala pour le design sonore et du producer Pinocchio P pour le programme vocaloid.


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LE PROGRAMME
Le logiciel utilisé par l'artiste pour son opéra est désormais connu à travers le monde. Créé en 2003 par Crypton Future Media (filiale de Yamaha) avec une première sortie en 2004, le logiciel Vocaloid a connu de nombreuses étapes au court de sa création, et si nous en sommes actuellement à la troisième génération le phénomène semble prendre une dimension de plus en plus internationale depuis quelques années. Ces programmes permettent à leur utilisateur de créer des musiques mais ceci n'est qu'une première partie. L'intérêt principal de ce logiciel est de pouvoir utiliser une banque vocale pré enregistrée pour ajouter un chant sur les musiques crées. Miku Hatsune est ainsi le second logiciel Vocaloid 2 à être sorti. C'est le logiciel qui a connu, et connait encore, le succès le plus important et qui a réussi à faire d'un simple concept un bouleversement dans le paysage musical. L'événement qui a eu lieu était tel que de nombreux magazine et chaînes télévisées ce sont emparé de l'information. Comme par exemple Arte et ce court reportage, ou encore dans cet article de presse qui présente correctement les origines et apports du phénomène.


"Teach me music forever and ever.
A melody to sing over and over again, past the end of the world"


AVANT PROPOS
Les thèmes qui sont abordés dans l'opéra sont très chers au compositeur. Entre la mort et la communication, il lie beaucoup de chose dans son opéra pour conduire le spectateur dans des scènes bien particulières. Au mieux dérangeants, au pire glauque comme pas deux, le spectacle nous propose un malaise de tous les instants et une image de Miku qui n'est pas suffisamment courante. L'utilisation du logiciel a été simple pour le compositeur car il avait envie de travailler cet aspect d'un programme/personnage doté de conscience, incapable de vivre de lui-même, et forcé à attendre qu'on le fasse fonctionner pour continuer à vivre. Là est tout l'intérêt du parallèle avec la mort. Ce que très peu de personnages fictifs peuvent faire, c'est de présenter une conscience et se questionner sur la nature même de son existence. Dans n'importe quel œuvre on pourra retrouver des personnages qui se remettent en question ou qui évolue. Simplement ces prises de conscience resteront cloisonner dans l'œuvre à laquelle ils appartiennent. La force du personnage de Miku est de ne pas appartenir à une œuvre mais à des milliers. Elle possède de très nombreuses facettes et, de par sa nature musicale et de communication par le chant, cela rend le personnage bien plus vivant qu'un personnage d'une œuvre de fiction. Le personnage nous parle directement et on est plus facilement touché par cet aspect de communication direct. L'ajout d'un temps de respiration pendant les champs ajoute encore d'avantage de profondeur à cette impression.

Ici elle tient son propre rôle, se rendant compte de la fatalité et du destin unique qui nous attend tous. Une lutte pour la vie, par une prise de conscience profonde de certains aspects oubliés de la vie. La recherche d'un salut et l'espoir de ne pas partir sans rien laisser derrière soi. Ainsi l'histoire propose une œuvre riche en thème mais aussi en questionnement sur notre existence mais que l'on peut également lire en parallèle avec l'existence des personnages fictifs ce qui amène de multiples degrés de lectures. L'œuvre baigne dans une ambiance absolument glauque et on est toujours dans l'attente d'un mieux, pour finalement se rendre compte de la réalité de certaines choses et du côté très éphémère de la vie. Cela fait en tout cas partie des choses que j'ai ressenti dans ce spectacle, mais on peut supposer qu'il existe autant de vision de cette œuvre que de gens l'ayant vue.


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LE SPECTACLE
Cet opéra n'est pas qu'un récital. En effet, si celui-ci est qualifié d' "Opéra Contemporain Expérimental" c'est également par la performance scénique a laquelle on assiste. Miku étant un personnage irréel, il fallait trouver un moyen de la représenter pour ne pas faire un vide. Cela s'est réalisé sous la forme de 4 écrans différents. Un écran avant, un arrière et deux écrans latéraux oblique. Toute cette installation permet l'affichage d'une perspective et d'obtenir l'illusion que Miku se tient dans sa chambre juste devant le spectateur. De la 3D plus, plus en somme. Ainsi on verra la diva se mouvoir dans des plans divers et variés, et ajoute des également des effets vraiment prenant qui ajoute une certaine touche à la continuité de l'ambiance globale du spectacle.

Et le compositeur dans tout cela, puisque finalement Vocaloid ce n'est qu'un programme. Oui, sauf que non. Le compositeur se trouve sur scène et réalise sa performance tout du long, comme le ferait n'importe quel artiste avec ses instruments. Cependant pour ne pas détériorer l'image refléter par les écrans, il se situe dans un coin de la scène derrière trois écrans. Comme les écrans principaux son "box" affichera des détails particuliers et accentuera la perspective du décor. Représentant une sorte de point de repère pour le spectateur. Ce "box" permettra également d'observer des éléments bien spécifiques sur l'œuvre qui accentuera les scènes principalement à une scène très forte ou on ne voie que cet élément. Malgré le côté très "industriel" et pré programmé du spectacle par le biais de ces écrans. Les auteurs ne se sont pas contenté de reproduire à l'identique ce qu'ils avaient fait auparavant. On pourra ainsi observer de nombreux ajouts visuels dans l'opéra par rapport aux premières représentations. Ce qui ajoute un point certain pour le soin apporté à l'œuvre et surtout son visuel.


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MON AVIS
Au final même pour moi qui adore déjà Miku de base, j'ai été complètement soufflé par le spectacle proposé. De manière complètement subjective je la considère comme le meilleur personnage fictif de toute la création. Là ou les autres personnages restent cantonné à leurs œuvres. De par sa nature, chacun peut l'utiliser à sa manière pour produire des sentiments complètement différents, et des histoires totalement différentes en fonction des musiques dans lesquelles elle joue. Le fait qu'elle soit énormément utilisée permet un gigantesque réservoir d'histoires différentes et celle qui est présentée dans THE END m'a vraiment retourné l'esprit et continu encore maintenant. Parmi les commentaires positifs du spectacle j'avais pu lire "Je l'aime comme au premier jour". Pour ma part c'est plutôt "je l'aime beaucoup plus qu'au premier jour". Si vous le désirez, vous pouvez voir le spectacle sur internet étant disponible à plusieurs adresses. Néanmoins, les sensations sont vraiment différentes, le son ne peut être aussi bon qu'au Châtelet et l'image ne permet pas l'immersion du spectacle réel. Cela permet tout de même de se faire une opinion rapide sur l'histoire, même si c'est véritablement une œuvre à voir dans les meilleures conditions pour pouvoir en profiter au maximum. Dans tous les cas j'ai passé un grand moment dans cette froide soirée du vendredi 15 novembre 2013 devant un spectacle sans précédent.

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"who can't touch, nor speak, nor hear, nor see,
nor move about, nor stop, nor grasp, nor pass by,
nothing's left, I can't understand, I can't connect, can't go on,


won't forget
won't forget
won't forget
won't forget"

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