Il s'est passé un paquet de trucs pendant mon absence du côté de la crypte de Garterbelt...
Deu$ a écrit:
Je croyais que ça serait encore un truc dégueulasse à base de petites morveuses, mais même si y'a beaucoup de petites culottes, de nanas qui se touchent avec des étoiles plein les yeux et que j'ai l'impression qu'on va vite tomber dans le fan-service dégueulasse, ce premier épisode m'a donner suffisamment d'éléments pour me donner envie de continuer à mater la série, sachant que malgré tous les trucs pro-otakus écoeurants, y'aura toujours le reste pour me plaire (enfin, j'espère en tout cas, à voir avec la dizaine d'autres épisodes).
Aussi étonnant que cela peut me sembler en l'écrivant (j'aurais pensé l'inverse en débutant la série), j'ai l'impression au final que
Panty & Stocking feat. Garterbelt possède beaucoup moins d'éléments de fan-service que
Gurren Lagann. Bien sûr, ce n'était peut-être pas trop difficile après le passage de Yôko et ce malgré elle... Comme l'a énoncé Ange Bleu plus haut, les rares séquences de transformations, c'est presque littéralement du « Ha Ha ! T'en veux plus, hein ? Bah, rage un max que ça dure pas longtemps et va voir ailleurs si ça t'en dit ! » en ce qui concerne le pur et dur fan-service (et bon, comme d'habitude, bataille épique en perspective sur sa définition). Sincèrement, le pan « sous la ceinture » de la série est clairement là pour amuser le spectateur et non pas flatter ses instincts.
Citation:
Et puis merde, c'est le réalisateur de Gurren Lagann quoi.
Que demandez de plus?
L'affirmation qui demeure véritable en tout temps et à laquelle j'adhère complètement, d'où l'intérêt de tout se farcir si jamais on a pas eu l'occasion de mettre la main sur l'un des trucs en cours de route !
Citation:
Ah si cette illustration en HQ si possible [...]
Désolé, je n'ai pas trouvé ce que tu demandes en mieux détaillé mais peut-être qu'en fouillant
à la source tu pourrais trouver ce que tu recherches (même si j'ai l'impression que tu as carrément tapé d'entrée dans la dite source).
En ce qui concerne le débat sur la tournure de la série débuté entre Ange Bleu et Leto, j'ai l'impression qu'il manque un seul élément : Hiroyuki Imaishi, ce n'est pas la
GAINAX à lui tout seul. En effet, d'après les retombées auprès du public concerné au Japon, le studio va très certainement perdre de l'argent comme pas deux à cause de cette série. Pourquoi ? Nos amis les fans que l'on qualifiera de plus « hardcore » que la moyenne (aka « les Otakus » si vous voulez les grands mots) n'apprécient apparemment pas du tout cette série. Les principales causes semblant être le manque d'attrait de la charte graphique ainsi que des personnages. Encourager le cosplay autour de Panty et Stocking ou des Démoniaques, oui, mais aimer les personnages pour leur côté barré, carrément pas. En ce moment, ça a l'air même d'être la grosse indifférence autour de ce programme (alors que c'est inversement proportionnel à l'étranger, même les fans américains adorent cette satyre qui les touche plus vite que les autres).
Hiroyuki Imaishi et ses potes se font apparemment plaisir comme pas deux avec cette série (quitte à faire un bras à ceux, comme moi, qui n'appréciaient pas le style graphique de l'épisode 4 de
Gurren Lagann en laissant aux bonnes œuvres de Osamu Kobayashi la réalisation du chef d'œuvre de la seconde partie de l'épisode 5 – même si je reste convaincu que le bonhomme s'était loupé sur
Gurren Lagann -) et multiplient donc les trucs qui leur plaisent. Néanmoins, l'historique du studio Hiroyuki Yamaga l'avait bien laissé transparaitre cette année au cours de sa présentation des projets à venir du studio :
ce n'était clairement pas Panty & Stocking feat. Garterbelt qui était attendu comme le money-maker de la nouvelle vague ou le projet phare tout court. Ce qui fait le génie intemporel de ce studio, c'est d'avoir en son sein autant ceux qui ont créé dans les années 1980 « l'otakisme » à eux tout seuls ainsi que ceux qui peuvent le faire perdurer de manière académique autant que ceux qui peuvent l'envoyer voir ailleurs pour découvrir quelque chose d'autre (d'où un néo-classicisme inter-décennies toujours démentiel). Ça ne manque jamais, cette dichotomie consubstantielle à toujours fonctionné pour la pérennité de l'image du studio (à moins d'un séisme, on associe plus la
GAINAX à
Gunbuster,
Nadia et le Secret de l'Eau bleue, EVA,
FLCL ou encore
Gurren Lagann qu'aux trucs fan-servicés qui ont nourri « dans l'attente » le studio dans la charnière 90's/2000's). Néanmoins, la
GAINAX est l'un des studios qui a le plus imprimé son avidité légendaire auprès du public : si elle laisse Imaishi s'amuser, les comptes n'en rient pas moins jaunes et peuvent siffler très vite la fin de la récréation.
Tout ce bavardage pour en revenir au fait que c'est Imaishi seul qui tient la barque, et non pas la
GAINAX. Et quand on est convaincu que le bonhomme fait peu de choses au hasard, on se dit que la structure même de sa série ne doit pas tomber de la dernière pluie : il sait réellement y faire pour surprendre le spectateur d'où des trucs qui peuvent surprendre pour peu que l'on est pas dans le secret des dieux (mais bon, nous, humbles spectateurs, on ne demande que ça d'être secoués devant la TV sans savoir pourquoi).
Ange Bleu a écrit:
Je suis curieux de ce fait de voir le dénouement et le traitement du climax que malgré tout la série n'oublie pas (un peu d'ordre tout de même^^).
[Sortie pas crédible] « Mais allons, on sait tous que la série va se terminer avec un
GAINAX Ending : Panty va renoncer à sa nature quasi-divine pour se consacrer à la formidable aventure de la vie humaine en compagnie de Briefs ! ».