RésultatsMerci encore à tous pour votre participation au sujet, que ce soit par l’expression de votre position ou par votre vote ! Voici donc les résultats du premier sondage :
Citation:
Combien de séries suivez-vous régulièrement en scantrad?
Aucune 3% [ 1 ]
Une seule 11% [ 4 ]
deux-trois 42% [ 15 ]
quatre-cinq 11% [ 4 ]
Entre cinq et dix 14% [ 5 ]
Entre dix et quinze 8% [ 3 ]
Plus de quinze 11% [ 4 ]
Nombre total de votes : 36
Je fais partie des 3 situés entre 10 et 15. La grande majorité (près de la moitié) ne lit que 2-3 séries, a priori onepiece et une ou deux autres grosses séries j’imagine (Naruto, Bleach, Fairy Tail…) La consommation semble donc assez ciblée et restreinte même au sein d’un public de fans (venant sur un forum spécifique). Cet échantillon ne vaut pas grand-chose de scientifique, mais tendrait quand même à relativiser l’impact direct du scantrad sur l’industrie éditoriale (en tout cas irait dans ce sens-là) puisque si la majorité suit un petit nombre de séries, et que ces séries sont selon toute vraisemblance les plus populaires, on parle de gros tirages peu affectés par une perte à la marge (pardonnez les raccourcis de la démonstration : on reste dans le putatif).
Nouveau Sondage: contexteJe vous propose du coup un autre sondage autour de l’hypothèse de l’offre numérique légale : quel mode de paiement seriez-vous prêt à adopter ? Jusqu’où pourriez-vous payer ? Quel système à votre préférence ?
Pour contextualiser le sondage, je précise un peu où on en est actuellement à ce niveau, au Japon et dans le reste du monde. Je reprends des points que j’ai mis dans le premier post et que Demon Slash a aussi abordés.
Au Japon l’offre est très en retard, du fait de sa relation au numérique et à internet. Si internet haut débit a tardé à se mettre en place dans les foyers au Japon, les Japonais ont disposé assez tôt de connexion sur leurs téléphones portables. Cela aurait entraîné un rapport très textuel à internet au Japon, assez peu fondé sur l’image. Du coup, ceci, couplé à une certaine frilosité culturelle des éditeurs japonais, nous aurait amené, pour notre sujet le manga, à la situation actuelle : des éditeurs réagissant tardivement, de manière forte, comme des gendarmes.
Des perspectives sont toutefois ouvertes. Le Jump commencerait à se pencher sur la question d’une prépublication en ligne parallèle à celle en magazine, mais n’a pas encore tranché sur la question du prix. Surtout, les contrats doivent être rediscutés auteur par auteur, et cela signifierait que les titres seront à l’achat chapitre par chapitre (de toute façon, pas d’abonnement à la base pour la Shueisha : pourquoi l’envisageraient-ils pour la lecture en ligne ?). Les auteurs de leur côté se penchent sur ce qui peut apparaître comme une nouvelle manne financière, dans laquelle ils pourraient se passer de l’intermédiaire éditorial. Ils ne sont donc pas pressés de signer les contrats proposés par les éditeurs. Mais les tentatives de Ken Akamatsu (historiquement très lié au scantrad numérique par ailleurs !) et d’un autre mangaka dont j’ai oublié le nom sont pour l’heure peu concluantes.
Côté volume, ça se met en place plus rapidement, puisque le Jump a mis en place une boutique d’achat de mangas numériques, à un prix un peu inférieur à celui du papier si j’ai bien compris, et sous la forme de lecture en ligne qui plus est. Dans le reste du monde, c’est aussi la voix choisie pour le moment, comme avec Square Enix qui a établi un partenariat avec ses éditeurs US et européens pour mettre les volumes traduits à l’achat en ligne. 4 euros le volume. Lancée en janvier, la plateforme est un échec qui refroidit tout le monde dans la profession (dixit un éditeur) : une douzaine de volumes vendus entre fin décembre et début mars sur les deux continents !
Pour le reste, ce qui nous intéresse nous est le scantrad, c’est-à-dire les titres traduits, si possible collant à la prépublication japonaise. Et là, pas vraiment de solutions envisagées. On a parlé chez Kaze d’un système similaire à ce qui se fait pour l’anime : une édition immédiate disponible juste après la publication japonaise. Paiement du coup au titre. Reste que pour les éditeurs français, ça veut dire renégocier un nouveau type de contrats, revoir la manière de fonctionner, se diversifier, alors même les éditeurs japonais de leur côté naviguent à vue, et affirment leur volonté de contrôler de plus en plus directement les droits qu’ils vendent. Et que l’idéal des éditeurs française serait de pouvoir gérer leur catalogue complet et d’avoir le droit de le mettre en vente en ligne (format volumes donc)
Nouveau Sondage: les termesVoici donc le sondage, à choix multiples : pour voir ce qui vous paraît acceptable et ce qui vous paraît de l’ordre de l’arnaque ou qui ne correspond pas à vos attentes. Du coup, je laisse deux choix de vote ouverts : pour les volumes et pour les chapitres. Ne mettez que la limite haute de ce que vous acceptez. Par exemple, si vous acceptez de payer 4 euros, ne mettez que cela, pas les choix inférieurs, compris naturellement dans l'option "jusqu'à 4 euros" en somme!
Les deux dernières options, pour l’abonnement, n’y répondez que si vous ne voulez pas entendre parler d’achat à l’unité (d’où le « uniquement »). Si vous choisissez cela ne mettez qu’une option. On suppose que si vous ne voulez que l'abonnement, vous ne voulez pas acheter à l'unité. Je referai un sondage si besoin sur la préférence tout court des types d’offres: volume, titre, ou abonnement (parce que j’imagine que ce sondage va nous y conduire allègrement !).
Citation:
Quel prix seriez-vous prêt à payer pour acheter un manga en ligne ?
Volume à 4 euros
Volume à 3 euros
Volume à 2 euros
Volume à moins de deux euros
Chapitre à 50 centimes
Chapitre entre 30 et 50 centimes
Chapitre à moins de 30 centimes
Uniquement sous forme d’abonnement (type dégressif durée/nombres de titre)
Uniquement sous la forme licence globale (prix payé dans l’abonnement internet)
N’hésitez pas à expliquer/commentez votre vote !