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 Sujet du message: Don Bluth
MessagePosté: Dim 30 Oct 2011 08:56 
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Localisation: Dans une salle obscure.
Beaucoup d'entre vous ont vu ses films durant leur enfance ou même aprés (enfin je l'espère sinon vous avez raté quelque chose) mais je suis persuadé que peu sont ceux qui on retenu le nom de celui à qui l'on doit ces merveilles (ce fut mon cas ^^), à présent c'est chose faite. Maître inventif et prestigieux de l'animation, Don Bluth est le créateur de héros animés aussi divers, mémorables, cultes que Brisby, Fievel, Petit Pied ou encore Anastasia. Artiste complet ayant apporter beaucoup à l'animation classique, Bluth a dessiné tous les personnages de ses films, supervisé les story-boards et écrit, à l’occasion, des chansons pour accompagner les aventures de ses héros. Non content de porter toutes ces casquettes, il participait aussi à l’écriture de la plupart des scénarios de ses films, bref, Don Bluth ne chomait pas.
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Il était une fois
Né à El Paso au Texas, Bluth passe son enfance dans une ambiance artistique propice au développement de ses dons. Il découvre sa vocation et se consacre avec passion au dessin dès l’âge de six ans en voyant le fameux Blanche-neige et les sept nains de Disney, chose amusante puisqu'il vient lui même d'une famille de sept enfants.
Après avoir passé toute son adolescence à Santa Monica en Californie, il est engagé comme intervalliste chez Walt Disney à la fin de ses études secondaires, Bluth travaille alors en 1955-1956 sur La Belle au Bois Dormant.
Bluth et son frère Frederick montent par la suite un théâtre à Santa Monica, le Bluth Brothers Theater, où tous deux produisent et mettent en scène des comédies musicales. Bien que l’expérience s’avère trés passionnante, il choisit, au bout de trois ans, de retourner à ses premiers amours, à savoir, l'animation. Des lors, en 1968, il sera engagé au département layout des Studios de télévision Filmation de Los Angeles et dont il en sera également nommé directeur.


De nouveau chez Disney
1971, Bluth revient cette fois comme animateur aux Studios Walt Disney et sera promu deux ans plus tard animateur/réalisateur. Son ascension ne s'arrêtera pas là puisqu'il sera ensuite nommé directeur de l'animation, et enfin producteur-réalisateur. Jusqu’en 1979 Bluth travaillera sur des productions animées classiques, populaires que nous connaissons tous, ces derniers étant Robin des bois, Les Aventures de Bernard et Bianca, Peter et Elliott le Dragon mais tout cela prendra fin avec Rox et Rouky.
En effet, Don Bluth et deux compères de chez Disney, Gary Goldmann et John Pomeroy, mécontent du retard de la production de ce dernier film (Rox et Rouky) et de la qualité globale des productions Disney du moment, quittent le célèbre studio pour créer le leur, Don Bluth Productions. Leur nouvelle vie commence ainsi dans le garage de Bluth, toujours inspiré par les films Disney malgré son mécontentement de leurs derniers et désireux de retrouver leurs légendaires qualités artistiques, ils vont se lancer dans un premier projet de court métrage qui va durer plus de quatre ans et d'autres suivront.

Don Bluth & Cie dans la cour des grands

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Don Bluth entouré de ses deux comparses.

Leur premier projet en commun, le court métrage intitulé Banjo, The Woodpile Cat, reçoit le Prix d’Excellence du National Advisory Board. Ce succès attire les investisseurs qui proposent à Bluth, Goldmann et Pomeroy de financer leur premier long-métrage. C'est aprés cela qu'ils choisissent de faire une adaptation du roman de Robert C. O’Brien «Mrs. Frisby and the Rats of Nimh». Ils achèvent leur premier long métrage animé : Brisby et le secret de Nimh au bout de 28 mois de travail.

>>>>>>>>>>>>> Jiji-D >>>>>>>>>>>>>

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Brisby et le secret de Nimh


Ce dessin animé, quand j'étais petite, je ne l'aimais pas. Alors que mon frère lui adorais, moi j'en avais peur.
Dans mon souvenir se dessin animé est terrifiant, traumatisant, affreux, et j'en passe. Puis un jour il y a 1 an environ, je suis tombé sur le dvd (soldé a 5euro), troublée je me suis dis « et pourquoi pas ». Et c'est avec cette magnifique introduction que vais vous parlez du dessin animé le plus terrifiant de mon enfance.

L'histoire tout bête d'une famille de souris ? Bien sur... que non !
Madame Brisby, l'héroïne de l'histoire, est une souris des champs qui depuis la mort de son mari doit s'occuper de ses quatre souriceaux : Térésa, Martin, Cynthia et Timothy, ce dernier est très malade, inquiète elle va voir monsieur Ages, une souris assez savant, celui-ci interdit à madame Brisby de faire sortir son fils dehors par ses températures très froide. En chemin pour rentrée elle rencontre Jérémy, un corbeau sympathique et … complétement a coté de la plaque. Alors qu'ils sympathisent, nous faisons brusquement connaissance avec Dragon, le chat de la ferme, qui cherche à tuer tout ce qui se trouve sur son passage. Après cette mauvaise rencontre ils rentrent sains et sauf se mettre à l'abri. De retour chez elle au bord du champ des fermiers, madame Brisby retrouve Tatie Musaraigne, une vieille amie. Celle-ci est venue prévenir les Brisby que le grand déménagement approche... On comprend alors qu'a chaque moisson, tous les animaux vivant dans le champ doivent fuir la charrue du tracteur, qui retourne la terre. Ce qui inquiète Madame Brisby qui sais que son fils ne dois pas sortir par ce froid... Une grande aventure se profile a l'horizon, avec une histoire bien plus profonde au fur et a mesure qu'on avance.
Quelques petits points qui font tous :
Des personnages extra comme : Jérémy le corbeau !!! Vraiment se personnage comique est la touche la plus enfantine du dessin animé, toujours insouciant du danger jusqu'au moment ou le danger est juste devant son bec... Maladroit et pipelette de première, il détend l'atmosphère et redonne de l'espoir, et y en a bien besoin. Justin le rat charmant, un peu le héros masculin de l'histoire, un jeune rat la tête pleine d'idéalisme et de principe. Tatie Musaraigne... aaah tatie Musaraigne je l'aime, non vraiment, quand je repensais a se dessin animé avant de le revoir je voyais « une vieille dame méchante et horrible, certainement un des méchants de l'histoire », que nenni ! Une vieille dame finalement très réaliste dans la façon d'être, vous savez comme ses vieilles dames qui enfant nous font peur et nous répugnent, alors qu'en grandissant on se rend compte a quel point on ne voyais pas l'essentiel.
L'ambiance du passage dans la cage, ou encore la scène d'action finale, même en le revoyant adulte j'en ai eu des frissons.
Quand je le revois maintenant je me dis que enfant y avais de quoi être marqué (je l'es surement été trop), et surtout que : c'est bien cerné, ni trop sombre ni trop conte de fée comme on en vois trop. Bien encré dans la réalité pour ce qui est des soucis primaires -je pense notamment a la maladie du fils et au passage dans la maison des fermiers- et dans l'étrange et le magique pour se qui est du dénouement. Un mélange bien dosé.
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•C•O•L•L•I•E•R•

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Le film sorti en salles en 1982 remporte un succès critique international (Bluth obtenant le Saturn Award de l’Academy of Science Fiction, Fantasy and Horror Films pour Brisby et le secret de Nimh, ce dernier est couronné aussi meilleur film animé de l’année 82) mais malheureusement, le secteur de l'animation ne se porte pas au mieux à cet période et sans autres projets, Don Bluth Productions est au bord de la faillite.
En 1983, Bluth, Goldman et Pomeroy se tournent alors vers un autre secteur, fondent le Bluth Group et créent le premier jeu vidéo interactif sur disque laser, Dragon's Lair qui ouvre un nouveau marché à l’animation assistée par ordinateur et pour lequel Bluth reçoit l’Inkpot Award de la San Diego Comic Convention sans oublier le prix de la Minneapolis Comic Convention. Cependant là encore, le marché du jeux vidéo ne leur permets pas d'aller plus loin. Ils sont décidément dans un long et sombre tunnel mais ils en verront bientot la sortie.
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On y reconnait la patte du maître.


Sur la route du succés
Cette période peu glorieuse à permis à Bluth de rencontrer Morris Sullivan, un investisseur qui croit en l'avenir du dessin animé classique et de l'animation traditionnelle. Ils fondent ensemble en 1986 les Sullivan Bluth Studios et ils auront le plus grand, le plus moderne complexe d'animation en Europe.
Mais à quoi peut servir tout cela sans un grand projet? Ce dernier viendra avec un homme bien connu, Steven Spielberg. Impressionné par Brisby et le secret de Nimh, Spielberg contacte Bluth pour la mise en chantier d'un nouveau long métrage d’animation qui sera Fievel et le nouveau monde. Le film bat en première exclusivité tous les records du genre, il se classera également parmi les meilleures ventes vidéo, figurera plusieurs années de suite parmi les dix titres les plus populaires en ce domaine et obtiendra le Grammy de la meilleure chanson de l’année et de la meilleure chanson de film pour «Somewhere Out There». Le film aura également droit à deux suites et à une série télé.


>>>>>>>>>>>>> Saito >>>>>>>>>>>>>


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En Russie, en 1885, les souris sont de plus en plus menacées par les chats. Fiével et sa famille décident alors d'émigrer aux Etats-Unis où on dit que les rues sont pavées de fromage et qu'il n'y a aucun chat. Après de multiples aventures, Fiével arrive dans la grande metropole et découvre que la vérité est toute autre.

Tel est le synopsis de ce film faisant parti des films qui ont marqué mon enfance et de mes films préfèrés de Bluth, qui parle en gros des immigrés et du "fameux" rêve américain.
Ce dernier existe t-il? Ou bien est ce simplement une chimère? Fievel et sa famille, séparés l'un de l'autre lors du voyage en mer, trouveront-ils la réponse à ses questions à travers cette aventure dans la ville de New-York. La réponse est oui bien sur, ils comprendront bien assez vite que le rêve américain n'existe pas, ou du moins pas comme ils l'espéraient car ce n'est pas une surprise (enfin pour nous), dans ce nouveau monde, il y aussi des chats et pour que les souris gagnent leur liberté, il faudra s'unir et se battre.

Alors, on pourrait repprocher au film ce côté simpliste, enfantin (un peu normal, vu que le film est aussi destiné aux gosses) mais comme la plupart des films de Bluth, le film à aussi cette ambiance sombre par moment et est porté par d'inombrables bonnes choses, par exemple des personnages attachants comme Fievel, son père ou encore Tiger, par un méchant bien fourbe, une animation qui fonctionne à merveilles et par des chansons trés sympas ("Jamais dire Jamais", " trés loin là-bas", etc....) et ainsi de suite.

Bref, Fievel et le nouveau monde est un classique et qui dit classique dis à voir évidement. Et juste comme ça, pour ce qui est des deux suites, je n'ai vu que Fievel au Far-West que j'avais également beaucoup aimé cependant concernant Fievel et le trésor perdu ou l'anime je n'en sais rien.

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Deux ans plus tard, Bluth produit et réalise Le Petit dinosaure et la vallée des merveilles, sur lequel Spielberg et George Lucas se partagent les fonctions de producteurs exécutifs. Le film marquera un nouveau record dans l’histoire du dessin animé (meilleur premier week-end) et totalisera 65 millions de dollars. Pas de doute, la machine Bluth, avec la collaboration de son collègue de toujours Goldman, est lancé avec le soutien du grand Spielberg.

>>>>>>>>>>>>> Jiji-D >>>>>>>>>>>>>


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Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles !


Pour ceux qui ne le savent pas, l'histoire raconte les péripéties de Petit-Pied et ses amis qui tentent de rejoindre leurs familles dans la Grande Vallée.

Le film commence sur le commentaire d'un narrateur externe a l'histoire, présentant le monde où se déroule l'action, puis sur une série d'éclosion de bébés dinosaures et qui nous présente les futurs protagoniste de l'aventure; puis viens la naissance quelques peu mouvementé Petit-Pied qui est l'unique bébé d'une petite troupe familial de « Long cou ». Cette scène peu semblé niaise est futile mais je la trouve terriblement mignonne. Le narrateur se faisant un peu oublié on rentre au cœur du film où Petit-pied apprend a vivre dans son monde et ses règles, la famine menace et l'on prend alors conscience de l'importance et la nécessité d'atteindre la Grande Vallée, un endroit merveilleux où l'eau et la verdure se trouvent encore en abondance.
Suite a une excursion nocturne/matinale, Petit-pied et Céra se retrouve fasse au méchant de l'histoire, Dent-tranchante un grand tyrannosaure. La mère de Petit-pied perdra la vie en les protégeant en même temps que le tremblement de terre qui le sépare du reste de sa famille, et qui sépare aussi d'autre troupeaux. Surement la scène la plus émouvante du film, doux et cruelle, on suit ensuite Petit-pied dans les différentes étapes du deuil, même si ce n'es pas pleinement développé (mais il faut pas oublié que la priorité d'un dessin animé est de plaire aux enfants, la patience n'étant pas une qualité d'enfant en générale, ce n'est finalement pas si mal géré). Puis il décidera de rejoindre la Grande vallée pour retrouvée sa famille, en chemin, il se lie d'amitié avec quatre autres jeunes dinosaures, qui ont été eux aussi séparés de leurs familles par le gigantesque séisme du début du film : Céra, une « Trois-Cornes », boudeuse, prétentieuse et entêtée ; Becky, une « Grande-Bouche » sympathique, vivante, et aimant la compagnie ; Pétrie, un « Volant », courageux mais pas téméraire ; et Pointu, un « Queue-à-Pointes », orphelin recueillie par le groupe à la sorti de l'œuf.
Ils vont alors traversés divers épreuves pour réussir a atteindre leur objectif ensemble : « La Vallée des Merveilles ». Ils apprendrons beaucoup de leur voyage et ce dans tous les domaines.
Un apprentissage.
Apprendre à faire son deuil. Apprendre à mettre son orgueil de coté. Apprendre à se faire confiance. Apprendre l'amitié. Apprendre à vivre. Apprendre à survivre.
Un chemin d'espoir et d'amitié, semés d'embuches et de défis a surmonter « ensemble ». Pour moi c'est la toute la beauté du film, qui ma fais temps de fois pleurer et sourire étant petite (et encore maintenant), rembobiné la cassette et la remettre, et sa tellement de fois que la bande en est tout abimé.

Quelques petits points pour finir :
La simplicité fais le bonheur du film, « le Grand Cercle de Lumière », « la Grande Vallée », « Longs Cou », « Trois Cornes » etc, c'est compréhensible par les plus petit sans en être ridicule un seul instant se qui rend le film aussi agréable pour les grands.
L'objectif est tout aussi simpliste : atteindre la Grande Vallée pour retrouvé leurs familles. Qui n'a jamais perdu de vue ses parents dans un magasins, la seule chose qui nous importe alors est de les retrouvé au plus vite. Enfants comme adultes se retrouve dans cette quête.
Le dessin loin d'être irréprochable, loin d'être toujours beau, mais pourtant loin d'être fade ou trop caricaturale, avec les jeux de couleur accentué (parfois trop) suivant la lumière du passage, sympathique au final.
La musique est tout simplement magnifique, douce et belle, notamment : If we hold on together – de Diana Ross fais d'ailleurs partie de mes musiques préférés.

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Il y a eu plusieurs autres aventures de Petit-pied et ses amis après se merveilleux film, mais ils sont beaucoup moins bien, j'aurais bien dis quelques mots dessus mais le peu que j'ai pu voir étais juste pas assez intéressant pour que j'en parle.

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En 1990, Bluth produit et réalise à la fois Charlie, mon héros qui sera un succés comme les autres.

>>>>>>>>>>>> Akebono >>>>>>>>>>>>

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Sans mentir Charlie fait parti de mes dessins animés préférés de la petite enfance (le genre de truc qu'on va réclamer 15 fois chez ses parents). L'histoire est sympa , mignonne comme tout, et les personnages sont carrément attachants.

Synopsis : Charlie, donc, est un chien qui gagne sa vie en organisant des courses de rats avec son associé Carcasse. Seulement voilà, Carcasse grand méchant du film, est bien décidé à se débarrasser de Charlie et pour se faire il arrange un "accident" dans lequel Charlie se fait tuer. Non non je ne spoile pas, c'est le début du film. L'histoire prend forme au moment où Charlie met la main (enfin la patte) sur la montre de son destin et renverse le temps pour revenir sur Terre. Alors qu'il cherche à se venger, il va tomber, avec son ami de toujours Gratouille, sur une petite fille au don particulier de pouvoir parler aux animaux, Anne-Marie, qui se trouve prisonnière de Carcasse. C'est le début des ennuis.

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L'ambiance dans le film est particulière car elle est changeante, il y a des moments haut en couleur, assez gai et fun. Puis il y a les moments de drames où tout devient sombre. Je me souviens même d'une ou deux scènes qui me faisait peur étant enfant (les cauchemars de Charlie pour exemple, pour ceux qui connaissent). Cette double ambiance personnellement, je l'ai toujours apprécié. Certes on l'a retrouve dans presque tous les dessins animés mais je trouve que dans celui ci, le contraste devient par moment particulièrement fort.
Le film a rencontré quelque mauvaise critique cependant. Le reproche principal qui lui est fait concerne l’ambiance malhonnête dans laquelle Charlie et Gratouille évolue en début et milieu de film. Du genre s’enrichir en utilisant de l’argent volé en pariant au courses ou en faisant construire un grand casino. Charlie présente un sacré paquet de défaut en effet, des mensonges, de la malhonnêteté, etc... Sans compter que vous vous doutez bien qu’à la base il n’avait pas vraiment l’autorisation de changer le cours de son destin en remontant sa montre.

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Tous ces aspects là, les adultes un chouilla trop bien pensant tombe dessus et démonte le film (c’est pas bien de montrer ça aux enfants !!)... Moi qui ai vu le film avec des yeux d’enfants et des yeux d’adultes, franchement je trouve ça quelque peu exagéré. Oui Charlie est malhonnête, mais s’il ne l’avait pas été, il n’y aurait pas eu d’histoire du tout. Et cela aurait été bien dommage car je trouve que malgré ses instants sombres, le film présente des ptits morceaux de tendresse et d’amitié. Faut savoir garder son âme d’enfant quoi et ne pas toujours brouiller du noir.

Côté perso's: qu'il s'agisse de Charlie, Gratouille, Anne-Marie ou encore l'Alligator, les personnages ont chacun une personnalité et des caractéristiques détonantes. Roublard de première pour l'un, "sac à puce", chanteur des sous-sols et j'en passe ; ces personnages n'ont pas à pâlir devant les stars de Disney, ils se défendent bien, du moins c'est mon avis. Carcasse seul peut être victime du cliché "c'est un pitbull donc il est méchant". Pour être honnête, je n'y ai jamais prêté attention, et si on ne me l'avait pas fait remarquer, ça ne m'aurait jamais frappé. Quand on est gamin, ça passe de toute façon.

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Niveau chansons : il y en a des bonnes, il y en a des moins bonnes, mais dans mes souvenirs, l'ensemble des chansons est fort sympathique et une ou deux s'inscrivent même dans mon palmarès des préférés, donc ça se défend. J'apprécie beaucoup les chansons dans les dessins animés. Ces dernières années ça avait tendance à se raréfier, même si Disney relance le truc. Heureusement Charlie en a son lot pour notre plus grand plaisir.

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Seulement un an plus tard, Bluth nous offre Rock'O Rico, une adaptation rock de «Chantecler», puis viendront dans les années qui suivent Poucelina et Le Lutin magique (ces deux derniers étant beaucoup moins connus et par hasard si certains les ont vu et veulent poster leur avis dans le topic, ça serait sympa).

>>>>>>>>>>>>> Liloo >>>>>>>>>>>>>

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Chanteclerc est le coq populaire, joli garçon, qui tout les matins fait lever le soleil avec sa chanson "Fait briller". Jusqu'au jour ou le soleil se levveras sans lui à cause d'un complot du grand Duc. Les animaux de la ferme chasseront Chanteclerc sans plus de façons, le considerant desormais comme un imposteur.
Edmond est un petit garçon, dont la ferme est prise en pleine tempête. Inquiet il fait appel à son héros : Chanteclerc! Lui seul peut faire revenir le soleil! Mais le grand Duc ne l'entend pas ainsi : il va donc transformer Edmond en petit chat. Plonger dans le monde d'animation il va partir a la recherche de Chanteclerc, accompagné de certains animaux de la ferme qui se mordent les doigts de leur jugement si rapide.

Je ne saurais être objective devant ce film mais je vais essayer. Les personnages sont haut en couleurs, l'histoire bien que classique nous entraine completement dans son monde. On se laisse bercer par les relations entre les personnages, le Duc nous glace le sang et nous amuse, son neveu ne peut nous laisser de marbre, Chanteclerc nous pince le coeur, nous charme, nous agace. Sans compter les chansons que l'on se prend a fredonner, refrain entrainant et amusant.
Rien ne peut laisser de marbre dans ce film, tout est propice à ressentir, à sourire, a pleurer, à rire, c'est tendre, touchant, cruel aussi.
Pour ma part le film qui m'a le plus marqué durant mon enfance (mon adolescence, mon adulescence...). J'en garde un souvenir pleins de tendresse, et je ne peut m'empêcher de revenir à l'âge de quatre ans quand je le regarde, petite gamine emerveillées par l'explosion de couleur, de gags, de sentiment que contient se film.

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Dure est la chute
En 1996, Bluth et Goldman rejoignent les nouveaux Studios d'animation Fox de Phoenix (Arizona) en tant que réalisateurs-producteurs. Leur nouveau long métrage, Anastasia, sorti en novembre 1997 sur le sol américain, remportera un large succès critique et populaire, deplus il sera cité aux Oscars et au Golden Globe. Le film totalisera 140 millions de dollars sur le marché mondial.

>>>>>>>>>>>>> Isuzu >>>>>>>>>>>>>

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Tout d’abord, il faut savoir que je n’avais pas vu Anastasia après sa sortie en 1997, voilà environ 14 ans. Je n’avais pour ainsi dire que trois souvenir du film : les fantômes surgissant des fenêtres lors de la chanson Loin du froid de décembre, Marie et Sophie interrogeant une candidate et Anastasia qui écrase le reliquaire à la fin. Aussi, quand Saito me proposa d’en écrire une critique, je profitai de l’occasion pour revoir le film, et ce fut comme si je le voyais pour la première fois.

Ce qui frappe dans ce film, c’est à quel point il ne ressemble pas à un dessin animé comme savait les faire Disney. Situé très clairement dans le monde réel, avec un lieu et une époque déterminée, on en perdrait presque le fantastique et le merveilleux que l’on attend en général de ce type d’œuvre. Et au fur et à mesure du film, on se rend compte que le fantastique qui y est présent n’est qu’un prétexte à ce qui est majoritairement une comédie romantique, classique dans son histoire et ses thèmes mais très réussie dans son exécution. Sur fond de l’histoire de la jeune princesse Romanov disparue, on suit en fait l’histoire d’amour de l’arnaqueur Dimitri et de la jeune amnésique Anya, passant par tous les stades classiques de l’agacement puis des attirances qu’ils croient être unilatérales, le conflit final et enfin la déclaration et la grande histoire d’amour. Ca peut sembler cliché raconté comme ça, et ça l’est d’une certaine manière, mais les éléments historiques ainsi que l’attachement et l’émotion véritable qui se crées envers les personnages rendent le tout passionnant à suivre. Ce sentiment de comédie romantique est magnifié par le fait que pendant tout le film, les protagonistes sont totalement ignorant de la menace qui pèse sur eux, au point que Rasputin paraît parfois n’être qu’un ajout de dernière minute tant il paraît déconnecté de l’intrigue principale. Certes, c’est par lui que les obstacles arrivent : il lance la malédiction au début du film, puis provoque la catastrophe ferroviaire et le quasi plongeon d’Anastasia dans la mer déchaînée. Mais ces évènements sont considérés comme des accidents par les héros, pas comme une intervention extérieure. Le but du film n’est ainsi pas de vaincre Rasputin mais de savoir ce qui se passera lors de la rencontre entre Anastasia et Marie, de savoir si elle retrouvera sa mémoire et comment, et bien sur de connaître le dénouement de l’histoire d’amour.

Quelque part, on peut même considérer que Rasputin représente le déterminisme, le destin en lutte contre le libre arbitre. Anastasia aurait du mourir lors de la révolution, elle en a réchappé par un miracle et s’est reconstruite une vie. Au fur et à mesure qu’elle se rapproche de son ancienne vie, ce qui aurait du lui arriver semble la rattraper et elle réchappe de justesse deux fois à la mort. Bien sur, le personnage de Rasputin lui-même entre dans cette thématique. Ayant vendu son âme aux démons pour se venger des Romanov, il lui est impossible de mourir et il se retrouve dans les limbes sous forme de zombie, ni vivant ni mort. Tout comme avec l’amnésie d’Anya, où la recherche désespérée par Marie de sa petite-fille, on a un état d’entre-deux qui empêche les personnages d’avancer.
On se rend compte également au cours de la vision que le film n’est pas vraiment pour les enfants. Outre les thématiques un peu complexe, l’absence de fantastique (outre d’effrayant démons) a de quoi repousser les plus jeunes. Les créateurs semblent avoir compris cela en ajoutant deux mascottes commerciales : Bartok la chauve-souris froussarde mais plutôt sympa et le mignon petit chien errant Pooka. Bien qu’ils soient assez bien intégrés dans l’histoire, leur intérêt demeure cependant plutôt limité. Quant à Rasputin, voyant sans doute à quel point le personnage était flippant, on lui a rajouté plein de petit détails de zombies : il peut séparer ses membres ou les perdre ! Je ne sais pas vous, mais moi j’adore voir une main accrochée à un bras seulement par des tendons ou une tête baignée dans les sucs gastriques d’un estomac. Bref, les tentatives de rendre Rasputin amusant et excentrique ne font que le rendre encore plus flippant et ratent un peu le coche.

En fait, Rasputin ne fonctionne vraiment que lors de la grande confrontation finale. C’est thématiquement le moment où Anya s’affranchit de son lourd passé et choisit son présent, l’amour qu’elle porte à Dimitri. Soulignons d’ailleurs que c’est elle qui combat le monstre et l’abat définitivement (dans une scène toujours aussi badass qui m’avait beaucoup marqué déjà à l’époque). Comparées aux héroïnes de Disney de l’époque (constamment sauvées par leur bellâtre, même si elles ont tenu l’affiche jusque là), Anastasia ouvre ainsi la voie à une certaine forme de girl power que Mulan de Disney sortie l’année suivante empruntera allègrement.

Le seul vrai défaut que j’ai trouvé au niveau de l’intrigue repose dans le prologue. Je n’irais pas jusqu’à reprocher comme d’autres le manque de réalisme historique ou l’absence de mention du mot « communisme », je dois dire que ce petit discours introductif m’a pas mal gêné. Bien sur, placer son intrigue dans la Russie des années 20 est une bonne manière d’ancrer son récit, mais d’un autre côté, il est difficile de ne pas grincer des dents devant l’hypocrisie apparente quand Marie parle de leur vie qui n’était que fêtes et paillettes, puis de cette révolution apparemment déclenchée par Rasputin sans vraie raison, alors que les gens crevaient de faim. Même à la fin quand Anastasia redevient princesse, ça paraît difficile à avaler vu le contraste entre la vie de la majorité des gens de l’époque et le faste auquel elle revient. Mais bon, si on fait abstraction de ça, ça n’est pas trop gênant.

Au niveau technique, l’animation est absolument irréprochable. Don Bluth était déjà responsable d’un grand nombre de chefs d’œuvres de l’animation, que ce soit avec Disney, mais aussi et surtout d’autres films parmi lesquels : Fiével et le Nouveau Monde, Brisby et le secret de Nimh, Poucelina ou encore Le petit dinosaure et la vallée des merveilles et il semble avoir encore repoussé les limites avec ce film. Les décors et les personnages sont tous très réussis, et surtout l’intégration de la 3D dans le film se fait très organiquement. Le seul petit défaut que l’on peut reprocher c’est le fait que pour offrir plus d’expression faciale à ses personnages, Bluth sacrifie parfois la beauté plastique de ses dessins. Cela dit, certaines séquences, notamment les passages musicaux, sont d’une beauté à couper le souffle.

Au niveau casting, voir la liste des talents assemblés par l’équipe laisse rêveuse : Meg Ryan, Kirsten Dunst, John Cusack, Hank Azaria, Kelsey Grammer Angela Lansbury, Christopher Lloyd et la légende de Broadway Bernadette Peters. Même en français, les doubleurs sont relativement connus, avec particulièrement les doubleurs de Chandler de Friends et Julia Roberts pour Dimitri et Anastasia, ce qui participe grandement au romantisme du film, avec également l’inénarrable Richard Darbois (le Génie d’Aladin parmi tant d’autres) dans celui de Rasputin.

Enfin, un des gros points positifs est la musique. Le score est magnifique, avec un David Newman très inspiré ce qui lui a d’ailleurs gagné sa seule nomination aux Oscars. Quant aux chansons, elles sont tout simplement géniales. La rumeur de Saint Petersbourg a une structure d’opérette très réussie, avec une chorégraphie des personnages par Adam Shankman. La chanson du méchant est un peu laborieuse au début mais gagne en intensité, surtout grâce aux chœurs. Voyage dans le temps est sympathique dans le genre chanson d’espoir, et l’apprentissage reprend la structure d’opérette réjouissante du début. Paris, tu nous ouvres ton cœur est un délicieux hommage aux revues parisiennes, et la séquence est peut être la plus jolie du film avec ses arrière plans en peinture et ses nombreuses parodies de personnalités de l’époque (sans compter la voix de Bernadette Peters dans la VO). Mais le gros morceau est évidemment la sublime chanson Loin du froid de Décembre… Non seulement les paroles et la musiques sont sublimes, avec une mélancolie à fleur de peau mais aussi l’espoir d’un futur meilleur, mais la séquence dans laquelle est apparaît est extrêmement intense et réussie. Cette BO est une grande réussite de bout en bout et élève à elle seule tout le film.

Au final, ce film est une grande réussite qui mérite toute la bonne presse et le succès public qu’il a connu. La musique et l’animation sont irréprochable, les personnages sont attachants et revoir l’histoire avec des yeux plus adultes permet d’apprécier le côté comédie romantique plus en profondeur tout en dégageant certains thèmes intéressant sur la dualité entre destin et libre arbitre. J’adore !

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Fort de son succés Bluth et Goldman donneront à Anastasia une petite suite centré sur la chauve-souris du méchant du premier opus, Bartok le Magnifique, diffusée directement en vidéo seulement, ce qui n'était pas une mauvaise chose vu le film.
En 2000, c'est le film Titan A. E que nous offrent l'inséparable duo, un film où ils nous proposent un mélange d'animation 2D et d'animation 3D. Malheureusement cette fois s'en est fini avec le succés, la sauce ne prend pas et ce sera un flop pas vraiment mérité au box office

>>>>>>>>>>>>> RED >>>>>>>>>>>>>>

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Cela fait très longtemps que je n’ai pas revu Titan A.E. et si ce n’est pas Saito je me demande si je l’aurais fait. Mais voilà, je me replonge dans ce film qui est assez controversé pour m’en faire une nouvelle ( ?) idée, car je ne me rappelle même pas l’impression que j’ai eu en le regardant pour la première fois (un point négatif ?), je me souviens juste qu’il avait fait un bon gros flop.

La planète Terre est donc détruite par de méchants extraterrestres et les terriens se voient dispersés dans l’espace… enfin pour le peu qui reste…

Commençons par le point qui me semble le plus marqué ce film, le fait que le scénario soit une lecture religieuse un peu trop prononcée, les références sont à profusion et il n’y a qu’à se baisser :

- Les humains chassés de leurs terres,
- Les humains à la recherche d’une terre promise,
- Une arche moderne, avec les ADN d’êtres vivants, plus pratique ^^,
- Le héros qui perd ses parents jeunes,
- Un prophète guidant son peuple et pourchassé par les méchants,
- Un Adam et une Eve modernes qui découvrent un nouvel Eden,
- La trahison,
- Des êtres faits de lumières,
- …

On y voit également pas mal de références à des films SF cultes, comme Blade Runner avec le marché dans l’espace, l’ambiance qui y règne et la musique. On peut également noter la ressemblance de Goune (le scientifique de l’équipage) avec E.T. ou alors le rapprochement entre les équipages du Faucon Millenium et du Valkyrie (surtout que Korso est doublé par Mario Desmarais).

Les vaisseaux Dredges ont également un petit côté Space Invaders.

Sinon l’hologramme du père à la fin sur le Titan fait un peu trop Superman et la forteresse de la solitude, si on ajoute à cela le fait que le Titan était caché dans ce qui peut être vu comme l’arctique de l’espace…

Pour ce qui est doublages et des dialogues, je trouve qu’ils sont bons en général et que l’humour dénote des fois d’une véritable intelligence et d’un véritable travail d’écriture ce que je respecte énormément.

Pour ce qui est de la BO, elle ne m’a pas du tout marqué, la plupart des thèmes sont formatés pour films gros budget mais il y a quand même Down to Earth qui est une exception, mais dommage, pas suffisamment exploitée, un petit côté trip/hop bien plaisant.

La réalisation est bien menée et on sent que la FOX a fait l’effort de vouloir sortir quelque chose d’original, avec cette animation sous fond 3D précalculé, et ultra détaillée pour l’époque, mais un peu trop figé, cela a donné Titan A.E qui est un divertissement qui se laisse apprécier et durant lequel on ne voit pas le temps passé.

Personnellement j’ai bien aimé le voyage.

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Depuis cet échec, qui remonte maintenant à plus d'une dizaine d'année, nous avons plus eu de films d'animation de la part de Don Bluth, ce qui est fort dommage tant leur films étaient de qualité et que les thèmes souvent abordés dans ses films tel que l'amitié, la fraternité, etc, touchaient n'importe lequel d'entre nous. On aura surement plus l'occasion d'admirer une nouvelle fois le talent de ce grand monsieur je pense mais rien ne nous empêche de revoir ses films qui ont concurencé par le passé Disney, qui sont pour certains bien meilleurs que certains films du célèbre studio, mes préfèrences allant pour Fievel et le nouveau monde, Brisby et le secret de Nimh, Anastasia et Titan A.E. J'y ai passé d'excellents moments devant quand j'étais petit et c'est avec plaisir qu'il m'arrive de les regarder de nouveau, au passage en plus de remercier Don Bluth pour tout ça, je tiens à remercier dans l'ordre Jiji-D, Akebono, Liloo, Isuzu et RED pour leur aide, pour avoir partager leur avis et/ou leurs souvenirs concernant ces films. Des films à voir et à revoir, peu importe notre âge.

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 Sujet du message: Re: Don Bluth
MessagePosté: Dim 30 Oct 2011 10:09 
Ô-Totoro
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Ce qui est amusant, c'est de voir que le nom de Don Bluth évoque rarement quelque chose aux gens (dont moi) alors que ses films sont souvent considérés comme des classiques.

Ne serait-ce que les aventures de Petit-Pied et Fievel, qu'est-ce que j'ai pu tourner en boucle dessus étant petit. Encore qu'en faisant une rapide recherche, j'ai découvert que la saga Petit-Pied avait épuisé le filon plus que je ne le pensais (les derniers ont l'air immensément laid). Brisby, je ne mettrais pas ma main à couper de l'avoir vu, mais le film m'évoque fortement quelque chose : à voir si c'est l'aura du film ou un visionnage d'enfance. Anastasia, je me souviens avoir détesté plus jeune, à voir s'il ne faudrait pas que je me le refasse.
Titan A.E., j'ai dû le voir une dizaine de fois à en bousiller le DivX qu'on m'avait passé, je serais très curieux de le revoir maintenant : à l'époque j'avais adoré et pas compris les critiques très négatives sur le film. Est-ce que je trouverais le film aussi bon maintenant ? Par contre, les images de synthèse m'avaient agréablement surpris, puisqu'elles s'accordaient bien avec les êtres faits de lumière.

Rock'o Rico, l'est difficile à trouver mais me tente bien, oui.

En tout cas, Don Bluth a bien compris quelque chose : pour marquer les enfants à vie, il faut un méchant effrayant et une mort. Formule magique.

Chers auteurs de ce sujet, merci pour cette plongée en enfance insoupçonnée !


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 Sujet du message: Re: Don Bluth
MessagePosté: Dim 30 Oct 2011 12:01 
Gardien des Secrets de la Mégastructure
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Leto II a écrit:
Anastasia, je me souviens avoir détesté plus jeune, à voir s'il ne faudrait pas que je me le refasse.


Ça tombe bien alors puisqu'il repasse mardi soir sur Gulli, profite-en ! De mémoire je n'avais pas trouvé ça trop dégueulasse et Raspoutine est un méchant bien effrayant (je me souviens principalement de ça).

Je ne connaissais pas Don Bluth de nom mais forcément quand on le relie à ses réalisations, ça parle tout de suite. Le plus connu et maintenant le moins digérable c'est "Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles" qui a tourné en boucle pendant longtemps et suivit de ces nombreuses suites (12 au total, hallucinant non). J'ai vu une ou deux fois "Brisby et le Secret de Nimh" et même si c'est très vague dans mon esprit, il en ressort quelque chose de très bien.

Malheureusement à part ces trois films, je ne connais rien d'autre de Don Bluth et je dois dire qu'aujourd'hui ça me tente pas particulièrement, mise à part peut être "Titan A.E." dont le genre m'attire bien. A voir donc.

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 Sujet du message: Re: Don Bluth
MessagePosté: Dim 30 Oct 2011 15:21 
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Ah, c'était ça ton mystérieux projet^^ Très content de le voir enfin finalisé, et je dois dire que c'est encore plus sympa que je ne le croyais^^ (je croyais qu'il n'y aurait que des avis sur Anastasia^^). Bravo à tous les autres auteurs^^

Don Bluth est un grand artiste, tant dans son travail chez Disney que dans les films présentés ici (où est Poucelina!!^^).
D'ailleurs, ça me fait prendre conscience qu'il y en a certains que j'aimerais beaucoup revoir (Brisby en particulier, qui m'avait laissé un très bon souvenir mais c'est très flou actuellement et Poucelina) et d'autre que j'aimerais découvrir (notamment Charlie et Roc-o-Rico).

Sinon, un petit mais néanmons important oubli, Fievel est une fable sur les immigrants certes, mas il ne faut pas oublier le contexte non plus: Fievel Mousekewitz est évidemment juif, et ils fuient les pogroms de Russie et d'Europe de l'Est. Ca ajoute évidemment une dimension importante au film à mon sens. Sinon apparemment, Bluth n'a eu aucune implication dans la série télé ou les suites.

Leto II: Tu devrais vraiment le revoir, Anastasia se regarde beaucoup meixu avec des yeux plus adultes^^

Sinon, la dernière contribution de Don Bluth date de 2004, pour le clip Mary des Scissor Sisters^^

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Dernière édition par Isuzu le Lun 31 Oct 2011 18:34, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Don Bluth
MessagePosté: Lun 31 Oct 2011 17:27 
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Localisation: Dans une salle obscure.
Isuzu a écrit:
Sinon, la dernire contribution de Don Bluth date de 2004, pour le clip Mary des Scisso Sisters^^

Merci pour l'info Isuzu, le passage animé est sympa et oui vous avez le droit de me lancer des pierres car je n'ai pas fait mon boulot correctement. ^_^

le même a écrit:
(où est Poucelina!!^^).

Bah je ne l'ai jamais vu et je ne savais pas quel membre l'avait vu pour lui demander son avis, cependant comme dit dans mon post si certains l'ont vu et aimé, ils peuvent venir nous parler du film, le présenter, etc... Ca te tente Isuzu? ^^

En parlant de ça je n'ai jamais vu Charlie non plus, ni Rock'o Rico, faudrait que j'arrange ça. Une fois cela fait je posterai mon avis si j'y pense.
Pour ce qui est d'Anastasia perso je suis de l'avis d'Isuzu (oui encore lui), je l'avais apprécié petit mais c'est plus tard que j'ai vraiment aimé le film, donc un second visionnage changera peut-être la donne. Et puis le film possède l'une des meilleures chansons de film d'animation lors d'une belle séquence.
Concernant Titan A.E je n'ai jamais compris ce qu'on lui repprocher exactement, je l'ai toujours beaucoup apprécié et si je sais que certains aiment le comparer à La Planètes au Trésor sorti deux ans aprés je crois, je préfère largement le film de Bluth même si j'ai de la symapthie pour celui de Disney.

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 Sujet du message: Re: Don Bluth
MessagePosté: Mar 1 Nov 2011 15:57 
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Brisby et le secret de Nimh, Charlie et Poucelina :
On m'avais déjà signaler que ces films manquait à ma culture, mais j'avais totalement oublier les noms. Maintenant que je peut retrouver leur noms facilement, et vu ce qu'en dise tes coéquipières (pour les deux premiers) je vais tenter de me jetter dessus aussi vite que possible.

Fievel et le nouveau monde :
Tendre souvenir d'enfance, même si avec le temps c'est devenus très flou. En tout cas je serais ravie de le revoir.

Le petit dinosaure et la vallée des merveilles !
La seule chose dont je me souvienne clairement c'est le passage triste. J'apprecierais beaucoup de le revoir, car je suis persuader qu'il n'y avait pas que des larmes dans ce film.

Rock'O Rico :
Ch'veut l'dévédé T.T

Anastasia
Je pensait ne l'avoir jamais vu, mais finalement si. J'en ai un souvenir assez neutre, pas particulierement emballée mais pas degouttée non plus. Avec ce que vous en dites je serais curieuse de le revoir maintenant.

Titan AE
Sans rire il y'a un film qui à porter ce nom ? Bien il ne me reste plus qu'a partir à sa découverte !


Merci Saito pour ce sujet qui m'a permit de découvrir que mon film d'animation favoris n'etait pas l'oeuvre unique d'un réalisateur oublié mais au contraire celle d'un homme qui vait également produit d'autre film phare de mon enfance.


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 Sujet du message: Re: Don Bluth
MessagePosté: Mar 1 Nov 2011 20:03 
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Localisation: Nulle part ailleurs
Saito a écrit:
Isuzu a écrit:
(où est Poucelina!!^^).

Bah je ne l'ai jamais vu et je ne savais pas quel membre l'avait vu pour lui demander son avis, cependant comme dit dans mon post si certains l'ont vu et aimé, ils peuvent venir nous parler du film, le présenter, etc... Ca te tente Isuzu? ^^


Ah oui quand même Poucelina je me souviens que ça m'avait marqué mais en même temps je ne me souviens pas très bien de l'histoire, tout ce que je sais c'est qu'il y avait un crapaud qui me gonflait pas mal voire me faisait peur, et d’un prince qui souffrait pas mal durant l'histoire, j'ai le sentiment que ça m'avait un peu traumatisé.

Merci pour ce topic Saito, je ne me serais jamais douté que quelque chose (que quelqu'un plutôt) pouvait lier toutes ces œuvres, très sympa et très bonne surprise, je ne m'attendais pas à ce que la mini-critique de Titan A.E. atterrisse dans un sujet pareil ^^

Je me repasserai bien à l'occasion Poucelina histoire de me remettre les idées en place tiens!

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 Sujet du message: Re: Don Bluth
MessagePosté: Sam 21 Jan 2012 23:40 
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Localisation: En voyage sur la planète Vénus
Depuis que je décortique les génériques de films j'ai remarqué ce nom, ce réalisateur de plusieurs dessins animés qui squattent ma filmothèque (oh, que ce mot ne sonne pas français, c'est pas grave, s'il existe pas je l'invente). C'est donc depuis cette époque que j'ai mis les choses bien en place dans ma tête en faisant une distinction entre les Don Bluth et les Disneys.
J'ai vu bon nombre de ces films :
Fievel, que je n'ai vu que très récemment, bien que je connaisse le personnage depuis toujours. Mais en fait j'étais très accroe à la série Fievel qui passait, si ma mémoire ne me joue pas de mauvais tour, dans l'émission des Mini Keums (oui Club Dorothée et les Mini Keums, toute mon enfance). Et je n'ai appris qu'il y a quelques années que cette série découlait de ce film de Don Bluth. Depuis je me suis donc rattrapée.
Le petit dinosaure et la vallée des merveilles : j'ai pleuré. Non mais sérieux, j'ai pleuré de tristesse car... Enfin ceux qui ont vu le film savent bien de quoi je parle, les autres, je vais pas vous spoiler. Et j'ai aussi pleuré de peur. Oui car grande traumatisée de Jurassic Park que j'ai vu à une époque où je ne faisais pas encore la distinction entre la réalité et la fiction, j'avais une trouille bleue des Tyrannosaure (parce que j'étais persuadée qu'un génie fou leur avait redonner la vie et qu'ils s baladaient tranquillement sur une île quelque part dans le monde). Et comme un T-Rex est inévitable dans tout film sur les dinosaures qui se respecte (j'exagère), les apparitions de Dents-Tranchantes me pétrifiaient de terreur.
Charlie : évidemment, un de mes films préférés de mon enfance. Une perle. Je vais pas revenir dessus vu que j'ai fait un petit pavé pour l'article de Saito.
Rock'O'Rico : je l'ai vu y'a des années, je l'aimais beaucoup étant enfant, et malheureusement les images qui m'en reste sont bien floues dans ma mémoire. Va falloir que je le revois un de ces quatre, ça me fera une petite crise de nostalgie.
Anastasia : que je me suis égosillée sur ces chansons. Et que j'enrage à chaque fois qu'on le case avec les Disneys. Je suis une fan de Don Bluth donc je n'apprécie pas que ces films à lui soient confondu avec des Disneys. Oui il a travaillé chez Disney mais non, ces films à lui c'est à part ! J'adore ce film, j'adore les décors, les couleurs, les chansons, les personnages, les voix françaises des personnages (dès lors que j'entends Richard Darbois dans un film, je suis contente, ici il faisait la voix de Raspoutine... "Richard Darbois ? connais pas" Mais si vous connaissez, c'est le Génie, c'est Buzz L'Eclair, c'est Charlie aussi ! C'est le Chef des Huns dans Mulan, c'est la doublure de Harrison Ford dans Indianna Jones, hum je m'égare).
Titan AE : je me souviens même encore avec qui je suis allée le voir au cinéma. Je l'ai bien aimé même s'il fait un peu ovni dans la lignée du réalisateur. Film du début du XXIème siècle avec son lot d'images de synthèses et une histoire dans l'espace ; ça change, c'est chouette.
Poucelina : que je me suis égosillée sur ces chansons, encore. Même si je trouvais Poucelina un peu trop niaise peut être, je l'aimais bien quand même cette crevette pas plus haute qu'un pouce. Puis bon, faut dire quand même qu'elle se fait enlever par un crapaud, puis qu'elle se retrouve dans un cabaret pour les insectes, qu'elle atterrit ensuite chez une souris qui veut la convaincre d'épouser une taupe, et pendant tous ce temps son prince charmant la recherche partout. Un gros n'importe quoi qui fait que la magie opère à merveille.
Et je finis par Le Lutin Magique, loin d'être mon préféré cependant. Il a le désavantage d'être vraiment pour les enfants en bas âge. Autant la plupart des dessins animés je prends du plaisir à les voir et à les revoir à l'âge adulte, autant celui ci est un peu trop... enfantin à mon goût.

Bref, je crois que Don Bluth n'a plus fait de film depuis Titan AE (dites moi si je me trompe). C'est un peu dommage car c'est une valeur sûre, mais quoi qu'il en soit il demeure un maître (aux côtés de Disney et qui n'a rien à lui envier) dans le domaine des films d'animations qui ont bercé nos enfances.

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