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 Sujet du message: The Twilight Zone (la Quatrième dimension) ...
MessagePosté: Jeu 23 Juin 2011 17:33 
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Localisation: sur Sillage ... Poukram !!
Je dédie ce topic à el-d-matys et à tous ceux / celles qui ont adoré cette série !




« Il existe une dimension au-delà de ce qui est connu de l'Homme ; c'est une Dimension aussi vaste que l'Univers et aussi éternelle que l'Infini : elle est à la croisée de l'ombre et de la lumière, de la science et de la superstition, elle est le point de rencontre des ténèbres crées par les peurs ancestrales de l'Homme et de la lumière de son savoir, c'est la dimension de l'imagination, un domaine que nous avons baptisé ... »






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C'est par cette simple phrase (dite en voix off) que débute la fameuse série (que dis-je, plutôt l'anthologie [1] !) The Twilight Zone le 2 octobre 1959 sur les écrans de télévision américaines.









Image .....Aux origines de La Quatrième Dimension


La création de la quatrième dimension fut longue et difficile pour son créateur Rod Serling. Grâce à l’aide d’un ami producteur, cette série, lancée un peu par hasard par la chaîne CBS, va devenir une page marquante de l’histoire de la télévision américaine. Mais avant de rentrer plus en détail sur la série, laissez moi tout d'abord vous présenter le créateur de ce chef-d'oeuvre du petit écran qu'est la Quatrième Dimension.


Rod Serling :

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Rod Serling est le créateur et le producteur de la série La quatrième dimension. Il est peut être aussi connu que la série en elle-même. La raison ? Elle est simple : il présente chaque série, face à la caméra, en costume noir et quelquefois accompagné d’une cigarette à la main.

Mais, lorsque la série débute en 1959, c’est d’abord uniquement à travers une voix off que le créateur de la série introduit et conclut chaque épisode. Il apparaît néanmoins après le générique dans un petit sketch, présentant l’épisode de la semaine suivante.
Il faudra donc attendre la saison 2 pour que Rod Serling apparaisse enfin à l’intérieur même du décor de l’intrigue de la semaine. Malgré le fait qu’il soit complètement pétrifié par le trac et que l’un des réalisateurs doit ruser pour pouvoir le faire tourner sans que celui-ci s’en aperçoive, Rod Serling semble prendre goût à l’exercice et réussit même à apporter une certaine notoriété à la série auprès du public – comme le fera à la même période le réalisateur Alfred Hithcock dans sa série Alfred Hithcock présente.

Rod Serling, de son vrai nom Rodman Edward Serling est né à Syracuse (état de New York) le 25 décembre 1924 de Esther et Laurent Samuel Serling. Ce fils de boucher connaît une enfance dominée notamment par la passion des sports (il excellait dans le tennis et tennis de table). Devenant tout d'abord boxeur amateur, il gagne la plupart de ses matches - acquérant ainsi un profil qui restera caractéristique - puis, parachutiste dans l'armée américaine lors de la Seconde Guerre mondiale au sein du 511e Régiment de parachutistes d'infanterie de la 11e division aéroportée. Mais les horreurs qu'il a vu ont besoin de sortir et le sport ne lui suffit plus à évacuer. Il décide donc de se mettre a l'écriture. A l'époque le meilleur moyen de lancer sa carrière était d'écrire pour la radio des petites histoires ... mais là Rod va s'apercevoir que tout n'est pas si facile : plus de quarante de ses scénarii sont rejetés et certains rencontrent même les censeurs. Mais, au bout d'un moment ça finit par payer puisqu'en 1949, il obtient le second prix d'un concours de scripts radiophoniques. Deux ans plus tard, de la radio, il passe à la télé. il est l'auteur de nombreux scripts pour des fictions régulières comme le Hallmark Hall Of Fame, Suspense ou Studio One. Le succès ne tarde pas à venir, en janvier 1955, un épisode de la série Kraft Television Theatre intitulé 'Patterns', une histoire d'intrigues au sein d'une grande compagnie, est acclamé par la critique et gagne un Emmy Award. Ce succès lui apporte ainsi le respect de la profession. L'année suivante, il travaille sur différents scripts pour Playhouse 90, une série truffée de stars aussi bien du côté des réalisateurs que des acteurs (Boris Karloff, Charlton Heston, Vincent Price et bien d'autres...) et notamment un épisode - sa deuxième pièce -, intitulé Requiem for a Heavy Weight gagne non seulement un autre Emmy, mais aussi le premier Peabody Award jamais conféré à un écrivain. Reste un problème majeure pour Rod : la censure. Déjà présente à la radio, elle est 100 fois supérieur à la télévision ou certaines scènes de ses fictions sont carrément remaniées par les sponsors sans lui demander son avis. Face à la censure de la télévision américaine que Rod supporte de moins en moins et aussi, aux sponsors qui ont aussi un énorme pouvoir décisionnaire sur les scripts, ce dernier trouve un moyen efficace pour critiquer la société américaine (ex : les conflits raciaux ou les inégalités sociales) : la science-fiction ! C'est ainsi que va débuter la série La Quatrième Dimension de 1959 à 1964 aux États-Unis.

Après la fin de la série, il travaille principalement pour le cinéma. Et notamment, il rédige le script du film La Planète des Singes avec Charlton Heston. Hé oui ! Peu de gens savent que Rod Serling est l'auteur de l'adaptation à l'écran du roman de Boulle et, en particulier, que la scène finale où Charlton Heston découvre le bras de la Statue de la Liberté émergeant de la plage est le fruit de l'imagination de l'auteur de Twilight Zone. Là où le roman de Boulle est utopique, presque sans conflits, le script de Serling crée une tension permanente entre Taylor (bien différent du pacifique héros du roman) et le Dr Zaius, dont l’habileté est à cent lieues du Zaius pompeux et incapable dépeint par Boulle. Mais le chemin ne fut pas si facile qu'on l'imagine. A l'origine, le scénario élaboré par Rod Serling se voulait plus ambitieux [2]. Le monde élaboré par Serling fut donc un monde semi-civilisé, dont la description demanda un travail considérable : le script dut être revu trois fois avant d'aboutir à la version finale que nous connaissons [3].
L'une de ces différences est bien connue : la fin du roman et celle du film différent sensiblement, cette dernière étant à porter au crédit de Serling. Le scénario de celui-ci fut ensuite revu par Mike Wilson, qui y ajouta une note d'humour et modifia, d'après Serling, à peu près tous les dialogues. La version originale rédigée par l'auteur de Twilight Zone était sérieuse, voire sombre (trop sombre et pessimiste pour le studio). La version de Wilson comprenait de nombreux calembours. En dépit de cela, il n'en reste pas moins que l'enchaînement des évènements, les situations et la philosophie même de la version cinématographique de La Planète des Singes doivent être portés au crédit de Rod Serling !
Pourtant, il revient en 1969 à la télévision avec une nouvelle série – Night Gallery (générique) qui est plutôt orientée vers l’horreur et l’occulte. La série est à nouveau présentée par son auteur et cette fois-ci dans un décor de musée.
Après son annulation quatre ans plus tard, Rod devient le narrateur pour la télévision américaine des documentaires du commandant Cousteau. Et bien que non crédité au générique, c’est pourtant lui qui fait l’introduction vocale du film The Phantom Of The Paradise de Brian De Palma en 1974 (en voix off tandis que la caméra effectue un zoom arrière sur le logo d'une maison de disque, Death Records) [4]
.
Spoiler: Montrer
Swan...
He has no other name.
His past is a mystery, but his work is already a legend.
He wrote and produced his first gold record at 14.
In the years since he's won so many others,
That he once tried to deposit them in Fort Knox.
He brought the blues to Britain,
And Liverpool to America.
He brought Folk and Rock together.
His band, the Juicy Fruits, singlehandedly gave birth to the nostalgia wave in the 70's.
Now he's looking for the new sound of the spheres,
To inaugurate his own Xanadu, his own Disneyland.
The Paradise.
The ultimate rock palace.

This film is the story of that search,
Of that sound,
Of the man who made it,
Of the girl who sang it
And the monster who stole it.


[Cut sur les Juicy Fruits, en pleine performance télé. En surimpression, s'affiche le générique]
L’année suivante, il devient l’hôte d’une sitcom – Keep on Truckin’. Malheureusement, ses prestations se voient retirées au dernier moment lorsqu’il meurt le 28 juin 1975 des suite d'une opération cardiaque, quelques semaines avant le lancement de la-dite série. Mais sa disparition n’empêche pas la notoriété de Rod Serling de perdurer. (cf la partie Impact et Références)

Rod Serling a déclaré que sa célébrité serait de courte durée et qu'une année après son émission le public l'aurait déjà oublié [5]. Heureusement, Serling - pour une fois - avait tord : aujourd'hui encore sa silhouette familière et sa voix empreinte d'humour et de mystère dominent encore par leur seule présence des millions de téléviseurs à travers de nombreux pays.

Dans la Quatrième Dimension, « infinie comme l'espace et éternelle comme le temps », Serling n'est point mort. Il continue à répandre son message de tolérance, de fraternité, vivant pour toujours dans la mémoire de son public.




► C’est à la fin des années 50 que tout a commencé …

C’est en 1957 que l’histoire de la Quatrième dimension commence. A cette époque, Rod Serling vend une histoire intitulée The Time Element à la chaîne CBS. Le scénario de cette série relate l’histoire d’un homme se rendant chez son psychanalyste. Il raconte qu’il a ce rêve récurrent dans lequel il se réveille en 1941 à Honolulu juste avant l’attaque de Pearl Harbor. Il tente par tous les moyens de prévenir les autorités de la menace imminente mais sans jamais y parvenir. Mais pour cet homme, ce rêve n’en est pas un, il est persuadé qu’il remonte le temps en 1941 …
Ce scénario, qui préfigure de nombreuses intrigues de La Quatrième dimension, ne suscite pas l’enthousiasme de la chaîne qui le met de côté pour quelques temps. Et pourtant il faut l’intervention du producteur Bert Granet – qui connaît bien Rod Serling, pour que la chaîne s’intéresse enfin à cette histoire. The Time Element débute donc à l’antenne le 24 novembre 1958 avec dans les rôles principaux William Bendix et Martin Balsam. C’est un énorme succès. Les critiques dans la presse sont plus qu’élogieuses.
CBS décide donc de lancer une nouvelle série que Rod Serling baptise The Twilight Zone, la zone crépusculaire (cf la sous-partie sur le titre de la série ^^).


Le pilote :

En attendant, il faut écrire un nouveau pilote à la série. Après avoir envisagé une première histoire jugée trop sombre par la chaîne et les sponsors, Rod Serling écrit l’aventure d’un homme égaré dans une ville abandonnée. Ce sera La Ville Déserte (Where Is Everybody), diffusé en octobre 1959. Ce pilot se finit sur une fin plausible et logique (cf la partie des Épisodes ^^). En effet, pour le pilote, Rod Serling n'a pas voulu choquer les sensibilités dès le début. Car dès le deuxième épisode, la série tombe le masque et prend la forme que nous connaissons.
La série est donc lancée et rencontre un formidable accueil critique et public. Au total, c’est pas moins de 156 épisodes et cinq années de diffusion plus tard, la Quatrième dimension est devenue l’un des classiques intemporels de l’histoire de la télévision et va rencontrer au fil des décennies de nouveaux téléspectateurs, adeptes de ses scénarios étranges et inquiétants et de ses retournements de situations finaux.





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Image .....Bienvenue dans La Quatrième Dimension



D’ailleurs, ce n’est pas vraiment de la Science-Fiction proprement dite, ce sont plutôt des histoires d’imagination aux couleurs de l'étrange, du paranormal et du fantastique. Il n’y a pas de science technologique ou de machines magiques, ni de voyages interstellaires. Il s’agit de gens normaux avec des problèmes de tous les jours qui rencontrent un élément fantastique. Le décor est celui du quotidien. Que feriez vous si vous pouviez retourner à l’endroit où vous êtes né et avez vécu votre enfance, et le découvriez tel qu’il était à cette époque ? Ces personnes passent pourtant par la Quatrième Dimension. Sans raison particulière, ils basculent dans l'étrange et parfois ils y restent (au sens propre, comme au sens figuré). Et s'ils en réchappent, ils ne reviennent pas comme avant. Leur séjour dans cette dimension les marque à jamais ! Ce sont des situations auxquelles vous pouvez facilement vous identifier, et ce fut la clé du succès de la série.
Un détail à apporter aux sujets des épisodes de la série. Rod - qui introduit chaque épisode - les clôture, mais ne nous livre jamais de solution. C'est le téléspectateur qui est libre d'interpréter chaque fin d'épisode à sa manière. La chute termine la narration de l'histoire en question, relance la réflexion et l'imaginaire du téléspectateur, questionne, met des doutes ...

Tout comme les Avengers (Chapeau Melon et bottes de cuir en VF) jettent un regard critique sur la société anglaise, La Quatrième Dimension se caractérise également par une vision très sombre de l’Amérique. La tyrannie des canons de la beauté, la quête à tout prix de la réussite sociale, la déshumanisation induite par la société de consommation, les mirages périlleux du progrès technologique se voient ainsi décrits au vitriol, entre autres thèmes. L’anthologie dénote d’ailleurs par un ton généralement pessimiste, bien davantage que ses consœurs où le coupable est toujours démasqué ou le monstre vaincu. Rien de tel ici, même si certains épisodes vont se révéler des perles d’humour absurde ou malicieux.
Vue par le spectateur contemporain, la série demeure un fascinant documentaire sur l’Amérique des années 50 et de la Guerre Froide, avec sa paranoïa et sa terreur de l’apocalypse atomique dissimulées derrière le confort matériel, perçue à travers le prisme négatif des années 60 frappant à la porte. La Quatrième Dimension va jusqu’à parfois jeter un regard freudien sur ses personnages, à travers une large importance accordée à l’onirisme et de fréquentes références psychanalytiques. Comme en littérature, l’incompréhension, voire le mépris, manifestée par les redoutables commissions de censure de l’époque envers le Fantastique permet de contourner bien souvent l’obstacle et de véhiculer des messages bien plus forts que ce que l’on peut voir ailleurs…




Image ..... ► La 4e ou la 5e dimension ? Tout est une question de point de vue, de temps, mais surtout de titre ! :


Un titre que Serling croyait avoir inventé [6], mais il découvrira plus tard que ce terme désigne en aéronautique l'instant où un pilote, pendant l'atterrissage, ne distingue plus l'horizon...

Avant tout, soyons clairs : la série que nous avons l'habitude de nommer Quatrième Dimension devrait en fait être appelée Cinquième Dimension (les faits donnant raison à la chaîne défunte « La Cinq » qui décida de la baptiser ainsi), car c'est non seulement la seule évoquée au générique [7], mais il est communément admis depuis Einstein que la quatrième dimension est le temps. Un point de détail certes, mais surtout une précision visant à respecter le choix d'un homme pour qui la Twilight Zone allait devenir une véritable terre de libertés, un exutoire sonore, visuel et surtout mental aux interdits de la télé des sixties !

Les français l’ont traduit par « La Quatrième Dimension ». Selon la théorie de la relativité d’Einstein, la quatrième dimension désigne le Temps [8]... L’allusion semblera claire aux fans de la série. Pourtant, le terme qu’emploie Rod Serling est bien plus vaste que cela. On pourrait aussi y voir la « zone crépusculaire » (c'est la signification française de « The Twilight Zone ») qui sépare le jour de la nuit dans le ciel.









Image .....Le(s) générique(s) :



De nombreuses séries voient plusieurs versions de leur générique défiler. Série mythique par excellence, la Quatrième Dimension a été tournée entre 1959 et 1964. Durant cette période trois génériques vont donc se succéder.


    Le premier (saison 3) débute sur un trompe-l’oeil en forme de spirale qui tourne. Cette spirale s’éloigne de nous pour se transformer en une lune dans l’espace et créer une sorte de brouillard devant l’astre. Le brouillard se matérialise en faisant apparaître le titre de la série « The Twilight Zone ». Le titre se brise ensuite comme une vitre en une poussière d’étoiles. Dès le début on est plongé dans un univers étrange. Cette sensation est accentuée par la musique du générique.


    Le second générique (saison 2) commence par du brouillard qui se dissipe pour faire apparaître la lune. Ensuite, la lune descend sur une ligne d’horizon. Cela fait penser à un coucher de soleil. C’est tout à fait concevable puisque les génériques sont en noir et blanc. Nous sommes en 1960 ne l’oublions pas. Le titre apparaît alors et en s’approchant du téléspectateur se brise comme précédemment. On reste dans le même genre de générique avec le même thème et des éléments récurrents : la lune, le brouillard, l’espace...

    Dans la troisième version du générique (saison 1), on retrouve toujours le brouillard, mais plus la lune. On voit apparaître des nuages, ensuite une sorte de désert où l’ombre de gros rochers s’allonge. On voit alors une montagne rocheuse et de nouveau l’espace. Cette fois le titre ne se brise plus.


On entend une même voix off (toujours celle de Rod) pendant le générique, voici ce qu’elle dit : « Au-delà des dimensions classiques où l’homme projette ses pas, il en est une où s’échappent ses pensées les plus folles. C’est une dimension aussi vaste que l’espace, aussi démesurée que le temps. Un reflet changeant entre l’ombre et la lumière. Un champ d’hypothèses entre la science et la superstition. Un terrain glissant entre l’abîme de nos frayeurs et la cime de nos connaissances. Sublimant l’imagination, faisant éclater le rationnel, nous l’appellerons simplement La 4ème Dimension. »


La voix off est l’élément qui apporte toute l’originalité de ce générique. On en apprend énormément sur la série. Sans cette voix off, le générique n’aurait aucun sens. C’est elle qui nous fait comprendre les éléments du générique.


En 2002, un remake de La Quatrième Dimension est diffusé. En anglais il s’agit toujours de The Twilight Zone, mais en français, elle est traduite par La 13ème Dimension. Tout comme son aînée, elle est une anthologie d’histoires étranges, fantastiques et énigmatiques. Même si elle a peu convaincu les spectateurs et les critiques, il est intéressant d’analyser son générique en regard des précédents.

    Cette fois, et c’est normal, il est en couleur. Les couleurs dominantes sont le bleu et le blanc. Au début on se trouve dans un couloir. Au mur, sont accrochés des tableaux dans lesquels on retrouve des éléments qui nous rappellent la série des années 60. Au bout du couloir une porte s’ouvre sur un oeil qui se brise comme du verre. On se retrouve alors dans l’espace. Le brouillard est toujours présent et comme dans le premier générique il se matérialise pour faire apparaître le titre de la série. On voit donc que ce générique reste dans le même esprit que les précédents, même si, année 2000 oblige, des éléments et des effets très modernes sont apportés. Il est à noter, et c’est important, que la musique est restée la même.


En conclusion, dès le générique on est plongé dans l’atmosphère de la série. Dans le monde de l’étrange et du surnaturel. La musique soutien les images et le récit de la voix-off est indispensable à l’ensemble (plus d'infos sur l'importance de la musique du générique).







Image .....Les différentes saisons :







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(générique)


« There is a fifth dimension, beyond that which is known to man. It is a dimension as vast as space and as timeless as infinity. It is the middle ground between light and shadow, between science and superstition, and it lies between the pit of man's fears and the summit of his knowledge. This is the dimension of imagination. It is an area which we call The Twilight Zone. »



    Diffusion : d’octobre 1959 à juillet 1960
    Nombre d’épisodes : 36.


Dans une époque où la télévision américaine était très conformisme, Rod désire insuffler enfin de la modernité et choisit de façon voulue de s'orienter vers la science-fiction - genre considéré comme mineur (voire enfantin) par des censeurs n'y accordant par conséquent qu'une attention limitée.
Avec Charles Beaumont et Richard Matheson, Rod Serling réunit ce qui deviendra le futur noyau central de l'écriture de l'anthologie (+ de 80% des épisodes à eux trois), ce qui permet à celle-ci d'acquérir son visage définitif dès son lancement, avec d'entrée une impressionnante qualité.
Le compositeur Bernard Herrmann compose quant à lui la célébrissime musique de l'anthologie.
Lorsque le premier épisode (La Ville déserte) est diffusé sur CBS le vendredi 2 octobre 1959, il fait l’effet d’une bombe. En effet, si le fantastique a déjà eu les honneurs du petit écran à quelques occasions, c’est la première fois qu’une série régulière est lancée sur ce sujet.
Cependant, si la presse, plutôt favorable à Serling doute quelque peu que la série trop sophistiquée trouve son public, les résultats sont pourtant là. La Quatrième dimension draine chaque semaine près de 20 millions d’américains. Ce n’est pas un triomphe, mais elle touche un public assez vaste (même si c'est en deçà des espérances de CBS).
Les premiers prix commencent à tomber. La série reçoit entre autre un Hugo award lors de la convention mondiale de la science-fiction et le 21 juin 1960, Rod serling est récompensé par un Emmy award du meilleur scénario. Fort de tout ce succès, CBS continue à soutenir un programme très positif pour son image et une deuxième saison voit donc le jour à partir d’automne 1960.

Rod Serling a donc réussit son pari : offrir une série fantastique hebdomadaire aux Américains, encensée par la critique et suivie par un public vaste et fidèle.
Enfin, même si Rod Serling n'assure pas encore d'ouverture de l'épisode en cette première saison (voix off, cela ne l'empêche pas de toujours annoncer le prochain en fin de diffusion. On peut ainsi avoir l'opportunité de le voir occasionnellement vanter les mérites du généreux donateur, Kimberly-Clark (hygiène personnelle) pour cette première saison - principe du sponsor qui finance le programme de la chaîne.


    Le générique de la saison 1 a eu droit à une seconde intro avec "l'œil"
    Top épisodes : Un monde à soi ; Les monstres de Maple Street ; Neuvième étage ; L’auto-stoppeur et Arrêt à Willoughby.








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(générique)

« You're traveling through another dimension, a dimension not only of sight and sound but of mind; a journey into a wondrous land whose boundaries are that of imagination. That's the signpost up ahead - your next stop, the Twilight Zone. »



    Diffusion : 30 septembre 1960 au 2 juin 1961
    Nombre d’épisodes : 29.



Le 11 mai 1960, CBS révèle que l'anthologie est reconduite pour une nouvelle année (avec pour sponsors General Foods et Colgate-Palmolive ^^). La saison voit apparaître plusieurs changements. En effet, tout d’abord Rod Serling apparaît désormais à l’image, à chaque début d’épisode afin de présenter les protagonistes de l’histoire qui va être développée. Ensuite, la musique d’un nouveau générique signée par le français Marius Constant va voir le jour.
C’est le thème dont tout le monde se souvient encore aujourd’hui lorsqu’il pense à la série. Il va donner l’identité musicale qui manquait encore à la série. En marge de cette nouvelle musique, une nouvelle introduction prend place : « Vous êtes transporté dans une autre dimension. Une dimension faite non seulement de paysages et de sons, mais surtout d’esprits. Un voyage dans une contrée sans fin dont les frontières sont … notre imagination. Un voyage au bout des ténèbres, où il n’y a qu’une destination : La Quatrième dimension. ».
Bien connue du public français, cette introduction ne sera pas traduite tout de suite chez nous, les adaptateurs lui préférant d’abord un texte quelque peu plus nébuleux : « Au-délà des classiques dimensions où l’Homme projette ses pas, il en est une où il peut faire basculer la puissance de son imagination. Ce monde parallèle dans lequel nous allons glisser, c’est La Quatrième dimension. » Avouez quand même que le premier texte est nettement meilleur ^^
Enfin, un dernier changement arrive. Le nouveau président de CBS qui vient d'être nommé, James Aubrey, juge les coûts de production bien trop élevés pour des épisodes qui ne font qu'une demi-heure. Il est donc décidé par mesure d'économie que le nombre des épisodes sera revu à la baisse par rapport à la précédente saison. Seuls 29 épisodes (au lieu des 36 de la première saison) seront tournés et certains d'entre eux seront réalisé en vidéo et non plus sur film. Restrictions budgétaires quand tu nous tiens ... ^^'
Cependant, malgré ces quelques changements, cette deuxième saison va être une nouvelle fois acclamée par les critiques. De fait, elle remporte de nombreuses distinctions, dont une nouvelle fois l'Emmy Award du scénario pour Serling et le prix Hugo pour l'ensemble de la saison. L'audience s'accroît, sans toutefois être très importante et les vedettes de l'époque se recrutent plus facilement et moins chères que d'habitude.

Avec ces quelques aménagements notables, à la fois sonores et visuels, la qualité des épisodes, selon de nombreux critiques, atteint ici un sommet et la saison 2 a désormais toutes les cartes en main pour faire entrer la série dans la légende de la télévision.


    Top épisodes : Les Prédictions ; Peine capitale ; L’Œil de l’admirateur ; Les Envahisseurs et L’Homme qui hurle.







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(générique)

« You're traveling through another dimension, a dimension not only of sight and sound but of mind; a journey into a wondrous land whose boundaries are that of imagination - Next stop, the Twilight Zone. »



    Diffusion : 15 septembre 1961 à 1er juin 1962
    Nombre d’épisodes : 37.



Après une deuxième saison acclamée par la presse et le public, les nouveaux épisodes qui arrivent à l’automne 1961 sont donc attendus avec impatience. Mais un épuisement narratif commence à se faire sentir pour Rod Serling après avoir écrit 47 des 68 épisodes. On sent même un certain relâchement de son inspiration : plusieurs épisodes apparaissent comme des sortes de redites de précédents. Malgré cela, il s’avère que cette 3e saison apparaît comme celle où figure le plus de stars en devenir : Charles Bronson, Lee Marvin, Peter Falk, Lee Van Cleef, Donald Pleasence, Elisabeth Montgomery, Robert Redford. La série reçoit encore diverses distinctions, dont une troisième Prix Hugo (un record seulement égalé par Doctor Who). Cependant, la série est suspendue par la chaîne au printemps 1962 faute de thèmes ressassés, de plusieurs épisodes statiques et de sponsors pour la saison 4 – condition sine qua non pour produire de nouveaux épisodes. La série ne reviendra finalement à l’antenne qu’en janvier 1963 et va entraîner de grands changements au sein de la production. Parallèlement, Rod Serling pris par d’autres engagements aura désormais un affaiblissement de sa position au sein de la série.
Malgré un succès qui ne s’est jamais démenti, cette saison marque donc la fin d’une époque dans la production de la série. Et même les deux saisons suivantes ont de très bons épisodes, de nombreux fans et critiques estiment que l'âge d'or de l'anthologie (le plus innovant et audacieux) s'achève avec cette saison 3.


    Top épisodes : Personne inconnue ; C’est une belle vie ; Le Soleil de Minuit ; Cinq personnages en quête d’une sortie et Comment servir l’Homme.
    NB : Le terme « Twilight Zone » se diffuse désormais dans le langage courant et journalistique pour exprimer une situation bizarre.








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(générique)

« You unlock this door with the key of imagination. Beyond it is another dimension : a dimension of sound, a dimension of sight, a dimension of mind. You're moving into a land of both shadow and substance, of things and ideas; you've just crossed over into the Twilight Zone. »



    Diffusion : 3 janvier 1963 au 23 mai 1963
    Nombre d’épisodes : 18.



Faute de sponsors, la quatrième saison tarde à venir et ne réapparaîtra qu’en janvier 1963. Ce retard de la 4e saison amène de nouveaux changements :

Un changement de titre : The Twilight Zone devient simplement Twilight Zone.

Un changement au niveau de la durée : c'est une revendication de CBS qui datait depuis la saison 2, mais que Rod Serling a toujours pu éviter. Là du fait que son pouvoir décisionnel se trouve considérablement réduit et que l'affaiblissement de la série ne lui laisse plus le loisir de tout décider, il est obligé de céder sur la durée des épisodes qui passent ainsi à une heure. Lui qui avait toujours défendu sa conception d'un programme court débouchant sur une chute retentissante, c'est tout le contraire ! [9]

Nous avons parlé d'un nouveau producteur (pour la petite info, c’est Herbert Hirschman – qui a travaillé avant sur la série Perry Mason – qui est choisi), même si Rod Serling signera toutefois 7 épisodes de cette saison.

Il y aussi une autre différence assez troublante dans cette saison qui ne pas passer inaperçu. Contrairement aux précédentes saisons où Rod Serling était présent sur le décor de l’action lors des introductions et conclusions, cette fois-ci Rod Serling est filmé devant un décor neutre. L’une des principales raisons ? Le fait qu’il soit éloigné des studios de télévision de Los Angeles.

Enfin, une dernière différence se fait aussi « sentir » : le générique qui est une nouvelle fois modifié. Et ça donne quoi ce nouveau générique ? On a droit à un œil, une porte et une horloge flottant dans l’espace – générique qui sera repris dans le film de 1983.


« You unlock this door with the key of imagination. Beyonded it's another dimention : a dimention of sound, a dimention of sight, a dimention of mind. You're moving into a land of both shadow and substance, of things and ideas. You've just crossed over... THE TWILIGHT ZONE »


Cette 4e saison permet de découvrir de nouveaux talents devant la caméra : Dennis Hopper, Robert Duvall, Burt Reynolds ou encore Bill Bixby.
Le nombre total d'épisodes est encore réduit (de 37 on passe à 18). Avec 120 épisodes déjà au compteur (ce qui est tout de même imposant comme chiffre), l'anthologie à toujours du mal à se renouveler et innover.
Et même si, la série est nominée deux fois aux Emmy Awards et qu'elle gagne une nouvelle fois un prix Hugo, le format long fait perdre sa spécificité à la série (comme l'avait prédit Rod Serling).
Devant l'évidence, CBS reviendra au format habituel pour la prochaine saison. La série se voit donc ainsi renouvelée, car même si l'audience espérée n'était pas au rendez-vous, le public, fidèle, ne déserte pas !


    NB (diffusion française) : On pourrait croire que cette saison a pu être vue comme toutes les autres. Mais la grand majorité des épisodes de cette saison n'a d'ailleurs pas été diffusée en France et ceux-ci demeurent non traduits. En effet, lors de la rediffusion de la série en 1984 dans l’émission Temps X, la chaîne TF1 n’avait pas acheté cette saison et donc, aucun de ces épisodes n’a jamais été doublé. Il faudra attendre 2001 pour enfin voir ces épisodes sur la chaîne Série Club (et uniquement en vost fr).

    Top épisodes : Le vaisseau de la Mort ; Traversée à bord du Lady Anne ; La nouvelle exposition ; Le journal du Diable et Jess-Belle.









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(générique)

« You unlock this door with the key of imagination. Beyond it is another dimension: a dimension of sound, a dimension of sight, a dimension of mind. You're moving into a land of both shadow and substance, of things and ideas; you've just crossed over into the Twilight Zone. »




    Diffusion : 25 septembre 1963 au 19 juin 1964
    Nombre d’épisodes : 36.



Après une quatrième saison inhabituelle par son nombre d’épisodes et sa durée, la quatrième dimension revient enfin sur les écrans en septembre 1963 avec (encore) quelques changements. Toutefois, en plus du format court retrouvé, les apparitions de Serling se refont au sein des décors.
Pour cette dernière saison, Rod Serling doit (par contrat) écrire 16 scénarii. Et à l’écouter [10], la série serait donc complètement à bout de souffle. Cependant, cette nouvelle saison qui produit encore plusieurs épisodes remarquables, permet de découvrir du sang neuf à la fois devant et derrière la caméra (on y découvrira entre autre Telly Savalas, James Coburn, Mickey Rooney ou William Shatner).
Mais malgré toute sorte d’efforts (un concours de Miss Twilight Zone est même organisé en Amérique) qui sont fournis et déployés, cela ne suffira à sauver la Quatrième dimension qui s’arrête le 19 juin 1964 après 156 épisodes. CBS craignant l'usure de la formule, préfère de la nouveauté.



    Top épisodes : Etape dans une petite ville ; Cauchemar à 20 000 pieds ; Portrait d'une jeune fille amoureuse ; La Rivière du Hibou et La Poupée vivante.



    Ainsi prend fin l'aventure de ce que l'on peut appeler comme la première partie de The Twilight Zone, qui compte encore plus de 50 ans après parmi les références absolues du genre.








Image ..... Coup d’œil sur un épisode : « Cinq personnages en quête d’une sortie »


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    Un seul décor, à peine quelques personnages, pas d’effets spéciaux, un concept simple et une conclusion surprenante. Telle est la recette gagnante des meilleurs épisodes de la Quatrième dimension.


Synopsis : Cinq individus disparates (un militaire, une ballerine, un clown, un clochard et un joueur de cornemuse) se réveillent dans une tour circulaire, ouverte en son sommet et sans issue visible. De plus totalement amnésiques, les personnages vont tenter de résoudre cette énigme.

Cet épisode – souvent considéré comme un classique de la série – contient la quintessence de ce qui fait la réussite de la Quatrième Dimension et nous convie réellement à un voyage au bout de l’étrange. Cette impression, présente ici comme jamais, naît de deux sources distinctes, aux effets s’additionnant. La première consiste en l’étrangeté de ce lieu fermé, le mystère de sa nature. Mais s’y rajoute également l’énigme représentée par les personnages eux-mêmes, amnésiques et surtout archétypaux.

    Cet épisode si particulier s’est même vu offrir un hommage inattendu en l’an 2000 dans l’épisode "A cœur ouvert" (partie 1 / partie 2) de la série Felicity. La fin de l’épisode – tourné en noir et blanc, montre Felicity et quatre de ses amis enfermés dans une boîte. Comme dans la Quatrième Dimension, ils vont tenter de voir ce qui se passe au-delà du bord, en formant une échelle humaine.

    On peut noter une certaine ressemblance avec le film Cube ...






Image ..... Impact de la série / Références / Adaptation et Suites :


Rod Serling fut le premier à introduire et à développer le concept d'une série fantastique suivant le format d'une anthologie à la télévision. Cela ne fait que mettre en valeur le génie d'un homme qui, durant cinq années entières, produisit semaine après semaine un superbe recueil de contes fantastiques mêlant thèmes éternels et idées nouvelles[11]. Dans son sillage devait se développer une école d'écrivains de scénarii : Richard Matheson, Charles Beaumont, etc., et même de réalisateurs dont Steven Spielberg, Richard Donner, Ted Post etc. Si Twilight Zone ne contribua pas notablement à développer la science-fiction d'un point de vue uniquement littéraire, son influence sur le cinéma et la télévision fantastique fut immense durant des décennies ultérieures. Rod Serling incarne à lui seul une époque de la science-fiction au petit écran. Chris Carter reconnaît son apport à X-Files ou encore J.J Abrams pour Fringe.

The Twilight Zone constitue un moment crucial de l’histoire des séries télé et fait désormais partie intégrante de la culture populaire tant les annonces de Rod Serling demeurent dans les mémoires.
Bien avant la vogue des adaptations de séries au cinéma, La Quatrième Dimension donnera lieu à un film en 1983, où quatre grands metteurs en scène revendiquant l’apport de l’anthologie à leur œuvre (John Landis, Steven Spielberg, Joe Dante et George Miller) lui rendront hommage en donnant leur version d’épisodes devenus des classiques.


Suites et Adaptations :

Tout comme Alfred Hitchcock Présente (1985-1989) et Au-Delà du Réel (de 1995 à 2002), La Quatrième dimension fera l’objet d’une reprise, avec La Cinquième Dimension (1985-1989) et La Treizième Dimension (2002-2003). Sans être dénuées d’intérêt, ces deux séries, qui comptent également de grands noms parmi leurs réalisateurs et interprètes, paraissent tout de même anodines face à leur illustre aînée.

Enfin, la Warner et Leonardo Dicaprio travaillent ensemble sur une nouvelle adaptation au cinéma, qui devrait sortir prochainement (plus d'infos). Ajoutons la sortie en 2009 de The Box du réalisateur Richard Kelly à partir d'une nouvelle de Richard Matheson, cela démontre combien la Quatrième dimension continue de fasciner.


Références :

Pour preuves, ses apparitions dans Night Gallery sont notamment parodiées dans Les Simpson, où Bart le remplace dans un musée des horreurs et il est même l’hôte d’un épisode de la série Médium en 2005.



Toutes les références à la série "La Quatrième Dimension" dans les Simpson.

• En hommage à la série télévisée Night Gallery où Serling y introduisait en effet les histoires en montrant des peintures présentant l'intrigue, Bart introduit l'épisode Horror show n°4 en marchant dans une galerie de peintures célèbres comprenant Montée et Descente, Le Cri ou encore La Mort de Marat lors des intermèdes. Les trois parties de l'épisode sont fondées sur les tableaux de cette exposition.

Terreur à 5 pieds 1/2 est une parodie de l'épisode "Cauchemar à 20 000 pieds" (cf plus loin l'épisode en deux parties).



    Autre :

Enfin, dans la série Medium, l'épisode "Un peu d’âme sur la toile" (saison 2), partiellement tourné en relief montre des images de Rod Serling extraites de l’épisode "Le Soleil de minuit". Dans cet épisode, la médium Allison Dubois (interprétée par Patricia Arquette) découvre qu’elle peut voir quelle part de lui un artiste met dans sa création. Les visions seront en trois dimensions et Serling apparaîtra pour expliquer aux téléspectateurs quand ils doivent mettre les lunettes 3D. Pour qu’il puisse apparaître dans Medium, les producteurs de la série ont acquis les droits des scènes de La quatrième dimension où joue Rod Serling. Les images ont ensuite été modifiées numériquement pour s'adapter à, un nouveau texte et le personnage doublé par Mark Silverman, le seul acteur dont la voix est reconnu par les ayant droits de Serling.

Spoiler: Montrer
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First aired: Monday November 21, 2005
Titre VF: Un Peu d'Ame Sur La Toile


Synopsis:

This episode is partly in 3-D, with the use of 3-D glasses.
Allison est attirée dans une galerie d'art où elle découvre les oeuvres d'un artiste populaire. Alors qu'elle regarde une de ses toiles, des images en trois dimensions sortent de la peinture, ce qui l'amène à penser que le peintre est impliqué dans un crime. De son côté, Joe se voit proposer une offre de travail par un de ses anciens collègues.



Cast & Crew:

Writer: Craig Sweeny (http://www.tv.com/craig-sweeny/person/235674/summary.html)
Director: Robert Duncan McNeill (http://www.tv.com/robert-duncan-mcneill/person/14478/summary.html)
Star: Patricia Arquette (http://www.tv.com/patricia-arquette/person/55374/summary.html) (Allison DuBois), Miguel Sandoval (http://www.tv.com/miguel-sandoval/person/2328/summary.html) (D.A. Manuel Devalos), Maria Lark (http://www.tv.com/maria-lark/person/272181/summary.html) (Bridgette DuBois), Jake Weber (http://www.tv.com/jake-weber/person/11326/summary.html) (Joe DuBois), Sofia Vassilieva (http://www.tv.com/sofia-vassilieva/person/234235/summary.html) (Ariel DuBois), David Cubitt (http://www.tv.com/david-cubitt/person/16990/summary.html) (Det. Lee Scanlon)
Recurring Role: Tina DiJoseph (http://www.tv.com/tina-dijoseph/person/344925/summary.html) (Lynn DiNovi)
Guest Star: John Shea (http://www.tv.com/john-shea/person/5740/summary.html) (David Morrow), Susan Santiago (http://www.tv.com/susan-santiago/person/180281/summary.html) (Inez Avila/Gloria), Harry Groener (http://www.tv.com/harry-groener/person/22/summary.html) (Joe's Boss), Kevin Alejandro (http://www.tv.com/kevin-alejandro/person/237011/summary.html) (Jason Morrow), Michael Cavanaugh (http://www.tv.com/michael-cavanaugh/person/11453/summary.html) (David Morrow's Lawyer), Bruce Gray (http://www.tv.com/bruce-gray/person/12731/summary.html) (Joe's Dad), Miranda Carabello (http://www.tv.com/miranda-carabello/person/346474/summary.html) (Marie DuBois), Mark Silverman (http://www.tv.com/mark-silverman/person/86697/summary.html) (Voice of Rod Serling), Rod Serling (http://www.tv.com/rod-serling/person/9124/summary.html) (Himself (Archive))


Quotes:

Allison: What do you do if someone knocks on the door?
Ariel: Don't let them in.
Allison: And what do you do if you smell smoke?
Ariel: I call 9-1-1.
Bridgette: And what if I wanna watch something on TV that you don't wanna watch? Mommy I want a real babysitter.

(Ariel and Bridgette are sitting at the table playing cards.)
Ariel: (Removes card from forehead and lays down an Ace.)
Bridgette: (Removes card from forehead and lays down a four.) I win.
Ariel: No you don’t, I have an Ace.
Bridgette: You have a one. Daddy doesn’t 4 beat 1?
Joe: Sorry kiddo Ace beats all.
Bridgette: (pouts)
Ariel: Ha!


Trivia:

In the original telecast of this episode, the opening sequence featuring Rod Serling was taken from his introduction for the November 17, 1961 Twilight Zone episode "The Midnight Sun". For purposes of this "special 3-D episode" Serling's voice was overdubbed by an impressionist.

Allusions:

The tree with the tennis shoes hanging in its branches is an allusion to the Mexican phrase "colgó los tenis" (hung out the tennis shoes) that is often said when someone dies.
The storyline of this episode references the 1980 Canadian horror film, The Changeling. The actions of the father concerning his son and the family money are identical to the plot in the film.





Image .....Une diffusion française difficile :


De janvier à octobre 1965, l’ORTF diffuse chaque mois un épisode de la série le samedi soir vers 23h. Mais l’accueil est pour le moins réservé et la presse ne sait pas trop quoi penser de cette série "bizarre" [12].

L’accueil du public est plus enthousiaste mais il semble que la France soit partagée. Suite à de nombreuses lettres réclamant sa suppression, la série disparaît après seulement douze épisodes pendant près de vingt ans et tombe dans l’oubli.
Il faudra donc patienter quelques années et attendre donc le début de l'année 1984 pour qu'enfin la chaîne TF1 achète tous les épisodes de 30 minutes de la série et les diffuse dans le cadre de l'émission Temps X (créée par Igor et Grichka Bogdanoff en 1979).

Rappelons pour la petite anecdote que c'est grâce à Alain Carrazé (spécialiste en séries TV) que de nombreuses fictions fantastiques et de science-fiction ont été programmés le samedi après-midi dans cette émission.

La série rencontre enfin son public en France et devient très rapidement culte dans l'Hexagone à côté de séries telles que Le Prisonnier et Chapeau melon et bottes de cuir. Après la fin de l'émission Temps X en 1989, la série est diffusée dans le cadre de l'émission La Une est à vous, le samedi après-midi sur TF1 à partir de 1991, avec quelques inédits. D'autres rediffusions auront lieu par la suite sur La Cinq, TMC ou Sci-Fi Channel.
Quarante ans après sa première diffusion aux États-Unis et quelques mésaventures en France, la série occupe désormais une place importante dans le cœur des téléphiles et chaque rediffusion est l'occasion de conquérir un nouveau public, toujours subjugué par la qualité des intrigues et les dénouements souvent surprenants des épisodes.







Image ..... Notes diverses :



    Au sujet du terme anthologie :

[1] Normalement, selon la définition du dictionnaire, une anthologie est un recueil de morceaux choisis d'oeuvres littéraires ou musicales (une anthologie des poètes français du XIXe siècle).
Mais, au niveau série, une anthologie est un style de série bien particulier, où chaque épisode constitue une intrigue indépendante et fermée, sans personnages, ni décors récurrents où seul le thème fait le lien entre chaque épisode. Ce qui est l'inverse d'un feuilleton.

NB : A noter que la Quatrième Dimension reprendra plusieurs procédés de la doyenne des anthologies, à savoir : Alfred Hitchcock Presents (1955-1962); introduction par Rod Serling, relative unité de lieu, chute toujours surprenante, contribution de grandes plumes du genre (la SF et le fantastique se substituant au policier).


    Notes à propos de La Planète des Singes :


[2] « Ma première version, déclara Serling dans un entretien accordé à la sortie du film, contenait une ville simienne un peu comme New York. Pas une ville comme celle qui fut présentée plus tard, construite de rocs et composée de grottes, mais une vraie métropole avec des autos, des buildings, des ascenseurs, un métro, des meubles, etc., à la différence que tout était conçu par et pour des singes ! Le script était assez long et il aurait coûté environ 100 millions de dollars à réaliser. Inutile de dire que le projet fut abandonné. »


[3] « Mon adaptation fut très libre. En fait, ce ne fut pas vraiment une adaptation, mais une histoire écrite d'après le livre de Boulle, et il y a une différence bien réelle. » déclara Serling.


    Note personnelle :

[4] Leto va t-il réagir à cette note dédiée à De Palma, que j'ai voulu rendre le mieux possible ? ^^


    A propos de la célébrité de Rod :

[5] « Je n'ai rien contre l'anonymat. Je ne suis pas une vedette mais un écrivain ».


    Notes à propos du titre de la série :


[6] « Je crois l’avoir moi-même inventé, mais j’ai entendu dire depuis qu’il s’agit d’un terme utilisé dans l’U.S. Air Force pour désigner le moment précis où le pilote d’un avion en phase d’atterrissage ne peut plus voir la ligne d’horizon », explique le créateur.


[7] Quand la Cinq programma les nouveaux épisodes en 1986, elle les intitula « La Cinquième Dimension ». Ce titre était plus proche de l’esprit de Rod Serling parce qu’il jouait sur autre chose que le temps. Dans un des discours d’introduction, Rod Serling employa ce concept. « There is a fifth dimension, beyond that which is known to man. It is a dimension as vast as space and as timeless as infinity. It is the middle ground between light and shadow, between science and superstition, and it lies between the pit of man's fears and the summit of his knowledge. This is the dimension of imagination. It is an area which we call The Twilight Zone ».

[8] Si le titre français n’est pas parfait, il reflète, sinon l’esprit complet de la série, son thème principal et favori : le temps. Le temps s’arrête pour un personnage qui possède une montre « magique ». Le temps n’existe plus pour Henry Bimes qui se retrouve seul survivant d’une attaque atomique. Le temps recule pour un homme qui se retrouve face à lui-même enfant alors qu’il revenait dans son village natal. Le temps s’emballe pour un cowboy qui saute de l’année 1846 à 1962. Le temps n’a jamais existé pour ce mannequin de grand magasin qui se réveille chaque nuit pour une existence toujours identique. L’enfer c’est l’éternité pour cet ancien capitaine de sous-marin allemand qui revit chaque jour le calvaire qu’il a imposé aux gens qu’il a tués.


    Au sujet de la saison 4 :


[9] Richard Matheson : The ideal Twilight Zone started with a really smashing idea that hit you right in the first few seconds, then you played that out, and you had a litlle flip at the end, that was the structure.

Rod Serling : Ours is the perfect half-hour show… If we went to an hour, we’d have to fleshen our stories, soap-opera style.


    Au sujet de la saison 5 :

[10] De plus en plus désabusé et fatigué, Rod Serling déclare à l’époque (en 1963) « Je ne me fais pas d’illusion sur notre série. C’est du pur divertissement, fait le plus intelligemment possible. Vous avez uniquement 23 minutes pour convaincre, crée des situations et des personnages crédibles, le tout avec une forme convenable. Ce que vous pouvez espérer de mieux, c’est de bien raconter votre histoire, avec une certaine classe. »


    Note au sujet de l'influence de Rod Serling à travers la Quatrième Dimension :

[11] Interview de Roger Matheson au sujet de Rod Serling (tiré du magazine L'écran Fantastique N°11) :

EF : « Comment résumez-vous l'influence et le rôle de Rod Serling ? »
RM : « Je dirais probablement que l'élément déterminant qu'il apporta à la S.-F. et au Fantastique à la télévision fut son approche réaliste, avec de bonnes histoires, des personnages bien fouillés, etc…
Il fut le premier à le faire dans cette veine pour le Fantastique à la télévision. Quand on fait du Fantastique, on tend à oublier les personnages pour se concentrer sur les idées. Rod, au contraire, oubliait ses idées fantastiques pour se concentrer sur ses personnages. C'est pourquoi Twilight Zone a eu, et a toujours, un succès aussi considérable : Ce ne sont point des personnages hors du commun qui sont présentés aux spectateurs mais des êtres facilement identifiables des êtres humains, comme eux, comme nous.
»


    Notes au sujet de la diffusion française de la série :

[12] Télé magazine reflète bien l’ambiance de l’époque et déclare alors : « Il ne faut chercher aucune logique dans les films qui composent cette insolite série américaine, la logique, en effet, a-t-elle sa place dans le domaine du rêve et de l’imaginaire … Ces histoires sont indépendantes les unes des autres, chacune forme un tout, et leur seul point commun est de n’avoir aucun point commun avec ce qui a été fait auparavant … »



[...]

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Dernière édition par el-d-brokeur le Mar 25 Oct 2011 18:39, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: The Twilight Zone (la Quatrième dimension) ...
MessagePosté: Jeu 23 Juin 2011 17:36 
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Bonus en guise de mise en appêtit :


Voici quelques épisodes (saison 1, saison 2, saison 3 et saison 5) pour vous permettre de découvrir la série :



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Un cow-boy se voit refoulé d'un saloon à cause de son ivresse. Une potion magique va lui permettre de décupler ses facultés de tireur, le duel s'engage !



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Alors qu'elle fait ses courses, Marsha White découvre que l'étage du magasin où elle s'est arrêtée n'existe pas.




Après le vol d’une importante quantité d’or, quatre bandits se dissimulent dans le désert. Ils vont hiberner durant un siècle pour se faire oublier et pouvoir profiter paisiblement de leur butin. À leur réveil ils constatent la mort de l’un d’entre eux, mais il ne s’agit que du début de leurs ennuis !



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Suite à une tempête de neige, les passagers d’un bus doivent s’abriter dans une cafétéria. Un vaisseau martien s’écrase à proximité. Deux policiers soupçonnent son pilote de se dissimuler parmi les voyageurs et entreprennent de le découvrir.



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Le docteur Stockton, très apprécié par ses amis, fait néanmoins l’objet de quelques moqueries de leur part pour avoir bâti un abri anti-nucléaire sous sa maison. Un beau soir, alors que l’on fête son anniversaire, la radio annonce que des missiles ont été lancés contre le pays…



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À l'intérieur d'un vaisseau spatial extra-terrestre, un homme se remémore l'arrivée de ces visiteurs très particuliers. Les Kanamits se montrent particulièrement sympathiques, n'affichant qu'une seule ambition : servir l'Homme.



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Fletcher et Craig, deux astronautes en mission d'exploration, se posent sur un monde peuplé d'humanoïdes minuscules. Craig s'en déclare souverain et établit une dictature religieuse sur les autochtones, tandis qu'il force Fletcher à s'enfuir.



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Bob Wilson prend un avion en compagnie de son épouse. Il est très nerveux, venant d'être hospitalisé six mois, à la suite d'une grave dépression survenue après une crise d'angoisse survenue en plein ciel. Alors que le vol de nuit se déroule paisiblement, Bob aperçoit une créature humanoïde marcher sur l'une des ailes de l'appareil, visiblement animée d'intentions hostiles. Il va devoir convaincre un équipage incrédule que le cauchemar a déjà commencé.



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Après une soirée bien arrosée, un couple de jeunes new-yorkais se réveille dans un domicile inconnu. Celui-ci se trouve dans une étrange petite ville totalement déserte, apparemment uniquement composée d'éléments de décors ou d'objets factices…

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Dernière édition par el-d-brokeur le Ven 30 Déc 2011 09:49, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: The Twilight Zone (la Quatrième dimension) ...
MessagePosté: Lun 27 Juin 2011 19:15 
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Localisation: L'ile des sniper ! Où ? Dans ton coeur.
Je suis un peu désolé que ce sujet ne vive pas un peu plus. Car premièrement il est très bien fait et très complet, on peut dire bravo à el-d pour le gros travail qu'il a fait dessus, et deuxièmement cette série certes assez vieille est quand même une des grosses influence pour un bon nombres de show et de films fantastiques/science-fiction et ça encore aujourd'hui.

Perso je n'ai pas vu beaucoup d'épisodes ou du moins mes souvenirs de cette série remontent à de nombreuses années donc je suis incapable de dire combien j'en ai vu. Mais chacun était une histoire complète, très bien travaillé d'un point de vue du scénario, l'originalité était de mise ...

Et le générique simple mais d'une efficacité sans pareille, il est tout simplement culte. J'ai encore de lointain souvenirs où cette musique quand j'étais petit m’angoissais un peu, du fait de la mélodie, mais aussi de la série en elle même car certains épisode était un peu flippant.

Ce tv show fait partie des grands noms de la télévision, et a passionné de nombreux téléspectateurs sur plusieurs générations. En un seul mot, cette série est culte.

Tout ça me donne envie de faire un tour dans la twilight zone, je pense me regarder bientôt quelques épisodes.

En tout cas merci el-d pour cet excellent sujet.


Edit: et aussi félicitation pour l'arrivée du petit Matys

_________________
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Si la fin du monde est pour décembre 2012, c'est hyper grave, car la dernière saison de Breaking Bad sera diffusé en deux parties dont l'une en 2013 T_T.

La série du jour => TRON Uprising


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 Sujet du message: Re: The Twilight Zone (la Quatrième dimension) ...
MessagePosté: Mer 29 Juin 2011 15:49 
Ô-Totoro
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Localisation: Échappe à la connaissance
Je n'ai jamais vu un seul épisode de The Twilight Zone, mais son statut classique au même titre que The Prisoner ou The Avengers fait que la série est dans le top de mes priorités à regarder (priorités que je ne respecte jamais mais c'est pour le style).

el-d-brokeur a écrit:
Et bien que non crédité au générique, c’est pourtant lui qui fait l’introduction vocale du film The Phantom Of The Paradise de Brian De Palma en 1974 (en voix off tandis que la caméra effectue un zoom arrière sur le logo d'une maison de disque, Death Records) [4].
Spoiler: Montrer
Swan...
He has no other name.
His past is a mystery, but his work is already a legend.
He wrote and produced his first gold record at 14.
In the years since he's won so many others,
That he once tried to deposit them in Fort Knox.
He brought the blues to Britain,
And Liverpool to America.
He brought Folk and Rock together.
His band, the Juicy Fruits, singlehandedly gave birth to the nostalgia wave in the 70's.
Now he's looking for the new sound of the spheres,
To inaugurate his own Xanadu, his own Disneyland.
The Paradise.
The ultimate rock palace.

This film is the story of that search,
Of that sound,
Of the man who made it,
Of the girl who sang it
And the monster who stole it.


[Cut sur les Juicy Fruits, en pleine performance télé. En surimpression, s'affiche le générique]

J'ai beau la voir et la revoir en boucle, cette introduction me filera toujours la chair de poule. Ce doit être parce qu'elle introduit l'un des meilleurs films de tous les temps (sans exagérer). En tout cas, la puissance de la voix, le rythme du texte, l'annonce de l'intrigue est à se rouler par terre tellement c'est excellent.

el-d-brokeur a écrit:
[4] Leto va t-il réagir à cette note dédiée à De Palma, que j'ai voulu rendre le mieux possible ? ^^

Réaction réussie.
Bravo pour ce topic fort complet, à la présentation bien casse-bonbon (raaah, ces balises align) et aux multiples anecdotes et images disséminés çà et là.


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 Sujet du message: Re: The Twilight Zone (la Quatrième dimension) ...
MessagePosté: Sam 12 Nov 2011 11:48 
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Sujet trés bien construit et complet, j'ai appris beaucoup et ça as relancer encore plus mon interêt pour cette série (que je n'ai encore jamais vu). Cependant plus que de l'interêt il faut aussi du courage pour se lancer dans le visionnage d'une série de 5 saisons et plus d'une centaines d'épisode...

En tout cas je note dans ma liste des séries à voir (même si je risque quand même de me limiter à une dizaine d'épisode)

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 Sujet du message: Re: The Twilight Zone (la Quatrième dimension) ...
MessagePosté: Ven 30 Déc 2011 10:02 
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le-colombien a écrit:
Cependant plus que de l'interêt il faut aussi du courage pour se lancer dans le visionnage d'une série de 5 saisons et plus d'une centaines d'épisode...
Tu sais le-colombien, tu n'es pas obligé de mater toute la série, surtout que comme je l'ai dit précédemment (cf plus haut dans le dossier), chaque épisode est différent et nécessite absolument pas de connaître les personnages. Chaque épisode raconte une histoire qui débute et finit ! Mais bon, il est vrai qu'il y en a beaucoup. De toute façon, j'en ai mis quelques unes à mater d'épisodes (cf plus haut) pour que tu te rendes comptes ^^ Merci en tout cas ! ^__^


Sinon, il semblerait que le projet du film soit remis au goût du jour. Les studios Warner Bros. avec le projet Twilight Zone hésitaient entre Christopher Nolan, Michael Bay, Alfonso Cuarón ou encore Rupert Wyatt, mais c'est finalement Matt Reeves, réalisateur de Cloverfield et de Laisse-moi entrer, qui a été choisi. Les studios Warner Bros. comptent faire démarrer la production l'été prochain. Jason Rothenberg (Body Politic) a écrit le scénario de ce film décrit tel un grand film d'action et de science-fiction avec une seule histoire. Cette précision vient de ce que la précédente adaptation, Twilight Zone, était composée de plusieurs courts métrages dirigés par différents réalisateurs, Joe Dante, John Landis, George Miller et Steven Spielberg.
Notons également que la production du long-mértage sera assurée par Leonardo DiCaprio, Jennifer Davisson Killoran et Michael Ireland !

Notons d'ailleurs au passage que le film Laisse-moi entrer, le remake qu'a réalisé Matt Reeves d'après le film suédois Morse, a plutôt récolté de belles critiques. De manière générale, les réactions des observateurs sont bonnes quant à ce choix de Matt Reeves pour diriger Twilight Zone. Il s'agira certainement d'une priorité pour le réalisateur qui a cependant d'autres projets en cours mais aucun à l'étape de production.


Et enfin, une autre nouvelle que j'ai appris il n'y a pas longtemps. La vie de Rod Serling - l'un des hommes les plus importants de la télé américaine - servira de scénario à un biopic, racontant comment The Twilight Zone est né de son expérience de la seconde guerre mondiale et des horreurs dont il y a été témoin (cf plus haut sa biopic). Elle est très probablement à l’origine de la morale (généralement cruelle) et des commentaires sociaux de la série. Scott Weiser, l’un des co-scénaristes du Wall Street d’Oliver Stone réalisera ce biopic.


Affaire(s) à suivre !! ^^

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