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 Sujet du message: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Sam 29 Oct 2011 16:56 
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Oyez, oyez ! A tous les fans du Cp9, cette histoire est faite pour vous. Que sont devenus nos assassins préférés ?

Bonjours à tous.
Suite à mon interrogation à la Soul Society, je ne vois aucune raison de ne pas publier cette fanfiction ici; n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, et à me le faire savoir si vous avez des choses à redire, ou si je n'ai pas bien fait quelque chose^^

Ce que je vous propose est une sorte de réécriture des mini aventures concernant les membres de l'unité secrète CP9. Cependant, si je suit le canevas principal, je ne me contente pas de suivre simplement plan par plan leur parcours, dès le deuxième chapitre j’introduis beaucoup de nouveaux personnages et je prends des libertés, sinon l’histoire serait sans surprise.

Cette série s’adresse donc à ceux qui les ont lues, mais pas seulement. En effet, si il est conseillé pour l’apprécier de connaître les membres de l’unité CP9, elle est parfaitement compréhensible pour tout le monde !

Si vous ne voulez être spoilés, évitez si vous n’avez pas lu jusqu’au tome 34 et au-delà.

Pour ce qui est du, euh... âge requis^^, je pense que n'importe quel adolescent peut le lire à partir de douze ans^^ Ce n’est pas une fanfic rose et la violence sera présente, mais pas à niveau excessif. Quelques couples (deux en fait, dont un yaoi mais à petite dose) sont prévus pour le moment, mais ce n’est pas le but principal de cette histoire, et les scènes d’amour seront plus que rares. Enfin, je préviens, comme ça je suis parée à toutes les éventualités.

Excusez moi d’avance pour le caractère aléatoire du rythme de publication :Chapeau de paille goute: (ne vous inquiétez pas ce sera LENT ^^).

A propos du Cp9, cette fic les concerne tous mais on peut dire que la personnalité de son leader et de son sabreur ainsi que leur antagonisme en sont au centre. Cet aspect se mettra en place peu à peu.

J'ai tout dit, on peut y aller.

L'histoire des assassins

Prélude:

WaterSeven’s news
Numéro spécial : Galley-la-Company et reconstruction


Edito : Quelques semaines après les évènements qui ont failli causer la perte de la plus grande entreprise de notre belle cité, il serait possible de croire que tout est fini, que la vie a repris son cours. Cependant, bien des cicatrices sont encore présentes, tant matérielles que morales. Il nous a semblé judicieux de présenter cette édition, afin de faire le point sur les dégâts et la progression de la reconstruction qui mènera au renouveau de Water Seven…

- Chimney ! Viens voir ! On a reçu le WSnew’s !
- J’arrive mamie !
D’un bond leste, la petite fille aux deux tresses d’un vert vif sauta du dos de son crapaud géant Yokozuna et atterrit sur le quai de la gare Shift. Son chlapin Gombe se mit à gambader autour d’elle en miaulant.
- Ils parlent de nous ?
- Peuh ! Bien sûr que non ! C’est juste sur la reconstruction de Water Seven.
- Ca va mieux là bas ?
- Apparemment oui. La reconstruction de la ville basse est presque terminée.
- Déjà ?
- Tu sais, les artisans de la Galley-la-Company sont pas des plaisantins. Tu peux être sûre qu’ils ont mis toute leur énergie à retaper la ville. D’autant plus qu’ils emploient des anciens membres de la famille de Franky. Oh, et ils avaient aussi quelqu'un d’efficace pour les diriger, apparemment. Pauly a été nommé vice président de la compagnie.
- Le gars avec les cordes, il était épatant !
- Pour sûr. Sinon, voyons voir… Le conseil de la ville organise un hommage aux disparus de l’Aqua-Laguna… Le nouveau siège de Galley-la sera achevé en novembre… Iceburg organise même une audition pour trouver une nouvelle secrétaire.
- Tu devrais y aller.
- Héhéhé… Non, j’ai fait mon temps comme secrétaire. Nous sommes très bien dans cette gare.
- Dommage, j’aurais bien voulu aller habiter à Water Seven. Hé, mamie, ça suffit, le docteur a dit pas plus d’une demi-bouteille par jour !
- D’accord, d’accord.
Chimney s’empara du journal délaissé par sa grand-mère.
- Même les géants sont repartis dans leur village.
Un silence passa. Cocoro observait pensivement la mer, tandis que Chimney feuilletait toujours le journal. Elles se trouvaient sur la terrasse extérieure de la gare, à l’endroit même où elles avaient rencontré les mugiwaras pour la première fois. Même le temps était semblable à ce jour là : un ciel parfaitement bleu dont la limpidité n’était troublée par aucun nuage, un petit vent qui semble fait juste pour éviter que l’on est trop chaud… A l’époque, elles n’avaient pas imaginé alors que tout paraissait si calme, y compris à Water Seven, que de terribles bouleversements se préparaient. Il n’est pire eau que l’eau qui dort. Et à présent, alors que le moindre problème parait tout aussi lointain malgré les proclamations muettes en grandes lettres noir sur blanc du journal, il semblait facile de croire que tout n’avait été qu’un rêve, que rien ne s’était réellement produit ce fameux jour ensoleillé.
- Oh !
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Incroyable ! « Les grands travaux vont commencer à Water Seven : les plus sophistiquées machines de chantier et de construction, pelleteuses, déblayeuses, excavatrice, souffleuse, estampilleuse, sont acheminées par le Puffing Tom pour renflouer les stock de la Galley-la-Company qui se prépare à investir toute son énergie, sa main d’œuvre et ses finances dans l’un des projets les plus pharaoniques que l’on est jamais vu. Des tonnes de bois et de matériaux rares, achetés et convoyés à prix d’or, affluent de toutes part vers les Docks ; il y en a tant que certains arrivent même par bateaux, les convois du Puffing Tom étant surchargés. Il faudra d’ailleurs envisager de construire un deuxième train avant la fin des travaux, si l’on veut maintenir le rythme, a déclaré Mr Iceburg à notre envoyé de presse. A la question « votre société est-elle en mesure d’assumer le prix de cette fabuleuse entreprise ? », le maire se contenta de répondre : « Peu importe le prix, l’important est la sécurité des habitants de cette île. »
- Ah, ces journalistes, toujours à chercher la petite bête… Au lieu de chercher le négatif, ils peuvent pas dire que ces convois font progresser l’économie ?!
- Mais qu’est ce qu’Iceburg veut faire ? demanda Chimney.
- Fais voir…
La gamine tendit le journal. Cocoro l’observa un moment puis lâcha :
- C’est simple… Mettre l’île sur flotteurs.
Encore un silence, le temps cette fois d’évaluer la portée de cette information, puis :
- Waouh ! Génial ! Ca veut dire qu’une fois les travaux terminés, personne n’aura plus à craindre de l’Aqua Laguna, ni de la montée des eaux !
- Hé oui, c’est la prolongation de l’oeuvre de Tom.
- Alors, ça veut dire que maintenant, il n’y aura plus de problèmes ? s’écria Chimney à la manière qu’ont les enfants de s’enthousiasmer, c'est-à-dire un peu naïvement mais avec une telle joie sur le visage que l’on ne peut s’empêcher de rire et presque d’y croire.
- Gyah ha ha ha… Faut croire, faut croire…

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Mar 8 Nov 2011 22:55 
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C'est le début donc je peut pas vraiment donner mon avis sur l'histoire mais tu écris très bien .Continu
je soutient! :Luffy hilare:

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L'IMPORTANT ,C'EST LA LIBERTÉ

"Ne prenez pas la vie au sérieux,de toute façon,vous n'en sortirez pas VIVANT" HAHAHA


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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Dim 13 Nov 2011 15:14 
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Merci à vous! Je commençais à me poser des questions^^ Eh, tout le monde, faut pas avoir peur de venir commenter, je ne vais pas vous manger^^

Allez, on continue, avec le premier chapitre, qui reprend juste après la défaite d'Enies Lobby:

[Chapitre 1]

Plus dure sera la chute


Le silence avait fini par retomber. Les interminables fracas des explosions avaient fini par s’éloigner, devenant coups sourds, roulements de tonnerre lointains, murmures rauques avant de s’éteindre et disparaître.

Kaku n’entendait plus que les battements de son propre cœur.

C’était fini. D’une manière ou d’une autre, l’histoire avait du se régler, et les vaisseaux de guerre étaient partis.

La silhouette noire ensanglantée, se dessinant bras et jambes écartés sur l’herbe, restait immobile. Le long des murs éventrés, des canalisations interrompues laissait couler des filets d’eau dans un murmure ténu, qui se mêlait à celui du ruisseau serpentant dans la salle du loup détruite. Ici aussi se montrait le ciel bleu, car il ne restait plus rien de la partie supérieure de la tour, littéralement pulvérisée dans une détonation assourdissante.

Mais le fracas et le feu étaient loin désormais. Une sérénité irréelle était revenue.

Calme et silence.

Solitude et défaite.

Au bout d’un long moment, impossible à évaluer, la silhouette noire frémis. Un observateur aurait sursauté, tant elle paraissait ne jamais vouloir bouger, telle une statue ou un dessin.

Mais il n’y avait personne. Kaku se redressa, regardant autour de lui sans rien voir. La tête lui tournait. Lentement, avec des mouvements apathique de vieillard invalide, il se mit debout. Il avait l’impression d’être resté là mille ans, et d’avoir vieilli d’autant. Il ne se reconnaissait pas. « Je dois être en état de choc », pensa-t-il à retardement. Mais c’était mieux que tout à l’heure. Il n’entendait plus les mots de Roronoa résonner dans sa tête.

Péniblement, le garçon coiffé d’une casquette se dirigea vers les escaliers. Il n’avait pas la moindre idée de l’endroit où il allait. Quelle importance ? Il n’y avait plus d’endroit où aller.





Si Califa n’avait pas moins l’air hagard, enroulée dans une couverture de fortune, les cheveux défais et roussis, la peau marquée par les brûlures des décharges électriques, elle ne l’était pas pour autant. Elle avait rapidement compris la situation, et à l’inverse de la plupart de ses camarades l’idée d’une défaite ne lui était pas inimaginable. Elle était seulement furieuse que ce soit une gamine qui l’est vaincue. Mais bon, elle n’avait pas le temps de s’en soucier maintenant. Il fallait partir. Où était les autres ? Le silence lui faisait craindre le pire. De toute évidence les pirates avaient réussi à s’échapper. La défaite avait donc été générale. D’une certaine manière, c’était peut-être mieux. Même si l’idée d’être vaincue lui ne lui était pas insurmontable, elle aurait difficilement supporté d’être la seule. Sans compter que si cela avait été le cas, elle en serait peut-être morte. C’était des choses qui arrivaient, au CP9.

Mais les pirates avaient-ils réussis à délivrer Nico Robin ? Cela supposait que… impossible… mais impossible s’était fait bien présent au cours des dernières heures, n’est-ce pas ?

Elle se dirigeait à tout hasard vers l’entrée de l’île, espérant y trouver du secours, voire prendre contact avec les autorités. Elle n’avait plus son escargophone sur elle.

Après un moonwalk périlleux vu son état, au dessus du gouffre, elle erra à travers la ville dévastée, impressionnée malgré elle par la violence du buster call. C’était des choses qui se passaient loin, sur des îles éloignées et d’obscures villes criminelles. C’était abstrait, se réduisant à des phrases, « îles ravagée par le feu » « ville supprimées »… Rien de concret, des mots. Mais la réalité avait basculé, et c’était Enies Lobby, qu’elle considérait comme ce qui se rapprochait le plus d’une maison, le fief de la lutte anti-criminelle, qui avait été « supprimée ». Cela ne pouvait pas arriver. Pas ici. La réalité s’était révélée bien pire que tout ce qu’elle avait pu imaginer petite, quand elle se demandais encore ce que ces phrases signifiaient vraiment.

- Air Door !

Califa se retourna. Au milieu de la rue se déroulait un phénomène qu’elle connaissait bien. L’air qui se troublait, se déformait, la porte qui apparaissait. Blueno. Elle ne put s’empêcher d’éprouver du soulagement. La porte s’ouvrit avec un grincement (elle s’était toujours demandée pourquoi : comment une porte dans l’air pouvait-elle grincer ?) et Blueno en émergea, l’air blessé mais sans plus. Il faut dire qu’il était très résistant. Et, sur son épaule, inerte, les bras se balançant comme ceux d’un pantin… Les yeux de Califa s’ouvrirent en grand. Une fois de plus, répété, éculé, le mot « impossible » résonna dans sa tête. Il y avait un monde entre comprendre qu’il était possible qu’une chose soit arrivée, tenter de se faire à l’idée, d’accepter, et le fait de le voir, de le constater réellement.



Les forces gouvernementales en charge de passer au crible ce qui restait de la forteresse d’Enies Lobby avaient installés leur base dans l’ancienne grand-place de la garnison.

Le sergent Danguy ne comprenait pas cette mission. On l’avait envoyé chercher des agents d’une soi-disant « unité CP9 », survivants du Buster Call, pour les capturer et les ramener au plus vite au quartier général. Ce qui était absurde puisque : 1 On emprisonnait pas les agents des CipherPol

2 L’unité CP9 n’existait pas

3 De toute façon, personne ne pouvait survivre au Buster Call.

Il se sentait mal à l’aise. Lui seul connaissait la raison de leur venue sur l’île, on avait fourni aux autres une simple description des agents incriminés, en leur disant qu’il s’agissait de dissidents venus s’abriter dans les ruines. Et il n’avait pas le droit d’en parler. Le plus grand secret devrait être tenu. Sous peine de mort.

Etrange méthodes, tout de même. Et puis, il avait beau ne pas accorder de crédit aux ragots, il savait que des rumeurs circulaient. Mais la prétendue neuvième unité des Cipher Pol n’existait pas, non ? Ce n’était qu’une légende urbaine, évoquant une bande de tueurs impitoyables, des assassins sans visages au service du gouvernement en toute impunité, avec à leur tête un homme terrifiant, dont le pigeon sur l’épaule avait été témoins de centaines de meurtres commis par son maître…

Danguy avait toujours traité avec le plus grand mépris ce genre de racontars :

« - Des idioties, des mensonges inventés par des amateurs de sensations, par des gens déloyaux au gouvernement ! Il a toujours été de bon ton de se moquer des forces en place, de leur attribuer des secrets, des aspects effrayants qui seraient caché à la population… Foutaises ! Cela existe dans toutes les sociétés et c’est le principe même du fonctionnement des rumeurs infondées ! Une neuvième unité ? Des tueurs au service du gouvernement ? Un pigeon sur l’épaule ? N’importe quoi ! Vous n’allez pas croire ces inepties ! » beuglait-il.

Mais voilà, on lui dit maintenant de trouver l’unité neuf. Et puis il y avait la description des personnes qu’ils devaient chercher. Il était mentionné qu’un homme était accompagné d’un étrange pigeon blanc.



Voilà pourquoi il passait ses nerfs sur les autres agents :

- Alors ? Vous les avez trouvé ? Elle n’est pas si grande cette île ! Quels qu’ils soient, s’ils ont survécus ils ne doivent être en état d’opposer des difficultés après ce qui s’est passé ici !

- Non monsieur, aucune trace.

Danguy grogna. Il voulait en finir au plus vite.



Aucun d’eux ne vit, à vingt mètres de là, Blueno et Jabura camouflés derrière un muret. Le dernier fulminait :

- C’est forcément une erreur ! Nous ne pouvons pas être poursuivi par le gouvernement mondial !

- Tu sais bien que nous n’avons jamais eu droit à l’erreur, répondit Blueno de sa voix grave et indolente.

Un peu plus tard, un jeune agent, l’air mal à l’aise dans son costume trop grand pour lui, traversa la place en courant.

- Sergent ! Sergent !

- Ca va, je ne suis pas sourd ! Qu’est ce qu’il y a ?

- Nous les avons trouvé !

L’agent guida la troupe jusqu’à l’extrémité occidentale de l’île, devant l’emplacement de l’ancien grand portail.

- Qu’est ce que vous me chantez là ? Il n’y a pas un chat !

- Mais… mais je vous jure ! Ils étaient là, tous réunis autour d’un homme à demi conscient, aux cheveux bruns ! Nous les avons vu !

- Rassemblez les hommes et capturez les ! Ils n’ont pas pu aller loin ! Fouillez l’intégralité de ce coin !



La ligne de la voie ferrée ondulait lentement sous les flots. Si quelqu'un s’était amusé à la suivre du regard, il aurait vu, au niveau de l’horizon, quelques silhouettes rendues indistinctes par la distance. Presque invisibles maintenant.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Dim 13 Nov 2011 16:10 
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Wouah, niveau écriture, t'assures ! Et ça se voit que tu as ta petite idée derrière la tête sur le déroulement de l'histoire (enfin c'est normal, après tout les grandes lignes sont déjà là ^^) mais que tu ne te précipites pas.

J'ai trouvé plus intéressant le chapitre 1 que le prélude. Peut-être parce qu'il y a plus d'action.

En tout cas, je suivrai avec intérêt !

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"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." --> ça me fait un peu penser à One Piece, bizarrement...
Mark Twain


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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Lun 21 Nov 2011 21:58 
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Merci!

Je met un interlude qui j'espère vous fera bien rire^^

A propos, j'ai retrouvé l'autre jour une vieille fanfic, sur ce site, qui m'avait donné envie d'écrire sur le CP9 et qui n'avait pas trop reçu de reconnaissance du public alors qu'elle était très bien pensée. Mention spéciale donc pour Les tourments de Jabura.

Allez, en avant pour mon petit délire perso^^:

[Interlude]

- Shigan !
Il y eu une gerbe d’eau, et un juron :
- Chapapapa ! Loupé !
- Yoyoii ! Que ces poissons sont rapiiides !
- Ce n’était peut-être pas une bonne idée de chasser, pronostiqua Califa.
- Tu as une meilleure idée ? demanda Blueno. Je te rappelle qu’il n’y a pas d’autre moyen de se nourrir le long de cette voie.
- Je ne sais pas, on pourrait… ramasser ces algues par exemple.
Les agents poursuivaient leur chemin vers l’inconnu parmi les flots heureusement pas trop agités. Dans un premier temps, ils s’étaient peu parlés, en phrases brèves, sans se regarder. D’autres se seraient quittés pour toujours. Mais leurs manières habituelles, profondément ancrées par une enfance commune, avaient résisté même à peu près au formatage imposé par le gouvernement, ce n’était pas pour se laisser altérer maintenant, même par une telle catastrophe et un tel déshonneur. Elles avaient rapidement repris le dessus.
- Ca va pas la tête ! On ne va pas bouffer de l’herbe !
On s’en serait douté, cette nouvelle intervention toute en finesse était la marque de Jabura. Il continua :
- Il va falloir trouver une solution, nous ne savons pas à quelle distance se trouve la prochaine île, et j’en ai marre de porter l’autre poids mort ! Et rends moi ma chemise !
- Kaku a réussi à nous rejoindre malgré ses blessures, avant de s’effondrer.
- Tu parles, c’est juste un faignant, je parie qu’il pourrait marcher ! Et puis d’abord, vous n’êtes pas capable d’attraper un poisson ou quoi !
- Pardon ! Laisse moi me tuer en guise d’excuse !
- Kumadori, si tu en as la force, tu veux bien porter Lucci maintenant ?
- Yoyoii ! Bien sûr ! Il va mieux ?
- Toujours inconscient.
- Il ne fera pas long feu, et nous non plus, si nous ne trouvons pas de quoi se loger, se nourrir et surtout se soigner, intervint Fukuro.
- Je crois que la prochaine île est St Poplar, la cité de la reine du printemps, précisa Califa.
- Reste à savoir comment nous serons accueillis, puisque nous ne sommes pas en état de faire une entrée en force.
- Chapapapa ! Nous avons qu’à nous introduire discrètement.
- Avec toi, c’est déjà mort, soupira Jabura.
- En attendant, il nous faudra tenir, décréta Blueno.
- Ca vous dit, quelques mouettes ? proposa Fukuro.
- Fais attention à ne pas les confondre avec Hattori.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Dim 4 Déc 2011 15:46 
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Bonjour, bonjour
maintenant commence la première partie de cette fanfic, où dans un premier temps se succèderont une série de petits chapitres de mise en place, aux titre plus ou moins bizarres, montrant l'installation des CP9 dans cette ville et la découverte des problèmes de cette dite ville, et les péripéties qui en suivront.
Dans ce chapitre donc, voici le récit de leur arrivée depuis le point de vue d'un nouveau personnage:

[Partie I: St Poplar]

[Chapitre 2]

Oscar s'en va fleurir les camisoles

Si Oscar croit que je vais rentrer dans son jeu, il se trompe. Non, parce que je suis gentil, mais il ne faut pas exagérer.

Il avait pris la manie de me donner sans cesse des rendez-vous dans son quartier lointain de la Borne pour me poser des lapins la plupart du temps et quand il était là, il ne semblait avoir d’autre but que de me balader un peu partout pour rencontrer des gens plus étranges le uns que les autres, et de me faire perdre mon temps.

Que lui arrivait-il ? Je ne le reconnaissais plus. Où était passé nos jeux, nos virées à la l’Institution, Où était passé le garçon rieur malgré les difficultés que je connaissais ? Il se renfermait sur lui-même, ne sortait plus guère…

Je résolu de m’y rendre cette fois, et de lui dire franchement ma façon de penser et mon désarroi. C’était au moins la troisième fois que je prenais une telle résolution, mais cette fois-ci j’entendais bien la tenir.

Juste à ce moment là retentit la sonnerie stridente de l’escargophone. Je levai les yeux au ciel. Il ne manquait plus que cela. Je décrochai.

- LaWokt ! Ramène toi tout de suite ! On a du boulot !

- J’arrive.

Il fallait me dépêcher d’aller à l’hôpital. En mettant ma veste, je tombai sur mon reflet et ne put retenir une grimace. Un grand garçon efflanqué, doté d’un long visage étroit, de lunettes rectangulaires et de cheveux noirs taillés en une coupe vieillotte, le genre que l’on s’attendait à trouver la tête d’un homme trois fois plus âgé que lui. Ma blouse était trop large pour moi.

Tout cela aurait encore pu être supportable, si je n’avais été flanqué du nom le plus moche et le plus imprononçable qui soit. LaWokt. Un choix de mes parents. Ces mêmes parents qui s’était empressés de se débarrasser de moi en me fourrant en apprentissage de la médicine auprès de mon oncle docteur, sans se demander le moins du monde de mon avis. Etre médecin, c’était un métier respectable, et c’était tout ce qui leur importait. Ils n’auraient pas à rougir quand leurs amis les interrogeraient lors des soirées mondaines, en leur demandant quel métier faisait leur fils.

Parfois j’enviais Oscar, aussi étrange que cela puisse paraître en dépit de ses problèmes matériels. Avoir une famille pauvre ne vous condamnait pas à avoir un destin tout tracé.



Dehors, il pleuvait abondamment. L’eau se déversait sur les toits, ruisselait dans les gouttières, avant de finir sa course dans les caniveaux de la rue. L’hôpital, grosse bâtisse blanche sans charme, se trouvait presque à l’entrée de la ville, non loin du centre administratif.

A l’intérieur, j’allais retrouver mon oncle et son assistante dans la section qui était la leur, habituellement au service chirurgical pour grands traumatisés. Mais on m’apprit qu’ils se trouvaient dans la section des urgences, ce qui était inhabituel.

Quelques mots pour que vous les connaissiez mieux : mon oncle, Goodhero, évoquait la forme générale d’une patate en salopette noire surmontée d’une coupe afro. Je vous laisse imaginer. Son épaisse et rondouillarde silhouette était engoncée dans sa blouse ouverte à haut col, ce qui achevait de le rendre comique.

Enfin, c’est peut-être à cause de ce temps que je suis si vache. Sinon, mon oncle était quelqu'un de plutôt sympathique, quoique perpétuellement surexcité. Il fallait se méfier de ses coups de pression quand il s’énervait tout seul. On lui pardonnait tout cela car il était vraiment bon chirurgien et docteur.

Quant à son assistante, Sylvia, elle était tout aussi corpulente que lui mais beaucoup moins agréable. Elle s’obstinait à mettre des bas résille en dessous de sa blouse blanche remontée jusqu’au cou, dans laquelle on aurait pu faire un grand tapis avec le tissu. Ses petits yeux noirs étrécis, surplombé par sa casquette avec l’emblème des médecins et par un fétu de paille vaguement doré qui entourait son visage, fusillaient les gens du regard, et elle avait des tendances tyrannique.

Quand j’arrivais dans la salle, Goodhero et Sylvia parlementaient avec un homme très grand et costaud, dont les cheveux avaient bizarrement en forme de corne au dessus de sa tête, et une très belle femme blonde qui ne semblait porter rien d’autre qu’une chemise lui servant de robe. J’eu le temps, avant que Goodhero ne referme la porte en disant qu’il acceptait leur argent même si il était trempé, d’apercevoir une petite troupe disparate : un gros bonhomme aux cheveux verts olive, un autre aux longs cheveux rose pâle, un troisième torse nu, l’air agacé… Même trempés par la pluie et dépenaillés, j’avais remarqué qu’ils dégageaient quelque chose, comme une certaine aura. De toute évidence, ces gens n’étaient pas ordinaires.

Je fus interrompu là dans mes réflexions par Goodhero :

- Allez au travail mon garçon !

- Quel travail ? Qu’est-ce qu’ils voulaient ?

- Ils ont amenés un homme salement amoché, ricana Sylvia de sa voix nasillarde. Ils voulaient à tout prix qu’on s’occupe de lui, mais ils avaient pas d’argent alors j’ai dit non. Il sont revenus avec du liquide, va savoir où ils l’ont trouvé, m’est avis qu’ils l’ont volé.

- Quoi qu’ils en soit, ils auraient aussi du penser à s’occuper d’eux même, car ils était tous plus ou moins abîmés, tu n’as pas remarqué ?

- Si, répondis-je.

- Ce ne n’est pas à toi que ton oncle s’adressait, petit imbécile !

- Assez de parlotte, au boulot !

Nous nous approchâmes d’un brancard que je n’avais pas vu, dans le fond de la pièce. Dessus était allongé, comme l’avait dit Sylvia, un homme inconscient.

Je demeurai muet. Il était torse nu, ce qui montrait l’étendue des dégâts. A vue d’œil, je vis qu’il avait la plupart des côtes cassés, une vertèbre déplacée et la colonne vertébrale fissurée, sans parler des innombrables fractures et commotions sur tout son corps.

Mais au-delà même de ses blessures, il était impressionnant : les épaules larges, on distinguait une musculature sèche et efficace, et la façon dont ses membres était disposés montrait un corps sculpté, entraîné. On comprenait alors pourquoi il était encore vivant. Ses cheveux bruns étaient attachés dans son dos ; son visage avait beau être barbouillé de sang, ses traits élégants n’avait pas été touchés. Même à demi-mort, ce type dégageait une impression de puissance phénoménale.

- Dis donc, il a du lui arriver quelque chose de grave à ce gars pour qu’il soit dans un état pareil, il a pas l’air fragile, commenta Sylvia.

Et ce n’était pas la première fois : je remarquai sous celles actuelles des cicatrices plus anciennes, et des traces de fractures également anciennes, qui remontaient au moins à des années.

- Il a du mener un grand combat, murmurai-je.

Mais ils ne faisaient pas attention à moi.

- Nous connaissons son nom, pour le dossier administratif ? interrogea Sylvia

- Eh bien, répondit mon oncle, je crois que j’ai entendu ces gens l’appeler Lucci.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Sam 24 Déc 2011 18:35 
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Merci à sanjilopus et à tous ceux qui m'ont lue. Pas d'inquiétude, je vais continuer \o/

Allez c'est Noël, je vous met deux chapitres pour le prix d'un! Toujours pour la mise en place, ceux là sont courts. Ils présentent quelques personnages inédits qui joueront leur rôle dans l'histoire.

[Chapitre 3]

Dis pas du mal des riches, on sait jamais ce qui peut t'arriver

Un peu plus tôt, dans les hauteurs de la ville…
- Veuillez fermer la fenêtre, s’il vous plaît ! C’est insupportable !
- Quels sont ces bruits ?
- Je crois que ce sont des gens qui applaudissent des itinérants présentant leurs tours. J’en ai vus en venant.
- Quelle plaie !
- On devrait interdire les représentations en plain air ! Elles sont sources de nuisances !
- Silence !
La nouvelle voix avait dominé toutes les autres.
- Nous n’avons pas à palabrer pour des badauds s’agglutinant devant de minables spectacle de rue. Nous enverrons le Centre régler leur compte aux mendiants.
Tous bientôt se turent. La salle était grande, haute de plafond, percée de hautes fenêtres en ogive qui laissaient largement pénétrer la lumière, laquelle tombait sur les lattes du parquet acajou qui se parait de reflets dorés à force de vernissage. Quelques meubles, de facture ancienne et de grande qualité. L’essentiel de l’espace était laissé à une grande table de style beaucoup plus moderne, construite quelques années plus tôt par un maître verrier de renom, composée de fins pieds d’argent, dont on se demandait par quel miracle ils parvenaient à supporter le poids du grand panneau qui était l’établi. La lumière du soleil, en le traversant, prenait des teintes irisées de toutes les couleurs de l’arc en ciel ; mais aujourd’hui il faisait gris, et aujourd’hui le verre ne montrait à l’intérieur qu’une fumée opaque et mate.
Une vingtaine de personnes se trouvaient assise à cette table, toutes avec des papiers devant elle, certaines des verres en cristal qui luisaient doucement, contenant un vin rouge sang, tandis que d’autres se contentaient de petites boîtes manufacturées contenant des plumes de luxe.
Vêtus de costumes sombres pour les hommes et de tailleurs strict pour les femmes, dont on pouvait juger la qualité du tissu au premier coup d’œil. Certains arborait des détails vestimentaires plus désuets : un monocle, une jaquette de velours, et même une lourde robe d’étoffe grenat à l’ancienne. Tous accusaient un âge avancé, au-delà d’un demi-siècle en tout cas, sauf un homme en bout de table, à qui on aurait donné un peu plus de la quarantaine. C’était lui qui avait ramené le calme.
Les cheveux sombres gominés et rejetés en arrière, il possédait des yeux bleu glacials et un bref et court collier de barbe entouraient son visage, surmonté d’une légère moustache. Les pommettes hautes et le nez aquilin, il était habillé de manière plus décontracté que les autres, se contentant d’une chemise sans cravate et d’une veste ouverte. Il reprit :
- Son altesse Armenia ne devrait pas tarder à arriver.
Juste à ce moment là, le heurtoir de la porte résonna, et elle s’ouvrit sans attendre de réponse. Une femme encadrée de sveltes gardiens qui disparurent aussitôt qu’elle fût entrée prit place à l’autre extrémité de la table.
Elle semblait un peu plus âgée que l’homme aux cheveux sombres. Elle avait sans doute était belle, et cette beauté lui subsistait, mais sa chevelure blonde était striée de mèches grises, et son visage altier marqué de quelques rides, dont on sentait qu’elles étaient récentes. Sa robe simple de soie grise rehaussée de perles montrait une silhouette encore avenante. Ses yeux vert pâle promenaient un regard vague, comme voilé.
Elle parla portant d’une voie légère, éthérée, étonnamment jeune :
- Chers membres du Conseil, rasseyez vous.
Les chaises raclèrent discrètement contre le sol, car leurs pieds étaient recouverts de carrés de feutre prévus à cet effet.
- Bien, nous ouvrons aujourd’hui cette séance.
Le greffier nota la date et l’heure de la réunion.
- Veuillez rendre votre rapport, je vous prie.
Ce fut un gros homme au crâne dégarni et au teint rougeau qui prit la parole en premier. Il était assigné à l’économie et aux finances de St Poplar, les quelles était au beau fixe, tant renflouée par la qualité de la production artisanale que par l’afflut des voyageurs de passages dans la cité. Pendant cinq minutes il développa ce thème. Puis il se tut et laissa le champ libre aux autres orateurs. Les différents aspects de l’organisation de la cité furent passés en revue, les problèmes réglés, des missives envoyées, des projets lancés,des commissions créées. Il était ainsi à chaque Conseil mensuel des hauts dignitaires.
Armenia écoutait, hochait la tête, ponctuaient certaines interventions de sourire distants, prenait parfois la parole de façon brève et ponctuelle, mais quelqu'un d’attentif aurait remarqué qu’elle ne semblait pas véritablement concernée, comme si une partie de son esprit se trouvait très loin.
Les responsables ne remarquaient rien, soient parce qu’ils étaient peu observateurs, soit parce que cette attitude était habituelle.
- Ma Reine, permettait moi de m’exprimer à mon tour.
Armenia sourit.
- Mon cher Kina.
Il avait attendu le dernier moment, pour ménager son effet.
- Mon rôle de commandant des forces de l’ordre de St Poplar m’oblige à vous avertir. Une menace s’est propagée dans notre ville. En effet, elle prend le nom d’une certaine organisation, dont je suis certain que vous avez déjà entendu parler…
Il s’interrompit. Les membres de l’assistance étaient suspendus à ces lèvres.
- Il s’agit d’une bande de terroristes sauvages sévissant et provenant des quartiers de la Borne.
Le quartier de la Borne se situait à l’ouest de la ville, un peu à l’écart. Il regroupait le tiers de la population la plus pauvre de la ville.
- Il est de notre devoir d’empêcher cette vermine de semer le trouble dans notre cité, et de s’en prendre aux habitants annonça-t-il avec délectation. Je propose donc d’envoyer des commandos du Centre détruire une bonne fois leurs repères… et exécuter ces traîtres.
Le Centre était la base qui regroupait les forces exécutives. A l’écart de la ville, on ne pouvait s’approcher à moins de cent mètres du bâtiment sans se faire repérer.
Sa proposition souleva une série de murmures dubitatifs. La vieille femme à la robe grenat dit :
- Mais toute la Borne risquerait d’en pâtir, puisque nous ne savons pas précisément où se trouve leur quartier général.
- Au contraire, elle en sortirait vivifiée, car cette organisation ne se compose pas d’un nombre défini de membre, mais de partisans, de sympathisant inactifs et de septiques plus ou moins convaincus gravitant autour d’un noyau dur.
- Il faut donc identifier en premier lieu les membres de ce noyau, déclara un homme au visage taillé à la serpe.
- Cette opération est en cour et sera bientôt terminée.
La discussion dura quelques minutes, durant lesquelles Kina réfuta un à un les arguments de ses adversaires. Finalement, il conclu :
- Je m’en remets à votre avis, ma Reine.
- … Vous croyez cela nécessaire ?
- Absolument. Il en va du salut de notre ville.
- Alors… Faîtes selon votre gré.
Le même homme au visage de serpe demanda :
- Quand pourrions nous réaliser cette mission ?
Un silence, comme si tout le monde retenait son souffle.
- Ce sera possible d’ici dès une semaine.



[Chapitre 4]

Histoire d'un mage et d'une sorcière


Dehors, un moineau s’envola du montant de pierre de la fenêtre du Conseil. Si quelqu'un s’était amusé à suivre sa trajectoire, il l’aurait vu survoler tout le quartier de l’Institution, passer au dessus du centre-ville, traverser les faubourgs pour enfin atterrir dans une ruelle sombre de la Borne, attiré par les morceaux de bacon et les miettes qui jonchaient le sol, presque au pied de l’enfant assise sur la chaise, devant le mur de maison de guingois. Elle regarda l’oiseau. Lola avait des cheveux châtains coupé court comme ceux d’un garçonnet, des yeux bleu francs, et environs sept ans. Elle était vêtue d’habits bizarres, mal coupés et trop grands pour elle. C’était ceux de sa mère, que son père avait décidé qu’ils pouvaient resservir. Il avait beau s’occuper du mieux qu’il pouvait de sa fille depuis l’accident qui avait coûté la vie à sa mère et la liberté de mouvement de l’enfant, l’achat régulier de vêtements au fur et à mesure qu’elle grandissait représentait une charge importante.
Lola avait eu la colonne vertébrale sectionnée par l’accident, et ses jambes maigres, inertes, reposaient sur la chaise à roulette bricolée où elle passait tout son temps. Le déplacement sur les pavés inégaux était cependant aléatoire, et elle ne l’effectuait guère sans une raison précise. Son immobilité lui avait permis de cultiver très jeune son goût pour la lecture des vieux livres que son père conservait dans un coin, chose que peu des habitants de ce quartier avait le loisir de faire. Elle manifestait donc une profondeur de pensée étonnante pour une enfant de cet âge, et malgré sa situation demeurait une enfant rieuse et insouciante.
- Sorcière, veut tu que je te mène quelque part ?
Celui qui avait dit ça était un garçon d’une vingtaine d’année. Trapu et râblé, il avait le teint sombre et ses petits yeux noirs demeuraient perpétuellement invisibles derrière la masse de ses cheveux foncés.
De l’avis de la plupart des habitants du quartier, Miguel était « complètement cinglé ». Il vivait seul, et était doté d’un caractère épouvantable, solitaire et asocial et de manières bourrues digne d’une ours au sortir de l’hibernation. Mais ce qui les poussait à affirmer une telle chose était sa manie de se prétendre mage, avec le plus grand sérieux du monde. Impossible d’affirmer si il y croyait vraiment où si il se créait un personnage. Depuis son enfance, quand il se décidait à parler, c’était d’un ton grave et sérieux, affirmant des propos comme « Dans mon immense miséricorde, j’ai décidé de te laisser entrer » quand vous lui demandiez la porte des toilettes, ou encore «les esprits de la forêt ne veulent point que cette réunion maléfique ait lieu », quand vous lui disiez que vous comptiez organiser une soirée barbecue.
Il passait l’essentiel de son temps à concocter des sorts et des potions dans son appartement au sommet de la tour ronde qui contenait des logements à moindre coût pour les déshérités, les encore plus sans-le-sou que les autres. Parfois il disparaissait pendant plusieurs jours. C’était aussi un grand bricoleur d’engins farfelus ; c’était lui qui avait construit la chaise de Lola. Pour d’obscures raisons, il portait à la fillette une véritable vénération, et la transportait chaque fois qu’elle en exprimait le désir, s’occupait d’elle sans répit. C’était sa seule autre occupation.
Lola s’était prise au jeu, car elle n’avait que peu de compagnie en dehors de son père, et elle plaisantait en affirmant être une sorcière.
- Non, merci, répondit-elle, un sourire léger, absolument confiant, aux lèvres.

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N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé!

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Ven 30 Déc 2011 21:02 
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Nan? Personne n'ose? C'est pas grave, je continue!
Eh oui, je viens de me rappelle que j'avais décidé de publier simultanément. Voici venir le chapitre suivant, toujours un peu court (je commence à en avoir marre de répéter ça, vivement qu'on arrive au moment où ils seront nettement plus étoffés^^).
Sans plus attendre:

[Chapitre 5]

Quand un vagabond apparaît...

Perdus. C’était le mot qui s’imposait. Largués dans une ville inconnue, les joues encore rouges de l’humiliation subie pour récupérer quelque monnaie, sous la pluie, les cris de la foule et les rires suraigus des enfants.

Kumadori avait eu l’impression de mourir. Littéralement. Mais mourir pour la loyauté était un principe qu’on lui enseignait depuis l’enfance.
Jabura avait tenté de le prendre à la légère, malgré sa fierté.
La décision hâtive de se produire contre de l’argent avait provoqué une vive discussion qui avait dégénéré. Au point le plus élevé de la tension, Fukuro avait bondi sur Kumadori. Le coup avait fait vaciller, ce dernier mais il avait fermement paré. Califa se précipita heureusement pour les séparer, leur rappelant qu’il y avait urgence. Finalement, Jabura et Blueno s’étaient rendus à la raison, comprenant que c’était pour la bonne cause.
Fukuro avait râlé pour participer mais s'était tu quand il s'était rappelé les enjeux.
Ils se muraient maintenant dans un silence glacial.

A présent, ils déambulaient sans but dans la ville. Ils se trouvaient à l’Institution, dans le plus beau quartier. Malgré sa détresse, Califa ne put s’empêcher d’admirer les monuments historiques. Les anciens palais étaient légions, statue et obélisques ornaient les rues pittoresques. La finesse de certaines façades était à couper le souffle. Des messieurs et dames bien mis traversaient le trottoir propre. Les vitrines étincelaient, faisant miroiter des merveilles scintillantes et inaccessibles, rehaussée par des images de mannequins à la beauté exotique et innatégnable.

Soudain elle traversa vivement la rue.
- Qu’est ce que tu fais ? demanda Kaku.
- Restez là.
Elle entra dans un magasin à l’angle d’une tour ronde, portant en lettres stylisées la mention « Office de tourisme ». A l’intérieur, un employé entre deux âges s’entretenait derrière le comptoir avec le propriétaire. Il tourna la tête et regarda la jeune femme, les yeux exorbités.
Les autres observaient la scène depuis la vitrine.
Elle se tenait droite, le sourire aux lèvres, et articula quelques mots à l’employé.
- Alors ?
- Heu…
Son regard s’attarda sur ses jambes nues et sur son décolleté révélé par le col trop grand de la chemise.
- Heu, oui, oui… St Poplar, voyons voir… Donc euh, St Poplar, une belle ville, une très belle ville… qui… euh…
Le sourire de Califa s’évanouit. Elle sauta par-dessus le comptoir, empoigna l’homme par son col et le souleva de terre d’une seule main. Le propriétaire voulu s’enfuir par la porte de derrière. Elle le regarda. Il s’arrêta aussitôt en poussant un couinement de frayeur. Elle déclara d’une voix froide :
- Si vous n’êtes pas capable de présenter la ville de votre office dans les trente seconde, je vous jure que vous passerez le reste de votre vie à le regretter.
Le visage de l’employé devint une inédite composition de blanc et de vert.
- D’accord, dit-il très vite. St Poplar est une ville fondée il y a quatre siècles, qui possède un riche patrimoine historique ; de grandes familles furent installée ici, leurs palais sont encore visibles ; actuellement elle est gouvernée par une maire élue, assistée par des d’autres élu ; ville magnifique célèbre pour son artisanat beaucoup de voyageurs et d’investisseurs s’y arrêtent ; je vous conseille l’atelier de Kent et le pont Chariers et la maison aux milles fleurs ; les symboles de la villesontjustementlesfleurs stop.
- Vous voyez quand vous voulez.
Elle le relâcha et il s’effondra brutalement.

Deux minutes plus tard elle ressortait, les bras pleins de papiers.
- Tout ce qu’il faut savoir sur St Poplar.
- Yoyoii ! Califa, nous ne savons pas grand-chose sur les règles de la vie en société, mais je doute qu’elle soient les même que les n…
- Il faut commencer par trouver un logement.

Le lendemain, Blueno se remémorait cet épisode. Califa avait bien réussi à les installer finalement. Détendu, reposés, leur querelle s’était calmée.
Kumadori et elle étant partis faire quelques faire achats, lui, Jabura, Kaku et Fukuro avait pris dans un café place des Saules pour les attendre.
Pourtant, Blueno se sentait mal à l’aise. Par habitude, ils avaient tous mis des habits noirs, et les gens les regardaient bizarrement. Il faudra penser à changer à changer ça, songea-t-il. Une infime partie de tout ce que nous devrons changer. Car, à court terme, cela suffisait, mais que feraient-ils après ? Blueno n’imaginait pas mener une vie rangée, banale, et pas non plus de se séparer de ses camarades.
Il nota que Kaku aussi n’avait pas l’air dans son assiette. Blueno fut saisi d’un doute. Kaku demeurait tout le temps amorphe et silencieux depuis qu’ils avaient quittés Enies Lobby. Blueno se demanda si le benjamin de leur bande ne se reprochait pas les évènements de la bataille.
Lui-même s’efforçait de ne pas y penser.
Il fut distrait par la serveuse :
- Bonjour, je suis Sue, à votre service.
Elle était jeune, dans les vingt-deux ans, l’air fine et sportive, arborant un carré plongeant de cheveux bruns foncés avec de grands yeux noirs.
- Qu’est ce que ce sera, messieurs ?
- Pour moi, un whisky glace, dit Jabura.
- Un cocktail Shiribishi, commanda Kaku.
- Et pour moi un café, termina Fukuro.
Elle regarda Blueno.
- Et vous ?
- Rien, merci. Par contre si vous pouvez m’amener le journal…
- Je vous apporte tout ça tout de suite.
Elle fit volte face et s’éloigna. Un léger rire retenti. Il provenait d’un homme à l’étrange apparence. Il se tenait debout contre le mur, sans avoir l’air d’être un client. Grand et fin, sa longue chevelure blonde lui arrivait jusqu’au milieu du dos, et il les observait de son regard bleu. Il était vêtu d’un pantalon large rentré dans des bottes usées et d’une chemise rapiécée.
- Qu’est ce qu’il y a ? Un problème ? demanda Jabura.
Comme Califa, après ce qu’il avait enduré il n’avait pas envie qu’on se foute de lui. Il n’avait pas digéré sa défaite et était énervé.
- Problème… Quel beau mot. On dirait un mélange entre professionnel et blême. Les problèmes, je les aime. Vous avez remarqué, ça rime.
Cette réponse déconcerta si totalement Jabura qu’il répondit rien.
L’homme se mit à chantonner :
- Il y a/sous la surface/une part de St Poplar /(encore une rime ! pardon, c’était hors tempo) /qu’on ne vous a pas montré… / Savez vous/qu’en privé, /on nomme Mme la maire/ Reine ?
- Quelle reine ? De quoi tu parles ?
- Comment sais-tu que nous nous sommes renseignés sur St Poplar ? demanda Kaku, instantanément mis en alerte.
L’autre fit un grand sourire joyeux, totalement pas en rapport avec ses propos.
- Des yeux et des oreilles… Partout…
- Ne l’écoutez pas, dit Sue qui était revenue avec leurs consommations. Ce clochard est complètement fou. Il passe son temps à dire n’importe quoi aux clients. Va t’en ! cria-t-elle.
L’autre s’éloigna de son étrange pas dansant.

Pendant ce temps, Califa et Kumadori s’étaient fait une pause, déjà bien amusés par la vie en ville. Ils avaient achetés des masses de choses et d’autre pour améliorer le quotidien du groupe. Elle fumait en consultant son carnet de note tandis qu’il s’amusait à donner des frites achetées à un marchant ambulant à Hattori. Soudain, celui-ci dressa la tête avec un roucoulement aigu. Il resta parfaitement immobile puis s’éleva d’un coup dans le ciel et disparu.
- Lucci, dit Califa.

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Qué pensáis vosotros de eso?

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Sam 31 Déc 2011 00:01 
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Franchement, pour quelqu'un comme moi qui ne supporte pas le Fics sur le CP9, c'est rare de lire ce genre de fanfiction, pourtant la, j'accroche totalement.
Bravo ^^.

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Dernière édition par lulumetal le Sam 31 Déc 2011 14:44, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Sam 31 Déc 2011 14:01 
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Oh! Un lecteur/commentateur hardi^^

Pourquoi tu n'aimes pas les fics sur le CP9? Je suis offensée^^
Non je déconne, tu aimes ce que tu veux. En tout cas, je suis bien contente que ça t'ait plu, j'espère que tu continuera à apprécier, ainsi que d'autres. Normalement, ça devrait avancer comme ces grosse sucettes qu'on vend dans les fêtes foraines, c'est à dire de mieux en mieux^^

Je commence furtivement à fureter chez les autres fics, alors que jusque là je n'avais rien trouvé d’extraordinaire (je suis très difficile en fanfic), j'ai découvert quelques pépites qui m'ont l'air ma foi pas mauvaises du tout. Je crois que tu en écris une aussi, non? J'ai pas encore été voir.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Sam 31 Déc 2011 14:15 
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Inscription: 16 Déc 2011
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Oui mais ce n'est la partit 1/2 du prologue que j'ai sortit jusque là.
Franchement niveau fanfiction, un rien peut me plaire tant qu'un chapitre fait minimum une page, que les fautes sont modéré, que la syntaxe soit bonne et les répétition modérés, mais ma Fanfic "Boa" a un caractère plutôt "trash" par moment, donc je te la déconseille si tu n'aime pas sa (
Spoiler: Montrer
quand je dit trash, je parle d'enfant qui assassinent des riches de façon dégueulasse
).

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Sam 31 Déc 2011 16:06 
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alors, alors salut tous le monde...^^
c'est trop bien tu écris super bien... mais le chapitrre 4 un peut plus petit que les autres chapitres j'ai vu, moi si je fais une fic je ferais plein de fautes d'hortographes alors je prendrais exemple sur toit et d'autres ( lulumetal, et nature D green ) voila voila tu as mon soutien... j'ai envies de voir le prochain chapitre ! XD
bonne derniére journées 2011 ^^

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Sam 31 Déc 2011 17:02 
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Moi ce n'est pas seulement la syntaxe et l'écriture, c'est juste une base indispensable, mais il faut que le fond m’intéresse et c'est pas gagné '-- (cela dit, si ta fic est trash... tout ce que je ne supporte pas, c'est la niaiserie donc je préfère le contraire). A propos de trash, je l'ai pas dit, mais cette fic aussi ne sera pas mal dans le genre. N'oublions pas que les CP9 sont assassins à la base, et question trash, attends de voir certains chapitres à St Poplar, et les flash back de leur enfance, tu ne seras pas déçu.
Au fait tu m'as toujours pas dit pourquoi tu n'aimais pas les fics sur le CP9?

Salut Sanjilopus, bonne année. Oui, je répète que les chapitres sont vraiment courts au début, c'est normal. Concernant la longueur, là on tourne autour des milles mots environs, mais on a passé le cap, et les suivants tourneront autour de deux milles. Ensuite il y aura un chapitre très long, et après la longueur se stabilisera autour des trois/quatre milles mots selon les chapitres, soit trois ou quatre fois plus que maintenant.
La suite... techniquement je pourrais mettre pas mal de chapitres, mais bon, je ne vais pas tout balancer d'un coup :Chopper allucine: . Et puis je publie au fur et à mesure, donc il faut que j'écrive le chapitre correspondant. T'inquiètes, si ça va trop lentement (j'ai d'autres fics à écrire), je posterai l'autre quand même^^

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Sam 31 Déc 2011 22:17 
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Localisation: Comme tout le monde !! À l'apéro ! ;)
oh mais ne t'inquiéte pas ce n'est pas trop lentement c'est meme plutot a un bon rythme je trouve pour ca ta pas de souci c'est super XD

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] L'histoire des assassins
MessagePosté: Dim 22 Jan 2012 12:42 
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Désolée du retard que prend cette fanfiction. Il m'est impossible d'accéder aux chapitres suivants '-- Si la situation perdure, je serais contrainte de les réécrire; mais soyez certains qu'ils viendront^^ (tant qu'à faire, une réécriture des premiers n'est pas à exclure)

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