Chapitre second : L’intrus
Jabura laissait le temps défiler, privilégiant son confort aux idées noires sur Lucci qui lui parvenaient. C’est alors que l’escargophone de Spandam se mit à sonner d’une mélodie peu commune ; cela n’annonçait rien de bon.
-Vous l’avez laissé parvenir jusqu’à la porte principale, bandes d’incapables ! Damnation !
Et Oimo, et Kaashi ?? Il les a battus ?
La voix tendait à se faire plus silencieuse, on n’arrivait plus à l’entendre ; on ne pouvait que se fier aux dires de Spandam pour en savoir plus sur la situation actuelle.
-L’heure n’est pas à la sieste ! Réveillez-les ! Et aussi les autres garnisons de l’île qui « somnolent » !
Spandam soupira, mais essaye d’adopter face à la situation les mesures nécessaires.
Jabura ne put s’empêcher de s’en mêler.
-Hum…Un intrus. Vous n’avez pas besoin d’être anxieux à ce point, on est là pour parer toute éventualité.
-Ne sois pas idiot !! En tant que représentant principal du gouvernement mondial, l’île de la justice est marqué d’un sceau « sacré ». J’ai la ferme conviction que n’importe quel abruti peut comprendre ce que cela signifie d’envahir cet endroit !
Il est venu à travers vents et marées jusqu’à l’île principale, juste pour ramener un compagnon de voyage.
Quel embarras, dois-je dire ! Être battu par un petit équipage minable, l’équipage du chapeau de paille !
Jabura partageait entièrement le point de vue de Spandam. Pour lui tout dans la vie était une question d’honneur, c’est un principe qui lui a été inculqué depuis tout jeune.
Finalement Jabura retomba à nouveau dans un sommeil sans rêve, veillant à toujours garder un œil ouvert. Encore une fois l’escargophone retentit le temps d’un instant, avant que Spandam ne le prenne en main.
Cette fois la voix leur parvenait clairement, l’agent, semblant être plus confiant en ses propos, se permettait de les prononcer de vive voix.
- Sir ! Oimo et Kaashi les retiennent à la porte principale ! Je ne pense pas que leur situation est plutôt encourageante.
-Je vois. Avez-vous capturé le Chapeau de paille ?
-Heu…Le nombre approximatif est de 400.
-400 ? De quoi parlez-vous ?
-Il s’agit du rapport concernant les dégâts.
-Oh ! Êtes-vous en train de me dire que 400 soldats sont agonisants ?
-Finalement, je voudrais corriger ça. (Vu que 100 autres nous ont quittés
)
-Cela va de soi ! Il est tout seul ! Nos soldats ne sont tout de même pas des lavettes, il ne peut pas y en avoir autant de vaincus. Cette fois-ci ne vous trompez pas, je vous prie.
-Cinq…
Aïe ! …
-Cinq ? Comment pouvez-vous confondre cinq et quatre cents personnes ??
Spandam était frustré, frustration due peut-être aux incapables qui étaient à son service. C’est ainsi que la conversation se termina ; l’escargophone fut pris d’un sommeil sonore. Spandam enchaîna directement :
-Donc « le chapeau de paille Luffy » se balade sur cette île en évitant la bataille. Bien sûr, personne ne ferait front face à autant de soldats, à part les inconscients.
Ce n’est qu’une question de temps…
Enfin, Jabura ne pouvait pas s’en plaindre ; Fukourou avait cessé de parler pour ne laisser place qu’à une fermeture-éclair et Kumadori n’avait plus tenté de suicide depuis une bonne dizaine de minutes. Tout allait bien, jusqu’à ce qu’un agent vienne interrompre cette ambiance propice à la réflexion de sa voix aiguë, brisant le silence, qui s’était installé après les conclusions hâtives de Spandam.
-Sir ! Lucci et compagnie sont arrivés !
-Tiens, vraiment ? Amenez-les moi.
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La fic ne vous plait pas??
Je trouvais l'idee plutot originale
Quoiqu'il en soit j'en suis a la cinquieme partie.