Ce week-end, je fus témoin de signes patents qui me poussent aujourd'hui à agir, et à vous présenter cette nouvelle série issue de ces Chevaliers du Zodiaque qui me firent tant fantasmer enfant.
Premier signe. Ce dimanche, levé plus tard que d'habitude, allumant la télé et faisant tourner la ronde des programmes afin d'accompagner le petit déjeuner, mon canapé fut le théâtre de cris contradictoires. Alors que je tombais sur NT1, je poussais un retentissant "génial", tandis qu'à côté de moi résonnait un terrible "non pas eux encore, ça fait 15 fois qu'on se les tape ces guignols costumés, tu connais par coeur, passe encore de se coltiner de tant à autre le générique de tes pirates, mais le dimanche matin c'est sacré, tu changes de chaîne". Et moi de justifier le monopole de la télécommande par le fait que non d'abord, je connais pas par coeur, que là c'est différent, que c'est une partie nouvelle, inédite, Hadès, que j'ai jamais vu et que je compte bien dorénavant consacré une partie de la matinée de dimanche, dans les semaines à venir, à la contemplation de ladite nouveauté. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, condescendante ou résignée je ne sais, ma douce et tendre tourne son visage vers l'écran et me demande "alors c'est qui le gentil, le nabot tout fripé ou le plus grand qui apparemment s'est barbouillé tout son costume de confiture de mûres?..." Le visage empourpré par l’affront à l’égard de Dohko et Shion vêtu de son surplis dont je venais d’être témoin, je n’eus pas le temps de réagir assistant au lancement du générique de fin immédiatement ponctué d’un «puisque c’est fini, à la douche»…
Second signe. Plus tard dans la journée regardant sur Ritual si une nouveau chapitre de Fairy Tail était disponible (faudra qu’on m’explique pourquoi il sort pas celui-là…), je découvre un titre, «lost canvas», et voit qu’on en est qu’au numéro 8. L’idée d’une série encore à ses premiers pas suffit à me faire télécharger le chapitre, dont le fichier est mystérieusement intitulé «saints». Fort de l’épisode du matin, mon sang bouillonne d’envie et d’excitation. Et là le miracle a bien lieu : des dessins de petits bonzommes en armure qui courent dans tous les sens. Après être parti à la pêche aux infos, et constatant que tout le monde devait être au courant sauf moi, je me dis que cela pourrait être sympa d’en suivre la prépublication, et ce sur notre chère Volonté.
Alors situons un peu la chose. Il s’agit d’une série que Kuromada, l’auteur du premier Saint Seiya, a confiée à Shiori Teshigori. Celle-ci a donc la charge de ce nouveau récit pendant que Kuromada lui-même s’attelle à un projet parallèle, «Next Dimension». Dans les deux cas l’histoire porte sur la précédente guerre sainte. Le point de vue doit différer. Mais si Kuromada ne tient pas le rythme de parution, pour Lost Canvas la sortie hebdomadaire semble s’imposer. Lost canvas raconte la relation d’amitié entre deux personnages, Tenma et Alone. Le premier est appelé à devenir le nouveau Pégase quand le second, cœur le plus pur au monde alors, servira d’hôte pour Hadès. L’intrigue avance pour le moment très vite, et l’affrontement débute dès les premiers chapitres. Un sentiment étrange ressort du tout : à la fois une impression de déjà vu – les chevaliers comme les adversaires font écho à la première série, et le schéma autour d’Athéna, de Pégase paraît être repris – mais aussi une sorte de décalage dont on espère qu’il va aller croissant – les nouveaux visages des chevaliers d’or, la personnalité d’Hadès/Alone autour du motif de la peinture, la possibilité d’une
autre narration, peut-être plus mature, mais toujours dans l’univers des armures constellées.
Je vous mets donc quelques liens si certains d’entre vous souhaitent suivre la prépublication.
Pour les raws, normalement sur Ritual Scan Forge
http://teamangelsub.free.fr/Ritual.htm
Sinon on peut retrouver ceux déjà sortis par des torrents sur
http://www.tokyotosho.com/index.php
Enfin le blog de Cina sort des scanlations d’une qualité remarquable, ainsi que des scripts pour lire les dialogues du raw. Veillez à ne pas héberger vous-mêmes leurs scans sur un blog ou un site : ils demandent à pouvoir retoucher ce qu’eux-mêmes ont produit s’ils en voient la nécessité.
http://blog.cyna.net/
Voilà donc quelques éléments si l’envie vous prend de vous (re)plonger dans l’univers des chevaliers les mieux fringués du cosmos.