Porito a écrit:
- A noter que les intrigues aguicheuses style "amour, gloire et beauté" s'amplifie. Barbara se réfugie chez ses parents distingués, Gordon se console avec la doctoresse, et... euh... voilà.
La doctoresse, Barbara, la petite Pamela (future Poison Ivy)... je sens venir le truc gros comme une maison. La farce de Pamela, naïve mais ô combien méchante, était de l'ordre de la prophétie auto-réalisatrice. La fameuse amie de Gordon va s'incarner en la doctoresse. Et ce qui m'interroge, quel intérêt pour tout ça ? Je me faisais une joie de ne plus voir Barbara, et apparemment elle va revenir, avec le gnangnan qui la caractérise si bien :s
Enfin, je lui reconnais quand même que si elle a le charisme d'une moule et les péripéties d'une laitue, le personnage n'est pas pour autant déplaisant dans ce qui semble le caractériser. Soit, ce que je pense être une espèce de demoiselle attendant son prince charmant. Qui voit, ou plutôt veut voir la vie en rose, en blanc, où tout est parfait et scintillant. Et elle avait trouvé le parfait chevalier : James Gordon, l'incorruptible policier aux valeurs nobles, défenseur de la veuve et de l'orphelin, et plus réellement, de la justice. Seulement, dans son cocon aseptisé de la "crasse" de Gotham, elle a percé une poche sans le vouloir, par naïveté, en voulant savoir envers et contre-tout, parce que volonté d'être une conjointe modèle ? ce que Gordon traversait. Et elle l'a su, à son plus grand déplaisir. Un vrai retour à la réalité ! S'en est suivi après ses tentatives de retour à une vie de princesse, la quête d'un autre prince charmant : Montoya. Mais comble de l'ironie, elle est toxique à cette dernière et "corrompt".
Barbara, c'est la femme qui vit sous cloche, qui ne veut rien voir de la réalité, et qui désespère vivre une vie de "princesse", avec un "prince charmant", exemplaire en tout point, dans le luxe et l'oisiveté. Dans le contexte de Gotham, une ville caractérisée par la corruption, le crime, la gangrène, les inégalités sociales importantes, sans parler de l'abandon des valeurs civiques, je trouve son personnage intéressant. Elle se cache les yeux et vit comme en parallèle ou dans une petite poche dans Gotham, ce qui est ma foi sans doute représentatif d'une partie de l'élite de la ville. Et paradoxalement, elle qui cherche naïvement une sorte d'idéal féerique, corrompt à l'image de Gotham les gens qu'elle côtoie. Ou en tout cas Montoya.
'Fin bref, son personnage peut être intéressant... mais il est tellement détestable à suivre ! Moins je la vois, mieux je me porte.
Porito a écrit:
Voilà, en tout cas, je suis charmé par ce que nous propose Gotham récemment.
J'ai beaucoup apprécié ce dernier épisode aussi. Avec d'ailleurs l'événement extérieur Jack Bunchinsky, qui n'a pas été loin de foutre un sacré bordel dans la pègre. Peu d'impact finalement, mais ça a permit à Maroni de surprendre un mensonge éhonté du pingouin en même temps qu'un lien entre ce dernier et Falcone.
Autre bon point : le retour de Gordon au commisariat. L'asile d'Arkham n'aura finalement été qu'un épisode.
La série se bonifie de plus en plus ^^