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Je ne prends pas la peine de commenter ou de voter lorsque les groupes ne comporte qu'un personnage connu, d'autant plus si celui-ci est secondaire... par contre aujourd'hui.
Matahachi Hon'iden : Personnage construit dans l'opposition vis à vis du héros, passant de sidekick à personnage satellite. Matahachi est un relativement bon perso, voir même bon tout court. Matahachi est un espèce de loser type, rien ne lui réussit et il ne réussit rien... Il est l'antithèse de Musashi, l'homme qu'il souhaite être, sans chercher à se faire lui-même. Matahachi, comme le héros va être confronté à beaucoup d'épreuves, un peu triviales sans doute, comparées à celle du héros, mais tout aussi poignantes, en particulier vis à vis de sa place dans la famille et dans son village. Matahachi est le personnage profondément humain, pas franchement gâté et qui pourtant y arriverait avec un minimum de courage et de débrouillardise. Il est d'ailleurs particulièrement singulier qu'il se prétende être l'autre grand rival de Musashi, Kojiro, ce qui parfait l'opposition avec le héros. Si il est toujours à des kilomètres derrière Musashi, il finit par se rendre compte qu'il ne peut pas suivre son ancien ami, il n'a pas le cœur pour cela, il n'est assez fou et assez seul pour être samouraï et cette lente transformation, au gré d'épreuves relativement terribles (entre son oncle et sa mère, c'est loin d'être évident), de l'enfant qui fantasme d'un destin somptueux de sabreur en un homme certes moins grand, mais responsable et qui se réalise dans sa voie est peut-être tout aussi importante que le voyage de Musashi.
Ako Seto : Me souvient plus des masses de Dragon Head, pourtant Ako devrait avoir la possibilité de passer ce tour. Tout les protagonistes de ce manga ont un truc à revendre et je ne me sens guère de voter contre elle.
Keiichi Aniya : Connais pas du tout, laisse donc de côté.
Neferupito : Dans le triptyque des gardes, je lui préfère Yupi en la(e) préférant à Pufu. Pito se construit comme le démon de Gon. Tout dans sa conception est apparemment destiné à crée un antagonisme naturel, qui est néanmoins à sens unique. Et c'est d'autant plus fort qu'il n'est lui, pas capable de renvoyer cette haine que Gon lui voue. Si au début, il semble être un genre de mur infranchissable pour les Hunters, vif, puissant, imprévisible et vicieux, le Roi fera sensiblement évoluer Pito, qui comme tous les autres gardes commencera à lever son humanité, au contact même de ces humains, qui sont pourtant présentés comme ennemis naturels. Comme pour le Roi, Komugi va permettre à Pito de montrer une autre facette, qui vient peut-être juste d'apparaitre, mais qui complexifie sensiblement son être. Comme pour Yupi et Meruem, Pito est nettement plus ambigüe maintenant et c'est un vrai tour de force de Togashi que d'avoir retourner, ce qui semblait être un monstre parfait. La scène où Pito pose ses mains devant Gon est probablement une des plus fortes du personnage, qui détruit lui-même toute la violence et la brutalité qu'elle possédait pour se réaliser pour le Roi, comme un vrai Garde Royal. En tout cas il me semble impensable de voter contre elle, vu qu'en plus, je suis en pleine redécouverte plus que positive de HxH.
Ladi Miyako : Alors abandonnez l'anime, seul le manga permet d'en parler. Lady "19" Miyako, personnage mystique est une représentation du vieux Japon. Après l'Apocalypse, elle est l'opposant direct d'Akira et surtout de Tetsuo, du moins d'un pur point de vue de manière et de raisonnement. Si Tetsuo symbolise l'évolution rapide, déraisonné, la jeunesse et par extension, la vie, Miyako elle est la mort. On retrouve ici une très vieille thématique japonaise, digne des samouraïs, la vie par la mort. Techniquement, Miyako est déjà décédée, mais elle a été ramené parmi les vivants, comme une poupée. Miyako suit une voie d'attente, de passivité apparente, elle mélange une sorte de morale Zen, Bouddhiste et Taoïste. Elle est l'émanation toute puissante du courant de la vie, pas aussi brute qu'Akira, mais plutôt polie par la méditation, c'est le versant traditionnel du Japon. Elle est la mère pour ses suivants, généreuse, source d'espoir, pourtant la mort flotte partout autour d'elle. Miyako est forte car elle ne possède plus rien et n'attend plus rien, elle donne sans compter, car rien n'existe plus d'importance pour elle. Elle a finit son voyage et est arrivée sur l'autre rivage, elle attend. C'est la force inébranlable, sereine, apaisante et terrifiante, car insaisissable, tant physiquement que mentalement. Même si elle semble revivre un temps par l'intermédiaire de Sakaki puis de Kei, elle est attachée à son destin funèbre, qu'elle embrasse de par sa propre volonté, car après avoir détruit une part de Tetsuo, c'est elle même qui se tue, dans une ambiance gore et grotesque pour un personnage aussi magnifié et magnifique. Comme beaucoup de personnages d'Akira, Lady Miyako est pour moi un indispensable et j'espère qu'elle fera un beau chemin ici.
Un peu free-style comme écriture mais bon, c'est comme ça que je fonctionne aussi. Donc je veux absolument Matahachi, Pito et Miyako pour la suite. Je suis prêt à voter blanc, mais si c'est nécessaire, Ako ou Keiichi se prendront mon vote, triste à dire, mais c'est le GT...
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« Si durant l'intégralité d'une rotation terrestre, l'utilisation d'un fusil d'assaut modèle kalashnikov n'a pas été jugé nécessaire, alors on peut dire que, d'une manière platonicienne, cette journée était ''bonne'' ».
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