Voilà donc un autre opus concernant l'histoire de Big Boss et une fois terminé je dois dire qu'il est sans surprise accrocheur, non pas sans certains défauts mais il est surtout nécessaire pour cerner encore mieux l'insaisissable Jack :
Une nouvelle fois revenu sur la PSP (qui finalement aura été la console qui a duré le plus entre mes mains de gamer, sachant qu'il me reste encore le second chapter de trail in the sky...) pour faire ce Peace Walker, après avoir été grandement tenté par l'expérience Phantom Pain.
Le système de jeu est quasi-identique à PP, sauf que medium oblige on ne trouve pas les mêmes graphismes et cinématiques. D’un point de vue inspiration, MGS V est un copier coller du gameplay de Peace Walker mais bien entendu amélioré principalement dans la forme, bien que certaines créations ont été soit abandonnées ou rajoutées selon. Il serait vraiment mieux de faire PW avant PP à mon avis. Et l’on comprend mieux pourquoi on a affaire à Venom dans le 5 au lieu de vous savez qui, car ça aurait été en quelque sorte répétitif (il n’avait plus rien à prouver en tant que leader après PW).
Donc on dirige notre petite armée sans frontières au Costa Rica, contre, aussi bien le KGB russe que la CIA américaine, toujours dans une ambiance de guerre froide et de course vers l'armement nucléaire, mais surtout une course pour trouver la meilleure arme nucléaire dissuasive, qui dans cet opus est représentée par une arme bipède (comme d’hab) disposant de missiles nucléaires transcontinentaux, mais le plus important est que ce robot est doté d'une IA qui a pour rôle de décider l’heure venue (en l’occurrence suite à une attaque nucléaire) d’appuyer ou non sur le bouton. Pourquoi une IA ? Parce que l’on part du principe que l’être humain devant une attaque nucléaire et face à des missiles qui se dirigent tout droit vers lui et sa patrie pourrait par peur ou charité d’âme ne pas riposter le moment venu, et ceci est une faille, un doute ou un signe de faiblesse que l’on ne peut se permettre en tant que militaire chevronné.
Big Boss devra alors trouver sa place devant cette configuration et ce choix IA que pourrait prendre le monde mais également trouver sa place en tant que leader d’une nouvelle économie émergeante, l’économie de guerre que Kaz ne cesse de la lui louer. Et au-delà de ses aspects propres au jeu, il devra faire face à son passé et à son mentor, il devra en somme comprendre la portée et accepter ce titre de Big Boss.
Le jeu en lui-même est vraiment bon et prenant, de par le challenge qu’il propose lors de certaines missions, et comme dans tous les MGS, quand on les fait, on est toujours en attente que l’histoire avance afin de découvrir le fin mot de l’histoire. Mais le jeu n’est pas défauts-free et parmi les mauvaises surprises avec PW c’est bien sa répétitivité, que ce soit dans les objectifs de certaines missions que les terrains dans lesquels se déroulent ces dites missions. On n’avance pas dans une base ennemie, où une ile que l’on découvre au fur et à mesure, mais ce ne sont juste que des mini cartes qui se répètent encore et encore, ce qui peut lasser assez vite si ce n’est l’intérêt du scénar’ et le développement de la mother base qui nous retiennent.
Autre déception, les musiques, où PW est celui qui m’a le moins marqué de tous les MGS fait. On retrouve bien entendu Heaven Divide comme titre phare du jeu mais ça n’atteint pas la classitude d’un Snake Eater ou un Calling to the Night.
Sinon le jeu dans sa trame est assez gentil on va dire, comparativement à PP où l’on trouve une véritable souffrance, traitrise, et des scènes que l’on peut facilement qualifiée de dures voire choquantes. Là dans PW, l’histoire reste tout de même assez bienveillante, comme par exemple avec Huey, Kaz ou Stangelove, quand on connait la suite…
Bref, un jeu que je conseillerais pour les mordus de MGS et de Big Boss, mais si l’on est qu’amateur, je pense que PP avec un rappel des faits de PW pourrait suffire.