Aha ! Enfin un tour où je peux j(a)uger les deux participants en mon âme et conscience ! Youpi !

Le choix est vite fait, je vote Joseph.
Mais je m'explique quand même.

J'apprécie énormément Casca. Pour tout ce qu'elle est. Elle commence comme une espèce de rivale de Guts, tout en restant toujours très proche de lui (la rivalité permettant ce genre de choses), pour enfin mener à ce qu'ils deviennent beaucoup plus que ça (j'aime les euphémismes). Ensuite, arrive l'évènement qui la brise et qui en fait ce que certains qualifient de boulet, littéralement. J'aime aussi. Probablement à cause de mon côté tordu et sadique, mais j'assume. Et par la suite... Casca devient une sorte de cause, elle reste un personnage mais son rôle se borne simplement à exister, ce qui n'empêche pas d'impliquer tout un tas de conséquences pour Guts et ses compagnons. On ne saurait cracher sur un personnage qui apporte de la plus-value à l'histoire.

Donc, j'aime Casca. Seuleument, je surmégaoverkiffe Joseph. Fainéantise inside, reportez-vous au post de SneV (comme si j'étais le seul à le faire en plus). Le personnage qui élève la couardise au rang d'institution héroïque ! Wouhou ! (Et qui fait d'autres trucs après. Lisez donc JoJo's bande de canaillous.)

Ne connaissant pas les deux personnages de ce duel, eh bien... Joseph Joestar ressort plus grandi à mes yeux que son adversaire sur l'ensemble des justifications à propos de ce duel, donc je vais faire confiance aux personnes compétentes pour une fois, c'est Joseph Joestar qui récolte ma voix pour ce tour-ci.

Par défaut je vote Casca.

Berserk est un de mes mangas préféré et Jojo's ne m'attire pas du tout.
(c'est surement une faute qui sera corrigée mais pour l'instant ca ne me dis rien).

Le personnage de Casca est touchant et à travers le drame qu'elle à vécue
avec Guts,
et ce quelle endure depuis, elle reste la raison principale de vivre du héros sombre,
bien qu'elle perdue "un peu" de son aspect central.
Elle reste un personnage important de la tragédie.

Bon, comme j'apprécie Berserk, je pensais voter Casca mais en voyant la photo posté par TTC, sa m'a rappelé qu'aujourd'hui, Casca n'est qu'un "légume". Elle n'est plus rien comparé a avant, où j'aimai bien ce personnage.

De plus, je viens de découvrir Jojo's Bizarre Adventure et je commence tout juste la saga Joseph Joestar. Et je suis tout bonnement adorateur de ce type même si je l'ai peu vu.

Donc, tout en sachant que je vais continuer de découvrir Jojo, je vote pour lui.

C'est qui est intéressant dans le duel d'aujourd'hui, c'est que chacun des protagonistes en lice a eu deux périodes dans sa vie. Que ce soit Joseph ou Casca.

Joseph est au début un roublard, sans honneur, tricheur, lâche, fourbe. J'en passe et des meilleurs. Dès qu'il y a un combat et qu'il doit gagner, il n'hésitera pas à recourir aux pires méthodes. Du moment que ça lui donnera la possibilité de gagner. Qu'importe la bassesse de son acte. Alors que dans le même temps, dès qu'il ne combat plus, ce qui ressort immédiatement est son amitié avec Caesar. Une amitié virile, indestructible. Un lien incroyable unit ses deux là. D'une rare intensité. Je ne pense pas mentir en disant que c'est lui qui a fait que j'ai commencé à adorer les Jojo's.

Casca au début une femme guerrière. Une vraie. Pas une qui ne sert qu'à rajouter une paire de seins sur des planches un peu vide. Second officier de la troupe du faucon, elle ne vit que pour et par Griffith. Jusqu'à sa rencontre avec Guts. Elle va commencer par develloper des sentiments proche de la haine à son égard puisqu'elle considère qu'il ne fait qu'éloigner Griffith de son but. Puis, ce sentiment va se transformer en rivalité avant de finir en sentiment amoureux.

Puis, pour les deux personnages, il y a un changement, une coupure. Il change, presque du tout au tout.

Joseph a pris de l'âge. De l'expérience. Une sorte de figure paternel. Il transmet plus qu'il ne crée. Ce qui est tout aussi magnifique. Il apprend aux autres. Lui, il sait qu'il n'est bientôt plus. Mais continuera de vivre pleinement jusqu'à la fin. Il est devenu plus mature, plus sérieux. Loin du tricheur qu'il a été.

Pour Casca, ce n'est pas l'âge, c'est l'Eclipse. Elle en ressortira brisé mentalement. Entièrement brisé. Elle en perdra l'usage de la parole, le goût du combat. Elle aura peur de tout. Même de Guts. Elle n'agira plus en tant que personnage. Elle sera plus une raison qu'un moyen.

Finalement, et sans doute parce que l'empreinte qu'il m'a laissé est plus fort, je vote Joseph.

Et bien, et bien, jolie duel Casca contre Joseph, deux personnage que j'apprécie vraiment et qui, je pense, sont très bon.

Malgrès tout, je donne ma voix sans hésiter à Joseph, je me suis replongé cette année dans les premiers Jojo's et je dois dire que le gamin/vieux me plait toujours autant. Si dans Battle Tendency il marque surtout par son caractère totalement à l'opposé de Jonathan, il est bluffant deviens bluffant Stardust Crusaders avec son rôle de mentor et doté d'un stand très surprenant pour un personnage tel que lui, 'fin bref je ne m'attarde pas, SneV à déjà bien présenté le personnage.

Casca ne démérite pas mais, c'est vrai que depuis sa lobotomie, même si c'est original et intéressant comme situation, elle a quand même perdu de son interet, d'ailleur ca devient presque la Peach de Guts...Je l'aime toujours bien mais beaucoup moins que pendant la belle époque, après je ne doute pas qu'elle va de nouveau évoluer pour mieux nous surprendre mais dans l'état actuel,e lle passe après Joseph.

Go Joseph!

Les deux jours qui viennent vont vous permettre de sauver le dernier personnage féminin en lice de cette seconde moitié des tableaux du GT#3. Quant à savoir si vous souhaitez vous bouger quelque peu à son égard, le futur nous le dira mais sachez en tout cas, pour ceux qui n'ont pas la chance de connaître le Major Kusanagi, qu'elle vaut aisément le détour car elle est au dessus de la moyenne, et de loin.

Ami(e)s des gros flingues et de l'action débridée, le Major vous aime ! Motoko Kusanagi a une certaine propension à tout exploser autour d'elle, que ce soit avec des armes toutes plus lourdes et dévastatrices les unes que les autres, ou que ce soit avec un panel d'explosifs à faire pâlir d'envie Schwarzenegger ou Stallone. Le Major, elle a une Master Card illimitée à l'armurerie gouvernementale du coin, et tout ça sans verser un pécule vu qu'elle assure la sécurité du contribuable ; quelle efficacité chez le Major à assurer le quota d'action de tout à chacun avec une facilité déconcertante. Mais Motoko, elle ne s'arrête pas là, elle arrive aussi vous briser chaque frêle os de votre corps à la vitesse de la lumière grâce à sa fâcheuse tendance à être une foudre de guerre en terme d'arts martiaux. Généralement, ceux qui se retrouvent sur le chemin du Major sont transformés en puzzle pas nécessairement heureux de leur sort.

Ce qui est notamment très cool à suivre chez le Major, c'est son cheminement vers la compréhension de son existence. Motoko est un cyborg, ou du moins, c'est ce que lui a dit et elle en vient à douter de son humanité. Ayant un corps qui n'est plus humain, qui peut lui garantir qu'elle possède ne serait-ce encore son cerveau d'origine comme l'usage de son univers le veut ? Eh bien, cette réflexion qui est née chez elle l'envoie généralement là où peu sont allés, elle donne ainsi l'impression d'être lointaine avec tout le monde même si elle reste accessible. Motoko en impose ainsi à ses camarades masculins qui ont bien du mal à la suivre, et en arrivent parfois à la prendre pour une excentrique qui fait quand même bien son boulot. Sinon, vous n'aimez pas les personnages prise de tête qui sortent des réflexions philosophiques à tout bout de champs ? Eh bien, Motoko, elle l'est surpasse sans se fouler et vous grille par la même occasion votre cerveau : grâce à sa mémoire étendue grâce à diverses puces informatiques, elle arrive à sortir des références de grands philosophes plus vite que son ombre, ou du moins plus vite que votre professeur de philosophie qui attend désespérément que vous l'écoutiez.

Motoko, c'est un personnage poids-lourd pour cette fin de GT#3, elle ne peut que attirer la sympathie de tous car elle enchaine sans discontinu les qualités et c'est la valeur refuge par excellence pour envoyer le plus loin possible dans la compétition un personnage qui vaille quelque chose. Motoko n'attend plus que vous pour vous revoir plus loin dans la compétition...



___Motoko a besoin de vous ! ♥

Il est par moment extrêmement difficile de parler d’un personnage, d’autant plus lorsque celui-ci est complexement réussi. C’est le cas, ici présent, de Ryô Narushima, et dans une autre mesure le Major (que j’éclipse volontiers pour les besoins de la rédaction). Si, au premier abord, Ryô Narushima peut sembler sans substance ni réel effort de création, il n’en va pas de même lorsqu’on se décide à s’intéresser au personnage. Non pas que celui-ci soit d’une complexité affolante et à faire trembler le pseudo-psychologue en chacun des faux-intellectuels que nous sommes, mais Ryô, comme bien d’autre, se joue sur une construction quasi-mirifique, très bien menée et divinement prenante. Telle une pièce, il possède deux faces qui se complètent, qui se contredisent, qui s’assemblent et qui se subliment.

____Face A : The Dark Side of the Moon

_
_Une ombre s’esquisse finement. Une silhouette se dessine. Un visage apparaît. Un mythe se construit.

Ryô Narushima incarne à lui seul les concepts de violence et d’animalité chez l’homme.
Toute l’ignominie de l’être humain se retrouve dans le personnage, qui cumule à lui seul parricide, attaque à l’arme blanche ou au poing, trafic, meurtres, chantages, abus de confiance, viol... La liste est longue, mais elle permet de se rendre compte à quel point l’auteur pousse son antihéros à aller dans les recoins les plus obscurs de l’humanité, les endroits où la pourriture est vie. Dans quel but ? Pourquoi aussi loin dans l’horreur ? Y a-t-il un sens à tout ce déballage en apparence gratuit de violence ?

L’explication la plus simple au demeurant est que le personnage devient le reflet de ce qu’est capable de pire l’humanité, la malfaisance sans concession étant à son paroxysme avec cet individu. Peut-être dans l’espoir de faire réagir le lecteur ; peut-être pour oser montrer ce que serait l’homme sans la société. Au mieux, une bête assoiffé dont les instincts sont répugnants, abjects, hideux.
Car au fond, il ne s’agit que de cela chez Ryô : un être aux conceptions idéologiques limite anarchistes, qui tente de se faire une place dans la société en la contournant, en en refusant les codes et les règlements, en devenant son antithèse. Quel que soit l’obstacle sur sa route, pour peu qu’il soit conforme à l’idéal sociétal commun, il le brisera aussi sadiquement que possible.

Tout ceci s’explique par la bestialité naturelle et ouvertement affiché de Ryô : il ne se cache d’aucun de ses actes et les assume pleinement de son air supérieur et goguenard, un regard de défi vers son interlocuteur. Le personnage n’a aucune honte mais une très grande fierté. Après tout, toute sa vie est basée sur un mélange de psychopathologie et de sociopathologie qui le conduit à affronter la réalité extérieure et intérieure pour ne pas se morfondre sur son existence. Sans cette part de folie dévastatrice, Ryô est voué à la mort –psychique et physique– et il le sait.
Mais aussi, toute cette philosophie bestiale vient de l’éducation de Ryô, non pas celle parentale qui a été tranchée (métaphoriquement et physiquement), mais celle de son maître de karaté, qui lui apprend les origines pures des arts martiaux. Ici, point d’honneur ou de loyauté envers l’adversaire, tout n’est que survie. On ne se défend pas par simple « jeu » mais pour soi-même, le karaté n’est pas une fin en soi mais un moyen. Le meurtre est presque l’aboutissement logique de tout combat. Par un retour aux sources, aussi bien au niveau de la philosophie des arts martiaux que celle des instincts primaires, Ryô se réclame d’une vision de la vie animale, en opposition à la société.

Pour autant, on remarque aussi rapidement que Ryô Narushima est un personnage de contradictions : il abhorre la société mais recherche à être reconnu par les autres individus (l’exemple le plus éloquent est, lorsqu’à la fin d’un combat dans le Dôme, il est hué par l’assemblé et n’arrive pas à comprendre pourquoi sachant qu’il était le plus rusé). En fait, c’est une contradiction sans en être une, car il représente avant tout l’étape animale et non civilisée (ses actes sont odieux, ses pensées perverses, ses méthodes honteuses) qui aspire à un peu d’humanité. De même, il serait idiot de vouloir totalement analyser le personnage sachant qu’une grande part de ce qui fait sa force est sa folie (détonateur du parricide inexpliqué, inexplicable), dès lors, on peut au mieux expliquer le pourquoi du comment, sans pour autant légitimer ses actes.

On peut alors interpréter sa recherche de pouvoir, ses incessants combats, ses actes ignobles, comme la volonté d’un être meurtri de survivre, un cri de rage et de haine pour atteindre la reconnaissance. L’auteur se permet par là, d’expliquer le comportement de son personnage principal sans pour autant nous faire adhérer à son propos, ce qui est finement joué. Il n’y a aucune volonté de sa part de nous dire que le parcours du antihéros est juste ne serait-ce qu’une seconde, au contraire, la critique est acerbe, le personnage dénué de tout facteur empathique. En clair, Ryô est d’autant plus riche dans sa noirceur qu’il en ressort brut, épousseté de toute fioriture. Bijou parfait à l’éclat sombre et hypnotisant, inégalable.

Pourtant, il existe une deuxième face à cette pièce nommée Ryô, une qui...

... remet en cause la première, qu’elle ne débarrasse pas de sa pureté et complète parfaitement. Car, si l’aspect brut, violent et horrible de Ryô vous a été mis en exergue depuis le début du Grand Tournoi, il est à noter que cela ne correspond qu’à, somme toute, la moitié du personnage. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Ryô Narushima possède un aspect touchant de sa personnalité. L’antihéros d’Akio Tanaka ne serait qu’excellent, si cette seconde face n’existait pas.

____Face B : Moonlight Drive

_
_Ou comment le Mal parvient parfois à nous émouvoir.

Partons d’un constat simple : l’auteur parvient à rendre le tueur sympathique à nos yeux. Prodige incroyable, quand on prend en compte tous les crimes qu’il a commis. Comment cet incroyable sentiment nous anime-il alors ? Bien simple : on suit le parcours de Ryô à ses côtés, on subit ses défaites, ses victoires, ses envies, ses moments de gloire et de déchéance simultanément. Un lecteur lambda, à la vue de ce personnage fier qui est obligé de passer par la prostitution parfois, ne peut qu’être choqué lors de certains épisodes. Non plus choqué par l’horreur qui se dégage du Shamo, mais bel et bien par le pathétique qu’il dégage : la vie de Ryô ne semble être que désolation absolue depuis ses seize ans. Cela suffit-il à expliquer le sentiment de sympathie à son égard ? Pas totalement.

Pour comprendre, il est nécessaire de revenir sur ce qu’on sait du protagoniste qui nous intéresse aujourd’hui. On le découvre à ses seize ans, en plein été, lorsque le manga s’ouvre sur une scène de parricide atroce. Ryô a tué ses parents. Pourquoi ? Comment un jeune garçon, élève d’un lycée renommé, destiné à une université prestigieuse, promis à une vie sans problème, a pu commettre un tel acte ? Pour le moment, la question reste en suspend. On peut se douter que l’auteur a voulu mettre en scène la révolte d’une jeunesse sur laquelle on a placé trop d’espoirs. Ou simplement le tueur résidait-il en Ryô. Or, tout part de ce tragique épisode. La progression de Ryô, son parcours, sa vie à venir, sont déterminés par cet acte fondateur. Ainsi, il va être placé en maison de correction pendant deux ans, où il subira des brimades incessantes, des sévices moraux et physiques, allant jusqu’au viol. En effet, ses camarades de détention l’explicitent clairement : quelqu’un qui a osé tuer ses parents les dégoûtent, purement et simplement. Ce à quoi ils réagissent par la violence animale et instinctive, par pulsions. Suite à quoi, Ryô doit réagir, c’est pourquoi il se met au karaté, que lui enseigne un professeur qui deviendra plus tard son entraîneur. A force de persévérance, il devient un véritable athlète, et parvient à survivre pendant le reste de son séjour. Pour autant, dès sa sortie de prison, il ne lui reste plus rien : sa famille et ses proches l’ont renié, sa sœur l’a abandonné et a préféré s’en sortir seule. Non seulement, par le biais du parricide, Ryô a apporté une ombre sur toute sa famille, mais la société entière le hait aussi pour ce qu’il a fait : tous se souviennent de lui, comme celui qui assassina ses parents, un beau jour d'été. Il ne lui reste qu’à survivre dans un monde qui lui est, désormais, totalement hostile.

A partir de ce moment, on assiste dans le manga à un fait surprenant : la même société qui ne cherche qu’à se venger de celui qui a défrayé la chronique, va le manipuler. Si vous ne vous êtes jamais interrogé sur le titre "Coq de combat", il prend ici tout son sens : la vérité qui illumine le manga dans son ensemble est que le parcours de Ryô est d’hors-et-déjà choisi, tracé, borné. De la sorte, son affrontement final contre Sugawara au Tokyo Dome ne passe que pour une mise en scène. Et c’est ce qu’elle est, pour les organisateurs ! Qu’importe si les deux combattants se blessent, qu’importe qui remporte l’estocade finale : le but est purement lucratif. Ryô a été privé d’un tel combat pendant longtemps, pour augmenter sa férocité. Ryô se démène dans une arène, en espérant battre et survivre. Tel un coq de combat. La vision du monde selon le personnage se limite aux coins du ring, il ne se rend absolument pas compte du piège dans lequel les organisateurs l’ont imbriqué, avec l’appui des médias, car il se concentre uniquement sur son adversaire.

Le talent de l’auteur réside ici : il nous place aux côtés de son personnage principal. On rentre en empathie avec lui, on tente de le comprendre, de percer cette carapace d’inhumanité, on accuse la destinée. On se trompe de chemin, on ne perçoit pas aisément que la destinée se trouve contrôlée. Car le but premier de Coq de combat est de décrire un embrigadement d’un homme par la société. Cela prend effet dès la jeunesse : Ryô est un gaucher contrarié. Le détail semble ridicule, une société ne cherche pas à éradiquer les gauchers de la surface du Monde. Néanmoins, le retour à ce qu'il devrait être normalement pendant le combat face à Sugawara, c'est-à-dire en ayant une main gauche prédominante, permet au Shamo de parvenir à l'égalité, et donc à la survie.

La question qui doit être posée à la lecture de cette œuvre : ne sommes-nous pas le produit de ce qu’on fait de nous ? Notre vie n’est-elle pas prévue par conditionnement ? En mettant en scène un personnage qui répond partiellement à ces questions, le lecteur ayant pris conscience de cette profondeur, le mangaka nous rend Ryô plus sympathique : on a carrément pitié de lui. On le voit se débattre dans un piège trop grand, dans un chemin tracé duquel il ne sortira pas. Simplement : l'antihéros par excellence a beau être une pourriture ultime, la narration, son parcours et la portée du manga, le rendent appréciable, touchant, émouvant.





Que dire d’autre après ces quelques explications ? Rien. Et tant encore. Car le personnage transcende intrinsèquement ce qui vient d’être dit, par son aura et par le ressenti de chacun. Simplement : sachez que vous avez en Ryô Narushima une référence en la matière, une création incroyable, qui rivalise aisément avec les meilleurs personnages du manga. Votez pour l’antihéros ultime ! Votez Ryô Narushima ! Car, n’oubliez pas…

Ryô Narushima poutre les chaussettes à votre grand-mère !

Gros duel que nous avons là, deux perso pas forcément ultra-connus (quoique les films jouent pour la première et l'aspect "trash" joue pour le second), mais de valeur, à n'en pas douter.

Puisque hier, j'ai outrageusement donné la justif' qui servirait aux flemmards à dire "SneV l'a très bien dit, reportez-vous à son post" (ça me flatte, mais bon, ça fait pas avancé le schmilblick), cette fois ci, c'est mon tour. Je ne doute pas qu'un Undertaker se manifestera pour défendre Ryo de même que je vois que Bulllzor s'est déjà chargé de manière plus qu'honnète du cas Motoko. Donc du coup, reportez-vous à ceux là pour connaitre les perso.

Pour ma part, hésitation... "Tank + Cyborg + Am I even Human ? + Descartes" ou bien "Seiken Jodan Tsuki + Winning's meanin' continuin' to liv'...'til next fight + Furyo + My Kung Fu is weaker than yours, but my dirty tricks are not"...? Les deux se défendent très bien, mais bon, il faut faire un choix. Au jeu de qui tiens le plus longtemps, Motoko se pose mieux je trouve, puisque Ryo perd quand même beaucoup de son intérêt après le tome 13; les chinoiseries, c'est trippant deux minutes ensuite... quant à son retour, il y a deux trois trucs à sauver, mais c'est plus not' bon vieux Narushima. Je privilégie la tenue sur le long terme et à ce jeu là, Motoko fonctionne tant dans le manga que dans les films que dans la série, et puis honneur aux dames Diantre !!! (mais SneV, Motoko est un cyborg, on s'en fout de son sexe - Argh une voix qui parle dans ma tête...!!! Allez-vous en sales chauves-souris et toi, t'attends quoi pour redémarrer !!!).

Hum, Vote Motoko Kusanagi.

Bon, je ne connais pas aussi bien la face A et la Face B de Ryo que Leto et The Undertaker puisque je n'ai pas été plus loin que le tome 8 de Coq de Comba, et pourquoi cela? Parce que Ryo est un mauvais personnage? Non, soyons honnête, mais c'est parceque je n'aime pas ce genre de personnage que je n'arrivais plus à suivre, à supporter. Donc je ne peux lui donner mon vote encore uen fois surtout qu'en face il y a Motoko Kusanagi que j'aime beaucoup.

Concernant cete dernière j'aurais bien aimé lui faire une petite défense mais voila j'ai un peu la flemme de le faire et puis Bullzor s'en est fort bien chargé. Enfin bref, bien evidement je vote pour cette icône, pour ce trés bon personnage, pour le Major Kusanagi (décidement aprés Misato ^^) qui doit se retrouver dans le tableau final. Et puis pour équilibrer ce tableau final, il faut bien un autre personnage féminin, encore une fois un major qui plus est, non?
A part cela un petit conseil est le bienvenu quand même, le voici:

VOTEZ MOTOKO KUSANAGI!!!!


Que le meilleur gagne!!

Bon déjà je ne connais pas Ryô Narushima, et malgré la belle présentation de Leto et The Undertaker, je suis plus attaché a Motoko, car j'en ai déjà entendu parler, et en bien en plus.

La présentation de Bullzor me met dans ton mes états ^_^ et Saito parle de rééquilibrage dans le tableau final par un nouveau personnage féminin (c'est pas un cyborg?)

Etant doué d'une intelligence restreinte et étant très réceptif aux argumentations, je vote pour...

Motoko Kusanagi

Je souhaite autant de chance pour l'un comme pour l'autre.
Même si Ryô est l'un de mes favoris dans ce Tournoi, je soutiens pleinement Kusanagi de GITS (que je n'ai pas encore visionné mais qui ne va pas tarder), parce que:

• Les cyborgs seront toujours aussi bons, en anime comme en manga.
• Je sais reconnaître un bon personnage quand j'en vois un.
• C'est un cookie.

Bref, quelque soit le personnage sélectionné, il reste génial !
Vote Ryo et Kusanagi avec mes deux comptes, mon Dieu sombre et ma Déesse inconnue !

Bon, j'ai voté Motoko Kusanagi, parce que je ne pouvais que me baser sur les justifications, et malgré le surprenant "Tag Team" qu'est Leto et Le Catcheur (Perso, je m'attendais pas à ce que Leto fasse une coopération avec le Preneur d'En-Dessous, mais là n'est pas le sujet).

La majeure raison de mon acte (Qui, je sais, sera impardonnable, mais vous ne pouvez pas savoir à quel point je m'en moque. Si ?), vient de la justification de Bullzor, qui, si elle n'est pas aussi surprenante que le message groupé de TL&U, contient quand même un argument de taille (Enfin, entre nous) : C'est la dernière représentante de la gente féminine de la 2e partie du GT#3.

Comment ça c'est pas un argument ? Puis zut, j'ai déjà suffisamment argumenté comme ça, j'aurais pu me contenter de vous rediriger vers le post de Bullzor. Enfin, le mal est fait, j'ai déjà voté, et je ne veux pas m'excuser.

(C'est dingue quand même que je soutient de moins en moins le parti perdant)

Mais si si, c'est un argument Dark Link ! Si un jour, nous nous trouvions devant un duel pour accéder au tableau final, opposant Orihime Inoue à Guts, je n'hésiterai pas à donner à ma voix au personnage de Bleach, tout comme tous les féministes du forum, je n'en doute pas une seconde ! Dans le cas où nous aurions un affrontement Sakura-Gally, ce serait de suite plus dur. Les deux étant femmes, elles méritent autant de passer l'une que l'autre.

'Fin bref, mon cher Dark Link, un peu de sérieux je vous prie. Dire que nous avons là un argument "de taille" semble bien ridicule, tout de même ^^.

Ne vous faîtes pas entourlouper par d'obscures raisons d'équilibre. Ryô est un déséquilibré, dans son genre. N'hésitez pas à lui offrir ce qu'il apprécie le plus : une victoire écrasante...