Bullzor qui m'apprend par l'intermédiaire de Saito que l'auteur de NANA est en fait un homme, c'est trop pour un seul homme. Ca explique bien les longs mois d'absence entre plusieurs chapitres pour Ai Yazawa.
EDIT Bullzor : D'un autre côté, quand Saito m'a kidnappé pour faire son intervention, Nana n'était pas encore dans le Tableau Final. À moins d'être devin... Je me satisferai donc de ta torture psychique de pseudo-élitiste surkiffant les trucs confidentiels voyant ses favoris faire leurs valises comme réparation (ça faisait longtemps tout de même que je n'avais pas trainé ici).
Edit : Moins c'est confidentiel, mieux c'est, n'est-ce pas...
Définition de "remarquable" si personne n'a relevé à son époque ?
Personne ? Tant que ça.
Ce qui est bien avec les justifications pour Road, c'est qu'elles ont le mérite de donner l'illusion d'être de très gros pamphlets sur le personnage, alors qu'en fait pas grand n'est dit [non, je ne ferme pas la balise de trolling]. Au moins, la tendance des votes actuels s'explique un minimum, ce qui est mieux que les votes "muets" qui laissent toujours un peu pantois. Et puis ça m'a permis de retenir sans doute l'essentiel sur le personnage : une loligoth avec une sucette et qui est une psychopathe grâce au formidable effet visuel "j'ai des yeux de taré" initié par un certain Raito. Bon. Pourquoi pas.
Pour ma part, j'ai envie de voir Isaac & Miria aller beaucoup plus loin parce que, certes, ils ont eu jusque là un beau parcours pour deux petits nouveaux pas très connus, mais il mérite bien mieux. Si on rajoute le fait que leur adversaire ne m'intéresse pas des masses et que les olàs à son encontre me laisse de marbre, c'est fiesta.
Isaac & Miria peuvent être qualifiés de personnages comiques, sans que rien d'autre ne soit dit et sans pour autant gâcher leurs qualités. Ils n'ont pas besoin de plus, parce que ce qu'ils font est déjà énorme : combien de personnage peut se targuer non seulement d'arracher des sourires (au pire) mais aussi de communiquer une joie de vivre incommensurable ? Ils représentent à ce titre la quintessence de la drôlerie, capable d'alterner bouffoneries, mises en scène grandiloquentes et absurdes, stupidités, naïvetés. Ce ne sont pas des demi-mesures, et c'est tant mieux : à y aller à fond les ballons, ils éclatent tout sur leur passage (métaphoriquement et littéralement) et se posent en Maître du N'imp. Qui oserait ne pas aimer cela ?
De plus, Isaac & Miria ont un avantage qui se justifie par tout la puissance fusionnelle qui les unit : c'est un duo. Pas un duo fait parce que ça diversifie le GT, non. Sans Isaac, pas de Miria ; sans Miria pas d'Isaac. Le fait qu'ils soient toujours ensemble apporte un plus indéniable : la capacité à faire rire y est décuplée, si ce n'est mis à l'exponentiel. Chaque scène, chaque plan devient alors une ode à l'humour, un chouïa de drôlerie jamais gratuite et toujours agréable. Là où beaucoup de personnages drôles le sont parce qu'ils interagissent avec les autres, c'est-à-dire que leur capacité à faire rire n'est pas intrinsèque au personnage, Isaac & Miria peuvent se suffire à eux-seuls. Je suis persuadé que si on les mettait dans une pièce avec un siège pour chacun, on n'aurait pas un remake de la fin d'EVA mais un Two-Men Show irrésistible capable de s'étirer sur des jours sans qu'on ne puisse s'en lasser. Isaac & Miria sont le prolongement l'un de l'autre, sans être par ailleurs des demi-personnages, ils sont au contraire très complet car mis à part, ils pourraient continuer à faire rire. Toujours est-il qu'en étant en duo, ils sont le répondant des gags de l'autre :
Isaac & Miria ont démontré le mouvement perpétuel de l'humour. Ils ne peuvent pas lasser. Ils sont fantastiques. En prononçant simplement le nom de leur partenaire, un rictus se forme sur notre visage : c'est-y pas fantastique ça ?
Je rajouterai enfin que Isaac & Miria ont quelque chose d'assez osé et de très habilement tourné : ils forment un duo, mais on ne sait pas franchement quelle est la relation entre les deux. Simples doux dingues qui se suivent ? Amoureux fous (c'est le cas de le dire) ? Amis d'enfance ? Rien n'est expliqué de ce côté-ci, et ça renforce leur part de mystère, leur façade clairement absurde, alambiquée et hors de la raison.
Leur parcours dans BACCANO! est à leur image : insaisissable, mais diablement attachant.
Petit plaisir de fan de 10 minutes, hell yeah.
ISAAAAKUUUUUUU !!
MILIIIIIIIIIIIIAAAAAA !!!!