Comme je vous l’ai promis, et surtout parce que ma présentation a l’air un peu vide, je vais vous faire part de ma critique sur les trois premiers épisodes de la série Masters of Horror. Avant tout, je précise, puisque je ne l’ai pas fait plus haut, que la première saison (une saison 2 est déjà en construction) compte un total de treize épisodes réalisé donc par treize réalisateurs différents.
Mais avant de commencer, décortiquons la chose avec précision. Une des petites choses qui donne de l’importance à une série et à son ambiance est sans contexte son générique. Alors qu’en est t-il du générique de Master of Horror ? Et bien je dois avouer que celui-ci frise avec la perfection. Celui-ci débute avec une musique assez calme, petite mélodie au piano accompagnait par un son à la guitare discrète et répétitive, le tout rapidement souillait par des sons techno qui ensuite démarre un peu plus rapidement avec des bruits bizarres, géniale. L’image n’est pas en reste puisque ont a le droit à des gouttes de sang tombant sur une surface blanche suivit par d’innombrable images dérangeante, passant du crâne ensanglanté, à une sorte de pentacle, puis de rat en putréfaction à une gargouille et le truc malsain avec la tête de bébé en plastique qui sourit toute seule, vraiment un must, mais les paroles ne valent rien sans de véritable images, alors en gars sympas que je suis, voici le
générique.
Passons aux épisodes :
Acte 1 : "Incident On and Off A Mountain Road" (La Survivante)
Ellen, une jeune femme apparement sans défense, est poursuivie par Moonface, un sérial-killer dément affublé de dent de métal ...
Pour les curieux:
Trailer
Réalisé par: Don Coscarelli (Phantasm 1, 2, 3 et 4, Bubba Ho-Tep)
Ecrit par: Stephen Romano, Don Coscarelli
Acteurs: Bree Turner (Ellen), Ethan Embry (Bruce), John de Santis (MoonFace), Angus Scrimm (Buddy)
Mon Avis:
Pas de très grosse prise de risque pour ce premier épisode qui reste dans le classique. Un tueur sanguinaire, une femme, une forêt en pleine nuit, ça sent le déjà vu, mais voila le résultat est tout autre. Tout d’abord on se demande rapidement qui est le chasseur et qui est la proie dans cette histoire car c’est bien la première fois qu’une femme ne se laisse pas faire et se transforme rapidement en McGyver pour sa propre survit. Incohérence me dirait t-on ? Et bien non, car tout le film est truffé de petit flash-back racontant l’histoire entre Ellen et son mari qui amènera à comprendre qui est vraiment l’héroïne du film. Le reste des personnages est également intéressant, Moonface est imposant et fait vraiment flippé et c’est tout ce qu’on lui demande et mention spéciale à Buddy, le pauvre vieux barjot victime épargné du tueur. Même si le film n’est pas aussi gore que j’aurais pu le croire, on a le droit à de joli passage bien sympathique, surtout le champs de crucifix humains dont les rayons de lune passent à travers les crâne.
Un très bon premier épisode, rythmé et angoissant bien que classique.
Acte 2 : "Dreams in the Witch House" (Le Cauchemar de la Sorcière)
Walter Gilman, un universitaire étudiant une théorie sur des liens interdimensionnels, loue dans la vieille ville de Arkham en Nouvelle Angleterre, une mansarde dans un immeuble délabré. Hanté par des cauchemars terrifiants mettant en scène une sorcière, un rongeur à tête humaine et peut-être Satan lui-même, Walter commence à perdre tout contact avec la réalité ...
Pour les curieux:
Trailer
Réalisé par: Stuart Gordon (Re-Animator, Aux Portes de l'au-delà, Fortress, Dagon, Edmund)
Ecrit par: Stuart Gordon, Dennis Paoli
Acteurs: Ezra Godden (Walter Gilman), Chelah Horsdal (Frances Elwood), Susanna Uchatius (Keziah Mason), Jay Brazeau (Mr Dombrowski)
Mon Avis:
On change tout pour ce deuxième épisode qui rentre directement dans la magie noire. L’histoire est bonne, l’ambiance l’est tout autant, on sent resurgir les peurs de l’enfance, celle du noir, des dessous de lit, des coins sombres et des grandes maisons aux plancher qui craque sans savoir pourquoi. Tout comme le héros, on se sent impuissant devant les terribles desseins de la sorcière. Arrivera t-il ou arrivera t’il pas à stopper les prédictions ancestrales ? Etre le héros ne signifie pas toujours d’avoir le plus beau rôle ou d’avoir une belle fin, et ça c’est bien dommage pour celui qui croit en être un.
J’ai beaucoup aimé cette épisode, pas très gore mais avec une bonne ambiance de sorcière, assez rarement utilisé sérieusement au cinéma.
Acte 3 : "Dance of the Dead" (La Danse des Morts)
Dans un monde cauchemardesque post-apocalyptique, des corps réanimés dansent sur la scène du Doom Room pour le plaisir des quelques survivants d'une catastrophe nucléaire...
Pour les curieux:
Trailer
Réalisé par: Tobe Hooper (Besoin de présenter ? Massacre à la Tronçonneuse 1 et 2, le Crocodile de la Mort, Poltergeist, Mortuary)
Ecrit par: Richard Christian Matheson
Acteurs: Jonathan Tucker (Jak), Robert Englund (M.C.), Marilyn Norry (Kate), Jessica Lowndes (Peggy), Sharon Heath (Gerri), Lucie Guest (Celia), Erica Carroll (Mia), Margot Berner (Marie), Karen Austin (Quinn)
Mon Avis:
Première semi déception. On sent comme un problème avec le scénario, un peu bâclé, trop de chose ne sont pas expliqué et on nage souvent en eau trouble. De plus, le film est paresseux. C’est lent, très lent, et la seule chose qu’on attend ce sont des explications aux différentes énigmes qu’ont nous montre, explications au finale bien maigre. Heureusement, le finale rehausse le tout et arrive presque à nous faire aimer ce segment, mais ça reste quand même bien limite. Le seul point fort incontestable est l’extraordinaire prestation de Robert Englund en patron de night club et en maître de cérémonie complètement bancal qui profite à sa façon des morts.