Le forum de la volonté du D se doit d’avoir un sujet consacré à ce qui est mon avis la meilleure série policière qui n’ait jamais vu le jour.
Je parle de la série, sur écoute, ou plus connue sous le nom de The Wire.
Le commencement,The Wire raconte le quotidien de la police et des citoyens de Baltimore, un quotidien bien dur entre drogue, guerre de gangs, raquettes, quête de pouvoir politique, bureaucratie… la ville est une véritable jungle urbaine où il y règne des règles qui lui sont bien propres, complexes et souvent cruelles.
McNulty, détective à la criminelle assiste au procès de D’Angelo Barksdale, inculpé pour meurtre et qui à priori tout semble l’accuser à raison, témoin oculaire en prime… mais qui se débine en pleine séance.
Le détective a du flair, il voit que le témoin est gêné et en jetant un bref regard dans la salle il aperçoit sans peine une connaissance, Stringer Bell, ce dernier lui adressant son plus beau sourire quand l’acquittement de Dee (D’Angelo) est prononcé.
Ayant marre de cette mascarade, McNulty se dirige vers un ami juge pour lui faire part de son avis sur ce qui se trame comme magouilles, et de ses suspicions concernant un groupe de trafiquants dont le Boss, un dénommé Avon Barksdale semble bénéficier de plus en plus d’influence dans les rues de Baltimore West. Ce juge, Phelan, ne tarde pas à noter la pertinence du discours et se décide alors de prévenir la presse pour faire pression sur la police de Baltimore et donner ainsi un coup de pied dans la fourmilière, l’obligeant à ouvrir une enquête, une vraie, contre cet Avon.
Inutile de dire qu’avec ce qu’il vient de lancer, Jimmy (McNulty) s’est fait d’un coup bon nombre d’amis dans la police, ironie mise à part, si ces derniers n’aiment pas une chose, c’est bien les gens qui parlent trop… ils le feront comprendre à McNulty qui avalera difficilement cette preuve de naïveté…
N’empêche que petit à petit une équipe est formée afin de contenter l’opinion publique, considérée surtout en tant que vivier de potentiels futurs électeurs pour de futures élections et il y’en aura toujours. Le donnant-donnant étant la règle d’or.
À la tête cette équipe se retrouve un dénommé Daniels, lieutenant venant des stups.
Voilà en très résumé les débuts de cette énorme série qui dure plus de 5 saisons et durant lesquelles se trameront bien des histoires…
Pourquoi The Wire (Sur écoute) comme titre ? Car les écoutes téléphoniques constitueront le principal atout de l’équipe qui sera chargée de démanteler le réseau Barksdale. Mais nous verrons que même si cela peut aider, bien des difficultés entraveront le bon déroulement de l’enquête.
La série à travers ses personnages, Daniels,Daniels se retrouve donc à la tête d’une équipe composée aussi bien de bons que de mauvais, voire très mauvais flics, mouchards ou paresseux. Mais il n’en gardera que les meilleurs et c’est avec eux qu’il pourra avancer dans son enquête et qui sait, gagner la confiance des supérieurs qui l’ont mis dans cette situation pour le moins épineuse. Et en s’en sortant, cela serait plus que bénéfique à sa carrière. C’est un homme qui reste droit et qui est très apprécié par ses subordonnées.
Les éléments notables de son équipe se distinguent par des aptitudes propres dans différents domaines, on note par exemple l’efficacité de Kima et de Jimmy dans leurs enquêtes et descentes en ville, avec une Kima qui inspire même un complexe d’infériorité à certains de ses camarades et un McNulty que l’on croirait vivre rien que pour les enquêtes qu’il mène, ces dernières lui permettant d’oublier ses tracas, comme le dit son co-équipier de la criminelle, Jimmy est juste un alcoolique, mais avec une bonne enquête sous le bras, c’est juste un bon flic alcoolique… McNulty adore son boulot mais il en a surtout besoin. Quand il se met sur une enquête et quand il a un criminel dans sa ligne de mire c’est là où on comprend à quel point il représente le flic acharné.
On retrouve aussi l’incroyable esprit de déduction et de jugeote de Freamon et Prez (Pryzbylewski) avec pour le premier une belle replongée dans l’archétype du flic à l’ancienne qui saura distiller par-ci par-là ses conseils et son expérience. Avec Prez, on aura par contre droit au flic niais contrastant totalement avec Freamon, mais il saura apprendre et mettre à profits des dons qui seront d’une grande utilité à l’enquête. D’un autre coté on note la volonté du jeune Sydnor à bien faire son boulot et à obtenir des résultats par ses excellents jeux d’infiltration, et la ténacité du duo Carv et Herc qui veulent à tout pris montrer de quoi ils sont capables et faire de grands coups d’éclat, ce duo est l’un des meilleurs pour ce qui est de communiquer avec les petites frappes dans les rues, ils apportent également une bonne part de décontraction à la série. Il ne faudrait pas oublier non plus l’indic’ de Kima, Bubbles, qui entre deux magouilles pour trouver l’argent nécessaire à acheter sa dose, fourni l’équipe de précieux renseignements sur les deals à Baltimore West…
Mais il faut le dire, au début quand on commence à chercher les personnages, leur psychologie, leur personnalité, on se fait pas mal d’idées à la va-vite et on est même désarçonné tant il est difficile de voir dans leur jeu et quelle direction leur rôle va-t-il prendre. C’est là qu’on sent la qualité qui commence à prendre forme. Daniels par exemple, fait vraiment office du lieutenant beaucoup trop carré, ce qui est un peu vrai, au début, cependantn McNulty et son penchant à l’insubordination saura déteindre sur lui, et à travers ce dernier on se rendra compte que les difficultés dans la police ne viennent pas forcément que de la rue mais le plus fréquemment d’en haut, de ces histoire de hiérarchie (la fameuse chain of command) et de profit personnel, d’où la haine que porte Jimmy envers tous ces carriéristes qui n’hésitent pas à se voiler la face et à répondre aux exigences de certains, monnayant service ou silence, « Tout le monde est bien élevé, tout le monde est bien payé et tout le monde chie dans son froc en rêvant de carrière… ». Ça a le mérite d’être honnête.
De ces deux facettes, et du face à face, Daniels le trop ambitieux et McNulty la tête brulée on pourra voir de différents angles le boulot de flic et les différentes approches de ce que telle ou telle attitude peut engendrer.
D’un autre coté, cette équipe montrera également les points sensibles d’une enquête qui va trop loin, comme le souligne si bien le sage Freamon. Mettre sur écoute une bande de malfrats, certes peut faire avancer une enquête et apporter la sécurité aux rues de la ville, mais si cela peut amener à entendre plus que l’on est censé entendre on pourrait alors gêner certains… suivre des dealers… pas de problèmes, mais suivre l’argent… cela peut causer bien des soucis, surtout si cela mène à des rapports de force entre juges, préfets, sénateurs et autres hauts gradés… Une plongée dans des combines pas très jolies.
Barksdale,Ce nom à lui seul, est synonyme de toute une histoire de banditisme et de gang savamment organisé.
Avon a en effet monté un gang qui a toujours su déjouer et voir à travers les pièges et les rouages du fonctionnement de la police, sauf qu’avec le scandale déclenché par le juge, le boss devra faire face à un nouveau style d’enquête très peu pratiquée à Baltimore, la mise sur écoute… et à travers ce procédé on se rendra compte du génie dont fait preuve ces trafiquants et de leur capacité d'adaptation. Cette enquête permettra dans la foulée d’apprécier tout le caractère tentaculaire des Barksdale…
Dans cette organisation on retrouve un élément de taille, le bras droit d’Avon, le machiavélique Stringer Bell qui saura faire marcher les affaires de deal comme si cela s’agissait d’une véritable entreprise, en appliquant toutes les notions de finances, et ce sera également lui qui saura faire face aux assauts acharnés de la police, mais Avon lui rappellera toujours que la manière à la dure représente des fois la seule solution et qu’ils travaillent bien dans la rue et que ses lois sont tout à fait autres que celles enseignées dans les cours d’économie…
Comme toute bande de dealers, Avon devra faire face à quelques imprévus face auxquels il aura à répondre par la violence, d’une, pour régler le quiproquo au plus vite, de deux, pour faire savoir que l’on ne joue pas avec Barksdale, la réputation avant tout. On notera parmi ses hommes de main, des personnes dénouées de toutes consciences et dotées d’une terrifiante froideur, qui peuvent aussi bien tuer le matin que prendre soin de l’aquarium de leur poisson rouge le soir… on retrouve par exemple l’étrange Weebey, la tête brulée Bird ou alors l’invincible Frère Mouzone.
D’un autre côté et pour faire marcher les affaires, il faut bien que quelqu’un écoule la marchandise, et là on retrouve les jeunes soldats, en contact direct avec le client. On suivra en particulier la troupe de D’Angelo Barksdale, neveu d’Avon, qui dirige une des tours de Baltimore, et qui veille à ce que les gamins fassent bien le boulot qu’on leur demande de faire, rien de plus et rien de moins. Cette facette du trafic explique bien les mécanismes du deal et ses astuces, par exemple celui qui refile la marchandise n’encaisse jamais l’argent et celui qui encaisse l’argent n’est jamais à coté mais n’est jamais trop loin, le client passant ainsi par au moins deux personnes… Et c’est par ce noyau que la police tentera à travers l’écoute téléphonique de remonter jusqu’à Avon et Stringer…
Une rude enquête et beaucoup de fils à dénouer attendront nos enquêteurs.
Rawls, La criminelle suit de son côté sa propre loi, celle du chiffre. C’est simple, il faut faire du chiffre et le Major Rawls veille au grain. On comprend ainsi plus aisément pourquoi le grabuge -qu’a engendré Jimmy avec le juge-, ait tant gêné et ait autant mis en rogne Rawls, car pour lui ce seront des enquêtes de plus sous sa juridiction et dans le cas où elles ne seront pas résolues, les stats de l’année lui seront défavorables… ça peut paraitre ridicule mais c’est la dure réalité des constats, et le courroux de Rawls n’est pas à prendre à la légère. C’est en partie quelqu’un qui peut être démoniaque mais c’est juste le milieu qui l’a rendu ainsi et s’il n’était pas bâti de la sorte il ne serait alors tout simplement pas le chef.
On retrouve dans son équipe, le très taquin Landsman qui forme un beau duo avec Rawls, un personnage très drôle mais aussi dangereux que son supérieur.
D’autre part, nous avons Bunk, le co-équipier de McNulty, qui connait ce dernier très bien et qui, comme tous les gars de la criminelle, est doté lui aussi d’un humour bien particulier on va dire… par exemple on lui met sur une table une série de photos de cadavres décapités, il ne trouve alors rien de mieux à dire que : « je parie qu’un autre flic à l’autre bout de la ville est en train de regarder une table remplie de photos de têtes… ».
Rhonda Pearlman,Bien sûr, on ne met pas sur écoute n’importe qui pour n’importe quelle raison et n’importe comment… il faut quelque chose qui constitue un des piliers de The Wire… une raison valable juridiquement et une procédure… et dans ce domaine nous retrouvons l’assistante du procureur, Rhonda, qui jouera le rôle de conseiller pour notre équipe de choc. Ils seront amenés à en passer bien des nuits blanches à rédiger des rapports pour avoir une toute petite malheureuse autorisation de la cour de justice, mais autorisation Ô combien salvatrice pour le bien de l’enquête.
Un peu comme Daniels, Pearlman présente également un côté carriériste.
Little,Omar Little est l’élément incontrôlable des rues de Baltimore, il ne fait partie d’aucun gang mais bien au contraire, il vit par le braquage de dealers de drogue. C’est un personnage qui tient énormément à son entourage, chose que ses ennemis n’hésiteront pas utiliser contre lui.
Quand un avocat de la défense travaillant pour Barksdale lui reproche de vivre comme un truand en volant l’argent issu des trafics de drogue, Omar rétorque : « moi j’ai mon flingue, toi ton attaché-case… ». Ça résume en quelques mots la philosophie et la psychologie de ce personnage qui apporte beaucoup à la série.
Les chefs, Dans The Wire, plus on a de galons, plus on a de pouvoirs, plus on s’en sert, plus on essaye de le garder, et plus on essaye d’en avoir plus… plus plus plus. Nous aurons par exemple Burrell et Valchek qui dans le cadre de leur travail (et des fois même au-delà) n’hésiteront pas à refuser ou à accéder à des requêtes si ces dernières vont ou non dans le sens de leur bénéfice ou de leur unité. Cependant bien qu’opportunistes et pragmatiques, ces leaders sauront faire à des moments preuve de grandeur d’âmes, parfois.
Ce dont parle The Wire,Cette série se rapproche autant que possible de ce que vit réellement la police au quotidien, loin des fastes et des enquêtes impossibles mais paradoxalement rapidement ficelées par des prouesses hors du commun ou des outils de pointes. The Wire propose des enquêtes qui semblent anodines et sans intérêt mais qui cachent derrière des enjeux bien plus importants. En avançant dans ces enjeux on en profite pour toucher à différents sujets qui apporteront beaucoup en profondeur à l’histoire et à l’ambiance des investigations. On y apprend énormément.
On y retrouve non seulement les difficultés rencontrées en externe, celles qu’opposent les truands, mais aussi les difficultés en internes, celles que les supérieurs imposent et venant aussi bien du corps de sécurité que de l’environnement politique.
Quand ça commence à sentir mauvais, la masse des pressions en chaine tombe comme une enclume sur la tête du détective situé tout en bas de l’échelle, qui voit le crime perpétré sous ses yeux, mais qui est obligé de fermer ces mêmes yeux car les répercutions dépassent le cadre de son enquête, dépassent le cadre de son grade.
D’un autre côté, The Wire offre aussi une vision de la dure vie que mène les trafiquants, qui sont nés dans ce bourbier, qui ne connaissent que ce bourbier et qui sont amenés à vivre selon les règles de ce bourbier, et pour éviter le pire, à savoir ne pas être livré à soi-même, il est très souhaitable de se joindre absolument à un groupe et à y trouver une fonction. Ces femmes et hommes saisissent dès leur plus jeune âge l’ampleur de la situation, ils émettent de très bons jugements regroupant toute l’ambigüité de leurs actions mais même s’ils reconnaissant et distinguent le mal du bien ils ne pourraient faire autrement. S’ils devaient en répondre, ils diraient que c’est la rue, que c’est la vie… à beaucoup de questions et à beaucoup d’aberrations, la réponse est toujours la même, the game is the game, une réplique qui revient souvent.
D’Angelo dans un épisode aborde certaines approches de la vie dans le ghetto à travers une leçon de jeu d’échec qu’il donne à ses subordonnés, ce jeu lui servant de métaphore. Une scène mémorable, simple et riche de sens et cette série en compte bon nombre disséminés tout au long.
Des parallèles sont également faits entre le fonctionnement de la police et celui des gangs. Prenons par exemple ce cas où Daniels propose d’arrêter un dealer haut placé permettant d’atteindre le boss qui est la cible première, et qu’en arrêtant ce dealer précisément cela pousserait alors les bonnets plus hauts à faire monter un petit dealer (plus facile à cuisiner) en grade et qui ferait partie de sa famille (juste pour cette raison), ce dernier serait alors plus facile à suivre car parlant à tort et à travers et se méfiant nettement moins des traquenards de la police que ses ainés. Quand on demande à Daniels s’il pense qu’un imbécile comme ce petit dealer montera forcément en grade et seulement pour ses liens de famille, il réplique que c’est ce qu’on fait toujours chez nous, non ? Mais erreur de sa part, les gangs ne marchent pas du tout de cette manière.
The Wire traite par ailleurs de l’être humain comme d’une bête qui est et qui restera toujours assoiffée d’argent mais aussi de pouvoir, elle traite des moyens par lesquels il procède pour y arriver, elle traite de l’hypocrisie et de la mauvaise foi qu’il s’évertue à endossé et à inventé pour justifier ses actes, elle traite des rapports humains, des rapports de force, elle traite de l’implacable justice, celle du plus fort, celle du plus riche, elle traite de la difficulté de la vie et des différentes manières dont on y échappe.
Elle traite de personnes qui essayent juste de faire leur boulot.
On y rencontre aussi les déboires de gens qui touchent ou qui ont touché le fond, qui essayent de s’en sortir mais qui retombent encore et encore dans la cruauté de leur vice. Quand on traite quelqu’un de pessimiste il répond généralement qu’il est en fait réaliste, pour The Wire les situations sont si bien mises en scène qu’on lui concède volontiers la nuance.
Ce qu’offrent les épisodes,The Wire n’est qu’un long fil rouge, tout au long, prolongé sur une ou plusieurs saisons. La trame et la mise en scène ne font rien pour expliquer clairement au téléspectateur les évènements qui s’y déroulent, elles l’invitent plutôt à se mettre dans la peau ou plutôt dans la tête des personnages et à se dire « qu’est-ce que j’aurais fait si c’était moi ? » et on avance tout au long de chaque épisode tout au long des saisons à ce rythme, avec de très bons rebondissements, qui excellent surtout par leur réalisme. C'est-à-dire que dans The Wire on sent que l’on ne va pas avoir d’évènements hallucinants pour se faire surprendre.
Le jeu d’acteur est tout simplement grandiose, une force pour la série, ce ne sont carrément plus les acteurs que l’on conçoit mais plus les personnages qu’ils sont censés représenter, et imaginez ce que cela peut donner quand on sait que cet avantage est allié à une histoire aussi intense et réaliste qu’offre The Wire.
La ville de Baltimore est également extrêmement bien valorisée n’omettant aucun détail de la vie de tous les jours, des rues, des terrasses, des cours d’immeubles, des ghettos, des parcs, des palais de justices, du centre ville, de la périphérie, du port… c’est une ville bien vivante à laquelle on a affaire dans cette série et dont les réalisateur n’en néglige pas l’importance.
La série présente également une bonne, même très bonne OST, très proche des évènements et des thèmes qu’elle relate et toujours en accord, comme par exemple le générique de début, Way Down in The Hole. Un générique repris à différentes sauces sur les différentes saisons.
Mais ce sont surtout les fins d’épisodes qui vous font comprendre à quel point cette série fascine, déjà que l’on était conquis… elle se termine sur une musique qui concentre toute l’urbanité que crie tout au long cette série… la musique se nomme
The Fall. Du grand art. C’est comme si l’on prenait conscience de tout ce que représente réellement une société, tout un sujet pourrait être consacré à ce générique de fin tant il inspire.
The Fall… reste le firmament de chaque épisode.
A vous,Par ce sujet je voulais vraiment retransmettre au mieux l’ambiance que véhicule cette série ainsi que les thèmes abordés et les nuances qui en découlent, en donnant également une vision sur les différents groupes qui entrent en jeu et les rapports qui peuvent se créer, qu'ils soient de force, de traitrise ou d’alliance.
C’est un chef d’œuvre qu’il faut vraiment essayer pour en apprécier toute les qualités tant elles sont nombreuses et tant il est difficile de les coucher toutes par écrit.
Dans le cas où vous aurez été emballés et où vous serez intéressés par les créateurs de la série, par les acteurs, par des anecdotes ou par d’autres types d’informations, je vous laisse ce lien vers la page Wikipedia en anglais et qui est très bien fournie
The Wire. Maintenant que vous savez,
Vous ne pouvez plus dire que non.