Il n'y a aucun problème de cohérence dans le fond, c'est simplement la forme qui rappelle évidemment trop certaines situations déjà vues auparavant. Et le côté dramatique, c'est normal qu'Oda appuie là-dessus je trouve. Sinon ce serait doublement loupé (situation déjà vue + situation pas dramatique). En fait, la scène manque de rien, c'est juste que ça arrive à un moment de l'histoire où ça paraît trop gros pour nous lecteurs. Donc c'est difficile d'accrocher à l'aspect dramatique de la scène. Bien que ça reste subjectif avant tout, certains seront touchés et d'autres ne ressentiront rien même si dans ce cas-là précis, ces derniers sont en plus grand nombre. Y compris moi. ^^ Oda a finalement beaucoup insisté sur la relation très forte entre Zeff et Sanji, que l'on savait déjà très forte. Là où certains y voient une caractérisation qui n'était pas nécessaire ou simplement utile à l'introduction et au développement de la Germa 66, je ne suis pas d'accord personnellement. J'ai beaucoup aimé - et j'aime toujours autant - le parallèle entre Judge (/ Sanji) qui renie son fils, l'enferme et le déteste au fond et Zeff (/ Sanji) qui sacrifie sa jambe pour lui et l'aime. Tout prend ainsi beaucoup de sens dans la caractérisation de Sanji. Et même si certains ont crié au scandale concernant la galanterie, j'étais bien content de lire l'analyse de french incubus qui a selon moi parfaitement résumé ce qu'Oda a voulu exprimer. J'ai comme l'impression qu'Oda a fait ce qui est difficile à faire, à savoir re-exploiter le passé d'un personnage phrase en y ajoutant quelque chose de totalement nouveau (apparaissant comme un cheveu dans la soupe dirais certains) bien que visiblement préparé depuis un bon bout de temps. C'est du ça passe ou ça casse. Pour ma part, je trouve que c'est réussi et je n'ai été aucun cas déçu par les ''petites touches'' d'origine de ces traits de personnalité fondateur (galanterie, le gaspillage de la nourriture) ou de certains éléments de son background (sa passion pour la cuisine, l'encyclopédie des fruits du démon, à travers la lecture : seule activité qu'il pouvait pratiquer dans sa ''prison''). C'était même plutôt subtil mais tout est une question de goût. Donc effectivement, il n'est en rien choquant que Sanji souhaite protéger son ''père'' (sans oublier ses mains qui effectivement lui sont nécessaires en tant que cuisinier, son rôle principal au sein de l'équipage et ce n'est pas pour rien si cet élément a été mis en valeur avant d'arriver à Totland. Oda a insisté sur ce fait : pas de cuisinier = gros danger) au détriment d'un équipage qu'il connait depuis deux-trois ans, peu importe les aventures qu'ils ont passé ensemble. Le problème n'est pas là : c'est que c'est pas très original et trop gros à avaler. Mais sinon, ça reste quand même super cool ! ^^
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