UrbanChicken a écrit:
Assez d'accord avec Tuc, j'ai toujours été dubitatif face au fanatisme hébété quant aux noms de techniques "trop stylés qu'on comprend pas" (ou parce qu'on les comprend pas ?) alors que les lecteurs de la langue d'origine des fictions concernées ont, dans leur version... Ben, ces noms de techniques dans leur langue ? C'est un peu comme le sempiternel débat Katakuri : débattre sur la traduction des noms propres c'est une chose, se plaindre que la traduction Glénat, "Dent-de-chien", est ridicule, c'en est une autre... Parce que bon, Katakuri c'est fécule de pomme de terre, et du coup c'est ce que comprennent les japonais, qui n'ont pour autant eu aucun mal à idolâtrer le personnage.
Mais bon, c'est un éternel débat, pas forcément souvent nourri par des arguments convaincants mais surtout des "j'aime / j'aime pas"... Faites comme si j'avais rien dit du coup.

Souvent Oda donne des noms et les insèrent dans un environnent et un champ lexical spécifique (en ce qui concerne les noms propres surtout). Et beaucoup de running-gag découlent justement de ces noms propres et communs et sont possibles car en japonais. Du coup, une fois traduits, ça n'a plus trop le même sens ni le même effet et ils perdent leur effet comique (Oda on le sait emploi à souhait les 4 types de comique dès qu'il le peut et son préféré est sans conteste le comique de mots).
Pour le nom des techniques, comme dit par Shiroite, selon le personnage et la technique employée, ça peut être dans une autre langue à l'origine (Sanji pour les attaques en français, Robin en espagnol, etc). Dans ce cas, la trad doit rester cohérente et traduire tous les noms des techniques.
En résumé, ma position s'explique du fait de:
1) Une certaine perte d'authenticité lorsqu'on traduit "mal"; et
2) Souvent un manque de cohérence (soit tu traduis tout le temps et pour tout, soit tu t'abstiens car ça engendre derrière d'autres problèmes et débats sans fin).
A noter que la VA officielle tend vers la volonté de garder une certaine authenticité et s'en tient à l'esprit et à la lettre de la VO. J'observe qu'elle traduit certaines des attaques. En revanche, elle ne traduit pas "haki" par "flow" (comme le fait la VF de Glénat en le traduisant par "fluide"). Mais celle qui fait le "mieux" et remporte la palme d'or car totalement neutre et au plus près de la VO c'est la VE (version espagnole) qui, elle, ne traduit pratiquement rien et préfère mettre un astérisque indiquant la signification en espagnol. C'est ma préférence (j'ai des notions de base de l'espagnol, mais je suis moins alèse que je le suis avec la langue de Shakespeare.)
Après c'est une question de goût. Y a ceux qui préfèrent la simplicité authentique (quitte à ne pas toujours tout comprendre mais cela permet de faire un effort intellectuel d'aller chercher la signification) et y a ceux qui ne sont pas dérangés par la traduction de "gomu gomu no mi" en "gum gum" ou "chewing" car c'est plus facile. ^^
@le-colombienSur Usopp il n'y a pas de discussion. Je suis de ton avis. Aussi, je te rejoins philosophiquement sur la signification et le mérite du haki royal.
En effet, la traduction officielle est différente de la version lue vendredi dernier.
Mais sur la dernière planche, les éclaires qui entourent les sabres de Zoro (Enma, Wado et Sandai Kitetsu) sont inéquivoques; et donc ne laissant place à aucune autre forme d'interprétation possible (par exemple que ce serait Enma le responsable) du haki royal de Zoro.
D'ailleurs, tu remarqueras que ce que dit King abonde dans mon sens, lorsque je disais au sujet du HdR
Citation:
alors que sa signification renvoie beaucoup plus vers le désir, la volonté individuelle et indépendante de conquérir quelque chose (un poste/une fonction sociale ou politique) et de devenir le premier, le meilleur dans un certain domaine et/ou la meilleure version de soi-même.
Alors que Zoro n'avait jamais auparavant exprimé le désir d'être un roi. Mieux, il n'avait exprimé à King sa volonté d'être le meilleur sabreur au monde. Or King constate son ambition (ici le HdR renvoie à l'ambition d'être le meilleur), ce qui provoque finalement chez Zoro la réalisation et l'acceptation de ce désir inconnu voire inexistant auparavant chez lui d'être un Roi (roi au sens social et hiérarchique du terme).
Je remarque que encore une fois, Oda n'est lui-même pas totalement clair sur le sujet et tend, parfois, à se contredire ce qui a pour conséquence de maintenir le lecteur dans le flou et l’ambiguïté. C'est quand même incroyable qu'après deux décennies que le lecteur en soi toujours à des interprétations.