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 Sujet du message: Les Infiltrés, (Who let the rat get out, out, out ? *squik*)
MessagePosté: Lun 4 Déc 2006 22:42 
Captain Hook, Mouton Keeper
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"Allo ? Allo ? Répondez Mr. H, répondez, j'ai du nouveau, vous me recevez ?'"
"Tiens salut papa, tu viens ce soir à mon spectacle qui se déroule à l'arrière de la petite rue qui passe devant le restau chinois ?"
"D'accord, on s'y retrouve ce soir..."

*Le soir venu*

"Il faut que l'on parle Mr.H, j'ai une drôle d'histoire à vous raconter : "

Tout prend place à Boston, Etats-Unis d'Amérique, ville connue pour l'eficacité de sa police d'Etat et pour ses gangs mafieux Irlandais. C'est bien une plongée à travers ces deux milieux que nous offre ce film tout bonnement génialissime...

Commençons par présenter rapidement l'histoire. Deux jeunes nous sont présentés, tous deux surdoués, passant leur examen d'entrée à la police. L'un est tout de suite accepté par ses paires et bien intégré dans les services de la police d'Etat, sensée lutter contre le crime organisé. L'autre est tout de suite poussé à bout afin de le convaincre d'accepter une mission très périlleuse : infiltrer l'un des, en fait le, plus gros gang de mafieux Irlandais de Boston, ses origines l'y aidant. Le premier quant à lui (ne vous en faîtes pas ce n'est pas du spoil) est en fait un agent de ce même gang chargé d'infiltrer la police, afin de protéger son chef.
Un point de départ pas forcément ultra original (d'autant plus que l'histoire est inspirée d'un film Honk Kongais), mais qui est utilisé à merveille par le père Scorcèse.

A partir de ce point de départ va se dérouler une lutte sans mercie pour sa propre survie et celle de la mission, l'un allant parfois à l'encontre de l'autre. Le génie de ce film réside principalement dans le fait qu'il ne s'attarde pas à développer le plus de rebondissement possible, ni de pousser le scénario à un paroxisme de jeu de pouvoir. Il fait, pour moi, beaucoup mieux : il s'attarde sur les personnages.
Il décrit leur lente chute, leur pérégrinations, leur vie.

Pour les deux personnages principaux, Billy et Collin, leur histoire est retranscrite à travers leurs états d'âme et leur identité qui s'efface peu à peu. Ils semblent liés, quasiement identiques, mais complètement différents. Comme le dit Costello au début du film : "Que tu sois un flic ou un bandit, quelle différence cela fait quand tu te retrouves face au canon d'un flingue ?".
Il y a trsè peu de différence entre les deux voix, qui semblent pourtant complètement opposées. Les deux personnages en eux même se ressemblent énormément, de par leur physique (qui n'a jamais fait le rapprochement, encore plus fort ici, entre Matt Damon et Leonardo di Caprio ?) et de par leurs réactions, leur intelligence et leur manière de vivre leur situation...
Tout deux n'en peuvent plus de ne pas vivre une vraie vie, avec une identité propre. Peu à peu, l'angoisse s'empare d'eux (comme des autres personnages), tout devient plus pressant, il perdent leur moyens ou leur contrôle. Le film s'attarde d'ailleurs longuement sur l'apparition de cette frayeur chez ces personnages : peur de mourir, peur de ne pas pouvior récupérer leur identité, peur de se faire découvrir...
Le mimétisme est parfait, et quand les deux personnages tombe amoureux de la même femme, on se dit que le parallèle est vraiment porté à son paroxysme. Une ressemblance qui ne marque néanmoins qu'une grosse différence entre les deux. C'est assez dur à expliquer à vrai dire, donc c'est tout à fait confus, je m'en rends bien compte...

Mais cette peur est visible sur tous les personnages présents à l'écran, même chez les plus sûr d'eux (Costello) et met en lumière les effets que peut provoquer cette frayeur chez les humains, peut importe qui ils sont, le summum de cette réaction étant représentée dans une scène dont seul Nicholson était capable de jouer : il se retrouve seul avec Di Caprio dans un bar, complètement bourré, soupçonnant tout le monde de vouloir le trahir, et imitant à un moment les "rats" qui envahissent le monde entier : on comprend à quel point il est touché par tout ça, de peur de se faire découvrir, de se faire trahir voir tuer, on sent à la fois de la détresse et de la folie chez lui, ce qui est assez frappant quand on voir le personnage qu'il campe tout au long du film.

Au fil de fuilm s'installe un sentiment bien palpable : on ne peut plus faire confiance à personne : un homme de main fidèle peut être le prochain à nous trahir, plus personne ne sait qui est qui, une sorte de Loup Garou grandeur nature, à l'échelle d'une ville entière.

Tous risque de trahir tout le monde. Et je trouve que c'est là une autre force du film : arriver de nous faire douter de certains personnages, sans douter d'autres, puis de nous faire douter de ceux-ci en nous présentant d'autres sous un autre aspect etc... Finalement, on ne peut plus vraiment avoir confiance en personne. Le monde est infesté de rats, et ceux qui sont les plus sûrs d'eux sont en fait ceux qui se font berner le plus facilement...

En bref, l'intrigue ne permet qu'une chose, mais une chose géniale : décrire les personnages comme peu de films qui aurait pour but déclaré explicitement de s'intéresser sur ces personnages.

Mais il faut bien avouer que si tout ceci est possible, on le doit surtout à 4 Hommes d'exception... J'ai bien entendu nommé Matt Damon, Leonardo di Caprio, Jack Nicholson (trois de mes acteurs fétiches) et bien entendu le chef d'orchestre : Martin Scorcese. Tout son talent est mis d'ailleurs en exergue : des mouvements de caméra fluides et assez intéressants, un direction des acteurs exellente, des plans pour filmer certains scènes tout bonnement géniaux et j'en passe. La fin est d'ailleurs une pure merveille de ce point de vue là et d'autres aussi (mass je n'en dit pas plus, mais vous ne comprendrez qu'un peu plus le titre du chapitre ^^).

Quand aux trois acteurs, ils portent le film sur leus épaules comme rarement ils l'ont fait, et ce n'est pas peu dire quand on voit leur talent et les rôles qu'ils ont déjà joué... Et plus que ces trois là, les acteurs secondaires sont tous "parfaits", du plus invisible des hommes à la plus grande gueule de la police. D'ailleurs tous ces personnages balancent des tonnes de répliques qui feraient pâlir Zorro et feraient passer Luffy pour un débutant en la matière. De bonnes grosses répliques comme il faut, et pas mal sont vraiment décapantes.

Et je n'ai pas parlé de la B.O, qui elle aussi est géniale : pour la chanson principale, on a droit à un mélange délicieux de bon gros rock et de musique traditionnelle irlandaise (oui oui avec de la cornemuse et tout, désolé Namienator...). Ah lalala faut que je me la trouve cette musique...

Enfin voilà, c'et un film exellent et qui mérite... euh non... et qu'il est obligé d'aller voir si... bin si vous aimez le cinéma. Personnellement, je ne pense pas avoir vu un film aussi bon cette année pour le moment (à égalité avec Indigènes je dirais) et quand on sait que ces derniers mois des films monstrueux sont sortis, ce n'est pas peu dire...
Bon désolé, ma présentation est très broussailleuse et pas très bien construite (je ne savais pas par où commencer, ni continuer et encore moins par où finir ^^) mais j'espère qu'elle vous aura plu et vous donnera envie d'aller voir ce film pour pouvoir en discuter, ce qui me permettra sûrement d'éclaircir certains de mes propos assez embrouillés je pense.
J'espère que vous aimerez aussi ce film, et que je ne me suis pas laissé emporter par le fait que j'adore Scorcese, di Caprio, Damon et Nicholson...

"Voilà, c'est tout ce que j'ai appris, je repars ramper quelques temps près du Boss, Mr H."
"Bonne chance te reviens nous vite !"

EDIT :
Voici la musique dont je parle dans mon message :
http://radioblogclub.com/open/126490/i_ ... o%20Boston
Ce sont les Dropkick Murphys et la chanson s'intitule I'm shipping up to Boston. Finalement y'a pas l'air d'y avoir de cornemuse ^^. J'ai dû me faire des idées pendant le film...

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MessagePosté: Jeu 7 Déc 2006 16:07 
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Enorme ce film, à la hauteur des originaux, que je conseille à n'importe qui soit dit en passant.

On ne peut que s'y attendre avec le casting de rêve que l'on peut lire sur les affiches dans la rue, et là, c'était à la hauteur de mes espérances.
La force de ce film, comme le dit SSof, c'est qu'au bout d'un moment, c'est limite si on pense pas qu'on est nous même un traitre...des infiltrés partout, impossible de faire confiance à quique ce soit, et c'est tellement bien mené qu'on ne peut qu'être pris dans le jeu.

Ce film, c'est la confrontation entre la jeunesse ( Di Caprio, Damon ) avec l'expérience ( Jack Nicholson ) et c'est réussi, un film que dans 20 ans on nommera de cette manière: un affrontement entre 3 ( voir 4 ) caïd du cinéma.
Toutes les scènes où au moins 2 des 3 acteurs cités sont présents, sont géniales. Honnêtement, on voit vraiment que ce sont des gars qui ont ça dans le sang.
Et j'ai classé les Infiltrés dans les rares films à acheter en DVD, juste parce qu'il le mérite.

Enfin au niveau du scénario, bah quelques changements par rapport aux originaux asiatiques, mais dans l'ensemble on peut se douter de ce qu'il va se passer.
Et puis comme le scénario à la base est déjà en béton, avec Scorses on craint plus grand chose.
Toujours est-il qu'avoir vu les Infiltrés 1,2 ou 3 ne pose pas de problème pour ce film^^

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MessagePosté: Mer 12 Sep 2007 20:29 
Ô-Totoro
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Remontons ce topic d'Outre-Tombe, ça devrait faire plaisir à SSof vu la présentation qu'il a fait^^

En commençant le film, j'avais de gros apriori le conçernant. Non pas que la présentation de SSof ne m'avait pas engagé à le voir, au contraire, mais c'est tout simplement parce qu'en regardant Gangs of New York de Scorcese, je m'étais ennuyé à mourir, chose rare dans un film, mais lorsque ça atteind les trois heures, je frole parfois l'overdose.
Tout ça pour dire que j'aurais pu ne pas l'aimer (notez le subjonctif): Les Infiltrés est une très grande réussite, que ce soit au niveau du scénario (le cinéma Hong-Kongais n'ait pas mon point fort), le jeu des acteurs (Nicholson a beau avoir une tête naturelle de taré, il a un talent immense pour jouer un tel Parrain; Di Caprio au bord de la crise de nerf qui est constamment sur un siège éjectable menaçant sa vie; Damon qui s'efforce de rester calme alors qu'il est sur un terrain de plus en plus glissant), la réalisation... tout y est vraiment génial.

Cependant, contrairement à SSof, je n'avais pas vu une si grande ressemblance entre les deux personnages principaux, ce qui m'avait frappé était surtout leur relative différence physique, le "moi" qu'ils laissent paraitre: L'un fait tout pour être assimilé comme un membre de la pégre tandis que l'autre essaye d'être inaperçu dans la police (ce qui primera lorsqu'il sera promu pour s'occuper de l'affaire^^).
Idée intéressante, faudrait que je revois le film avec cette vision.

Sinon, j'ai moi aussi trouvé que le jeu du chat et de la souris, lorsqu'il ne se limite plus aux deux personnages principaux, quand il gagne toute la police et toute la pègre (seul celui qui avait engagé Di Caprio et qui avait des allures de salauds lorsqu'il lui parlait ne m'aura pas surpris à la fin^^), et c'est dans un final sanguignolant (le nombre de balles qui ne se perdent pas et qui refont la peinture des murs Oo) que tout s'éclaircit.


Un excellent film qui pourrait se voir plusieurs fois sans qu'on s'en lasse, sincérement^^


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MessagePosté: Jeu 13 Sep 2007 17:03 
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Localisation: dans les cales du Dark Ship entrain de faire mumuse avec des loutres
Je suis désolé de casser l'ambiance! Mais quelle honte!! Je trouve que ce film est une véritable honte à Infernal Affairs.

Connaissant la grandeur de cette trilogie Hong Kongaise, un beau soir d'été, je tane ma copine pour que cette dernière accepte de regarder ce film. Jusque là tout va bien, elle accepte. Le film commence et dès le départ, je ne retrouve pas mes repères. Il y a dans ce film un truc qui cloche mais je ne sais pas quoi. Et puis sa avance, sa avance, je me fais chier. Le film se termine et là.... énorme deception. Ma copine m'insulte de tout les noms en me disant que c'était extrèmement pourri!! Mais c'est qu'elle n'a pas tort la bougresse.

Mais qu'elle sont ces choses qui ne m'on pas plus? D'une part cette aptitude des producteur américain à tansformé une magnifique production étrangère en un ramassis d'idéologie américaine. Mais qu'elle horreur a pu traversé Scorcese pour charcuté cette sobriété asiatique! Nicholson apparait clairement comme un gros mafieux à l'américaine pour lequelle tu ne peux avoir qu'un simple répulsion envers le personnage. mais ou est passé le magnifique Eric Tsang qui rendait ce personnage de Sam si... attirant! Dans la version asiatique, il est si fébrile, on le trouve attachant, et en regardant le reste de la trilogie, on se rend compte qu'il est arrivé la on ne va pas dire par hasard mais plutot par les circonstances! C'est un jeu d'acteur soft, calme,vraiment sympathique.

En ce qui concerne Damon et Dicaprio, mais quel catastrophe encore!!! Je ne les aient jamais vu aussi mal joué! Ils sont vide comme....des ballons de baudruche! Je n'ai vu aucune subtilité dans les personnages. Tout est inintéressant mais où sont passés Andy Lau et Tony Leung qui ont fait pour moi un jeu d'acteur tellement profond.

La troisieme chose qui ma traumatisé c'est la psychologue. Aucun intéret. Les deux personnages, par un pur "hasard" en viennent à se la taper avec un interet si décevant! Pourquoi du sexe? Pourquoi? Toutes la subtilité d'infernal affairs était que Billy(afin que tout le monde puissent voir de qui je parle) allait en thérapie afin de ne pas peter un cable dans son infiltration. En fin de compte, il n'y allait que pour dormir. Car c'était le seul endroit ou il n'était pas agréssé! Une relation particuliere c'est créé entre le médecin et son patient! A sa mort, c'est colin qui vient la voir afin de poser des question, et se prenant au jeu, il se laisse allé à ses pensée. et on se rend compte que son raisonnement est identique à celui de Billy. Seulement on ne voit cela que dans le dernier épisode de la trilogie hong kongaise! Tandis que dans cette pauvre version américain, le premier se la tape, puis le deuxieme! Je n'ai trouvé aucune subtilité dans ce pitoyable scénario.

Je suis encore désolé de m'enervé dessus, mais quand je vois ce qu'il est advenu de la trilogie d'Andrew Lau,et d'Alan Mak! C'était pour moi une énorme déception un vrai ramassis de protubérance américaine! Je le déconseille très fortement à ce qui comme moi ont adoré la trilogie d'origine!

Un film que je décrirai comme un restaurant! Une magnifique facade avec un patron de renom mais qui une fois rentré à l'intérieur, ne nous donne qu'une envi, retourné à ce bon vieux resto du coin ou l'on trouve une ambiance beaucoup plus chaleureuse et convivial et qui pourtant , lui, ne paye pas de mine.

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MessagePosté: Jeu 13 Sep 2007 17:13 
Captain Hook, Mouton Keeper
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Ouais enfin il ne faut pas confondre adaptation d'un film et utilisation du scénario de base.
Je n'ai pas vu la trilogie Hong-kongaise (seulement le premier film) et les deux réalisateurs ne mettent pas en avant les mêmes choses. Chacun donne sa vision de cette situation. C'st sûr que si tu voulais voir Infernal Affairs, mais avec des acteurs américains, bin c'est raté. Au moins Scorcese n'est pas tombé dans le piège de Ring ou Dark Water... Il a proposé sa propre vision du scénario... Donc forcément c'est différent (et heureusement que ce n'est pas simplement une copie d'Infernal Affairs d'ailleurs).

Citation:
D'une part cette aptitude des producteur américain à tansformé une magnifique production étrangère en un ramassis d'idéologie américaine


Il dit qu'il a pas compris ?
Mais de toute façon, c'est fou ce que les gens peuvent avoir des idées assez arrêtées sur ce qui vient des states...

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MessagePosté: Jeu 13 Sep 2007 19:45 
Ô-Totoro
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rakko a écrit:
Nicholson apparait clairement comme un gros mafieux à l'américaine pour lequelle tu ne peux avoir qu'un simple répulsion envers le personnage. mais ou est passé le magnifique Eric Tsang qui rendait ce personnage de Sam si... attirant! Dans la version asiatique, il est si fébrile, on le trouve attachant, et en regardant le reste de la trilogie, on se rend compte qu'il est arrivé la on ne va pas dire par hasard mais plutot par les circonstances! C'est un jeu d'acteur soft, calme,vraiment sympathique.

Je vais peut être reprendre ce qu'a dit SSof, mais le fait que Nicholson se démarque de son homologue Hong-Kongais est une bonne chose pour la simple raison qu'un remake identique n'a aucune valeur. Qu'il campe un personnage diamétralement opposé à Sam (si j'ai bien compris c'est son nom dans la trilogie Hong-Kongaise) et qu'il fasse d'un homme étant devenu "parrain" par un jeu de circonstance un salaud ayant mérité son poste de Parrain par sa cruauté et son intelligence (parce qu'échapper toujours à la police et ne laisser aucunes preuves de ses forfaits, faut être diablement intelligent) pourrait paraître plus "cliché", mais ça n'en reste pas moins crédible et efficace.
N'ayant pas vu Infernal Affairs, je ne peux pas vraiment jugé, mais il me semble que chacun des deux personnages a ses plus et ses moins, les deux ne jouent pas dans le même registre. Qu'après, Sam soit plus intéressant que Frank, je ne dis pas, mais faut quand même pas tapper sur Nicholson, il joue parfaitement son rôle.
Et pour le ramassis d'idéologies américaines, il faut dire que si elles sont si connues, c'est qu'elles existent.

rakko a écrit:
En ce qui concerne Damon et Dicaprio, mais quel catastrophe encore!!! Je ne les ai jamais vu aussi mal joué! Ils sont vide comme....des ballons de baudruche! Je n'ai vu aucune subtilité dans les personnages. Tout est inintéressant mais où sont passés Andy Lau et Tony Leung qui ont fait pour moi un jeu d'acteur tellement profond.

Là je ne suis pas d'accord avec toi!
Di Caprio joue avec brio son rôle, toujours la bord de la crise de nerf, les yeux constamment rouges, extrêmement stressé... pour moi, il est excellent.
Damon pourrait être plus critiquable, puisqu'il peut sembler un peu plat, presque un ballon de baudruche. On peut voir deux choses à cela: soit c'est un mauvais acteur qui a été naze sur ce coup; soit il prend son rôle très au sérieux et joue avec merveille quelqu'un... qui joue un rôle de flic. Car son personnage a bien un double-jeu, Colin n'est pas sensé être un acteur, il essaye de se mettre dans la peau d'un flic alors qu'il est un membre de la mafia! Et c'est là que je trouve que Matt Damon est excellent dans ce rôle.
Chacun pense ce qu'il veut, moi je choisis la seconde solution.

Et puis une trilogie qui est réécrite pour un seul film (enfin c'est ce dont j'ai l'impression en lisant ton post, à vrai dire je n'en sais rien), il est sûr et certain que le tout sera moins développé. Mais en même temps, faire tenir beaucoup de choses dans peu de place, sans que ça paraisse compressé, je trouve que Scorcese s'en sort très bien sur ce coup, alors que je ne suis absolument pas fan du réalisateur.


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