Pas vu le topic - d'ailleurs ça m'étonne un peu - j'espère que je ne l'ai pas loupé^^

Enfin bref dans tous les cas c'est parti pour le traditionnel bilan cinématographique de l'année écoulée.


Après avoir fait mes comptes de fin d'année (^_^), je m'aperçois que je ne suis allé voir que 13 films cette année alors que d'habitude je tourne autour de 25/30 films. Cette "baisse" m'étonne un peu et je me rends compe qu'au final il y a certains films qui avaient tout d'incontournables pour moi que je ne suis pas allé voir au final - entre autre "Ratatouille", "Harry Potter 5", "Ocean's 13", "Die Hard 4", "Persépolis" ou encore "Ghost Rider". Pas vraiment de raison particulièrement à ça, je n'ai tout simplement pas pris le temps d'aller les voir^^ Pour la plupart j'en avais l'intention mais j'ai trop attendu et je les ai laissé filés. On verra bien si l'année 2008 confirmera cette tendance ou non.

Après ces réflexions en avant pour mon Top 3 de 2007 (qui sera donc forcément limité) :


Sunshine
Le dernier film de Danny Boyle s'est révélé être un petit bijou et une incursion dans la SF parfaitement réussie. La mise en scène du Soleil et de la lumière étaient extraordinaires, tout comme le traitement des thèmes sous jacent (mort et renaissance). Le tout soutenu par de formidables et inattendus acteurs. Un film contemplatif et philosophique qui a évité majestueusement le piège du pensum.


Grinhouse
Difficile pour moi de séparer les 2 films tant ils se répondent et font revivre un cinéma que j'ai aimé, que j'aime et que j'aimerai encore. J'ai adoré me perdre dans les digressions dont Tarantino a le secret sur ces filles menacées et menaçantes, et j'ai adoré plonger dans le trippe trash et décalé de Rodriguez avec ses personnages pittoresques et (a)typiques.


Stardust
Un très beau film de fantaisie soutenue par une mise en scène maîtrisée, des décors somptueux et des acteurs inspirés (avec un Robert de Niro et une Michelle Pfeiffer en grande forme). Un film simple qui n'avait d'autre ambition que de conter une belle histoire et qui a parfaitement tenu ses promesses. Enfin bref la petite perle pour bien finir l'année.

Bon ben moi, année de rédaction de thèse oblige, j'ai aussi ralenti les séances de ciné. Mais j'ai quand même vu 35 films. Et voici ceux qui m'ont marqué, ceux que je recommande vraiment chaudement à tout le monde. J'en ai pris 10, histoire de pas trop alourdir. Mais 10 dans des registres très différents. De la bonne surprise à la confirmation de monstres du ciné à mes yeux. Pas d'ordre, sinon chronologique.

- L'incroyable destin de Harold Crick:
Une histoire bien sympa sur un homme ordinaire qui se rend compte qu'il est un personnage de roman en même temps qu'une personne réelle. Il entend une voix raconter sa vie, et tente de trouver qui est cet auteur qui épouse son existence. Un comédie assez légère, mais qui m'a franchement séduit.

- Bobby:
Une saga en forme de film historique et choral à la fois. La dernière journée de Bobby Kennedy avant son assassinat, juste avant une élection qui lui était quasiment acquise. Dans un genre que je m'aime pas trop, une grande réussite. Tous les personnages sont convaincants, on affirme de grandes idées tout en échappant aux clichés et stéréotypes trop lourds. Il y a un mélange des registres très maitrisé, bref bonne surprise pour moi.

- Lettres d'Iwo Jima:
Bon ben là pas grand chose de plus à dire sinon que c'est tout simplement très fort. Clint Eastwood est définitivement pour moi un monstre. Ce deuxième volet de son diptyque est plus classique dans la forme, mais tout aussi poignant. Et comme eastwodd n'excelle jamais autant que quand il fait simple et classique...

- Ne touchez pas la hache:
Ca c'est le côté reste de la nouvelle vague. Ben oui, il s'agit du dernier film de Jacques Rivette. Loin d'être mon préféré des auteurs de la Nouvelle Vague, mais toujours aussi intéressant. L'Histoire de Marie et Julien m'avait ravi il y a quelques années, cette adaptation de Balzac, un des romanciers détestés, est très très bonne. Ca reprend la Duchesse de Langeais, c'est-à-dire une intrigue amoureuse où la femme séduit son amant tout en se refusant toujours à consommer la passion réciproque. Une intrigue simple en apparence, superbement mise en scène. Guillaume Depardieur et Jeanne Balibar tiennent tout le film. C'est un peu séance art et essai, mais je conseille!

- Les chansons d'amour:
Là c'est un peu un des héritiers de la Nouvelle Vague, avec Christophe Honoré. Autant le dire directement: une de mes grosses claques prises cette année au cinéma. J'ai adoré, à la fois le côté fausse comédie musicale (la BO est géniale!), l'alternance des tons, le jeu des comédiens, et surtout la réalité décrite, très très parisienne c'est vraie, mais à mes yeux universelle. J'ai vraiment eu l'impression qu'on me racontait ma vie dans ce film.Un plaisir immense, et des émotions très très fortes.

- Boulevard de la mort:
Le Tarantino de l'année. Rien à dire sinon que Tarantino plus la norme qu'il a choisi avec Grindhouse, c'est tout simplement énorme. Je regrette simplement qu'on n'ait eu droit à la version unifiée avec le film de Rodriguez dans un format réduit à 45 minutes comme prévu initialement. Evidemment c'est jouissif, mais ça tire un peu à la ligne. Mais Tarantino est tellement brillant de toute façon...

- Les amours d'astrée et de Céladon:
D'Eric Rohmer... non de fuyez pas!! Le dernier Rohmer. Probablement son dernier tout court si j'en crois les derniers échos que j'avais eu de son entourage. Je n'espère pas car celui-là est incroyable, toujours dans le style de Rohmer, c'est-à-dire insupportable, effroyablement formel d'aspect, et d'une finesse et d'une férocité sans nom dès qu'on s'attarde dessus. Si vous ne connaissez pas Rohmer, faut vous y mettre, et surtout vous forcer à entrer dans sa diction si terrifiante d'abord. Mais c'est vraiment une oeuvre drôle et géniale. Et puis là, avoir repris L'Astrée d'Urfé, même si ce n'était pas son prjet initialement, c'est quand même super audacieux. En plus, d'un point de vue plus personnel, j'ai été touché par l'hommage rendu à la fin du film à mon père. Ca fait toujours plaisir et ça rend fier!

- Paranoïd Park:
Là encore, pas une surprise en soi tant je prise haut Gus van Sant, mais quand même je ne m'attendais pas à un film d'une telle qualité. Tout simplement génial. La synthèse réussie à mon sens entre Elephant et Last Days. Abrupt au départ, le film se révèle prodigieux d'inventivité formelle, et de profondeur de propos. Les atmosphères, les situations m'ont littéralement pris et m'ont scotchés. Pour moi très certainement le film de l'année, tout simplement. J'en redemande!!

- Les Promesses de l'ombre:
A nouveau pas original de mettre le Cronenberg de l'année dans mon palmarès personnel, mais il m'a vraiment vraiment plu. Puissant, effrayant, glauque à souhait. Et confirmant que Cronenberg avait compris avant tout le monde qu'elle serait l'évolution du cinéma des dernières années avec la question de la matière, des corps et de la chair comme primordiale dans le questionnement du septième art. C'était son terrain d'investigation, et de plus en plus de cinéastes l'investissent, chacun à leur sauce (Tarantino, Scorcese, Mann, Eastwood, et tant d'autres). Mais chez Cronenberg c'est brut, c'est dense, et ça heurte vraiment. Et ça fait une oeuvre majeure de notre époque.

- La nuit nous appartient:
Sur un thème assez proche du précédent, un film de gansters à New-York, et une situation familiale coincée entre loi de la cité et loi du milieu. Je suis fan de Joachim Phoenix, et il est là encore une fois énorme. Mais surtout ce film joue de sa bande son comme on voit rarement (sauf chez des gens comme Tarantino ou Gus van Sant précisément), et ça donne des scène d'anthologie pour moi. Celles du début dans le night club, de la fabrique de coke, de la poursuite en voiture et celle finale valent à elles seules qu'on voit ce film.

Pour finir, une bonne année, mais pas exceptionnelle pour moi. En fait, c'était peut-être lié à ma propre conjoncture, mais j'ai trouvé que ça décollait qu'après septembre. Avant on a eu pas mal de bloc buster bien fichus, mais, sauf rares exceptions, pas de très grande oeuvre qui en impose. Quand même le regret de plusieurs films que j'ai pas eu le temps/l'occasion de voir...

Seulement 13 films également à mon actif pour l’année 2007, ce qui peut sembler peut, mais qui est quand même le double de l’année 2006. Je suis déjà à la base très sélectif sur les films que je veux voir parmi lesquels je me fis plus ou moins à mon intuition et à mes envies pour faire mon choix. En tout cas, ma sélection se rapproche plus de la liste d’ange bleu que de seleniel ^^.

Pas de grosse déception d’abord, même si Shrek le troisième ne fut pas à la hauteur de ses espérances et que finalement Pirates des Caraïbes jusqu’aux bout du monde n’a pas vraiment tenu ses promesses, le reste fut correct.

La première claque de l’année et sûrement mon gros coup de cœur, le très bourrin 300. Moi, ça m’a plu énormément, du bourrin, du sang et de la tragédie. C’est clair qu’on peut mieux faire, mais ce genre de film est tellement rare que je ne peux pas cracher dessus. Et puis c’est quand même assez original pour un péplum, non ?

Autre film, mais à l’ambition moins démesuré, Stardust, qui a su l’espace d’une heure et demi me faire légèrement rêvé, chose que n’avait pas su faire un Narnia par exemple. Un film simple, aux décors grandiose, sans gavage d’effets spéciaux extraordinaire et des acteurs bien dans leurs rôles.

Plus jouissif, le double film Grindhouse avec une nette préférence pour Planet Terror plutôt que Deathproof. Deux films, deux ambiance différentes, et du bon cinéma comme je les aime. Tarantino et Rodriguez ont réussi leurs paris de refaire vivre un genre mal apprécié mais pourtant tellement défouloir.

Dans la catégorie film à gros budget avec plein d’effets spéciaux sympathique, Transformer m’a assez bien amusé. Et puis la guerre entre les Autobots et les Décepticons en grandeur nature était vraiment bien foutu finalement.

A noter aussi les bonnes impressions que j’ai eu en regardant les Simpson le film, Mi$e à Prix, Ratatouille et Je suis une Légende. Saw IV devenant trop répétitif sans l’effet de surprise et Harry Potter trop résumé pour être vraiment fidèle.