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MessagePosté: Sam 31 Mai 2008 02:23 
225 000 000 Berrys

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15h30, séance tenante. C’était hier (en fait avant-hier, erreur 403 oblige, ndlr), Indiana, quatrième du nom. Profitant d’une pause entre deux gouttes de partiel, j’ai enfin pu aller voir de quoi retournaient ces fameux crânes de cristal. Bilan : pas mauvais, mais pas exceptionnel non plus. Mais avant de passer à la critique du dernier film signé Spielby, faisons une rétrospective rapide dans les méandres de la saga. Plongeons-nous gaiement dans la précédente trilogie. Il faut toujours partir sur quelques bases saines.

Pour LES AVENTURIERS DE L’ARCHE PERDUE, SS (qui, parait-il, n’aime pas qu’on l’appelle comme ça) avait pondu une œuvre tout en rythme et en péripéties, accompagnée d’une grosse touche de jolies trouvailles dans la réalisation, comme par exemple le – maintenant classique – fondu-enchainé avion-carte du monde. Karen Allen, aujourd’hui disparue de la circulation, du moins, jusqu’au 21 mai, y avait livré une prestation vraiment fameuse, tenant son rôle d’une poigne de fer, faisant un agréable écho à son personnage fort indépendant. Le film était distancié et très agréable à voir, ou à revoir.

LE TEMPLE MAUDIT était un peu le prolongement des AVENTURIERS. C’était un métrage totalement dans la verve du précédent volet, mais quelque peu descendu par les critiques de l’époque du fait de sa relative noirceur. Pourtant, les qualités de ce film ne sont plus à prouver : réalisation assez typée dans les contrastes des décors et dans les éclairages, pur produit du standard des histoires d’aventure de ces années dorées, gratuité, générosité, esprit fantasque… La raison pour laquelle la noirceur avait été si présente avait même été justifiée par Spielby, non pas de vive voix, mais en nous poussant à regarder sa réalisation d’un autre œil, d’un œil plus alerte, parce que les rebondissements étaient dès lors plus tangibles, moins convenus, plus imprévisibles, moins James Bondesques.

Et puis, il y a eu, et puisque Bullz’ en a parlé, LA DERNIERE CROISADE, épisode qui représente pour ma part la quintessence négative de la série. En effet, suite aux plaintes orales ou écrites rencontrées en 1984, lors de la sortie du TEMPLE MAUDIT, Spielby, toujours à l’écoute de la voix du peuple, a voulu adoucir son récit, rendre celui-ci légèrement plus édulcoré, moins noir, moins tranchant et moins engagé. Alors il a fait (inter)venir un nouveau personnage, LE personnage qui allait bouleverser tout ce qui faisait la particularité du serial Indy : Jones Senior. Autant le dire tout de suite, cette introduction a été une grosse connerie (ahah). La relation père/fils de l’opus a grandement détruit le récit du film, jouant sans cesse sur une version très conventionnelle de la chose. Jones et Jones : Tu t’es jamais soucié de moi – Mais si je t’aime, mon fils. Moi non plus. Surtout, cette relation téléphonée et conformiste a, dans une certaine mesure, démystifié le personnage d’Indiana, car il est évident qu’un aventurier solitaire se devait de persévérer dans son état d’aventurier solitaire. Au fond, on s’en tape royalement de son foutu passé et de sa vie antérieure. Ce qui nous (trans)porte, ce sont ses pérégrinations, ses amours sans lendemain, ses vannes, le moment présent : carpe diem ! Et si ses caractéristiques sont un autre centre d’intérêt qu’on peut éprouver à l’égard d’Indy, ça ne veut pas dire qu’on veuille précisément savoir pourquoi il est devenu tel qu’il est actuellement, car ce qui compte, c’est lui, pas son ombre (on y reviendra plus tard). Aussi, était-il bien terrifiant et fort mal à propos de nous révéler sur un plateau pourri toutes ces caractéristiques dans un seul flashback, séquence introductive par ailleurs de LA DERNIERE CROISADE. Construire un personnage et lui prêter toutes ses particularités (sa cicatrice au menton, son fouet, sa peur des serpents, son chapeau mou…) en trente secondes chrono, c’est quand même casser littéralement le mythe entier entourant Indy depuis 1981. C’est un peu comme si on offrait une paire de gants à un manchot : inutile et irrespectueux. Du coup, c’est la nature même du personnage qui est détruit, personnage qu’on avait en outre édifié sur cette même nature. Flippant. Spécialement quand Spielby nous rappelle que Junior est bel et bien un aventurier solitaire et loin de son foyer en nous proposant une chevauchée mollassonne dans le couchant d’un soleil, qui ne brillait déjà plus sur la saga.
Et pourtant, à côté de tous ces points noirs, et d’autres, eux, relevant plus du scénario et de la morale à deux balles qu’on nous a sortie (voir la fin et le devenir du Graal), LA DERNIERE CROISADE restait un film convenable, facile à regarder, à suivre, toujours classiquement réalisé, dans l’inspiration profonde de ses vieux frères. Bref, la trilogie originelle, globalement, j’aimais bien.

Quid, à présent, du ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL ? Selon moi, il s’inscrit un peu dans la même optique que LA DERNIERE CROISADE, à savoir qu’on continue l’anéantissement du mythe Indy, qu’on ressasse de l’édulcoré, qu’on adoucit le récit, le thème, et qu’on insuffle une couche de burlesque à tous les étages du film, effaçant l’humour des deux premiers opus, reprenant la farce du troisième (remarquez la différence). On débute donc par l’arrivée d’Harrison Ford, déjà pris au piège par des russes très méchants. Chose amusante, on ne le voit à l’écran que lorsqu’il ramasse son chapeau, et qu’il le met dans un jeu d’ombre (on y revient) renversant de clin d’œil, nous rappelant joyeusement qu’Indy sans son couvre-chef, ce n’est plus Indy, que ce personnage ne peut exister qu’à travers ses toujours mêmes caractéristiques. Puis, on se dirige vers l’intronisation – très réussie dans son agencement – d’Irina, big boss du film. Apparue dans un contrechamp inattendu, elle se dirige vers le héros-archéologue, avant d’investir petit à petit et totalement le champ. Efficace et très joli. De même que la course-poursuite aux plans compliqués qui va suivre.
Cependant, la suite sera un peu moins jolie, notamment avec le fil conducteur de la marmotte numérique d’une laideur assez révolutionnaire. Ce qui sera un peu moins joli, ce sont aussi les effets spéciaux auxquels on va avoir droit. Si au début, le style old school semblait mener la baraque tambour battant, on bascule par la suite dans du numérique plus assumé, plus ouvert, où les décors paraissent alors comme du toc. Ça sonne assez faux, et surtout, c’est tout de même très laid ! Certes, dans l’histoire de la série, c’était déjà un peu le cas auparavant, mais il faut dire que la technologie a sensiblement évolué et qu’aujourd’hui, ça ne passe plus vraiment comme ça pouvait passer naguère. De plus, le reste ne rattrape pas vraiment ces poncifs négatifs, même modérément, parce que le thème familial et les retrouvailles généalogiques, affreusement redondants, sont souvent (et presque tout le temps) traités d’une façon très simplette, parce que la répétitivité du jeu d’ombre sur Harrison Ford, dont je viens de parler, devient rapidement et relativement lourde, comme si Lucas n’avait pas su résister à la tentation de retranscrire Dark Vador chez Indiana Jones, parce que toute la fin de l’aventure est portée par une incroyable kitscherie, dont l’ampleur n’a d’égale que son authentique absurdité…
A côté de tout ça, on a donc le grand débat de savoir si oui ou non les petits hommes verts font bon ménage avec l’univers de Jones… A cette question, je ne répondrai personnellement pas directement, dans la mesure où la finalité n’est en fin de compte pas d’en apporter une réponse claire et nette. Je crois, en effet, que la présence de cette touche extra-terrestre est tout d’abord une sorte d’hommage communicatif aux nanars des années 50 ou 60, un moyen en quelque sorte pour Spielby d’affirmer son attachement à cette période du cinéma. Le fait qu’on voit ouvertement ou non la tête de ces fantasmagoriques êtres n’est au final pas si important, car à partir du moment où l’on a su que tout le récit se reposerait sur cette unique fondation, le résultat de notre appréciation était d’ores et déjà tracé. Identiquement, la soucoupe volante ne joue donc plus un si grand rôle… Pour ma part, toute cette cavalcade n’est qu’un prétexte pour légitimer cette surenchère d’action. Mais après tout, étant donné que c’est justement de ça dont est fait Indiana Jones, pourquoi pas ? A la limite, c’est manifestement burlesque, et c’est marrant.
Comme je ne suis pas motivé pour décortiquer plus que ça le film – je passe sur les interprétations des uns et des autres et sur les aspects manquants à ma rédaction –, je vais vite conclure en disant qu’il y a quelques passages plutôt bons et d’autres vraiment mauvais, mais que d’un point de vue général, j’ai trouvé ça pas trop mal, surtout par rapport à l’attente que j’en avais. En somme, un blockbuster de plus.


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MessagePosté: Sam 31 Mai 2008 03:13 
Viewtiful Shinigami
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EnOd a écrit:
cette introduction a été une grosse connerie (ahah). La relation père/fils de l’opus a grandement détruit le récit du film, jouant sans cesse sur une version très conventionnelle de la chose. Jones et Jones : Tu t’es jamais soucié de moi – Mais si je t’aime, mon fils. Moi non plus. Surtout, cette relation téléphonée et conformiste a, dans une certaine mesure, démystifié le personnage d’Indiana, car il est évident qu’un aventurier solitaire se devait de persévérer dans son état d’aventurier solitaire. Au fond, on s’en tape royalement de son foutu passé et de sa vie antérieure. Ce qui nous (trans)porte, ce sont ses pérégrinations, ses amours sans lendemain, ses vannes, le moment présent : carpe diem !


C'est un discours que je juge hypocrite et que je ne partage absolument pas. La vitesse d'introduction de la dernière croisade est certes discutable (au passage la phobie des serpents de notre héros, et son surnom, viendrait que son chien, dénommé Indiana soit mort pour le protéger de la morsure d'un de ces derniers, comme quoi). Si on avait pas eu cette introduction, on aurait a tort et a travers reproché au personnage de manquer de relief sur ses atours atypiques. Après ça n'aurait pas mérité un film en entier non plus ni même d'innombrables réflexions philosophique, j'ai trouvé plus qu'intéressant cette "petite" genèse du personnage. On y voit surtout comment il acquiert un certain coté désabusé face a l'idéalisme de sa jeunesse. La scène du chapeau, sûrement une des scènes les plus marquantes de la saga est justement là pour marquer l'évolution la plus significative du héros, son baptême du feu le faisant passer dans le monde adulte et réel.
Il est louable de créer un héros avec beaucoup de style mais y ajouter un peu de contenu ne me semble pas être un luxe, loin de là même. Sinon une part de lui reste une coquille vide.
L'introduction du père, si elle est discutable, ajoute également un formidable ressor comique, si ils sont apparentés, les deux Jones sont en tout point différents et opposés. Chacun étant archéologue a sa façon, et Sean Connery tiens son rôle avec brio, ce qui était un pari risqué face l'aventurier baroudeur. Qu'on me pardonne mais il est largement plus interressant que le jeunot qui l'accompagne dans le Temple maudit (qui amasse autant si ce n'est plus de bons clichés cinématographique que la dualité père-fils des Jones), oui il y a des clichés familiaux vieux comme le monde qui sont véhiculés, mais on reste dans un film américain voulant toucher un minimum de public, tout en ajoutant un coté un peu plus humain au personnage, ce n'est pas qu'un gars qui court les tombeaux a droite a gauche, il a eu une vie justement. Cet exercice est reconduit dans le 4éme, mais avec bien moins de brio, le tandem pére-fils est bien fade, car en fait il ne s'entendent pas si mal au fond, et là ou il avait du mal a se faire une vie "classique", il l'accueille a bras ouvert. Parce qu'honnêtement si je reprend tes arguments " Ce qui nous (trans)porte, ce sont ses pérégrinations, ses amours sans lendemain, ses vannes, le moment présent : carpe diem !", les engagements qu'il prend, surtout a la fin, on du te démolir complètement le film, sans compter les mièvreries parsemées ça et là (surtout le "Mais elles n'étaient pas toi, chérie", heureusement qu'on est dans les années 60 pour cette réplique), on est loin de l'aventurier qui vas de femme en femme et qui joue au joli coeur solitaire et insaisissable. Et je ne parle pas des pérégrinations qui sont au final très tape a l'oeil mais bien peu concrètes sur la finalité. Le film qui mets le plus de coups de canif dans le mythe c'est bien le dernier film, en continuant sur la lancée du 3éme épisode. Là ou il y en avait déjà assez de fait, additionné a un paradoxe présent tout le long du film que tu as soulevé, où on fait tout pour montrer que la légende n'a rien perdu de sa superbe malgré sa longue absence, on casse d'un coté tout en essayant de sublimer de l'autre, cela donne un effet très bancal, mal assuré.

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MessagePosté: Sam 31 Mai 2008 04:01 
225 000 000 Berrys

Inscription: 08 Oct 2006
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Ichigo > Quand tu parles d’hypocrisie de ma part, tu entendrais donc que ce que j’ai soulevé, d’une certaine manière, je ne le pensais pas vraiment ? Ou que j’ai aimé la DERNIERE CROISADE précisément pour les raisons que j’ai juste avant dénigrées, même de façon inconsciente ? A moins que j’aie mal saisi ton propos, je crois que ce n’était pas réellement ma conception des choses. En effet, ce que j’ai qualifié plus haut de démystification du personnage d’Indiana, ce n’était pas feint. Même si je peux comprendre, dans un sens, tes arguments pour justifier la présence même de tous ces traits convenus, je n’en démords pas moins dans mon appréciation personnelle : le fait est que le choix opéré par Spielberg à cette époque avait tout de même brisé le mythe Indy. Le relief dont tu parles n’est au fond qu’une sorte de pourtour périphérique au personnage, une possibilité offerte qu’après avoir eu affaire à ce background subversif. Lors des AVENTURIERS ou du TEMPLE MAUDIT, il ne me semble pas que ces films avaient soufferts d’un manque concernant les origines des caractéristiques d’Indiana, et on s’en accommodait pas si mal.
Je pense que le grand tournant de notre désaccord à ce sujet réside dans nos appréciations respectives et basiques du personnage typé de l’archéologue, parce que notre jugement des valeurs de cette introduction variera sans faute selon que l’on prête à Indiana un masque à la James Bond, ou qu’on lui accorde les marques d’un héros façon Barry Lyndon (premier exemple qui me soit venu à l’esprit, et pas des plus appropriés j’en conviens), c’est-à-dire un héros mystérieux et fascinant mais dont toutes les actions sont clairement justifiées par le biais d’un passé tumultueux et précis. Dès lors qu’on assimile Indy à une variante James Bondesque, je crois fermement que toute velléité de lui affubler une logique textuelle quant à son état présent devient pour le coup désuet. Après, il est clair que c’est une interprétation purement personnelle ; et je n’affirme pas avoir la vérité vraie. Mais du reste, je ne le dis surtout pas par hypocrisie, ou avec hypocrisie.

Pour ce qui est du ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL, ce que tu as relevé fait effectivement partie de ce que je pourrais homologuer comme points négatifs, ternissant le récit. Pour autant, il faut bien avoir à l’esprit qu’étant entendu que la destruction du mythe Indiana ayant commencé son programme dans LA DERNIERE CROISADE, j’étais, dans le cas présent, bien moins attentif et exigeant à ce style de détail, essentiellement parce que l’habitude est une chose qui s’instaure assez vite. Préparé à rencontrer ce genre de procédés, j’ai donc pu m’y résoudre, sans jamais vraiment porter un œil formellement mauvais à ces écueils. Par ailleurs, il est à noter que je trouve toujours les séquences familiales des plus simplistes et partiellement bancales.


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MessagePosté: Sam 31 Mai 2008 13:22 
Viewtiful Shinigami
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Inscription: 26 Déc 2003
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Localisation: Dans les années 80
Quand je parle d'hypocrisie c'est que lorsque qu'un personnage n'est pas assez développé ça lui est souvent reproché, si on avait pas creusé le personnage il est a coup sûr qu'on dirait de lui qu'il n'est que style sans réel fondement. C'est d'ailleurs ce qui était reproché avant la dernière croisade il me semble.
Même si on en apprend sur lui également dans le premier film, il ne fait d'ailleurs que croiser des gens qu'il a déjà connu (une ex petite amie fille de son mentor décédé, un rival archéologue, un ami égyptien), c'est loin d'être aussi poussé.

Il est intéressant que tu fasses une analogie avec le personnage de James Bond car si c'est ce que voulait faire Lucas comme film avant de se lancer dans l'aventure Indiana, il me semble que les œuvres et personnages sont difficilement comparable. Le personnage en lui même d'Indiana Jones apparaît plus proche d'un anti héros que du héros immaculé de sa majesté. l'un se vautre dans le boue, le sang et se fait facilement rouer de coup alors que l'autre peut abattre une armée sans même presque salir sa veste. Là où l'on peut chercher longuement un défaut chez ce cher James on peut voir que la liste est longue en face pour notre aventurier. Justement c'est bien parce qu'il n'a pas 100% de réussite a chaque fois ou presque qu'il en est attachant, il se plante, se ramasse des coups, se fait doubler, a une faiblesse plus que prononcée pour la gent féminine et encore de très nombreuses autre choses cela de façon très prononcée. On est loin d'un mythe d'un aventurier surhumain et invincible. C'est bien pour ça que j'apprécie le personnage, il n'est pas parfait ou presque et dans chaque film transpirent ses défauts, et c'est il est vrai dans le 3éme que c'est le plus poussé car son père joue le plus là dessus. Autant je comprendrai qu'on hurle si on touchait au petit protégé de Ian Flemming en lui adjoignant une famille, un passé tumultueux, que je ne vois pas en quoi cela peut être reproché au héros de Spielberg et Lucas, c'est loin d'être un personnage immaculé, au propre comme au figuré.

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MessagePosté: Mar 10 Juin 2008 17:11 
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Inscription: 28 Aoû 2006
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Localisation: Where the Streets have no Name
Je suis allé le voir la semaine dernière, et je suis clairement déçu par rapport aux trois films précédents.

La recette est toujours là, de l'aventure, du mystère, Indiana Jones (le personnage à lui seul est un pilier du film), le complot, et dans ce quatrième opus, une touche de science-fiction !

Même si j'ai moins bien aimé ce quatrième Indiana Jones, en enlevant ce qui fait le ridicule (les gars qui tirent à moins de 5 mètres que nos héros, moins ridicule que la science-fiction qui est ajoutée^^) ça nous donne un film plutôt sympathique. J'ai passé un bon moment, malgré le fait que l'on se dit très souvent : "oh non les scénaristes ne vont quand même pas aller jusqu'à... arf".

Cate Blanchet en soviétique, c'est assez drôle avec l'accent, et Shia Labeouf, pas mal dans son rôle de motard.

Si je devais conseiller à quelqu'un d'aller le voir ou non, je dirais que c'est quand même à essayer. Quitte à ce qu'on n'aime pas, je ne pense pas que l'on puisse avoir le temps de regarder sa montre.

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MessagePosté: Ven 13 Juin 2008 17:32 
The old man
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Inscription: 05 Jan 2004
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Localisation: Joker
Pour les curieux, petit review du script de Frank Darabont qui a été refusé par Lucas :

Indiana Jones et la Cité des Dieux

Pas encore lu le script, juste survolé mais je sens que ça va relancer le grand débat sur les forums de geek - c'est la faute à Lucas!^^

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MessagePosté: Dim 15 Juin 2008 02:05 
225 000 000 Berrys

Inscription: 12 Nov 2007
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Franchement, je vous dis que le film est the best!

La scienti-fiction est plus avançée, mais permet à faire des effets spéciaux de malades comme l'ovni à la fin, les portes mécaniques dans le temple et etc....
Les effets spéciaux sont encore plus bons que les précédents films de Idianna Jones pour terminer.

Aussi, je trouve bien que les personnages dans les films sont dans un monde absolument parralèle avec le mélange de technologie extrêmement avançée et celle du mode de vie des années 70.
Donc, le air rétro du film est conservée à merveille.

Les combats sont spectatulaires comme Jackie Chan, le combat entre le méchant du film vs le fils d'Idianna avec les épées et plein d'obstacles font devenir la tâche plus difficile était mon préféré.
Mais, personellement, je trouve les combats spectatulaires, mais j'aurai aimé qu'il en aurait encore plus.


Il y a eu deux choses du film qui m'a un peu déçu:

Savez-vous, Idianna a les cheveux blancs dans le film, bof bof bof et je le préfère quand il avait les cheveux bruns, ça lui donne un air plus jeune.
C'est la vie.

Idianna a une femme, nan, moi j'aime beaucoup quand les héros sont comme James Bond, ça adore les femmes, ça séduit et je trouve que c'était le point qui m'a déçu le plus.


Finalement, je trouve que le quatrième de Idianna Jones a été très bon, mais je l'aime moins que les précèdents.
Ma note: 8 sur 10.


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MessagePosté: Lun 14 Juil 2008 13:22 
200 000 000 Berrys
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Inscription: 26 Juin 2007
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Localisation: Sandford, UK
J’ai pu voir ce quatrième opus Dimanche après-midi. Comment ça il est sorti il y a deux mois ?

Chose importante à clarifier avant de lire la suite de ce message, attention, ça peut choquer : Je n’ai jamais, et je dis bien jamais vu un Indiana Jones de ma vie ! Les journaux disaient que l’on pouvait aller le voir sans connaitre les autres au préalable, donc je m’y suis jeté dessus.

Si Ichigo pense que cette saga est une institution dans le monde du cinéma, je suis bien forcé de reconnaitre que je suis d’accord : tout porte à croire que cet épisode est extrait d’une série confectionnée par une main de maître.
J’ai donc adoré le film de fond en comble, jamais ennuyé par les péripéties du Professeur Jones aux prises avec la diabolique Spalco. Des scènes d’actions vraiment intenses, des poursuites endiablées, une intrigue alléchante…
Jones est vraiment un mythe quand même : tout le monde dit que Ford a vieilli, mais le résultat sur l’écran est formidable ! Indi virevolte et distribue des coups de poings, pieds et fouet ! Un régal pour les fans du genre (moi compris ^_^)
Les autres personnages ne sont pas en reste non plus : le fils caché du Professeur Jones en fait voir des vertes et des pas mures aux Russes. Et puis, ses coiffures à la va-vite sont toujours amusantes à regarder. Comme Ichigo, lors de la dernière scène du film, je me suis douté de quelque chose avec ce chapeau virevoltant au vent :)
Spalco est une méchante simple et efficace : le coup de l’esprit qui l’emporte sur les armes fait toujours des ravages question popularité. Néanmoins, j’ai trouvé son jeu assez fade, peut être à cause de son accent trop prononcé.

Passons aux points négatifs :
J’ai écrit précédemment que l’intrigue était très bien ficelée mais elle reste quand même trop bien ficelée. Les énigmes avec le Professeur amnésique qui croisent celles du Conquistador d’Or m’ont fat cogiter pas mal, ce qui a permis aux scènes suivantes de passer complètement à la trappe ^_^ Je ne sais pas si les mystères sont toujours aussi ardus lors des Indiana Jones mais OUF ! La pilule est dure à passer ! Peut être aussi est-ce parce que l’on est trop occupé à écouter le film qu’on ne comprend rien ^_^
Ensuite, on pourrait citer l’absurdité de certaines situations, comme SPOIL ! survivre à une bombe nucléaire en s’enfermant dans un frigo / SPOIL ! Et biens d’autres pullulent dans le film, comme les singes anti-Russes ou le Tarzan qui ne s’assume pas…
Bien sûr, ces mauvais points sont aussi la marque de fabrique de la saga, c’est peut être normal qu’ils y soient ^_^’

En Conclusion, j’ai bien aimé ce film et son histoire mais une poignée de choses cassent un peu cette ambiance.
Voilà voilà pour ma critique-qui-va-pas-chercher-bien-loin :)


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