Il sera un début
Après avoir vaincu un méchant dragon, sauvé une belle princesse et le royaume de ses parents, que peut encore faire un ogre malodorant et mal léché ? Domestiqué, assagi, Shrek a perdu jusqu'à l'envie de rugir et regrette le bon vieux temps où il semait la terreur dans le royaume. Aujourd'hui, tel une idole déchue, il se contente de signer des autographes à tour de bras. Sa tranquilité, sa solitude et son attitude d'ogre des temps jadis lui manque.
C'est alors que l'habile et sournois Tracassin lui propose un contrat pour retrouver ne serait-ce qu'une journée sa vie d'antan...
(Synopsis pompé d'Allociné, mais en remaniant un peu les énormités qu'ils y avaient foutu).
Il fut une fin
Ultime chapitre des aventures de Shrek, la plus célèbre franchise des studios DreamWorks, plébiscité à ces débuts pour le côté irrévérencieux et sa manière d'envoyer bouler tous les poncifs du conte de fée, SHREK FOREVER AFTER est bien le digne successeur de SHREK 3 : un conte de fée révérencieux et assez fade, tournant sur son univers sans parvenir à le renouveler de manière convaincante (le Nain Tracassin, très ennuyeux). Tellement que je n'ai pas la force de développer énormement mon propos - c'est sans doute une bonne chose.
On a fortement l'impression que l'envie n'y ait pas, si ce n'est celle de faire 1H30 syndicale, raconter une histoire et faire joujou avec les superstars des autres SHREK et se mettre à la ceinture une jolie bourse bien remplie.
Rien d'exceptionnel donc, agréable pas trop, énervant parfois et surtout ça ne cloture rien [
J'ai cru pendant quelques dixièmes de seconde que DreamWorks aurait les couilles de faire disparaitre à jamais Shrek, mais nooon. Je suis d'une naïveté confondante, mais ça aurait fait une damned bonne fin, j'en suis sûr. Et ça aurait torpillé toute l'heure vingt cinq d'avant. J'aurais apprécié.]
Autant dire qu'un autre épisode pourrait être en préparation, il n'y aurait que le titre du film qui nierait toute cohérence mais qui s'en moque du titre ? M'enfin on ne devrait pas en arriver là, dans la mesure où DreamWorks a l'air d'avoir envie de torpiller Putts. Si j'avais un pas trop mauvais point à distribuer au film, c'est de ne pas avoir dévoilé toute son intrigue et ses gags (même s'ils font difficilement sourire) dans la bande annonce. Doux Jésus, c'est ça qui sauvera le film.