Oh, je suis rassuré, il n'y a pas de tempête de réaction à la première place. Pour le moment, peut-être ('tain mais je deviens parano sur ce sujet là, c'est affreux).
Pour réagir sur le message d'EnOd : tes analyses sur le comportement vis-à-vis du cinéma du membre moyen de la Volonté me semblent pertinentes.
Quant tu parles d'une éventuelle supériorité actuelle du cinéma américain, mon côté cynique me fait dire que dans les chiffres, c'est indéniable. Mais de façon plus optimiste, j'aurais tendance à dire que c'est mérité. À côté des blockbusters américains, d'autres films provenant de ce même pays font preuve d'aspects originaux et diablement intéressants. De tête et pour 2010, je citerai notamment
Up in the air, que j'ai vu il y a peu et qui est très, très bon. Dans un autre genre mais tout autant américain ET audacieux, le futur
Kick-Ass, film au méta texte apparemment très poussé s'attaquant au thème du superhéros et probablement du film de superhéros aussi. Pour faire une formule gentille, même si je ne suis pas forcément très au courant des pratiques financières du milieu du cinéma, avoir des gros blockbusters qui assurent des rentrées permet aux studios américains de produire des films plus audacieux. Donc s'il y a supériorité de ce cinéma, c'est surtout parce que son système est le mieux rodé (ha ha, c'est marrant, j'ai écris doré avant de me corriger, mais c'est valable aussi en un sens).
EnOd a écrit:
Bien que ce soit un terme que je n'aime pas tellement, le public du forum est-il un public de cinéphiles ou plus justement un public ayant un intérêt pour le cinéma ?
La nuance est subtile. Personnellement, j'ai plutôt un intérêt pour le cinéma et j'assume. Être cinéphile est plus compliqué qu'on ne le croit. Enfin, jusqu'à quel point ? Existe-t-il une échelle permettant de dire à partir de quand on est cinéphile ? Cette notion est-elle aussi absolue dans sa définition ?
Quant au genre de films que tu dis qui semble revenir le plus souvent, ceux immersifs, je partage l'analyse de Demon Slash. Sans toutefois oublier que cela n'empêche pas de s'intéresser, aussi bien en matière de cinéma que de mangas, à des œuvres moins immersives, plus réflexives. Ni d'aborder des œuvres immersives d'un point de vue réflexif (quelqu'un a dit
Avatar ? Non parce que je suis sûr que quelqu'un a dit
Avatar).
Quant au fait que Leto serait le membre type, pour sa défense (parce que bon, Leto est tout sauf un type !), ce classement de films vus au cinéma
n'effleure même pas l'aspect de ce qu'il regarde en DVD.