Tom-Yum-Goong ou le titre français trés moyen l'Honneur du Dragon est le dernier film de Prachya Pinkaew, réalisateur de l'incroyable Ong Bak, dirigeant une nouvelle fois devant sa camera l'époustouflant Tony Jaa.
Quelques précision avant d'attaquer une quelconque description du film. Tout d'abord ce film est un film 100% action, donc n'attendaient pas un scénario qui déchire tout, non non, je vous conseil même de ne pas allaient le voir pour ça. Tom-Yum-Goong est un film qui ne prend pas la tête, au contraire, il nous la vide, on se sent léger aprés l'avoir vu.
Je vais quand même parler du scénario, qui, même si il ne vole pas trés haut, je trouve être plus intéressant que Ong Bak.
Le père de Kham est un éleveur d'éléphant. Son rêve est que sa plus grande fierté, un magnifique éléphant, trés complice avec Kham, soit choisi pendant un concours pour être monté par l'empereur. Malheureusement pendant ce concours, des braconiers enlèvent l'éléphant et son petit, blessant au passage le père de Kham.
Aprés avoir trouvé la destination où on étaient emmenés les éléphants, Kham prend le premier avion pour Sydney avec la ferme intention de récuperer ses chers éléphants des mains de la mafia locale.
Comme vous pouvez le constater, l'histoire, à première vue, ne semble pas terrible terrible, et c'est ce que je pensé également avant d'aller le voir. Je dois avouer aussi que c'est surtout Tony Jaa qui m'a motivé à aller voir le film. Mais j'ai été attendris par cette histoire d'amitié entre un homme et des éléphants, animal majestueux qui portent aux respects.
Mettons maintenant le scénario de côté et parlons de ce qui fait la force de Tom-Yum-Goong, c'est à dire l'action. Le film regorge de magnifique passage qui déchire n'importe quelle film d'action ou d'art martiaux du moment (y en a pas des masses). Tony Jaa est un artiste martial accompli, en total maitre de son propre corps, capable de prouesse jamais vu. Je suis resté ébahis devant sa souplesse, la puissance de ses coups est impressionante et j'avoue avoir eu mal pour les pauvres cascadeurs encaissant ses coups à la pelle.
La première vrai scène de baston se déroule dans un genre d'entrepot desaffecté rempli de vilains voulant faire la peau au pauvre gentil Kham voulant à tout prix retrouver ses éléphants. Tony Jaa saute, frappe, fait des pirouettes tout en utilisant son environnement pour ce débarasser de ses adversaires, vraiment stupéfiant.
La deuxième scène qui m'a marqué, est la monté du restaurant/maison de joie par Tony Jaa sans aucune coupure pendant au moins trois bonne minutes. La camera suit à comme elle peut Tony Jaa dans son ascension. Même si Tony Jaa n'est pas aussi impressionant que la scène d'avant, la façon dont ce passage est filmé l'est. Le final est pas mal non plus, même si ce n'est pas le meilleur combat du film.
Le voila le plus beau combat du film, combat qui m'a fait baver de joie. Tony Jaa et son Muai Thai affronte un méchant particulièrement charismatique pratiquant la capoeira sur un sol inondé dans une atmophère éclairer par des flammes, tout simplement splendide. Puis dans le même passage s'ensuiveront un combat contre un mec avec un sabre qui fait baisser légèrement la tension, puis l'écrasement de Tony Jaa par un géant tout plein de muscle qui clos ce passage avec une petite décèption.
Bah oui, parce que on se doute un peu qu'on retrouvera ce gros malabar pour le combat final. Ca n'a pas manqué, ce combat est le moins bien, malgré le massacre que Tony Jaa à perpétué juste avant en cassant, déboitant bras, jambes, épaules, poignés à tour de bras. Tony Jaa peut donc montrer toute sa force contre se gros costaud qui tombera finalement avec les trois autres culturistes à deux balles venu en renfort pour finir avec un dégommage de vieux et un saut dans le vide, genoux en pleine poitrine de la méchante madame Rose.
Bon voila, je pense avoir un peu trop parlé du film, mais honnètement, le coup d'oeil faut vraiment le coup, pour un peu qu'on aime un peu/beaucoup/passionément/à la folie les arts martiaux et les films qui leurs rends hommages (trés souvent avec un scénario à la limite du ridicule mais ça j'y suis habitué).
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