Waaaaaaaaaaah... Ca fait du bien. Ca faisait depuis Les Inflitrés que je n'étais plus allé dans les salles obscures, ça fait plaisir d'y retourner de temps en temps... Et pour voir un film comme celui là encore plus.
Bon vous l'avez peut-être déjà compris, je trouve que ce film est bien plus qu'un réussite. J'ai tout bonnement adoré, d'un bout à l'autre, il n'y a pas de passages trop pesants, c'est un film vraiment bien balancé je trouve (bon même si quand même, les effets de mignonité du fils sont un peu poussés, ça passe comme une lettre à la Poste quand y'a pas de grèves...).
Bon un léger synopsis pour commencer quand même. Tout débute dans une famille composée de Chris Gardner (Will Smith), son fils, Christopher (Jaden Smith) et sa femme, Linda (Thandie Newton). Une famille "normale" semble-t-il... Mais non, car elle a vraiment du mal à subvenir à ses besoins, entre un père looser (j'y reviendrais) qui trime dur mais qui ne vend rien, parce que ce qu'il vend n'est pas utile, et une mère qui travaille 16h par jour pour une misère, c'est dur dur pour payer les "frais de vie" chez les Gardner.
Le film se lance à partir du moment où Chris et Linda se séparent.
Voilà comment tout part. On suivra alors Chris Gardner dans ses tribulations, celles d'un père qui cherche par tous les moyens à s'en sortir et à offrir une meilleure vie à son fils.
Sur un fond d'Amérique, société où tout tourne autours de l'argent, se batit peu à peu la vie du personnage interprété par Will Smith. Toutes les péripéties que l'on trouve dans le film sont rattachées à l'argent, sûrement pour en dénoncer quelque peu les effets néfastes que la prédominance de l'argent engendre sur le comportement des êtres humains, mais aussi, plus que ça, pour souligner la dépendance dont on est tous victime. C'est assez affolant de voir comment du jour au lendemain quasiement, tout peut basculer, pour quelques PVs impayés par exemple, ou par manque de compassion d'autrui.
'Fin je ne m'étenderais pas trop sur ce poitn là, parce que bien que l'argent tienne une place prédominante dans l'intrigue (c'est quand même pour pouvoir sortir son fils de la misère que Chris se bat), je ne pense pas que ce soit le message le plus important.
Le message que le réalisateur a sans doute voulu faire passer en priorité est celui que Chris père énonce à Chris fils, connu aussi de tous les fans de One Piece et de shônens : "Il ne faut jamais laisser personne te dire que tu n'y arriveras pas. Seul les incapables le disent. Quand tu as un rêves, tu dois le protéger. Ne laisse personne y toucher".
C'est bôôôôôôôô.
Ca peut paraître un peu gnan-gnan comme ça, mais là façon dont nous est explicitée ce conseil tout au long du film, et la manière dont il est joué, nous fait prendre conscience de la puissance des rêves (quand même). Gardner se bat tout au long du film pour son rêve (il veut devenir courtier), contre sa femme (qui n'y crois pas), contre ses patrons (il n'a jamais été plus loin que le lycée), contre ses clients et surtout contre ses démons, la peur de l'échec et de l'abandon.
Et je dois dire que c'est un combat magnifique, interprêté génialissimement par Will Smith et qui consacre mon personnage préféré au cinéma : ce que j'appelle les Grands Loosers, ou les Loosers Magnifiques. Dès gens à qui rien ne sourit, , qui se bat contre vents et marrées, mais dont le combat est constamment réduit à néan, qui ne réussi rien, mais qui n'abandonne pas.
C'est dur pour Chris de sauver les apparences, d'essayer de faire passer les pires difficultés de la vie à un gosse de 5 ans, même s'il s'en sort vraiment bien (la scène du métro la nuit, mythique). L'amour règne, mais on sent que si Gardner était seul, il aurait déjà craquer. L'importance de son fils est bien réelle. Et Chris le sait, il veut le garder près de lui, même s'il a parfosi du mal à assumer son rôle, même si c'est dur pour lui, il se bat pour son fils. Il s'en veut de ne pas lui offrir mieux.
Et c'est pour lui qu'il part en quête du bonheur...
Enfin, je ne sais pas comment vous transmettre tout ça, c'est un peu trop boulversifiant pour tout retranscrire par écrit. Enfin, si vous voulez voir un film ces temps-ci je vous le conseille plus que vivement, ne serait-ce que pour la performance d'acteur des deux Chris Gardner (surtout le père). Je comprends maintenant pourquoi Will Smith est nomminé pour ce rôle aux Oscarsn et pourquoi Ichigo me disait qu'il le méritait...
C'est vraiment une grosse claque de la part de Will Smith, vraiment. A peu près aussi forte que celle que m'avait envoyé Jim Carrey dans Man on the Moon, alors que je ne connaissais que son côté acteur comique.
Will Smith a subit une véritable métamorphose (presque autant que dans Ali, mais pas dans le même genre). Il a oublié son style beau gosse grande gueule. Il a ici les cheveux grisonnants, de grosses lunettes, et il ne lui arrive que des tuiles (mais pas façon comédie, on s'est compris...). Et l'émotion qu'il arrive à transmettre est énorme, rien qu'avec son regard et sa bouche, constamments entre sourires et pleurs. C'est assez bluffant.
'Fin je ne suis peut-être pas très objectif parce que j'ai toujours été fan de Will Smith, mais franchement, rien que pour lui, le film vaut le détour. Et les autres acteurs sont vraiment au niveau aussi.
Bon voilà, je m'arrête là, ce sera tout pour cette fois, de plus que j'ai déjà eu l'impression de me répéter par moment, donc autant stopper ici les effusions de joie.
En tout cas, vous savez ce qu'il vous reste à faire dès que vous avez deux heures de libre !
Foncez !!! Moi, plus j'écris, plus je me dis que je retournerais bien le voir une deuxième fois, c'est qu'il m'a fait versé ma larmichette le film... Salaud ! Pas honte de faire pleurer les gens.
Allez partez tous à la recherche du bonheur vous aussi.
P.S : J'ai pas trop fait attention parce que j'étais vraiment pris dans le film, mais la bande-son est vraiment très sympa. Enfin quand je dis "bande-son", je compte aussi là dedans la façon dont le réalisateur joue avec les sons et bruitages en eux-même, notamment pour l'une des dernières scènes, tournées sans bruits. 'Fin, plutôt pas mal de ce côté là aussi.
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" Crochet, Crochet, j't'ai accroché ! "
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