Vu et aimé.
Je dois avouer que j'y allais sans trop savoir à quoi m'attendre, j'ai été parfaitement diverti pendant cette heure et demi.
J'ai trouvé ça drôle, référencé à foison mais sans donner l'impression d'un étalage de culture pédant (contrairement au personnage de Michael Sheen), agréable, rythmé, visuellement nickel.
Après coup, j'isole trois points qui ont contribué à mon plaisir devant
Midnight In Paris :
- le jeu des devinettes sur quel endroit de Paris a-t-il filmé dans chaque séquence (un plaisir fétichiste uniquement dû au fait que je suis parisien). D'ailleurs, je serais curieux de connaître le budget du film tant tourner dans Paris est un luxe rare et que Woody Hallen s'en donne à cœur joie, passant au crible énormément de quartier. J'ai trouvé aussi que le film savait trouver un équilibre fort entre paysages "carte postal" et rendu réaliste de la ville : hormis dans les scènes hors du temps, il ne cherche pas à dissimuler les éléments contemporains (panneaux de signalisation, touristes à foison dans les liens touristiques etc.) des lieux mythiques de la Capitale.
- le jeu des artistes célèbres qui ressuscitent dans l'intrigue, pour le plaisir de l'apparition ou non. Dali et son rhinocéros, quoi. Ça faisait longtemps que je n'avais pas ri d'aussi bon cœur (à croire que j'ai une âme o_o).
- le jeu des acteurs jouant ces artistes. Retrouver Alison Pill (l'extraordinaire Kim dans Scott Pilgrim - aurait-elle eu un ticket dans le cinéma indé après avoir joué avec Jason Schwartzman ?) en Zelda Fitzgerald, Adrian Brody, Kathy Bates (Misery anyone ?), plus surprenant Gad Elmaleh, etc. a été un vrai plaisir. Marion Cotillard, un peu moins vu qu'on se la tape dans toutes les dernières productions américaines où il faut une française/sournoise. Pour peu, j'ai été surpris de ne pas voir Mélanie Laurent, m'enfin la partie tête à claque aura été rempli par Léa Seydoux (Carla ? Qui en aurait quelque chose à foutre si elle n'était pas la femme du Président ?)
Trois éléments qui ont fait que je me suis amusé comme un petit fou dans ce film vraiment très agréable. Si j'avais un seul reproche à faire, c'est finalement de terminer son histoire en queue de poisson, mais sinon je me suis délecté comme pas possible !
el-d-brokeur a écrit:
(et surtout le Paris de la Belle-Époque)
Les Années Folles plutôt, la Belle Époque apparaît effectivement mais dans une seule séquence ^^ (avec Toulouse-Lautrec et Paul Gauguin au Moulin Rouge)