À vos marques...
... Prêt...Flash McQueen est la meilleure voiture de course du monde. Pour le prouver face à son éternel rival Fransceco, l'arrogante Ferrari, il accepte de participer au nouveau trophée, le Grand Prix Mondial, au cours duquel les concurrents doivent utiliser un nouveau type de biocarburant ultra-performant.
En parallèle, l'agent secret Finn McMissile enquête sur une sombre histoire d'espionnage qui semble liée au Grand Prix Mondial...
... Partez !!Eh bien. Je ne pensais pas sortir un jour aussi déçu d'un film des studios Pixar, et pourtant
Cars 2 a été une douche froide inattendue.
Le premier épisode est souvent considéré comme le moins bon film des studios à cause de son aspect réflectif peu approfondi (on y parle surtout d'amitié), d'un style enfantin très prononcé et d'une histoire simple. Pour ma part,
Cars ne me dérange absolument pas, et j'étais prêt à retrouver cet esprit avec le second opus.
Malheureusement le film choisit, et c'est là son défaut qui fait sombrer le navire, de se concentrer sur le personnage secondaire rigolo du premier épisode, Martin, dont la présence à l'écran bouffe tous les autres personnages. L'aspect "je suis un peu bête, je ne fais que des gaffes, mais la beauté intérieure blablabla je deviens super-intelligent et utile dans le dernier quart d'heure et fait échouer les plans du méchant tout seul" est prévisible, pas original, lourd et gâte l'ensemble. Surtout que le Grand Prix Mondial passe au second plan, faisant en sorte qu'on ne s'implique pas du tout dans l'intrigue de Flash McQueen.
N'omettons tout de même pas tous les bons points du film : la réalisation est magnifique (les décors jouent sur l'aspect carte-postale jusque dans le générique !), la caractérisation et le design des personnages est superbe (et s'étoffe grandement avec avions et bateaux !), l'écriture n'est pas non plus à la ramasse, il y a quelques passages très drôles (mais ils ne concernent pas les cabrioles de Martin - je pense à ce passage où on voit une émission japonaise typique...) et les scènes d'action sont très réussies.
Mais le parti-pris de mettre en avant Martin, side-kick sympathique, inapte à tenir le rôle principal tout seul, mine l'entreprise et empêche de prendre du plaisir.