"In the face of disaster we stand, racing far, we'll fight and defend. The growls of thunder, an angry thunder. Testing those who built on the sand..."
Vous vous souvenez surement de ce premier opus, de ce chef d’œuvre qu’il avait été et qui le restera. Vous vous souvenez surement de cette superbe intro et de cette musique tout en finesse que Michiko Naruke, grâce à son génie et son talent, nous avait gratifiés et honorés.
Après un début plus que prometteur la série continue son chemin de plus belle avec des titres, plus réussis pour certains, moins pour d’autres mais qu’importe, quand on est fan on ne peut qu’attendre la venue de chaque nouveau-né avec impatience !
Voilà, la série a maintenant plus de 10 ans et je voulais lui offrir un sujet spécial, afin de lui rendre hommage et de partager l’expérience avec ceux qui ont déjà eu la chance, ou pas encore, de se frotter à l’enfant prodige de Madia.Vison.
WILD ARMS : Bienvenue sur Filgaia.
Particularités de la série :
Ce qui fait que Wild Arms soit une série très remarquée et très atypique est surtout et avant tout son mélange de style et l’ambiance qui s’en dégage.
Au lieu de reprendre comme la plus part des RPG de l’époque un bon vieux royaume médiéval, riche en verdure et à la nature abondante, un pays au prise avec un empire et défendu par ses valeureux chevaliers, Wild Arms propose autre chose et nous invite un peu à la Stephen King à nous plonger dans des Western Spaghetti Fantasy, une sauce dont on pouvait craindre qu’elle tourne mal mais le résultat est d’une qualité déconcertante et au final se révèle être l’une des plus originales et l’une des plus agréables nouveautés que l’on pouvait attendre pour ce genre qu’est le RPG dont tant chérissaient le concept mais craignaient qu’il ne s’essouffle. Media.Vison a donc su donner ce nouveau souffle au genre en y apportant sa touche personnelle mais aussi en piochant dans les RPG ayant marqué l’air 16 bits (Rudra no Hihou, Terranigma…).
C’est donc dans un décor Western, dans une ambiance de ville à voie unique, dans des Saloons, dans le creux d’un canyon, au sommet d’une montagne, au détours d’une ruelle, d’un duel, dans une contrée lointaine, où des combattants brandissent des ARMs à la place d’épées, adeptes de magie et de shamanisme, des chasseurs de rêves, des oiseaux migrateurs, des mercenaires, des drifters, des musiques merveilleuses, des mélodies d’un autre âge, des graphismes parfois simples mais agréables et agréablement mis en scène, des énigmes, des quêtes, des mystères, de lourds passés, des personnages attachants, des valeurs, des morales, des idéaux qui rendent hommage aux RPGs et qui vous poussent à aller de l’avant encore et toujours… Bref, de nombreuses spécificités et qualités qui ont fait de Wild Arms une série adulée et cela à juste titre.
La musique :
Afin d’accompagner un style western rien de mieux que des compositions à la Ennio Morricone et tout ce qui va avec comme banjo, guitare sèche, trompette et même sifflements. La musique des Wild Arms a toujours été associée à son premier compositeur, la talentueuse et discrète Michiko Naruke, qui a bien mérité sa place parmi les grands de ce métier.
A partir de l’épisode 3, de nouveaux compositeurs sont venus se joindre à l’ancienne et finalement la remplacer presque totalement dans les 3 derniers, ce qui est au final une bonne chose car ces remplaçants ont su garder l’âme western qu’avait inculquée Naruke dans ses productions et ils ont d’autre part apporté leur propre savoir faire et leur propre pâte pour nous pondre de très belles compostions, réussies, notamment en ce qui concerne le dernier de la série (Cross Fire). Reste que pour les nostalgiques, un « Into the Wilderness » sera pour toujours le symbole phare et l’emblème de la série, un thème irremplaçable, un thème repris pour chaque trailer annonçant la sortie du prochain.
La musique dans Wild Arms est tantôt douce prêtant à la rêverie et à l’écoute, tantôt romantique éveillant la passion, tantôt rythmée et endiablée appelant à l’action et tantôt triste donnant même des frissons… une musique travaillée qui a fait de la production sonore sans contexte un atout fort de cette saga.
Les mots ne suffiront pas pour donner à la musique d’un Wild Arms toute la valeur qu’elle mérite alors je vous laisserai quelques exemples lors de la présentation de chaque épisode afin de vous en faire une idée par vous-mêmes et je vous invite à tendre l’oreille.
Quelques idées véhiculées par Wild Arms :
On ne doit jamais oublier les 3 principes : Courage, Amour et Espoir.
Le vrai pouvoir n’est pas celui de détruire mais celui de protéger les êtres qui nous sont chers.
Tous les êtres vivants doivent être traités équitablement.
Si un héro existe cela implique un désastre, les humains doivent travailler ensemble pour un futur n’ayant pas besoin de héro.
Le doute ne doit pas empêcher la progression.
Le sang n’est pas un acquis dont on peut être fier et il n’a jamais été une preuve de bravoure, chacun doit travailler dur et développer ses propres capacités.
La mémoire est un trésor que nous a légué le passé.
L’aventure n’implique pas forcement un but mais elle peut vous en trouver un.
Les coïncidences font partie du destin.
…
Description des différents épisodes de la série :
Wild Arms 1
Le premier Wild Arms 1 vit le jour en 1996…
Ce jeu avait énormément surpris à l’époque, personne ne voyait venir un RPG de ce style, mais Wild Arms dérogea fort heureusement à la règle en proposant ce fameux mélange western baroque...
On se souvient aussi de ce premier WA pour son maintien de la 2D sur une console 32bits et l’introduction d’un autre coté de combats 3D, ce qui fut une surprise pour l’époque. Le système reste cependant simple, faisant appel à des combats aléatoires au tour par tour et tout ce qui va avec comme magie, invocation et surtout la Force qui permet à un personnage d’utiliser un pouvoir qui lui est propre. Ce Wild Arms marquera aussi les bases de la saga (les outils, les puzzles, l’inter-changement entre personnages, le prologue en solo…).
La musique de ce jeu est tout bonnement magique, il vous arrive de sentir un parfum et de vous rappeler une époque, il en est de même pour la musique. L’écouter vous transporte une décennie en arrière et ravive de merveilleux souvenirs.
La surprise et le succès de Wild Arms 1 au Japon le portèrent en Europe où il est même sorti en version PAL française, ce qui était chose rare et un risque non négligeable face aux grands vendeurs de l’époque.
Faire un synopsis sur l’histoire serait trop spoilant tant elle évolue au fur et à mesure que l’on avance en particulier durant les premières heures de jeu. Donc je vous invite à découvrir ce jeu surtout si vous aimez les jeux de rôle, si non, peut être que vous en deviendrait adepte grâce à lui qui sait.
Musiques :
To a New Journey.
Adlhyde.
Alone in the World.
Alone in the World (Remix).
Vidéos :
Intro du jeu.
Pour moi la meilleure de la saga, la musique reflète tout ce qu’un RPG est censé représenté comme évasion et légèreté.
Et voici une autre vidéo, c’est celle du staff à la fin du jeu mais qui n’est pas spoilante, les artworks y sont très belles :
Staff.
Wild Arms 2
Wild Arms 2 est sans aucun doute le RPG que j’ai attendu le plus.
On passe à de la 3D dans le style Xenogears, un choix de graphisme qui peut paraître facile mais qui au final permet de mieux se centrer sur les cotés narratif et scénaristique du jeu, d’ailleurs on sent bien qu’Akifumi Kaneko (scénariste des Wild Arms) s’est donné à fond pour le développement de l’histoire et des personnages. L’histoire se prolonge sur 2 CD et elle est formidable, transmise au dépends de protagonistes torturés (c’était un peu l’époque des scénarii noirs).
On conserve pour ce qui est du gameplay les grandes lignes du premier en les peaufinant un peu.
La musique est comme d’habitude au rendez-vous.
Ce Wild Arms est excellent, même s’il ne dépasse pas le premier, il reste quand même un magnifique RPG où on ne s’ennuie pas et où on ne cesse de vouloir avancer pour enfin connaître le dénouement de toute cette histoire. Malheureusement le jeu ne recevra pas le succès mérité mais il faut aussi noter qu’il a souffert d’une localisation désastreuse et d’une traduction anglaise pas très professionnelle. Enfin, cela ne gâche pas le plaisir pour autant et Wild Arms 2 reste l’un de mes RPG favoris.
Musiques :
The Town to the Western Winds.
Lord Blazer Battle.
The Barren Land.
Surprised 2.
Vidéos :
Le jeu comporte 2 vidéos d’intro, une pour chaque CD, à voir !
Intro 1.
Intro 2.
Site Officiel.
Wild Arms 3
Le Wild Arms le plus western de la série, on retrouve une Filgaia vraiment Good, Bad and Ugly au point que même "la mer d’eau" est remplacée par une "mer de sable".
Comme dans chaque Wild Arms, place à l’innovation, surtout pour ce premier titre PS2, qui présentera un gameplay 3D bien plus performant que le 2 mais chose plus marquante, ce titre est totalement fait en Cel-Shading et donne un rendu plus que satisfaisant. Les combats sont très animés, basés toujours sur le style tour par tour avec quelques modifications, on peut même avoir des combats à dos de cheval en pleine course lorsqu’on est amené dans un affrontement aléatoire et que l’on se déplace sur sa monture sur la World Map… Si ce n’est pas beau.
Plein d’autres spécificités s’ajoutent à ce jeu et on ne cesse d’être étonné par un RPG qui vaut la peine qu’on y accorde le respect qu’il mérite, on sent que les développeurs se sont arrachés sur celui là. Les quêtes annexes ont la part belle et la durée de vie du jeu est très correcte. La musique est aussi de la partie, des thèmes qui vous restent en tête et qui vous rendent le jeu d’autant plus plaisant. Bref, Wild Arms 3 a su faire entrer la saga dans l’époque PS2 par la grande porte et lui a largement rendu honneur.
Musiques :
Fate Breaker.
Crossfire Sequence.
A Person’s Warmth.
Ark of Destiny.
Schrodinger Family.
Vidéos :
Des nouveautés pour l’intro de ce Wild Arms, elle change au fur à mesure que l’on avance dans les chapitres et que l’on rencontre d’importants acteurs de l’histoire.
Je vous propose
la première.
Vidéo du
gameplay.
Vidéo
promotionnelle.
Site Officiel.
Wild Arms : Alter Code F
Wild Arms 1 a connu un remake sur PS2 s’appelant Wild Arms : Alter Code F. Avec des améliorations graphiques et sonores qui ont su embellir le jeu tout en gardant l’esprit de son ancêtre.
Le jeu reprend exactement le même moteur 3D de Wild Arms 3 mais sans Cel-Shading, le système est identique cependant reprenant les capacités et les pouvoirs propres au premier. Le nombre de personnages jouables est revues à la hausse, les quêtes annexes, les villages, les invocations, l’histoire… sont toujours fideles à l’original, les musiques (excellentes !!) sont remixées par Michiko Naruke mais on retrouve aussi de nouvelles compositions, les dialogues améliorées, d’ailleurs certains aspects assez sombre de l’histoire sont mieux expliqués par cet épisode.
Wild Arms ACF remet au goût du jour son ainé mais le premier restera toujours comme le meilleur car invoquant une approche beaucoup plus nostalgique mais cela n’enlève en rien à ce grand titre qu’est l’Alter Code F .
Musiques :
Warrior’s Whistle.
Rows of Houses.
War Demon (Boomerang's Theme).
Courage.
Filgaia.
Vidéos :
Intro Alter Code F.
Jack Van Burace -Prologue-.
Wild Arms 4
Wild Arms 4 marque encore un changement assez net par rapport à ses prédécesseurs. On évolue toujours dans le monde de Filgaia, mais le monde dans cet univers est assez évolué technologiquement et le coté western de la chose en prend un sacré coup, ce qui a pas mal déçu les fans, la musique est composée par des compositeurs autres que Michiko Naruke mais ce dernier a participé tout de même à la conception de certains tracks, le style Wild Arms des musiques est toujours maintenu avec une approche un peu plus moderne, c'est-à-dire, un peu moins de banjo et de guitare sèche et plus de synthé.
Le graphisme revient à de la 3D beaucoup plus conventionnelle et le gameplay laisse tomber les outils et les puzzles traditionnels, on ne peut plus switcher entre les personnages et on a même droit à quelques séquences plate-forme, ce qui peut en rebuter certains. La World Map a été remplacée (comme dans bon nombre d’RPG de l’époque) par une carte sur laquelle on choisit notre prochaine destination, chose qui a rendu les RPG trop linéaires.
Ce Wild Arms connaît comme avènement majeur dans la série du système de combat HEX et qui permet de se déplacer dans l’arène de combat et de faire face à son adversaire suivant un schéma hexagonal, le résultat est un mélange entre du tour par tour et du tactique, ce qui fut une création originale plus qu’appréciée !
Le jeu présente une durée de vie assez courte, mais il reste un RPG plaisant.
Musiques :
Taking the Name of Exorcist.
Howling at an Unstoppable Fate.
Over the Wind.
Vidéos :
L’intro du jeu.
Gameplay.
Site Officiel.
Wild Arms 5
Wild Arms 5 vient fêter les 10 ans de la série et ceci implique de nombreuses surprises dont la présence de caméo d’anciens personnages, le jeu reprend la même ossature du 4, cependant en développe quelques facettes, surtout surtout surtout le retour à un genre Western pur et dur à la Wild Arms 3, notamment les musiques qui font moins dans l’épique et bien plus dans les sifflements rythmés et enjoués. La partie dialogue un peu trop statique de son prédécesseur est rendue plus animée, le système de combat Hex est plus dynamique, avec des extensions, la durée de vie du jeu est revue à la hausse, on retrouve le retour des déplacements sur la World Map, les quêtes annexes… Bref on met le paquet !
Le DVD du jeu est accompagné de quelques cadeaux afin de rendre hommage à ces dix ans de succès qu’a connu Wild Arms et espérer que les 10 futures prochaines ne seront que plus florissantes.
Musiques :
The Fifth Vanguard.
When the Hearts Ignites.
Tomorrow's Road Follows Behind.
Vidéos :
L’intro du jeu.
Gameplay.
Site Officiel.
Wild Arms XF (Cross Fire)
Le premier Wild Arms sur console portative (PSP) mais aussi le premier a changé radicalement de système de combat, car oui, Wild Arms Cross Fire est un Tactical RPG.
Le passage vers un nouveau style pouvait faire douter les plus septiques mais Media.Vision a voulu comme de coutume innover pour la sortie de chaque nouvel opus et en particulier pour le premier portatif de la famille et la PSP peut être fière de compter parmi ses RPG un bijou comme ce Wild Arms XF.
L’univers est développé à l’ancienne sauce tactique, avec des déplacements sur une carte du monde où on y trouve des points ville et des points combat, mais Wild Arms XF surprend par son système de combat, des combats tactiques reprenant le style HEX mais intégrant aussi les spécificités « outils » de la série et présentant la gamme la plus originale et la plus osée de jobs qu’un TRPG a offert dernièrement, nous retrouvons bien sûr les classiques : guerriers, magiciens, guérisseurs… mais aussi d’autres bizarreries dans le bon sens du terme comme des mécaniciens, gadgeteurs, grappleurs… bref des jobs farfelus qui s’avèreront indispensables dans certains combats décisifs, d’ailleurs les combats s’apparentent très souvent à des énigmes à résoudre ou des conditions à remplir afin d’arriver au bout du tunnel, ces exigences interviennent en pleine bataille, au lieu d’avoir affaire à des affrontements où l’on doit simplement se débarrasser de tous nos assaillants ou de leur leader, on se retrouve à batailler contre le temps ou à essayer de trouver le moyen d’activer tel ou tel bouton… On peut également jouer du terrain pour son avantage, comme activer certains dispositifs magnétiques qui ralentissent les unités lourdement armées. Bref, un jeu très inventif qui ne peut que plaire surtout les fans de TRPG recherchant du nouveau au genre.
Le jeu est caractérisé par une très longue durée de vie, environ 65 heures de jeu rien que pour le scénario, et l’histoire ne fait que se développer tout au long, cette durée est assez rare pour un TRPG où la majeur partie du temps est souvent passée en level up. Cette intrigue démarre lentement sur un fond de vengeance est prend une tournure classique de sauver le monde pour finir en règlement de compte personnels concernant la plupart des héros. Les chasseurs de rêves en auront pour leur grade.
La musique dans ce jeu est simplement mémorable, on se souvient de tous les thèmes et ce malgré la complexité et la variété de leurs airs, il y’en a à profusion et la quantité est même doublée par la qualité, les compositeurs sont à la hauteur. Une OST digne d’intérêt.
Ce jeu est une perle, on y passe de merveilleux moments, on ne cesse de découvrir de nouvelles spécificités et on ne cesse d’être étonné et cela même jusqu’aux dernières heures de jeu. Media.Vison nous offre aussi l’opportunité de choisir entre des doublages soit en langue anglaise soit en langue japonaise.
Wild Arms Cross Fire est le dernier opus de la série et il donne de l’espoir et de la confiance pour cette saga qui ne cessera jamais d’étonner et d’émerveiller ses fans, une série à découvrir et dont on ne peut attendre que le meilleur pour les années à venir.
Musiques :
Weisheit Battle Theme.
Beauty and the Shining Sword.
The Dawn Will Surely Come.
Duel Sign.
The Painted Future Set Upon Easel.
Vidéos :
L’intro du jeu.
Gameplay.
Site Officiel.
Wild Arms the Twilight Venom
La série a connu également une déviation manga/animée, appelée Wild Arms : The Twilight Venom.
L’histoire de Sheyenne qui évolue dans le monde de Filgaia, à la recherche de son corps perdu. On y retrouve de nombreux clins d’œil à la série des jeux vidéo et l’ambiance y est très détendue. L’animé comporte 22 épisodes.
Aperçu.
Conclusion :
La série Wild Arms est une série à ne pas rater pour peu que l’on aime les RPG et d’autant plus ceux qui prolongent la vieille tradition tout en essayant d’apporter de nouvelles choses à chaque parution.
Si vous êtes un fan de western, de bonne musique, d’histoire et d’aventure, de personnages charismatiques, d’énigmes et de casse-têtes alors n’hésitez pas ! Cette saga n’a jamais eu la prétention ou le but d’avoir le meilleur scénario ou le meilleur gameplay elle vous propose un tout de belles histoires et de bon temps à passer qui ne pourra que vous charmer. A vous d’en saisir l’occasion et la chance quand elle se présente.
Je vous propose cette AMV englobant l’ensemble des titres :
Wild Arms Cross Over.
Et pour finir en beauté, rien de mieux que de rendre hommage à l’un des plus grands compositeurs de l’histoire du cinéma :
Wild Horses.
...They can try to tear off my wings, but they can't erase all my dreams. We'll fight for freedom, and beat the system. This is our turn, this is our time.
