Le seul bon FPS de 2007, à mon avis, est sorti il y a quelques jours ayant du temps à tuer j'ai couru l'acheter et y joue depuis maintenant deux jours.

CONFIG

Le jeu tourne bien, voir très bien(en 1024*768 le tout en presque High sans éclairage dynamique évidemment), sur ma machine, qui n'est pas un modèle de puissance, Ahlon 64 3200+, Radeon 9600xt, et 1024 Mo de RAM. J'ai lu d'autre part que les options de lumière dynamique (désactivé par défaut chez moi), bouffait énormément de puissance, et ça a été confirmé par un copain qui possède lui une machine top niveau, il tombait parfois 40 FPS tandis que moi je descend pas en dessous de 70 sans l'éclairage. Le jeu n'est donc pas parfaitement optimisé. Qu'à cela ne tienne il est bon.

Pseudo-test
L'originalité de ce FPS, est qu'il fraye avec le RPG, pour le côté quête et inventaire. Mais surtout pour le côté espace de jeu, on évolue sur plusieurs cartes immenses où l'on se déplace librement, dans le but de résoudre les objectifs des quêtes donnés par des PNJs. On évolue seul contre tous... dans un registre totalement différent de Far Cry, dans ce dernier, les cartes étaient plus petites, et le jeu semblaient beaucoup plus linéaires.

L'histoire, vous incarnez un STALKER, un mercenaire au bas mot, qui explore la zone à la recherche d'artefacts dûs à la fameuse explosion de Chernobyle, et qui remplit diverses missions pour le compte de son bienfaiteur. En effet, vous commencez le jeu amnésique après avoir été sauvé par un obscur "marchand" qui visiblement est le chef de quelques STALKERs, très vite vous verrez d'autres factions comme les bandits ou l'ordre, voir les militaires. Au joueur de choisir quoi faire, mais souvent on choisit la simplicité (ie regardé si le viseur est jaune= pas méchant, ou rouge= méchant, donc on tue, ou on fuit...).

Seulement des monstres rodent, et la sensation de peur est bien plus grande vis à vis de ces saleté de clébards(ou autre mutants) que de ses pourris de militaires, de temps en temps ('pour l'instant en tout cas) on s'aventure à l'intérieur de laboratoires obscurs contenants des créatures dignent de miniatures de Lovecraft, très résistantes et très dangereuses, les différents scripts placés de ci de là renforcent l'oppressante atmosphère. Le jeu fait réellement peur parfois, et ça fait plaisir (c'est pas DOOM III, ou chaque monstre était anticipable à plusieurs kilomètres à la ronde... Ici on est réellement surpris par un monstre car ils sont peu nombreux et toujours là où on ne les attend pas.). A cela on rajoute le rendu très sale de l'extérieur, les textures sont ternes, rien n'est chatoyant sauf le feu, les nuages, la pluie s'enchaine dans le ciel pour parfois laissé place à une petite eclaircie, trop vite coupé par la nuit ou par une autre pluie... Un sang faute de ce côté là, surtout que les textures bien que ternes sont parfaites.

Je n'ai toujours pas fini la campagne solo, mais les sensations sont excellentes, et ce bien que le jeu ne soit pas un modèle d'équilibrage, en effet, le début est assez difficile pour qui n'a pas l'habitude de jeu comme Counter-Strike, ou Battlefield 2, tant le gameplay se rapproche de ses deux références multi-joueurs... Les munitions manquent vite, il faut donc viser juste et ne pas trop utiliser les armes puissantes (en gros on reste au pistolet faute de munitions), on abuse des quicksave/quickload pour ne pas mourir, car si on se régénère vite à coup de saucisson, pansement et autre medpac, il n'est pas aisé de survivre aux affrontement, les head-shots arrivent vite (je joue dans le quatrième niveau de difficulté, j'ai vaguement essayé les autres, les head shot pleuvent aussi).

S'en suit une période beaucoup plus simple, où l'on a assez d'argent pour acheter des munitions de manière importante, et surtout où on trouve une lunette de viser que l'on peut fixer sur n'importe quelle arme... Puis, d'après les tests, donc je ne m'étend pas dessus, n'ayant pas encore atteint cette partie moi-même, la difficulté remonte dangereusement et le jeu est parfois très dur à finir pour les joueurs occasionnels.

Gameplay
Comme je l'ai dit il s'agit d'un jeu de shoot qui demande de viser (le jeu ne vise pas pour vous, c'est un vrai jeu PC), et où les ennemis ne vous ratent pas souvent. Le tout est géré comme un RPG avec un inventaire et un encombrement, difficile de transporter beaucoup d'arme différentes il faut donc faire un choix. Car l'endurance est très important tant on fuit souvent, et perdre de l'endurance sans sprinter car on est trop charger pose vraiment problème.

Les différents objectifs sont donnés par des PNJs, et à l'instar d'Oblivion, un PDA (dans Oblivion c'est un livre numérique qui contient une carte, et une liste de l'inventaire qui se met à jour automatiquement...) contenant les objectifs, vos statistiques, un pseudo-classement, et un paquet d'autres informations utiles. Ce PDA contient aussi une carte avec zoom intégré vous permettant de trouver vos objectifs, et après avoir sélectionné une mission une flèche (comme dans Oblivion là-aussi, bien qu'en moins ridicule) vous l'indique sur la minicarte.
Là où le jeu diffère c'est dans son agencement du scénario, une quête principale à suivre et à remplir pour finir le jeu, entrecroise un paquet de quête secondaire, pas toujours très utile au niveau récompense, mais très amusante à remplir car elle prolonge l'expérience de jeu. La quête principale, elle, donne envie d'être continué le plus longtemps possible car elle est vraiment bien annoncé.


Les points négatifs :

- Le monde de STALKER peut poser problème, à moi aucun, mais je sais que des assocs s'autoproclamant bien pensantes on un peu crié au scandale. Ridicule si vous voulez mon avis, c'est un jeu, on s'amuse c'est l'essentiel...

- La difficulté du jeu n'est pas assez équilibré, et notamment au début, ce qui va rebuter beaucoup de joueurs.

- Le graphisme bien qu'agréable, et sans erreur, n'est pas au top, on est plus proche d'un Half-Life 2 avec des textures sales(ce n'est pas péjoratifs), que d'un Crysis.

- La gourmandise du jeu qui demande quand même 1Go de RAM, un processeur puissant, et une carte graphique de type Radeon 9600xt. Mais qui tourne étrangement bien sur une config moyenne comme la mienne.

- La fausse sensation de liberté d'action, et la fausse sensation de faire ce que l'on veut. Là le jeu fait très fort, c'est à la fois une qualité et un défaut, on a l'impression d'évoluer librement, mais c'est plutôt par comparaison avec ce que l'on connait (HL², et autre linearFPS). On ne voit jamais le bout des cartes, cependant on trouve des grillages, des zones trop radioactives, et des ennemis trop bien armés...

Les qualités :

- L'ambiance, tout bonnement excellente. Rien à dire sur ce point.

- La sensation de liberté d'action, et la sensation d'être dans une zone immense. Le jeu arrive à nous donner l'impression que l'on fait ce que l'on veut dans une zone immense. Bravo !

- l'IA enfin, façon de parler, 75% du temps elle réagit bien, mais 25% du temps on s'amuse à la prendre en défaut, heureusement les proportions diminuent à mesure que j'avance dans le jeu, faut dire que les ennemis visent mieux maintenant, donc je suis plus prudent...

- Le graphisme très cohérent et plutôt joli, décidément on retrouve les qualité en défaut...

- A ce qu'on dit dans les tests il y a "plusieurs fins bien différentes", à voir donc ^^

CONCLUSION

Un jeu glauque qui fait souffler un vent de fraicheur sur le FPS PC. Tout est réussi, mais rien dans les proportions annoncés il y a 5 ans lors de l'annonce d'un projet trop ambitieux. Le côté RPG réduit à l'inventaire avec gestion de l'encombrement et aux quêtes à choix multiples (du jamais vu de mémoire de joueur dans un FPS), et le côté FPS de très bonne facture, une excellente sensation de puissance lors de l'utilisation des armes, une ballistique bien gérée, et des ennemis pas trop cons. Que demande le peuple. Ses seuls défauts sont ceux d'un titre au développement long de cinq ans... Le graphisme qui à l'époque des première images donnait très envie parait dans la moyenne de nos jours. La faute à l'autre FPS de 2007 : Crysis, m'enfin lui il tournera pas chez moi, donc...