Assassun's Creed, une série vraiment pas comme les autres. Et cet épisode ne déroge pas à la règle.
Payer 70€ un jeu, non merci! J'ai donc pris mon mal en patience, puis au mois de mai j'ai déboursé quelques picettes afin de me procurer le livre:
Assassin's Creed II:Renaissance. Bon comme à mon habitude, j'ai acheté le livre puis je l'ai oublier pour ne l'ouvrir qu'il y 2 semaines. Le livre retrace la vie d'Ezio Auditore, et même si le style est très poussif dans les premières pages, l'oeuvre m'a en suite envouté. Et c'est ainsi qu'il y a une semaine j'ai finalement pris la decision de m'acheter le jeu vidéo.
Directement la suite du 1, on reprend le contrôle de Desmond Miles là où on l'avait laissé, c'est à dire dans le laboratoire où se trouve l'animus.
Rapidement on se retrouve dans un autre laboratoire, mais celui ci appartenant à nos alliés. Après quelques discussions ne faisant pas avancer le schmilblick mais approfondissant le background, Desmond se réinstalle dans l'animus version 2.0.
Et là imersion dans un nouvel ancêtre, à une nouvelle époque et surtout embarqué dans une histoire beaucoup plus vivante que celle du 1. En effet, lorsque l'on incaranait Altaïr, on ne faisait que suivre des ordres. Là Ezio a une personalité beaucoup plus approfondie et comme le dit raziel: il est loquace.
Le début du jeu est très politisé, Ezio Auditore, cadet d'une famille de banquier dans La Florence de la Renaissance, est un jeune homme pédant et sûre de lui. Joli coeur et athlète accompli il n'a pas froid aux yeux. Dès le début de l'histoire les Autore sont opposés aux Pazzi, une autre famille influente de Florence.
Cependant cette dimension politique va rapidement cédé sa place à la vengence puis à la découverte d'une course pour une antique relique.
En effet, les Autore appartiennent à l'antique ordre des Assassins, et les Pazzi à l'ordre opposé, celui des Templiers.
Personnellement, j'ai bien aimé cette évolution du politique vers du mysticisme. En passant de la Toscanne jusqu'à Venise, nous suivant Ezio à travers les ans. En effet contrairement à Altaïr qui accomplissait toutes ses missions à la suite, dans Assassin's creed 2 on a une plétore d'élipses temporelles. Entre le début et la fin du jeu une vingtaine d'années s'écoulent. Même si Ezio subit peut dévolution physique marquantes, il est amusant lors des dernieres séquences de le voir vieillit avec une barbe.
Le jeu lui même a un gameplay très instinctif, surtout si l'on a déjà joué à Assassin's Creed premier du nom. Mais on peut reprocher une faiblesse de l'IA, quelques petits bugs et surtout une extrême simplicité. En effet, on peut faire le jeu en bourinant, tuant tous ses adversaires à l'épée. Bon faire ceci fait perdre la dimension infiltration et l'utilité des lames d'assassins, mais le bourinage est une solution très probante. Et quand je parle de facilité, je parle des combats, je ne crois pas avoir connu le trépas. Les seuls fois où Ezio a vu l'outre-tombe, c'est dans des erreurs de sauts. En effet Assassin's Creed reste fidèle à ce qui a fait son succès: des paysages fabuleux tout en lumière et contraste, et cela dû aux batiments que l'on peut escalader à loisir qui ont un rendu splendide.
J'ai bien aimé aussi comme nouveauté apporté le fait de pouvoir personaliser Ezio, qu'il y ait plusieurs armures débloquables, qu'on puisse teindre ses vêtements, ou rénover la villa familiale... Cependant, ça reste très linéaire et ne contente pas le joueur de RPG que je suis ^^
Venons en au scenario, et attention là je risque de spoiler méchament. Alors comme j'ai dit plus haut, on passe d'un complot politique pour prendre Florence puis Venise à une lutte entre Assassins et Templiers pour trouver un artefact: la Pomme d'Eden. Le grand méchant est très tôt mis en scène sous le sobriquet de "l'Espagnol" qui n'est autre que Rodrigo Borgia futur pape Alexandre VI. Pour ceux qui ne connaissent pas, la famille Borgia est famille d'origine espagnole qui a trempé dans la politique Italienne au XV et XVI ème siècles. Et quand je dis trempé, c'est avec le sang de leurs opposants.
Petit à petit Ezio tue les alliés de Rodrigo Borgia, et mets à mal le plan diabolique de Rodrigo de découvrir l'orbe d'Eden.
Très bien construit, sans qu'il n'y ait de grosses erreurs de construction scenaristique (facilité avec les élipses), j'ai pris plaisir à évoluer dans cette Italie de la Renaissance à la recherche des Templiers, des pages du Codex(héritage d'Altaïr) et d'alliés providentiels.
Cependant, il ne faut en aucun cas perdre de vue qu'Ezio n'est que le deuxième personnage d'Assassin's Creed, tout comme l'été Altaïr. En effet, on ne perd jamais contacte avec Desmond et les chercheurs qui l'ont mis dans l'animus pour revivre la vie d'Ezio afin qu'il apprenne à devenir un vrai Assassin. En effet, l'intrigue est atemporelle. Sur un certain nombre de batiments du jeu on retrouve des glyphes insérés sur le disque dur de l'animus dans le passé génétique de Desmond. Ces glyphes ont été placées par un mysterieux sujet 16 (Desmond étant le sujet 17) qui avait dans le premier jeu repeint le laboratoire de symbole avec son sang.
Et oui, ce fil rouge qui apparait secondaire (le présent avec Desmond) prend tout son sens à la fin du jeu. En effet, après moult pérépicies qui voient mettre à à bas Alexandre 6 dit l'Espagnol dans l'enceinte sacrée du Vatican; la surprise. Nous sommes en présence d'une entité divine. Enfin pas divine, nous dira-t-elle, elle ainsi que ses semblables étaient là avant. Elle va s'adresser à Ezio qui se révèle être le prophète du codex. Le prophète ayant pour rôle en general de transmettre le message divin; Ezio ne va pas déroger à la règle. Minerve, qui est l'entité que nous rencontrons, adresse des paroles étranges à Ezio. Elle lui dit qu'elle s'adresse à travers lui. Bien sûre pour Ezio cela n'a aucun sens. Ce n'est que grace à l'animus qui permet à Desmond de revivre le passé de ses ancêtres que cela prend sens. Elle s'adresse à Desmond par l'intermediaire d'Ezio et de l'animus qui lui permet de revivre ça.
Minerve explique que l'être humain n'est pas le premier être doté de conscience sur Terre. Mais qu'une éruption solaire avait provoqué la fin de leur monde. Elle avertit Desmond qu'une telle tragedie est sur le point de se reproduire un certain 21/12/2012. Et qu'il est du devoir de Desmond de lutter comme ces ancêtres contre les Templiers et de recuperer des artefacts pour sauver l'humanité.
On part sur un délire qu'on aime ou pas, mais qui dérange le joueur assurément. J'ai eu un sentiment de déjà vu avec ces révélations, mais ça m'a fait penser au dernier bouquin de Dan Brown avec la noetique et le savoir des anciens(ndlr:
Le symbole perdu).
Alors quid du futur d'Assassin's Creed? Déjà nous allons avoir cette année la sortie d'un épisode 2.5 avec toujours Ezio qui remettra en vie l'ordre des Assassins avec une guilde. Enfin j'ai pas tout suivi du prochain jeu... Puis après? Raziel parle de l'ère Napoléonnienne, j'ai lu ceci sur differents sites et forum. Cependant, je miserais plutôt sur la Révolution Française qui me parait une période riche historiquement et fertile en complots et autre assassinat. Enfin il me parait clair que le prochain coup se déroulera en France. L'ordre des Templiers naissant en France, ainsi qu'un certain nombre de références francaises dans les derniers jeux me le font esperer^^
Et puis surtout, la suite verra surement Desmond avoir un rôle plus actif et moins dans l'animus car on se rapproche du pourquoi du commencement, à savoir Desmond dans l'animus!
Bon je vais m'arrêter là, j'ai plein de chose à dire, mais j'en ai dit l'essentiel. Avant que j'envoie le message, je voulais dire Ô combien j'ai aimé la récurence des apparitions de Léonardo Da Vinci dans le jeu. Et je reprocherais quand même aux differents personnages un manque flagrant de charisme. Ils sont vivants,etc etc mais je n'arrive pas à m'attacher à eux hormis peut être Lucy Stillman, mais elle a des arguments qui font lois
