Random Access Memories

TOUT A ETE ECRIT PAR
KOWLes étiquettes, nous avons toujours voulu les pulvériser plutôt que les conforter. C'est notre façon d'aimer la musique et de la composer. Sans faire de distinctions.
Thomas Bangalter
Après Tron Legacy, le duo put enfin pleinement se consacrer à leur prochain album, qui avait été laisser en suspens pour la musique du dit film. Mais leur précédente collaboration avec un orchestre leur à également permis d'adopter une nouvelle approche. Une approche plus organique et instrumental. Car comme vous le savez déjà, daft punk s'essaye toujours à quelque chose de différent. C'est donc trois ans après, que sortira l'album Random Access Memories (RAM si vous préférez les acronymes), qui est à ce jour le quatrième (sans les remix) et dernier disque du groupe. On peut d'ailleurs cette fois, sans abus de langage, le considérer comme leur seul album studio parmi leur production personnel (en mettant donc de coté la BO de Tron), étant donné qu'il à été produit dans de véritables studios d'enregistrement, à l'inverse des précédents disques (à l'époque le duo voulait défier tout les dogmes et réalisaient leurs albums chez eux - en home studio donc). RAM se démarque aussi des autres travaux du groupe, par le fait qu'il est le premier à être le fruit de plusieurs coopérations d'artistes qui pour la plupart proviennent de différents clivages musicaux. Ne pas parler d'eux ne leur rendraient d'ailleurs pas justice tant ils ont donné de leur personne dans ce projet, alors profitons en :Nile Rodgers :
Nile Rodgers est un guitariste et compositeur américain. Il a par le passé fait partie du célèbre groupe disco/funk
Chic, dans lequel il occupait le poste de bassiste avec son défunt ami
Bernard Edwards, et où il composera un nouveau son, la fameuse « cocotte » funk reprise par bien des musiciens. En tant que producteur il à également travaillé pour
Sheila,
Sister Sledge,
Bowie,
Diana Ross,
Duran Duran ou
Madonna. Avec
Pharrell Williams, il fait une apparition très remarqué sur
RAM, puisqu'il est crédité sur trois morceaux (dont
Get lucky où il à trouvé le riff) de l'album.
Pharrell Williams :
Skateboard P (son autre nom de scène) est un rappeur qu'on ne présente plus. Très polyvalent, il fait parti du duo de producteur
The Neptunes avec Chad Hugo, et est le chanteur et batteur du groupe
N.E.R.D. Il à aussi participer aux albums de
Snoop Dogg, et à produit des stars comme
Jay-Z,
Britney Spears ou J
ustin Timberlake. On peut entendre sa voix sur le fameux morceau
Get Lucky, ou encore
Lose Yourself To Dance.
Giovanni Giorgio Moroder : 
Ce producteur italien est un gars qui à des kilomètres au compteur (si je puis dire). Et à vrai dire, si on veux vraiment le connaître, il suffit d'écouter le troisième morceaux de l'album ^_^. On pourra néanmoins retenir qu'il à écrit les plus grands succès de l’Eurodisco avec sa muse
Donna Summer (
I Feel Love,
Love To Love You Baby) et n'est ni plus ni moins que le précurseur de la Trance. Le Monsieur a également reçu trois Oscar, dont un pour avoir composé la bande original de
Midnight Express (c'est aussi la première BO électro-synthétique à avoir reçu ce type de récompense).
Paul Williams :
Paul Williams est un des grands de la pop américaine, qui à travaillé avec d'autre grand artistes tel que
David Bowie,
The Carpenters ou
The Monkees. Mais il ne s'arrête pas à ce domaine, et à beaucoup de cordes à son arc : il a notamment composé la bandes originale du film
Phantom of the Paradise, qui avait à l'époque été nominé pour l'oscar de la meilleure partition de chansons et adaptation musicale. Il en gagnera véritablement un avec la BO d'
Evergreen. Sur
RAM, il est intervenu sur des morceaux tel que
Touch et
Beyond, où l'on reconnaît bien sa patte.
Chilly Gonzales :
Jason Beck, alias
Chilly Gonzales, est un pianiste Canadien qui excelle dans ce qu'il appel le « cabaret dada », qui est une musique electro-pop à caractère humoristique. Il s'est fait principalement remarqué sur la scène mondiale avec son fameux album
Solo Piano, qui lui à valu d'être acclamé par la critique. Il à souvent confier que les
daft punk l'ont beaucoup inspiré, et a d'ailleurs déjà repris le morceau
Too Long de l'album
Discovery pour le Daft club. Il à spécialement composé le morceau
Within, à la demande des daft.
Todd Edwards :
Ce producteur de House américain avait déjà collaboré avec le duo en 2001, sur le morceau
Face to Face de l’album
Discovery. Il est aussi l’inventeur d'un style électro, le fameux « cut up house ». Pour sa deuxième collaboration, il est intervenu sur
Fragments of Time.
Panda Bear :
Noah Lennox, plus connu sous le pseudonyme de
Panda Bear, est le chanteur du groupe expérimental
Animal Collective. Pour sa collaboration avec les
daft, il les avais dans un premier temps contacté pour qu'ils fassent un remix de son album solo
Tomboy. Ces derniers ont alors refusé pour ensuite lui proposer en échange d'intervenir sur leur dernier album. Il leur a donc prêter sa voix pour pour le titre
Doin’It Right.
Julian Casablancas :
Il est le leader du groupe rock
The Strokes, et a déjà collaboré avec des artistes de renom comme les groupe
Queens of the Stone Age,
The Lonely Island ou encore
The White Stripes.
Daft punk viens compléter cette liste de musicien prestigieux. On peut l'entendre sur le très entraînant
Instant Crush.
DJ Falcon :
Stéphane Quême est un DJ français qui s'est principalement fait connaître à l'étranger. Il connaît bien les
daft punk, car il à produit plusieurs tubes avec
Thomas Bangalter, dont
Together et
So Much Love to give. On le connais aussi pour une curieuse anecdote : à l'époque de son duo avec
Thomas, ils auraient tout deux travaillé sur un certain titre nommé
Call on Me, qu'ils n'ont finalement pas produit car pas assez bon. C'est peu de temps après qu'
Eric Prydz sort le tube à son nom, et se fera connaître du grand public ^^....
Sur
RAM, DJ Falcon à coproduit le denier morceau
Contact.
John Robinson Jr :
Quand les journalistes parlent des artistes qui ont pu collaborer avec les
daft lors de la réalisation de l'album, ils citent rarement J
ohn Robinson Jr . Ça se justifie certes par le fait qu'il n'est crédité que « musicien additionnel » (il y en a d'ailleurs beaucoup), mais sa participation n'en est pas plus moindre, au contraire : on peut en effet l'entendre jouer de la batterie sur
Give Life Back to Music,
Get Lucky ou encore
Lose Yourself to Dance, pour ne citer qu'eux. Pour info, il est aussi considérer par beaucoup comme le batteur le plus enregistré de l'histoire.
Paul Jackson Jr :
Crédité lui aussi en tant que musicien additionnel, il à su apporté une touche personnelle non négligeable sur l'album. C'est un grand guitariste de jazz fusion qui n'a plus rien à prouver et qui à fait ses armes en tant que compositeur avec des artistes tel que
Michael Jackson,
Whitney Houston,
Donna Summer ou encore
Elton John.
Nathan East :
Il m'est bien sûr impossible de parler de tout les autres musiciens de l'album, mais si je dois en citer un dernier c'est à coup sûr
Nathan East : ce bassiste de talent est intervenu sur pas moins de 8 morceaux de l'album. Lui aussi à déjà collaborer avec des megastars comme
Michael Jackson,
Stevie Wonder,
Elton John,
Sting et
Phil Collins. Mais il peut surtout se vanter d'avoir eu le privilège de pouvoir jouer devant plusieurs présidents américain, ainsi que la reine Reine
Elizabeth II .
Un hommage au disco funk et à la pop des années 70-80 :C'est à tout ce beau monde que les
daft ont choisis de laisser leur porte grand ouverte, afin de pondre un album musicalement plus varié que les précédents. Car on le sait, aucun de leur album ne se ressemble parmi toute leur discographie. Si ce n'est que les influences Disco/Funk étaient déjà présentent à l'époque d'
Homework (avec les titres très justement intitulé
Da Funk et
funk AD) et
Discovery.
Random Access Memories est donc la consécration de cette hommage, avec la volonté d'y invité les artistes qui les avaient déjà inspiré par le passé (
Nile Rodgers,
Giorgio Moroder ou encore
Paul Williams), et où il aura fallu cinq ans de travail, dont trois avec les dits collaborateurs.
En piste
! :(agrémenter de mes préférences et de quelques commentaires du duo)
01-
Give Life Back to Music (feat. Nile Rodgers, Nathan East and John Robinson Jr)"Redonner vie à la musique" où comment mieux introduire le propos de l'album. Un morceau à la fois simple et funky, avec une rythmique guitare très 70’s. Une bien belle façon d'ouvrir le bal, j'adore.
daft punk a écrit:
Une des ambitions de ce disque est d’apporter à la fois quelque chose de léger et d’élégant. Ici, c’est John Robinson Jr qui joue de la batterie. Il était présent sur « Off The Wall », l’album de Michael Jackson. Ce qui est fantastique dans une performance comme la sienne, c’est l’infinité des nuances possibles : quelque chose dont nous n’avions pas l’habitude avec la programmation électronique… Les disques produits par Quincy Jones nous ont toujours fascinés par leur précision ultime qui n’a jamais été atteinte par quelque technologie que ce soit. C’est un peu la différence fondamentale entre « Thriller » et « Bad ». Dans ce dernier, les titres sont d’un très haut niveau, mais les performances y sont moins nuancées.
02-
The Game Of Love (feat. Nathan East and John Robinson Jr)Les
daft s'essaye encore une fois à la ballade, on va donc vers quelque de chose de beaucoup plus doux et de plus calme. Ce qui contraste pas mal avec des titres électro très nerveux de nos jours (Boum, Boum, Boum !). Cette ballade de robot me rappel d'ailleurs un peu
Make Love, dans le même style.
EDIT Vista: Ha mon sens la meilleur voix tout Daft Punk confondus, ce son fait pas mal de polémiques, généralement les gens soit adorent la voix soit la détestent.daft punk a écrit:
Nous chantons avec des vocoders. À une époque où les voix humaines sont traitées pour devenir robotiques, nous avons trouvé excitant de rendre une voix robotique la plus humaine possible. L’idée d’une intelligence artificielle qui se rapproche de l’homme… Une émotion de quelque chose qui n’est pas humain mais qui tente de l’être.
03-
Giorgio by Moroder (feat. Giorgio Moroder)C'est l'un des morceaux que je préfère parmi l'album. Il rend bien hommage à
Moroder, non pas seulement pour son speech autobiographique du début, mais pour son style très Italo disco. Le tout étant quand même bien adapter pour rentrer dans les mœurs d'aujourd'hui.
EDIT Vista: Le meilleur Daft Punk à mon goût, tout y est, la voix planante de Giorgio, un rythme qui envoie, une partie au synthé qui sonne jazz, une session de violon dantesque, des percussions parfaites, du scratchs (du scratchs !) et un final awesome porté par la guitare électrique ! Que demande le peuple ?daft punk a écrit:
Nous l’avons rencontré (Giorgio) il y a plusieurs années ; il a toujours été pour nous une sorte de figure mythique, un peu mystérieuse. Son parcours personnel suit celui de la musique. L’idée nous est venue d’un morceau un peu documentaire basé sur une interview que nous avons réalisée. La voix de Giorgio Moroder a été enregistrée avec plusieurs micros de plusieurs époques différentes… Nous avons donc finalement enregistré environ trois heures d’interviews durant lesquelles il raconte sa vie de musicien. Ce morceau est une métaphore sur la liberté musicale : nous nous sommes toujours efforcés de casser les barrières entre les genres musicaux, entre le bon et le mauvais goût, les trucs branchés et non branchés. Giorgio est un peu un modèle du genre. Il naît dans une petite ville de province, débute la musique dans les lounges d’hôtel, fait les premières parties de Johnny Hallyday, se met à faire des trucs de rock progressif. L’entendre dire, à 72 ans, « ah, j’ai fait de la musique électronique il y a quarante ans », c’est fascinant.
04-
Within (feat. Gonzales, Nathan East and John Robinson Jr)J'admets ne pas avoir été tout de suite emballé à la première écoute de ce morceau, mais à l'heure actuel c'est l'un de ceux que j'écoute en boucle ^^. J'ai en effet fini par trouver la partie vocoder (ou la partie talkbox ?) très bien utilisé, les notes de piano rendant le tout très mélancolique. Comme quoi il ne faut pas rester buter sur ses première écoutes. Un bon titre en somme !
daft punk a écrit:
Gonzales joue du piano sur ce morceau. C’est un ami et un super pianiste, un des meilleurs musiciens de sa génération. « Within » est un des premiers morceaux que nous avons enregistrés. Il est très minimal : un peu de section rythmique, une basse, un piano. Créer l’essentiel avec très peu de choses, voilà l’idée derrière ce titre.
05-
Instant Crush (feat. Julian Casablancas, Nathan East and John Robinson Jr)Ici à l'inverse, j'ai tout de suite accroché au style entraînant de
Instant Crush, dû en grande parti à son rythme et à la voix délicate et légèrement transformé de
Julian. Un de mes préférer.
daft punk a écrit:
Julian Casablancas des Strokes le chante. Nous sommes tous les deux super fans et nous avons appris qu’il voulait nous rencontrer. On avait cette démo qui traînait, il est venu, il a écouté et il était à fond ! Il a une sorte de don. Nous, à la base, on adore le rock et le concept du groupe de rock, mais il y a eu tellement de choses fortes que l’émergence d’une nouvelle voix à un moment donné était devenue difficile. Récemment, The Strokes et MGMT – avec des dimensions et des sensibilités différentes – y sont parvenus. Julian a un côté punk rock, une portée émotionnelle hyper forte dans ses mélodies. Il était important de l’avoir sur cet album, de nous sentir entourés de nos contemporains.
06-
Lose Yourself To Dance (feat. Pharrell Williams, Nile Rodgers, Nathan East and John Robinson Jr)C'est bien simple, ce morceau transpire tout simplement la classe :) ! À l'instar de
Get lucky,
Nile Rodgers donne un riff très funky, laissant une alternance bien trouvé enter ses grooves et la partie vocoder des
daft. Come on !
daft punk a écrit:
Ce morceau est la définition la plus simple de notre envie : un album très travaillé et très simple en même temps, avec un axe basse, batterie, guitare – et les robots ! C’est l’inverse de quelque chose de surproduit. Notre fantasme, c’était de refaire de la musique de danse avec de la batterie… L’enregistrer de cette façon-là nous a apporté une énorme satisfaction : nous sommes fiers que ce soit une vraie batterie sur l’album et pas une boîte à rythmes. Il y a deux batteurs sur le disque : John Robinson Jr, qui détient le record du batteur le plus enregistré du monde, et Omar Hakim, qui a commencé avec Stevie Wonder à 16 ans…
07-
Touch (feat. Paul Williams and Paul Jackson Jr)Le début fait un peu rencontre du 3ème type, ça par vers quelque chose d'assez space pour ensuite revenir à un coté plus sentimentale. On sens bien que les
daft ont dû beaucoup expérimenter avec
Paul Williams pour en arriver à ce résultat, qui est d'ailleurs particulier. Mais j'apprécie, il y a des passages vraiment magique, surtout les dernières minutes. Une pure merveille ...
daft punk a écrit:
Ce morceau est le nœud de l’album. Il est le point de départ de tout le disque qui tient à la rencontre avec Paul Williams. Un ingénieur du son que nous connaissons nous l’a présenté. Paul Williams nous a rendu visite en studio. De cette rencontre est né quelque chose de très cinématographique, de très narratif. « Touch » définit bien l’aspect psychédélique de « Random Access Memories ». Ce morceau compte 250 pistes, c’est donc le plus compliqué, le plus fou.
08-
Get Lucky (feat. Pharrell Williams, Nile Rodgers, Paul Jackson Jr, Nathan East and John Robinson Jr)On en viens donc à la star de l'album, comme je le disais il est très funky et se laisse écouter tranquillement. Même si personnellement ce n'est pas mon morceau préférer, il reste très efficace avec ses rythmiques entêtantes (tellement efficace qu'on le chantera certainement encore dans quelques années). Que dire de plus ? À part qu'on est bien chanceux de l'avoir ^_^ (oui il fallait bien que je la place...) .
daft punk a écrit:
Pharrell Williams chante sur ce morceau : il était naturel de l’inviter sur notre album. C’est un performer-né, complet, qui dégage beaucoup d’élégance. Il n’a pas toujours eu l’occasion de montrer qu’il pouvait être un excellent chanteur, alors que l’on peut l’inscrire dans le panthéon des performers mythiques. Il n’existe pas de ligne imaginaire qui séparerait les grands artistes du passé et ceux d’aujourd’hui qui seraient tous moins bons qu’avant. Nous voulions donner l’impression d’être dans une capsule, en studio, coupés du monde. On peut se croire en 1978, mais notre idée est de faire voyager cette musique dans le présent et dans le futur, voir ce qui se passe et observer si cet enthousiasme est communicatif.
09-
Beyond (feat. Paul Jackson Jr)Le début est assez orchestral, ce qui tranche un peu avec le reste de l'album (hormis
Touch), mais reste très plaisant à écouter. Puis ça reviens vers quelque chose de beaucoup plus pop et mélancolique. Un très bon cru.
EDIT Vista: Ce son est à mon sens celui qui ressemble le plus au style Tron, le synthé de fin est très évocateur et le début orchestral fait aussi écho aux orchestres présents dans la BO.daft punk a écrit:
Un autre morceau fait avec Paul Williams qui en a écrit les paroles. C’est une chanson hyper cosmique avec des paroles très poétiques et très pures. Nous avons beaucoup discuté avec Paul Williams de la direction de ce disque, et c’était intéressant qu’il puisse mettre des mots sur nos idées.
10-
Motherboard (feat. Paul Jackson Jr and Thomas Bloch)Là aussi on sent l'expérimentation. En général c'est le morceau le moins apprécié de l'album (de ce que j'ai pu en voir). Mais moi, ce que je trouve fou, c'est que tout les instruments présents dans ce titre s'assemblent étonnement bien (je crois savoir qu'il y aurait même un harmonica de verre). C'est là qu'on sent que les
daft punk sont en recherche perpétuel de nouveaux sons. Car comme le disait
Moroder, en musique il ne devrait pas y avoir d'idée préconçue ou de marche à suivre sur les sons à obtenir....et le résultat est là. Une belle performance musical.
EDIT Vista: un des mes coups de coeurs de l'album, la partie de flûte (ou que sais je ^^) est planante, une grosse ambiance dans ce son, le genre de musique qui surprend par ses petits détails et surprises qu'elle contient, et la partie au synthé est juste magique !daft punk a écrit:
Un morceau futuriste, qui pourrait être de l’an 4000…
11-
Fragments of Time (feat. Todd Edwards, Paul Jackson Jr, Nathan East and John Robinson Jr)Ce titre ne me transcendais pas beaucoup au début, je le trouvais tout au mieux plutôt sympathique. J'admets que mon avis n'a pas tellement changé entre temps, c'est donc le morceau que j'aime le moins...mais ce n'est bien sûr que mon avis ^^.
daft punk a écrit:
Nos retrouvailles avec Todd Edwards après « Discovery.
12-
Doin' It Right (feat. Panda Bear)Un de ceux que j'ai beaucoup écouter, dû en grande partie à sa prédominance électronique (faut pas oublier qu'il s'agit des
daft punk ^_^). On va dire que c'est mon petit pécher mignon

.
daft punk a écrit:
La voix angélique est celle de Panda Bear. Nous adorons ce qu’il fait en solo, autant que l’approche de son groupe. Ce morceau – le seul morceau électronique de l’album – est le dernier enregistré. Il en résulte une sorte de décontraction. Sans doute le titre à la fois le plus futuriste et le plus contemporain.
13-
Contact (feat. DJ Falcon)Contact vole haut, très haut. Initialement prévu comme morceau de fin, il clôturais parfaitement l'album. Le passage avec les orgues lui donne un coté un peu « mystique » que j'apprécie beaucoup. Un ovnis dans son genre, si vous voyez ce que je veux dire :) .
daft punk a écrit:
Un morceau réalisé avec DJ Falcon et une voix enregistrée lors de la dernière mission Apollo 17 de la Nasa : c’est celle du capitaine Eugene Cernan, le dernier homme à être allé sur la Lune. C’est une voix qui vient littéralement de l’espace. Et ce qu’elle raconte se passe de commentaires…
14-
Horizon (track bonus spécial Japon)Horizon est donc la track bonus du disque. Il se veut très simple et très posé, même si son rythme lent et ses sonorités donnent un peu l'impression d'écouter une musique d'ambiance. M'enfin ce n'est pas toujours péjoratif, les musiques d'ambiance parfois ça détend ^_^.
Le message derrière l'album/mettre de l'humain dans les robots :Au delà des « gros sons » qu'on pu faire les
daft punk au cours de leur carrière, il y aussi une ligne artistique et une volonté de transmettre un message particulier. Pour
Random Access Memories, on peut dire qu'il s'agit sur la forme d'un album à l'exacte opposé du précédent
Human after all (au niveau des sonorités), mais pas sur le fond où les deux albums se rejoignent finalement dans leur messages respectif (même si l'intitulé de leur titres sont diamétralement opposé). En effet, malgré son titre,
Human after all (« humain après tout »), avait à l'époque le partie pris sonore d'être le plus déshumanisé possible, de fait on y entend en majeur partie des sons robotique. Le disque n'ayant alors d'humain que son titre, comme si les
daft culpabilisaient d'avoir été si artificiel, ce qui nous suggérai que la machine n'avait pas encore totalement pris la place de l'homme. Et c'est justement ce que confirma le duo avec
RAM (où l'on vois dans l'acronyme la référence à la mémoire vive d'un ordinateur) qui est l’album qui se veut le plus « humain » et où tout est joué par de vrai personne, que ce soit des instruments tel que la guitare, batteries, basses, synthétiseur etc…Il ne contient ainsi aucun sample (à part une boucle empruntée au groupe
The Sherbs, des aveux même du groupe) et peu de sons artificiel à l'inverse de leurs précédents travaux. Mais c'est aussi dans cette optique de concilier l'humain à la machine que découle un autre message : à l'heure où la musique électronique subit une crise d’identité et peut se faire via de « simple » logiciels, les
daft punk, eux, ont fait le choix de revenir dans les studios d'enregistrement pour quelque de chose de plus traditionnel (
Random Access Memories, dans l'intégralité de son titre, est aussi une métaphore aux souvenir du passé : « memories » évoquant les souvenirs du duo) et de moins factice. Ce qui est d'ailleurs assez étonnant, quand on se souvient qu'à une certaine époque les
daft voulait démontrer qu'il était possible de produire un disque avec peu de moyen, c'est à dire chez eux, notamment avec leur premier album au nom très évocateur «
Homework ». La boucle est bouclé.
Mon avis :Je mentirai certainement si je disais que je n'ai pas été étonner du virage musical qu'a pu prendre le duo avec cet album. Car comme je l'ai évoquer plus haut, aucune de leurs œuvres ne se ressemblent, et dans le cas de
RAM on pourrait dire que la différence est plus marquante. Marquante, car c'est bien la première fois qu'ils troquent leurs boîtes à rythme et sampler, à de véritable instruments. Ça a donc été, une fois de plus, une surprise total pour tout les fans, mais la question qui se pose alors et qui fera toute la différence : est-ce une agréable surprise ? Dans mon cas oui. Si le changement de style m'a au départ un peu déstabiliser, j'ai su apprécier la touche très funky de cet album (
Lose Yourself To Dance <3 ).
RAM est un très bon disque et le travail qu’il y a derrière est juste impressionnant (je rappel qu'ils ont mis 5 ans à le produire). Je dirais même qu'artistiquement c'est le plus créatif de tous, étant donné qu'il n'y a cette fois aucun échantillonnage d'autre musique (qu'on soit d'accord, je ne dénigre en aucun cas le sampling qui est aussi une forme de composition, et où
daft punk nous as le passé montré tout leur talent en prouvant qu'il était possible de faire de la bonne musique avec trois fois rien -et puis toutes leurs musiques n'étaient pas que de pur samples. Mais ici,
RAM se distingue bien par le fait que tout à été créer de A à Z. C'est donc par là que j'entends "le plus créatif"). Mais bien évidement, ce changement de style divise aussi les fans, où certains d'entre eux ne pèse pas leur mots, reprochant même à cette album d'être « régressif » du fait d'utiliser de « trop vieux son ». Si je peu comprendre leur mécontentement, je ne les approuves pas pour autant. Car de mon avis c'est pourtant tout l'inverse : c'est un renouveau qui prouve la polyvalence musical des
daft qui, comme on le savait déjà, sont capable de se réinventer sans cesse. Si les sonorités paraissent peut être plus vielle pour certain, elles sont pour d'autre intemporel, car il y a parfois des choses qui ne vieillissent pas. La force des
daft punk à été toujours été de faire du neuf avec du plus vieux,
RAM ne déloge pas à la règle et reste un album electro, mais aux influences pop et funky beaucoup plus prononcé. D'ailleurs le Funk, bien que ce soit vieux, est un courant musical qui n'a eu de cesse d'évoluer au fil du temps et dont pas mal d'artistes de nos jours y reprennent certaine sonorités (
Jamiroquai,
Breakbot ou Dog master pour ne citer qu'eux). Ce disque à donc ce coté fédérateur que j'aime beaucoup : il sait capter plusieurs générations, et à le potentiel de pourvoir être apprécier autant des plus jeunes, que des plus vieux (pour vous dire, mon père du haut de ses 62 ans qui n'aime pas du tout la musique électronique, m'a confié avoir aimer cette album - et si pour vous c'est un détail inutile, pour moi c'est un exemple plutôt probant ^^).
N'en déplaise alors à certains, cette album est peut être une nostalgie des belles années de la musique (car comme déjà souligné
Random Access Memories c'est surtout ça : plusieurs façon de faire appel à nos souvenirs), mais il n'est pas pour autant rétrograde et sait être en accord avec son temps. Je pense néanmoins qu'a peu près tout le monde reconnaîtra que
RAM est une vrai prise de risque de la part des
daft, ce qui est à saluer.
Quelques anecdotes :-Alors que la sortie de l'album était initialement prévu pour le 20 mai (selon certains pays),
Random Access Memories avait déjà fuité sur le net 7 jours avant. Peu de temps après, la maison de disque
Columbia picture avait mis en streaming les 13 pistes l'album sur Itunes, bien que le PDG de
Columbia avait prétendu qu'il n'y avait aucun lien avec la dite fuite, et que cette mise en ligne était prévu dès le départ. On se doute cependant que cette action était une réponse (officieuse) aux contrevenants, pour leur couper l'herbe sous le pied ^_^.
- A l'instar de
Human after all, le duo a annoncé qu'il n'y aurait pas de concert prévu pour RAM, car c'est d'après eux un album qui se prête plus à l'écoute qu'au live. Cependant ils ont souligné que le jours où ils reprendront les concerts ce sera avec « un setlist incluant tous nos albums ».
-L'album à été entièrement financé par le groupe.
-Au japon il est vendu avec un titre bonus s'intitulant
Horizon, contenant donc 14 pistes aux lieux de 13. Un privilège que leur réserve les
daft, et qui est dû au fait que les albums se vendent plus chère là-bas (par le passé ils avaient déjà vendu exclusivement au japonais un album remix de
Human after all).
-Les
daft ont d'ailleurs annoncé qu'ils remixeraient certains morceaux de
RAM (ils sont resté assez vague à ce sujet, et n'ont pas précisé si tout les morceaux de l'album seront remixé -celui de
Get lucky étant déjà sorti).
-Dès leu premier album
Homework le duo revendiquait déjà les influences de
Giorgio Moroder et
Nile Rodgers (sous le groupe
Chic), mais aussi de l'illustre
Michael Jackson. Aurait-on donc pu espérer sur
RAM une collaboration avec le
King of the pop, si il avait toujours été parmi nous ?
-Lors de la réalisation du troisième morceau de l'album,
Giorgio Moroder confie avoir été bluffer par le soucis du détail des
daft punk : ces derniers avaient enregistré sa voix pour le coté autobiographique du morceau, à l'aide de trois micros, dont un des années 50 afin de capturer ses histoires de jeunesse, un des années 70 pour raconter la période
I Feel Love, et un troisième beaucoup récent, pour évoquer le futur .
-Au cours d'une interview pour la promotion de l'album,
Guy-Manuel de Homem-Christo et
Thomas Bangalter en ont profité pour démentir la croyance populaire qu'ils viendraient de Versailles (
Thomas est en fait originaire de Paris, tandis que
Guy-Manuel est né à Neuilly-sur-Seine).
-Si les
daft punk n'ont pas réalisé de clip sur les morceaux de
RAM, c'est pour une raison bien précise : ils veulent que les auditeurs façonnent leurs propres souvenirs à l'écoute des titres, et qu'aucune images ne viennent les conditionner. Ceci dit, cela ne les as pas empêcher d'adapter un extrait promotionnel de
Get lucky, et un clip entier de
Lose Yourself To Dance (certainement pour contrebalancer le
faux clip, qui avait été pris à tord comme une vidéo officiel du groupe il y a quelques mois ^^).