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 Sujet du message: Du jour au lendemain
MessagePosté: Lun 3 Avr 2006 18:10 
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Inscription: 24 Jan 2006
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Localisation: Kokoyashi
Bon, dimanche j'étais libre, un coup de téléphone et je pars au ciné voir un film : pour cette fois ça a été un film dont je n'avais pas trop entendu parler, j'avais peut-être vu une affiche en passant près d'un arrêt de bus, sans plus.
Et puis, Benoit Poelvoorde en acteur principal, j'étais plutôt confiant.

Petit synopsis made in allociné

Citation:
La vie est bien ingrate pour François Berthier : un chien hurle toute la nuit et l'empêche de dormir, la machine a café lui explose au visage, il pleut, le chef de bureau à la banque l'humilie et le menace de renvoi.
Et puis, du jour au lendemain, tout ce qui était violent ou pénible pour François se transforme comme par miracle.
Que se passe-t-il ? Pourquoi le monde devient-il si brusquement doux et enchanteur ? C'est l'énigme que va essayer de résoudre François.
Mais il ne suffit pas que les choses se passent bien, encore faut-il les accepter...


Bon au final, le résultat global était plutôt moyen, disons le tout de suite.
Pourtant au départ le carburant était bien lancé. On nous présente Benoit, alias François Berthier, salarié d'une banque, divorcé, vit tout seul dans son appartmenet, est réveiullé tous les matins par le chien de son voisin, se fait asperger de café par sa propre machine, est incapable de réussi à avoir une part de tarte à la framboise à la cantine..etc, bref, résumons cela rapidement et sans détour : un looser!
Passons également sur les problèmes de travail et de coeur, ainsi que de respect envers lui.
Comme je le disais cette partie est admirablement bien réalisé, d'un point de vue idée et interprétation : rien à dire sur Benoit Poelvoorde, il remplit parfaitement son rôle : morose avec un petit coté depressif, silencieux et observateur.
Les différentes actions qui lui tombent visiblement régulièrement sur la tête chaque jour sont très bien orchestré, et certaines m'ont bien fait rire : Popompompom je ferme la porte de mon appart', j'attend l'ascensur tranquillement avec dans la main un sac plastique avec le contenu de ma poubelle ( normal, je le descend en même temps ).
* TING! *, l'ascenseur arrive enfin, " SHKRAAF..." la sac se déchire par en-dessous^_^
Bref, on le suit dans sa vie de tous les jours, et on voit bien qu'il rigole pas souvent, c'est loin d'être la vie en rose, de la poisse, de l'ignorance, aucune marque de gentilles envers lui à une exception ( une collègue qui lui fait de la tisane, mais bon je ne sais pas si c'est le bon moment pour en parler enfin...car finalement cette exception n'aura aucune conséquences).

J'amorce à présent sur THE élément perturbateur : Lundi passe et s'efface devant mardi!
Le matin, François ne comprend pas, le chien du voisin n'aboit pas, puis la machine à café marche très bien, puis son kiosquier devient poli avec lui.... Au départ limite soupçonneux, intrigué, très surpris François prend cela avec bonheur, tout d'abord avec le sourire, puis avec la suite ce sera crescendo tout au long du film.
Je passe sur le nombre d'évènements qui change et qui viennent rendre sa vie parfaite, de la promotion au retour de sa femme, en passant par une aventure avec la jeune femme qu'il ne pouvait s'empêcher de regarder tous les jours.

C'est simple, aucune faille : que du bonheur!
Puis on s'en doute, François commence à en avoir marre, et remarquant que tous ces évènements sont apparus de la nuit de lundi à mardi, il entreprend sa petite enquête.
Pour au final ne rien apprendre et craquer littéralement : marre de tous ce bonheur, de toute cette réussite, de tous ces gens qui comptent sur moi!!!!
Bilan du docteur quand sa femme vient lui rendre visite dans un hopital : Allergie au bonheur.
François est tel une légume humaine, ne parle pas et a le regard dans le vague, puis il va se prendre un café, la machine lui renvoie son café dans la figure, illumination et on a droit à un happy end ( j'en raconte peut-être trop là....)


Au final donc, je n'accroche pas avec plusieurs détails de l'histoire : par exemple la femme qui était la seule à être gentille avec lui. Plus tard, après le fameux mardi il la renvoie verbalement, alors là on pourrait se dire qu'il y aura une histoire là dessus : François reçoit du bonheur mais devient dédaigneux de la seule personne qui était gentille avec lui. Mais rien, passé un moment on ne la voit plus.
Bon c'est un détail, mais l'impression est bizarre. Pareil pour la mardi, il s'avère qu'il y a une exception, un évènement s'est passé lundi, le sentiment d'une illogicité, de la perte du squelette, du moteur principal, de la raison du scénario me prend. Visiblement, le but était de montré que c'était un simple hasard, une énorme coincidence! Et c'est un truc qui ne m'a pas vraiment plus.

Le sujet du film est bon, certainement déjà pensé, mais amusant voir interessant : montrer que le bonheur est loin de tout faire.
Malgré quelques gags très amusants, un acteur principal qui rempli son rôle, des personnages secondaires également! ( le portier fan total de napoléon, excellent!^^), je suis sorti de la salle avec une certaine déception...bien que je ne pense pas avoir non plus totalement perdu mon temps.

Bon, à voir mais ce n'est clairement pas le film de la semaine.

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MessagePosté: Lun 3 Avr 2006 22:29 
Captain Hook, Mouton Keeper
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Inscription: 26 Déc 2004
Messages: 919
Localisation: Sur un terrain de basket
J'étais un peu comme toi aussi en sortant de la salle. J'avais une sensation étrange... Mais en y réfléchissant un peu, ce n'était pas franchement de la déception, mais plus quelque chose se rapprochant de la mélancolie.

En effet, bien qu'étant une comédie, j'ai trouvé ce film assez mélancolique, comme je viens de le dire (vive les répétition...^^). En effet, le ton léger sur lequel est traité la partie où l'on constate qu'un changement total de notre existence peut rendre fou et la gueule de Poolveorde (que j'adore), joyeux mais dont les yeux expriment parfois autre chose, m'ont quand même un peu dérangé. De toute façon, tout ce qui touche à la "décadence" (pas d'autre mot en tête) humaine, ou au fait qu'un évènement dérange un esprit, me touche pas mal. M'enfin ce n'est pas le sujet...

Moi, contrairement à toi donc, j'ai eu une impression générale du film plutôt bonne donc. La première partie, où l'on a un Poolveorde Looser m'a fait beaucoup rire (on a d'ailleurs déliré sur cette partie avec l'amie avec qui j'étais sur les actes de looser qui nous étaient déjà arrivés, mais là je raconte ma vie, et je vois déjà des gens arrêter de lire...^^) et la deuxième partie empreinte de mélancolie m'a plu aussi.

Je trouve de plus que le fait que rien ne soit expliqué sur cette modification (quasiment aucune tentative d'explication, mis à part le coup des vases communicant...) amplifie ce côté du film et rend la chose un peu magique (mais là le mot est fort).
Enfin j'ai un peu de mal à exprimer mes entiments sur ce côté du film, c'est assez bizarre je trouve.

Enfin bref, ce n'est pas un de mes films préférés, mais je l'ai trouvé quand même plutôt présent. De plus je trouve Poolveorde excellent dans ce rôle, comme souvent.

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