J'avais pas encore vu de topic à la gloire des studios Pixar, alors je me lance. (soyez indulgent, c'est mon premier topic ici^^)
Par contre, pas trop envie de me saouler pour faire une présentation, d’où l’utilisation du copier-coller (avec les sources évidement)
Pixar, un nom qui d'ici très peu de temps fera rêver autant que celui de MGM, Warner ou (surtout) Disney. Studio d'animation créé en 1984 par The Lucasfilm et plus précisément John Lasseter, il avait pour tâche de développer de nouveaux logiciels d'animation par ordinateur et d'en faire une application au travers de la réalisation de courts-métrages, de films publicitaires et institutionnels. Aujourd'hui ses devoirs sont les mêmes, mais le nombre d'employés est passé de 40 à 600, ils ont un contrat d'exclusivité pour les œuvres de fiction avec Disney, et réalisent aussi des longs-métrages.
(Source :
http://www.objectif-cinema.com/horschamps/047.php)
John Lasseter
La présentation des films se fera d’une façon plutôt originale auquel il faut quelques explications: un résumé pour dévoiler le contenu du film et le «petit plus» (avec une critique succincte) qui met à part ce dessin animé, car il faut savoir que ces studios ne font rien comme tout le monde.
Toy Story, 1995
Résumé: Woody est un cow-boy solitaire, véritable tombeur de bergère et shérif d’une petite vile des Etats-Unis, du moins en apparence. Car comme l’indique le titre, Woody est un jouet, celui d’Andy, son préféré. Mais tout bascule pour lui lorsqu’à l’occasion de l’anniversaire du gamin, un jeune et fougueux ranger de l’espace, Buzz l’éclair vient empiéter sur ces plates-bandes en devenant le nouveau chouchou. Par la même occasion, cet opportuniste s’attire toutes les faveurs des autres jouets et agace par ces folles paroles. S’en est trop pour Woody qui va tenter de s’en débarrasser en camouflant cela en accident. Mais les autres jouets ne sont pas dupes et tentent de « désosser » le héros. Il va devoir alors retrouver Buzz pour le ramener au plus vite, le déménagement approchant.
Petit plus: Premier long-métrage des studios, c’est celui qui a lancé la machine en route.
Les graphismes sont assez «plats » et lisses mais pour l’époque, c’était amplement suffisant.
Du coté de l’histoire, ça ne lorgne pas du coté de l’originalité. Mise à part l’univers, l’amitié entre le cow-boy et le ranger de l’espace est plutôt banal (au début rivaux, après amis pour la vie).
La grande originalité du films tient en ses méchants: Cid, grand expérimentateur et scientifique, a des jouets difformes et inquiétants qui, contrairement aux apparences, sont gentil envers les deux amis. C’est d’ailleurs grâce à cela que j’ai compris « l’habille ne fait pas le moine » et l’on voit que même dans le camp des méchants (ou des gentils d’ailleurs), ceux qui en font partis sont parfois contraint d’en être.
Mille et une pattes, 1998
Résumé: Tilt, petite fourmi, n’est pas vraiment bosseur malgré sa fonction d’ouvrière. Un jour, en faisant une gaffe, il détruit toutes les récoltes, pourtant prévu pour les ignobles cigales qui ont pour habitude de venir racketter les provisions. Lorsque leur chef « le Borgne » l’apprend, il donne un délai pour revenir et en prendre le double !
Pour se faire pardonner, Tilt décide d’aller à la recherche de mercenaires pour défier les cigales. A la suite d’un quiproquo, il trouvera son compte auprès d’une troupe de cirque, acceptant sans le savoir, de l’aider.
Petit plus: Le design est cette fois moins « parfait », tous les personnages ont quelques défauts physique et la puissance de calcul des ordinateur permet d’animer une centaine de personnages à l’écran, du jamais vu à l’époque! C’est d’ailleurs le premier film réalisé entièrement en image de synthèse.
Pour l’originalité, ce n’est pas dans l’histoire d’amour quelconque qu’il faut chercher mais dans le générique. En effet, en patientant quelques minutes, un faux bêtisier des « acteurs » apparaît, véritablement à mourir de rire!
Petite anecdote, les studios avaient intégrer une scène plus adultes où Tilt entrait dans un cadavre de rat abritant une maternité (sigh) pour mouche où l’on voyait un papa mouche faire les cent pas avec une dizaine de cigarettes au bec (re-sigh)! Evidement, Disney avait immédiatement retiré cette scène du film, trop trash à leur goût sans doute…
On peut noter qu’un autre film sur les fourmis, Fourmiz (avec Woody Allen pour la voix du héros, Sharon Stone, Jennifer Lopez et Sylvester Stallone en guest star!) est sorti en même temps, avec une histoire bien plus intéressante mais un design moins attractif. Simple coïncidence ou pied de nez des studios DreamWork ?
Monstres et cie. ,2002
Résumé : Sully et Bob sont des ouvriers à la chaîne dans un monde fantastique peuplé de monstres. Usine unique en son genre car elle utilise la trouille des gamins de notre monde pour alimenter en énergie Monstropolis ! Bien que ceux qui y bossent soient terrifiants, ils n’en ont pas moins une grande crainte : celle d’être touché ou vu par un enfant !
Tout dégénère lorsque Boo (ce n’est pas de DBZ bande de boulets !) arrive dans ce monde par inadvertance et commence à mettre la pagaille! Sans compter que le numéro deux du trouillométre Randall Boggs voudrait bien arriver en première position, celle de Sully…
Petit plus: Les prouesse technique permettent maintenant à un personnage (Sully en l’occurrence) d’avoir une fourrure épaisse et réaliste (on raconte même que les designer ont mouillés des chats pour arriver à un tel niveau de réalisme !).
Cette fois, l’histoire sort des sentiers battus avec des monstres attachants à souhaits qui font parti d’un empire capitaliste dirigé par Henry J. Waternoose.
Ce qui rajoute du piment au film est surtout qu’au lieu de mettre en scène des enfants dans un monde fantaisiste peuplé d’ignobles créatures, Pixar s’intéresse aux monstres eux-mêmes avec leur problèmes du quotidien et « affrontant » bravement une petite fille de 3 ans. Comme quoi, le point de vue change tout.
Le monde de Némo, 2003
Résumé: Marin, poisson clown stressé par nature, part à la recherche de son fils Némo lorsque ce dernier a été enlevé par un pécheur. Durant son périple, il rencontre Dorry, poisson chirurgien amnésique, avec laquelle il va faire un long voyage vers l’Australie où son fils se trouverait.
De son coté, le petit Némo va essayer de s’enfuir de l’aquarium avec l’aide du Tank gang pour échapper à la terrible Darla, traumatiseuse professionnelle de poissons exotiques.
Petit plus: Avec ce film ayant rapporté plus de 850 millions de dollars, Pixar commence à comprendre que son talent est énorme et atteint une renommé mondiale du nom du studio, autrefois obscurci par Disney. Et c’est là que les chevilles commencent à enfler pour John Lasseter.
Du coté technique, c’est absolument magnifique avec des fonds marins extrêmement colorés (beaucoup plus que dans la réalité).
Pour l’histoire, elle ne casse pas trois pattes à un canard mais on assiste à une odyssée de la part de Marin avec des rencontres magiques (la baleine, les tortues de mer, le pélican…).
L’originalité revient à un des grand méchant du film : le requin blanc Bruce. Totalement déjanté, il est en pleine cure de désintoxication (!) car il aurait mangé trop d’innocents poissons, même si une rechute n’est pas à exclure quand on est un si grand carnivore. On se demande où Pixar a été cherché tout cela.
Les Indestructibles, 2004
Résumé: La vie des Super Héros est parfois tumultueuse comme en témoigne celle de monsieur Indestructible, ancien sauveur de dames et de la Terre, reconverti en employé martyrisé par son patron.
Heureusement qu’un Grand méchant prépare un plan diabolique, rien de mieux pour se remettre au boulot ! Petit problème, comment rentrer dans sa combinaison lorsque on a de la brioche à la place des tablettes au chocolat? Et si en plus toute la famille se met en tête de vous suivre, ça devient problématique!
Petit plus: Avec ce film, c’est la première fois que Pixar met en scène des hommes comme héros et le résultat est convaincant.
Pour l’originalité, il faut voir du coté de la parodie des films de super Héros comme les Quatre Fantastique pour ne citer qu’eux. Bien qu’il y est beaucoup d’humour, le tout fait penser à un James Bond version familial (pas de comparaison avec Spy Kids s’il vous plait^^), et ça marche!
Pour preuve, c’est à ce jour le deuxième grand succès de Pixar, peut être que le précédent à donner un coup de pouce, qui sait ?^^
Cars, 2006
Résumé: Flash, voiture de course frimeuse et mauvaise joueuse, n’accepte pas d’être arrivé ex-aequo avec une autre voiture dans une grande course. Mais la revanche est programmé et il ne l’a manquerait pour rien au monde. Alors qu’il est sur la route 666 dans un transporteur, il est abandonné par inadvertance et se retrouve coincé dans un bléde paumé à devoir faire des travaux d’intérêts généraux. Il fera par la même occasion la rencontre de Fillmore la tuture baba-cool ou Sally, jolie petite voiture de course ne laissant pas indifférent Flash…
Petit plus: Film de la réconciliation entre Pixar et Disney, fâchés depuis le Monde de Némo, la prouesse technique n’est plus flagrante depuis les dernières sorties qui ont placés la barre très haut. Peut être les reflets sur les carrosseries qui sont magnifiques.
Par contre, je ne serais dire le « petit plus », n’ayant pas vu le film…
Ratatouille, 2007
Résumé: Ratatouille est un petit rat gourmet habitant Paris. Son grand défaut est d’aimer la cuisine de qualité, difficilement accessible car garder par des cuisiniers chef en furies !
Premières impressions: Ce film, annoncé pour l’année prochaine (y chôme pas chez Pixar !), devrait être un concentré d’humour et d’action. Le héros à l’air trop kawai et l’histoire devrait être des plus sympathique.
En plus, on va pouvoir être chauvin avec cette magnifique ville (si t’es fier d’être parisien tape dans tes mains^^).
On attend et on trépigne d’impatiente mais pour avoir plus d’info, wait & see…
Bande annonce du rat Parigot (voix québécoises par contre, désolé^^)